samedi 30 juin 2012

Assistance médicale : Le ministère de la santé est au chevet des réfugiés maliens.

Si la Mauritanie se déploie à tous les niveaux pour assurer le retour à la normalité constitutionnelle au Mali, notamment en servant d’éclaireur à l’Onu, à l’Union Africaine et à la Cedeao, elle est fortement présente sur les plans humanitaire et sanitaire où elle a mobilisé le biais de la Dras du Hodh Echhargui une armada de moyens matériels et humains pour alléger les souffrances de ces réfugiés. En effet, le gouvernement mauritanien se présente aujourd’hui, aux yeux de la communauté internationale comme le pays qui se mobilise le plus pour venir en aide au Mali en général depuis sa grave scission et aux réfugiés de ce pays frère et ami en particulier, dont des dizaines de milliers sont accueillis à l’Est du pays. En matière d’assistance médicale, le ministère de la santé a réalisé un travail de fourmi qui mérite d’être mis en exergue surtout pour son importance en volume et qualité comparativement à l’action sporadique d’Ongs spécialisées dans l’appui sanitaire. Dans son plan de soutien sanitaire aux réfugiés maliens, le pavillon de la santé a généralisé et assurer la prise en charge gratuite des consultations au poste de santé de Vassala et renforcé les autres postes de santé existants en équipements, en ressources humaines et en médicaments, en plus de la dotation du poste de santé de cette localité d’une ambulance. Un autre poste de santé a été également ouvert par le ministère à Mberé alors que d’autres déjà opérationnels ont été renforcés en moyens matériels et humains. Toujours dans le cadre de ce bénévolat très salué par la communauté internationale mais aussi par les réfugiés maliens eux-mêmes, témoignant avec louanges cette efficace et désintéressée assistance médicale du gouvernement mauritaniens aux Ongs internationales opérant dans l’humanitaire, des actions similaires ont été également prises au niveau de Bassiknou avec l’équipement des dispensaires et leur pourvoi en personnel et médicaments destinés aux réfugiés maliens en plus de l’acquisition d’une ambulance. Sur le plan de la lutte contre les maladies contagieuses très répandues dans les milieux des réfugiés, en raison de la non-conformité des sites aux règles minimales de salubrité et nutrition, le ministère de la santé a organisé plusieurs campagnes dont une contre la rougeole, puis une autre contre la malnutrition, s’inscrivant de le cadre d’une lutte préventive contre les épidémies de choléra. Parallèlement à ces actions opportunes et vivement appréciées par les réfugiés maliens bénéficiaires, le département a consolidé les moyens cliniques du poste de santé de Bassiknou, en le dotant de deux appareils échographes dont un portatif pouvant être exploité dans n’importe endroit de la frontière où sont dispersés les groupes de réfugiés. Le ministère ne s’est pas contenté de ces seuls appuis, mais convaincu que la capitale du Hodh Charghi Néma pourrait être affectée par la nouvelle donne démographique qui engendre une demande accrue sur les services de santé disponibles, le département a renforcé l’hôpital de Néma en matériels et en médicaments. Ces actions multiples lancées depuis le début de la crise malienne et des flux des réfugiés, méritait d’être communiquées à l’opinion nationale et internationale, non pas pour attirer l’attention sur une assistance faite par le gouvernement mauritanien au profit d’un peuple frère et ami, mais surtout pour ne pas être reléguée aux seconds par rapports à d’autres interventions limitées dont certains initiateurs cherchent à tout prix à occulter un appui plus constant, volumineux et étendu s’inscrivant sur le court, moyen et long termes qu’une action de quelques jours. Un aperçu furtif de ces importantes réalisations permet d’en saisir la grande portée selon la présentation suivante : - Ouverture, le 26 Janvier 2012, d’un point de santé à la rentrée de la frontière à Vassale pour consulter les entrants de l’autre frontière (malienne) et leur prise en charge si c’est nécessaire, - Renforcement du point de santé, existant, de Vassale en médicaments, matériel et ressources humaines, - Dotation de Vassale d’une ambulance, - Ouverture d’un point de santé au camp de Mberré et prise en charge gratuite de tous les réfugiés, - Dépistage et prise en charge gratuite de la malnutrition chez les enfants des réfugiés de 6 à 59 mois, - Organisation d’une campagne de vaccination contre la rougeole au profit des réfugiés de 6 mois à 15 ans et des autochtones de 9 à 59 mois, du 19 au 23 février 2012, - Organisation d’une campagne de lutte contre la poliomyélite et la rougeole au profit des réfugiés et des autochtones à la Moughataa de Basseknou, du 20 au 24 mai 2012, - Equipement du centre de santé de Basseknou de deux échographes et d’un matériel de labo (automate de numérisation, culter, centrifugeuse…) - Renforcement du plateau technique du centre de santé de Basseknou et du point de santé du village de Mberré, - Mise en place de 3 ambulances (une au camp des réfugiés, une à vassale et une autre à Bassiknou), - Renforcement du PEV de routine - Equipement du centre de santé de Basseknou d’un congélateur et du point de santé de Vassale d’un autre et d’un RCW50 au poste de santé de Mberré, - Renforcement de l’hôpital de Nema : mise en place d’un dispositif complet pour urgences chirurgicales (Césarienne, appendicite, …), - Acquisition d’un matériel de laboratoire pour le centre hospitalier de Nema, - Vaccination systématique de tous les enfants de moins de 15 ans et des femmes en âge de procréer qui entrent en Mauritanie, - Mise en place d’un système de surveillance des épidémies et d’un plan de riposte - Mise à niveau du personnel de santé. - Contrôle régulier de l’eau, - Création de deux CRENAS au niveau du camp de Mberré. - Une enquête SMART est en cours depuis le 28/06/2012 au niveau du camp. - Dotation régulière des structures en médicaments et en instruments thérapeutiques pour la prise en charge gratuite des réfugiés. Ahmed Ould Bettar Cridem

LA FLM et ODZASAM : Le programme d’appui aux communautés de la moughata de Timbédra en peine activité.

Le programme élargi d’appui aux communautés de la moughata de Timbédra mis sur pied par la FLM (Fédération Luthérienne Mondiale) des deux Hodhs (Chargui et Gharbi) et l'Organisation Mauritanienne pour le Développement des Zones Arides Semi Arides (ODZASAM) poursuit ses activités dans les communes concernées de la moughata de Timbédra de la wilaya du Hodh El Chargui. Ces communes sont au nombre de trois qui sont Timbédra, Twill et Hassi Mohadi. En effet, ce programme englobe des sessions de formation et de sensibilisation sur plusieurs thèmes qui accompagnent des projets au profit des familles les plus diminues en agriculture, en élevage, et l’amélioration de la qualité de l’éducation. Dans le cadre de ses activités, les bailleurs, ont, en plus des la première session de formation effectué ; la prévention et la gestion des urgences liées à la sécheresse effectué des formations sur le droits de la femme et des enfants, la société civile, le développement durable, l'environnement, l’agriculture, l'élevage, le VIH/ SIDA au profit des communautés bénéficiaires étalées du premier au 25 mai 2012. Ces formations sont complétées par une série de sensibilisation de masse sur les thèmes. En effet, ces formations ont pour but de préparer les communautés à gérer de façon efficiente les micros projets. En effet plusieurs projets agro-pastoraux, identifiés par ces même communautés ont été financé la FLM et l’ODZASAM et mis en œuvre par les bénéficiaires eux même. Cette approche participative a motivé les bénéficiaires qui fournissent de plus en plus d’effort pour la réussite de ces projets. Les projets en question sont initiés sur une approche basée sur le droit dont le contenu a été suffisamment abordé dans toutes les formations ainsi que les séances de sensibilisation qui ont précédé la mise en place des projets concernés. Parallèlement à ces activités des classes d’alphabétisations ont été ouvertes au profit de plusieurs localités. Les communautés bénéficiaires n’arrêtent pas d’exprimer leur gratitude et reconnaissance à la FLM et son partenaire local pour le financement du projet en question et aussi des formations sur les activités à entreprendre et afin de garantir la réussite des activités à entreprendre. Les communautés ont en outre apprécié les formations à leurs justes valeurs car elles ont permis à la population d’acquérir plusieurs informations qui jadis constituaient un frein au développement. Adama Sy cp des Hodhs www.cridem.org Source : Adama Sy

vendredi 29 juin 2012

Les travailleurs de la MCM à Akjoujt déposent un préavis de grève.

La tension sociale au niveau des Mines de Cuivre d’Akjoujt est montée d’un cran. Les travailleurs qui étaient déjà sur le qui vive après l’échec des négociations entamées avec leur employeur ont décidé faire monter la pression en déposant un préavis de grève en date de ce jour, jeudi 28 juin 2012. En fait ce que réclame, c’est travailleurs c’est surtout l’application des points consignés dans un protocole d’accord signé en décembre dernier mettant fin à la grève qui avait secoué la société MCM à Akjoujt, une semaine durant. Au cours de ces négociations entamées sous la supervision de l’inspection du travail du ressort, la direction de la société a clairement manifesté sa mauvaise intention à ne satisfaire aucun des points revendiqués par les travailleurs en particulier ceux relatifs au portefeuille. Pourtant, la MCM filiale de la compagnie minière canadienne First Quantum Minerals LTD, affiche chaque année un chiffre d’affaire record ajouter à cette situation certains analystes évoquent que l’avenir de l’or sur le marché international est très prometteur car depuis 2009 la valeur de l’once d’or est maintenue depuis 2009 au-dessus de la barre des 1000 dollars. Actuellement, le prix de l’once d’or sur le marché international a atteint la barre des 1610 dollars. Une situation qui a provoqué l’ire des travailleurs qui ont multiplié les contacts avec leurs collègues pour décider de la conduite à tenir face au mépris manifesté par l’employeur à l’égard de leurs revendications socioprofessionnelles légitimes. Les travailleurs n’ont pas hésité à exprimer leur mécontentement et leur frustration en indiquant que la société assumera seule la responsabilité de toutes les conséquences qui en découleront. Mais visiblement, la société n’a pas pris au sérieux la menace des travailleurs, poursuivant dans sa logique à les traiter avec mépris et indifférence. C’est ainsi qu’à l’issue de leur meeting populaire tenu le 25 juin courant destiné à dénoncer les mauvais traitements dont ils sont victimes, les travailleurs ont convenu d’exercer la pression nécessaire sur l’employeur afin qu’il respecte ses engagements relatifs à l’amélioration de leur condition socioprofessionnelle. Massiré Diop Chargé de presse et communication Confédération Générale des Travailleurs de Mauritanie BP: 6164 Nouakchott Tél.: +2225258057; Fax: +2225256024 ; portable/ 695 85 05 Courriels: cgtm@mauritel.m/ madou92003@yahoo.fr Sites Web: www.cgtm.org www.cgtm-mauritanie.org Noukchott- Mauritanie Cridem

L’ Ong AMAD sur le front de la lutte contre la pauvreté.

L’Association Mauritanienne pour l’Auto Développement (AMAD) est une organisation non gouvernementale à but non lucratif fondée en Août 1999 par des jeunes mauritaniens très révoltés par le degré de pauvreté du pays et soucieux de son développement. Depuis sa création, cette association a réussi à mettre en œuvre un important programme de lutte contre la pauvreté dans trois régions (le Brakna, le Trarza et le Gorgol) et ce en partenariat avec des organisations internationales comme OXFAM, AECID et CERAI. Les villages de Dioudé Dièri, de Dioudé Dandé (Moughataa de Bababé) et de Ari Hara Mayo (département de Boghé) font partie des premières localités pilotes qui ont accueilli des projets de développement maraîchers et pastoraux en faveur des femmes vulnérables et des éleveurs qui résident dans ces localités. L’expérience avait abouti à une transformation radicale du mode de vie des femmes de Dioudé qui ne pratiquaient que l’agriculture sous pluie en période d’hivernage. En plus de cette action en faveur des groupements féminins maraîchers de ces villages, AMAD a équipé les cultivateurs qui exploitent les terres du Dièri d’une clôture en fils barbelés, ce qui a permis une protection des cultures contre la divagation des animaux et d’augmenter ainsi considérablement les rendements agricoles. Quelques années après les expériences pilotes, l’Ong a étendu ses activités dans d’autres localités dans le Trarza et le Gorgol. A ce jour, l’ong met en exécution un projet qui vise à promouvoir l’agriculture familiale à travers le développement de petites exploitations familiales au profit de 50 familles. Dans ce cadre, une distribution de 50 motopompes est actuellement en cours dans les zones bénéficiaires. Cette nouvelle approche a déjà produit des résultats positifs dans plusieurs endroits comme Lopel (département de Boghé). Toujours dans le même registre, une superficie de 570 hectares a été protégée par une clôture de fils barbelés. Haîmedatt, Boubou Awdi, Rgueîgue et Dioudé Dièri sont les localités bénéficiaires de ce programme. Sur le plan de la sécurité alimentaire dans la Wilaya du Gorgol, 100 exploitations familiales sont en cours d’exécution. Un programme qui s’accompagne avec un appui à la commercialisation des légumes produits par les exploitants maraîchers. Toutes ces initiatives sont menées en partenariat avec les Ongs CIVES-MUNDI, l’AECID et l’Association des Producteurs Horticoles du Gorgol. Le même programme de sécurité alimentaire est mis en œuvre actuellement au Trarza avec l’Ong CERAI et AECID. 160 exploitations familiales agricoles sont en cours de réalisation. Sur le plan pastorale, les éleveurs résidents dans la zone d’intervention de AMAD, ont bénéficié d’importantes sessions de formation sur la santé animale et les es techniques d’insémination artificielle bovine. Plusieurs parcs de vaccination ont été réalisés à Ari Hara, à Edébaye Hijaj (département de M’Bagne) et dans la commune d’El Vra (Bababé). La construction de plusieurs unités laitières dans les localités de Ari Hara (Boghé), Agriss, Goudin, Dar Salam et Ganki (Gorgol) a permis une véritable transformation des mentalités chez les éleveurs qui pratiquaient jusqu’ici un élevage de prestige et confrontés à d’énormes difficultés (conservation, transformation et commercialisation de leurs produits). Ces problèmes sont devenus aujourd’hui un vieux souvenir chez ces éleveurs. La réalisation de ces unités laitières a permis de relever le niveau de vie dans ces zones et de diminuer les cas de malnutrition. Le potentiel avicole du Gorgol a inspiré un projet à AMAD qui a aussi dispensé plusieurs formations aux agriculteurs et éleveurs sur le code pastoral. Le nouvel abattoir communal de Boghé contient des infrastructures à mettre à l’actif également de cet Ong qui compte construire le siège de l’APLVD. Enfin dans le cadre du programme d’urgence mis en œuvre par le gouvernement Mauritanien (Cash Transfert), l’ONg distribue des aides financières pour des familles vulnérables à raison de 15.000 Um par famille dans le village de Dabano (M’Bagne). Les éleveurs bénéficient de la distribution de concentrés pour leurs animaux. Un sac de concentré qui coûte sur le marché à 7500 Um leur est vendu à 3500 Um. Autant de réalisations qui ont permis d’améliorer le mieux être des populations Mauritaniennes. Nous y reviendrons dans nos prochaines éditions. Thièrno Souleymane Cp Brakna Cridem

ATPC-PFE/ Tagant : Campagne de sensibilisation ciblant un nouveau public

La Direction régionale de l’Hydraulique du Tagant en collaboration avec l’UNICEF vient de lancer un vaste programme de sensibilisation visant à renforcer les capacités des facilitateurs de l’ATPC (Assainissement Total Piloté par la Communauté) et les animatrices du PFE(Pratiques familiales Essentielles). Cette sensibilisation à pour but d’améliorer les conditions de vie des populations locales par l’arrêt de la défécation à l’air libre et l’adoption de meilleures pratiques d’hygiène. La campagne qui vient de s’ouvrir a été marquée, jeudi 28 juin, par une cérémonie officielle présidée par le Wali adjoint du Tagant Mr Cheikh Ould Meddah et l’organisation d’un atelier de sensibilisation au profit des autorités administratives régionales, élus et responsables sécuritaires. Selon Mohamed Ould Kory Directeur régional de l’Hydraulique, cet atelier sera suivi par l’organisation à Tidjikja d’un séminaire de trois jours au profit de 35 personnes (directeurs d’écoles, agents de santé, relais communautaires et responsables de centres de nutrition). Un séminaire similaire sera organisé, également, à Moudjéria au profit de 35 personnes (même public cible) juste après celui de Tidjikja. Le Président du comité régional de suivi et de supervision du projet ATPC-PFE a fait remarquer, par a suite, que cette campagne de sensibilisation fait suite aux résultats satisfaisants des déclenchements effectués au niveau des localités du Tagant bénéficiaires du programme. Mohamed Ould Kory a indiqué par la suite, qu’après la campagne de sensibilisation, ATPC-PFE Tagant procédera à la distribution au profit des écoles et des centres de santé, des bidons de Javel (2litres), des savons et des papiers d’hygiène. Il convient de préciser que la coordination régionale du projet ATPC-PFE du Tagant a, à son actif) des interventions effectuées au niveau de 81 localités (38 localités dans la Moughtaa de Tidjikja et 43 localités dans la Moughtaaa de Moudjeria). Parmi ces 81 localités, 15 ont été certifiées à l’état Fdal (fin de la défection a l’air libre), et 33 en cours. Enfin la coordination régionale dirigée par Mohamed Mahmoud Ould Bah a procédé à la formation de plusieurs facilitateurs dont le rôle est d’aider au changement des mentalités et des comportements des populations pour les amener à se départir de la mauvaise pratique de la défection à l’air libre. Khalil Sow Khalil1965@yahoo.fr

Litige foncier sur fond de féodalité à Diaguily : Le Ministère de l’Intérieur tergiverse.

Lassana Coulibaly, natif de Diaguily - un village du Guidimaka -, président de la coopérative dite de Kholle Mouké, a déposé, ces jours-ci, une plainte pour abus de pouvoir contre le gouverneur de Guidimaka auprès du ministère de l’Intérieur. Coulibaly - qui est descendant d’esclave - reproche au gouverneur d’avoir mis un terme aux activités de la coopérative, dont il est le président, au profit de la chefferie du village de Diaguily. Pour toute réponse le ministre de l’Intérieur - au lieu de convoquer le fautif - lui a adressé, semble-t-il, une missive pour lui signifier de résoudre le litige qui oppose Khollé Mouké à la chefferie de Diaguly, de manière équitable. Pour saisir les tenants et les aboutissants de l’affaire, il faut remonter à l’année 2003. A cette date Diaguily décide de mettre un terrain de 34,9 hectares à la disposition de la coopérative dénommée Khollé Mouké. «L’accord tacite passé entre les deux parties prévoit l’implantation des arbres fruitiers», précise Lassana Coulibaly. Le soutien logistique nécessaire au bon fonctionnement de Khollé Mouké incombe à la Sonader qui doit apporter engrais, semences, machines agricoles, carburant… «L’exploitation commence en 2003 sur les chapeaux de roue, mais l’enthousiasme s’essouffle au fil du temps. Ainsi de 211 membres en 2003, la coopérative n’en comptera que 44 membres en 2007. Tous des descendants d’esclaves», confie Lassana. Mais contre toute attente le succès sera au rendez-vous. En effet les arbres fruitiers plantés en 2003 donneront leurs premiers fruits en 2007. Mieux encore les membres de Khollé Mouké décrocheront l’appui des parents émigrés disposant des moyens financiers appréciables. Les jalousies, la crainte de perdre le terrain concédé poussent alors une partie de la chefferie du village à soutenir qu’elle n’a jamais souscrit du tout à l’implantation d’arbres fruitiers sur le périmètre qu’elle a mis à la disposition de la coopèrative en 2003, et à demander, dans la foulée, à ce qu’on dissolve le bureau qui dirige Khollé Mouké et qu’on coupe les arbres fruitiers. Les membres de la coopérative ignorent ses «réclamations» qui en somme sont insensées, et continuent à exploiter les 34,9 hectares que cherchent à reprendre la chefferie. En 2009, le litige foncier refait surface lorsqu’une ONG américaine en l’occurrence l’ADF décide d’accorder une subvention d’un montant de 75 millions d’ouguiyas versés sur trois ans à Khollé Mouké. L’argent aiguisant ses appétits, la chefferie réclame la direction de la cooperative. Elle est alors conviée à adhérer à Khollé Mouké pour ensuite briguer les postes qui seront en jeu lors des élections destinées à renouveler le bureau dirigeant, mais rejette la proposition faite par les membres de la coopérative qui du reste respecte à la lettre le règlement intérieur de Khollé Mouké. Le litige qui l’oppose aux membres de la coopérative est alors présenté devant le tribunal de Selibaby qui prend fait et cause pour la chefferie. En effet la sentence, prononcée par ledit tribunal en septembre 2010, débarque les membres du bureau de Khollé Mouké et leur interdit de participer à l’élection devant designer une nouvelle direction pour la coopérative, leur coopérative. Saisi en 2011, le tribunal de Kiffa annule la sentence rendue à Selibaby, en arguant que la révocation du bureau ainsi que son renouvellement sont tributaire du règlement intérieur de Khollé Mouké. En janvier 2012 le gouverneur du Guidimakha chez qui est porté le problème ne trouvera mieux pour surmonter l’écueil que l’interdiction de l’accès au champ de 34,9 hectares, en mettant ainsi en péril, les oignons qui étaient plantés sur 7 hectares et en anéantissant les espoirs des membres de la coopérative qui ne pouvaient en aucun n’est pas faire le déplacement pour Nouakchott afin de réclamer justice auprès du ministère de l’Intérieur. «Dans un premier temps ce dernier les convie à porter plainte contre le gouverneur», affirme Lassana Coulibaly. Mais alors que les membres du bureau de Khollé Mouké espéraient obtenir gain de cause, reprendre l’exploitation des 34,9 hectares, voilà qu’ils apprennent de la bouche d’Ould Boïlil en personne qu’une lettre a été envoyée au gouverneur du Guidimaka lui enjoignant de trancher sur le litige foncier qui les oppose à la chefferie de Diaguily, de manière équitable. Dommage que le ministre n’ait pas gardé à l’esprit qu’il n’existe qu’une seule solution juste pour surmonter le problème qui oppose Khollé Mouké à Diaguily, à savoir ordonner la reprise des activités de la coopérative sous la direction du bureau qui le dirige actuellement, lequel a sué eau et sang des années durant pour faire de Khollé Mouké une coopérative exemplaire. Samba Camara Cridem

jeudi 28 juin 2012

Des habitants d’Iguevane I (Tagant) revendiquent de l’eau potable.

Des ressortissants de la localité d’Iguevane I ont organisé, jeudi matin, devant la présidence de la république à Nouakchott, un sit-in pour revendiquer une solution à la pénurie d’eau que connait cette localité. Les manifestants ont dressé des banderoles portant des slogans de revendication de solution urgente à ce problème ressenti avec plus « d’acuité avec la montée des températures ». Le gouvernement mauritanien avait, auparavnt, signé avec l’Union Européenne un accord de financement de plus de 4 milliards d’ouguiyas destinés à des projets pour l’accès à l’eau dans différentes régions du pays. Source : ANI (Mauritanie)

Les habitants de Tintane redoutent une infiltration d'al-Qaida

Les commerçants de la ville de Tintane, dans l'est de la Mauritanie, souhaitent plus de sécurité, tandis que la police réfute toute atteinte à celle-ci. Un groupe d'habitants et de commerçants de Tintane a demandé en début de mois aux responsables locaux de la sécurité de renforcer les patrouilles pour empêcher une infiltration d'al-Qaida dans cette ville frontière de l'est de la Mauritanie, qui connaît un grand dynamisme économique. "L'absence de patrouilles de sécurité permanentes, notamment la nuit, menace la vie et les biens des habitants", a déclaré le porte-parole de ce groupe, Mohamed Lamine, dans un communiqué aux médias. Parlant des attaques répétées durant la nuit contre des magasins du nouveau marché de la ville, il a déploré l'absence de toute protection sécuritaire, ce qui rend le lieu particulièrement vulnérable aux activités du réseau criminel. Selon lui, la police ne procède à aucune patrouille de nuit et laisse la ville ouverte aux voleurs. "Je crains que des hommes armés affiliés à al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) n'entrent dans la ville en profitant du manque de contrôle aux postes frontières", a-t-il expliqué à Sahara Media. Cette absence de sécurité pour un certain nombre d'installations vitales de la ville, qui abrite le plus important marché de l'est de la Mauritanie, a incité les habitants à demander aux autorités mauritaniennes en charge de la sécurité de protéger cette ville sensible et ses activités économiques. Située à la frontière entre trois provinces mauritaniennes et sur le principal axe routier qui relie Nouakchott à l'est du pays, la ville voit des centaines de véhicules et de personnes y entrer chaque jour. Elle est également située dans la région où se trouveraient les bastions d'AQMI. Tintane est certes célèbre pour avoir connu les pires inondations dans l'histoire de la Mauritanie en 2007, mais avec l'afflux de travailleurs étrangers venus du Mali, du Sénégal et de Gambie, elle est désormais associée aux activités largement répandues des réseaux criminels et de voleurs qui ont commencé à envahir les marchés. Aujourd'hui, les commerçants, les plus affectés par cette absence de protection, se considèrent avec les touristes comme les victimes potentielles d'une invasion de groupes terroristes cherchant à tirer parti du manque de sécurité. Selon Boubakr Sheikhu, commerçant sur le marché local, celui-ci ne bénéficie d'aucune surveillance et les patrouilles de police n'en assurent pas la protection à la nuit tombée. Il a expliqué à Magharebia que certains commerçants avaient engagé leur propre sécurité pour ce faire. Un autre commerçant, Sidi Mohamed Ould Sidi, a qualifié les vols qui ont eu lieu dans certains magasins "d'insignifiants". Mais il a tout de même fait part de sa crainte de voir certains éléments affiliés à AQMI s'infiltrer dans le pays aux postes frontière qui ne procèdent pas à des contrôles d'identité complets. "Les services de sécurité ici sont limités", a expliqué un autre commerçant, al-Moustapha Ould Sidi. Il a attribué ce manque de sécurité à un manque de moyens et de matériel au vu de l'énorme responsabilité qui incombe à la police. "La police est censée sécuriser le centre de la ville et le marché, effectuer des patrouilles de nuit dans la ville (en particulier dans le quartier du marché), et lutter contre les réseaux criminels et de trafiquants qui traversent la région presque quotidiennement", a-t-il expliqué. "Des efforts supplémentaires sont nécessaires", a-t-il ajouté. Bab Ahmed Ould Bakai, commissaire de police à Tintane, a réfuté "toute atteinte à la sécurité dans la ville". Il a expliqué à Magharebia que les patrouilles de police participent à la sécurité aux postes frontière, dans le centre de la ville et sur les marchés. Il a ajouté que l'arrivée de ressortissants africains, qu'ils soient sénégalais, maliens ou gambiens, se fait dans le cadre d'une coopération mutuelle entre la Mauritanie et ces pays, et dans le cadre légal des accords de sécurité, confirmant que toutes ces personnes sont soumises à des contrôles de sécurité par les gendarmes et la police aux postes frontières. Ould Bakai a ajouté que ses forces de police ne sont pas supposées assurer la sécurité des points de franchissement de la frontière qui mènent à la ville, tout en confirmant dans le même temps la bonne coordination entre ses services et un certain nombre d'agences de sécurité concernant les domaines qui touchent à la sécurité de Tintane. Rajel Ould Oumar, correspondant pour Sahara Media dans l'est de la Mauritanie, a expliqué que le souci des habitants montre qu'ils espèrent plus de sécurité et qu'ils sont prêts à être "des partenaires dans la lutte contre le terrorisme". Il a également expliqué qu'au vu de la protection de la sécurité intérieure par la police, la gendarmerie et d'autres agences de sécurité, ainsi que des mouvements continus des forces armées le long de la frontière mauritanienne pour surveiller la menace des groupes terroristes, "il n'existe aucune menace directe contre la ville". Par Raby Ould Idoumou pour Magharebia à Nouakchott Cridem

mercredi 27 juin 2012

Zouerate: Un atelier de formation sur l’art plastique et un autre sur la restructuration des clubs de jeunes.

Deux ateliers de formation ont démarré à Zouerate le dimanche 24 juin 2012 dans les locaux de la maison de la société civile. Organisés par la Mairie de Zouerate et la Snim en collaboration avec l’Union des Artistes et Peintres de Mauritanie, ils interviennent après deux autres ateliers, l’une en dessin et art plastique et l’autre sur le théâtre, organisés par la Mairie de Zouerate au profit des jeunes en avril 2011. Le lancement des activités de formation a eu lieu en présence de l’adjointe au Maire chargée des affaires socioculturelles et du délégué régionale de la Culture de la Jeunesse et des Sports. Ainsi la formation sur l’art plastique permettra non seulement d’insérer les jeunes dans le domaine artistique mais de créer une opportunité de l’utilisation de l’art comme moyen de sensibilisation en vue d’un changement des comportements. Quant à la formation sur la structuration des jeunes, elle aura comme objectif de créer un cadre institutionnel pour les activités des jeunes afin de leur permettre d’avoir des regroupements qui peuvent initier des activités génératrices de revenus à travers les clubs culturelles ou sportifs. Pour Khaled Moulaye Idriss Président de l’union des Artistes et Peintres de Mauritanie, ces formations représentent une excellente opportunité pour UAPM dans la réalisation de ces objectifs qui visent entre autres la promotion des arts en Mauritanie. www.cridem.org Source : Abdallahi Dieng Ould Cheikh

Ari Hara : Journée de Sensibilisation des éleveurs sur l’importance de la scolarisation des enfants !

A l’initiative des lycéens et collégiens du village de Ari Hara, localité située à 18 kilomètres de Boghé, une grande journée pédagogique a été organisée le 21 juin 2012 dans l’enceinte de l’école fondamentale de ce village majoritairement peuplé de pasteurs. Pour l’évènement, les jeunes du village ont dressée des tentes dans la cour et installé des nattes et des tables bancs pour accueillir les invités et les parents d’élèves conviés à cette manifestation. Les organisateurs de la manifestation n’ont pas également lésiné sur les moyens pour la réussite de la journée. C’est aux alentours de 12 heures que les activités pédagogiques ont démarré avec un mot de bienvenue prononcé à l’endroit du public par mademoiselle Halima N’Gaîdé au nom des organisateurs. Elle a campé l’ordre du jour de la journée consigné dans une feuille de route et qui prévoyait des chœurs, des sketchs, des communications sur le sujet du jour, des séquences de « Génie en Herbe » et des témoignages. Aussitôt après l’intervention de Halima, élève de 5ème C au lycée de Boghé, la parole est revenue à M. Hamath Lô, directeur de l’école de Naîm (commune de Ouad Amour) qui a fait un exposé sur l’importance de la scolarisation des jeunes et le rôle que joue l’école dans l’éveil et la prise de conscience des masses et le développement d’un pays. Il a exhorté les éleveurs qui vivent à Ari Hara à inscrire massivement leurs enfants à l’école pour accélérer le rythme de progrès du village. Après cette intervention, les écoliers de la structure pédagogique de Ari Hara ont chanté un chœur dédié à la promotion du savoir. Une chanson qui a fait vibrer les cœurs de la plupart des personnes qui ont assisté à cette journée pédagogique. Par la suite, Aîchettou Hamet Sy, Banel Sow et Aminata Aliou se sont exprimées au nom de leurs consœurs pour saluer cette initiative des jeunes et encourager les participants à persévérer dans leur combat pour transformer les mentalités de leurs parents, plus tournée vers les activités pastorales que vers les études. Doro Sy, responsable actif au sein de l’association des jeunes de Ari Hara qui soutenu et accompagné les élèves dans leur initiative a pris la parole pour magnifier l’école et le message de progrès qu’elle véhicule dans la société. Il a regretté de n’avoir pas été scolarisé par ses parents. Aly Yall, étudiant à l’université de Nouakchott a lu un poème qui vante les bienfaits de l’éducation. De temps à autre, les discours étaient ponctués par quelques morceaux de musique traditionnelle de la troupe musicale « Lasli Fuuta », ou de Baba Maal. La pièce théâtrale représentée par un groupe d’écoliers et de lycéens et collégiens du village était axée sur l’importance de la scolarisation et les mariages précoces qui sont les principales causes de l’abandon des filles à l’école. Les jeunes ont attiré l’attention des parents d’élèves à Ari Hara sur la nécessité de stopper le phénomène des mariages précoces jusqu’à ce que la fille devienne majeure et atteigne un certain niveau d’études. A cette requête formulée par les écoliers, Aîchettou Hamet Sy, une parente d’élève a dit toute la disponibilité des parentes d’élèves qu’elles sont à répondre favorablement à cette doléance mais seulement à condition que les écolières et apprenantes de façon générale sauvegardent leur virginité jusqu’au moment où elles trouveront des maris. « Refuser de se livrer gratuitement aux hommes. » a martelé la quinquagénaire. Les élèves de Ari Hara ont également sensibilisé le public sur l’urgence de la prise en charge du transport des élèves au courant de l’année scolaire. Un groupe d’élèves a présenté une série d’exposés autour de plusieurs thèmes sur les avantages de l’éducation pour une société qui aspire au progrès. Les causes et les conséquences des déperditions scolaires ont été abordés méthodiquement par Issa Lô qui a présenté l’introduction du thème. Alassane Oumar a quant à lui développé la thématique en affirmant « l’éducation permet de transmettre d’une génération à l’autre, la culture nécessaire au développement de la personnalité et à l’intégration sociale de l’individu ». Et Alassane d’ajouter que « l’émancipation de l’éducation par rapport à la religion a commencé avec la révolution qui a permis à l’Etat d’assumer progressivement ses responsabilités en matière d’instruction devenue publique et gratuite ». Halima Alassane s’est elle focalisée sur les conséquences et les solutions de ce problème. Pour elle, la pauvreté des parents, la déstabilisation des foyers (divorce entre les couples), la discrimination des filles, l’éloignement des villages des établissements d’enseignement, les mariages précoces, les viols entre autres sont identifiés comme les causes de l’abandon scolaire. Cette intervention a reçu le soutien de Amadou Sokho. Halima a proposé à l’appui une série de solutions dont la relance du transport scolaire et la formation technique et professionnelle des jeunes et rendre la scolarité obligatoire jusqu’à la fin cycle primaire. Sur les conséquences de l’abandon scolaire, la drogue, la délinquance juvénile et l’oisiveté ont été pointés du doigt par Mamadou Boubou. C’est Alassane Djiby Boye qui a lu la conclusion en lançant à l’endroit du public « l’éducation de l’enfant et de l’adolescent repose sur la famille, l’école, la société mais aussi sur des lectures personnelles, et sur l’usage des médias comme la télévision et l’internet». Bocar Oumar, élève en 6 D au lycée de Boghé a intervenu pour saluer l’idée d’organiser cette journée pédagogique. Un autre intervenant a exhorté les éleveurs à accorder davantage d’attention aux études et à investir leurs économies dans l’éducation de leurs enfants. C’est le meilleur rendement qu’ils peuvent offrir à leurs enfants. « Quand une communauté détient le monopole de l’économie et du savoir, elle accédera forcément un jour au pouvoir » a dit cet intervenant. Après le déjeuner offert au public venu nombreux, les manifestations pédagogiques se sont poursuivies dans l’après-midi à travers des matchs de « Génies en Herbe » opposants différentes équipes d’écoliers et de collégiens. Pour la première fois, pareille manifestation est organisée dans cette localité où l’élevage de prestige des bovins, ovins et caprins primait sur toute autre activité pour les Peulhs qui habitent cette localité, où il faut le rappeler, la production laitière est désormais transformée sur place et vendu à Boghé. « Cosam Ari Hara », le nouveau label mis sur le marché grâce à l’appui de l’Ong AMAD et de ses partenaires au développement. C’est la première fois que l’école fondamentale de Ari Hara, dirigée par Ousmane Diko et qui compte 5 salles de classes accueille une journée pédagogique si mémorable et qui restera gravée dans les livres de l’histoire. Il faut rappeler que cette manifestation culturelle a reçu le soutien de tous les parents d’élèves de Ari Hara qui ont contribué pour la réussite de cette journée. Thièrno Souleymane Cridem

mardi 26 juin 2012

Aleg-Emel 2012 : Licenciement d’un responsable local du CSA.

Selon le correspondant de l’ANI à Aleg, le responsable des stocks du CSA à Aleg a été licecié depuis lundi, suite à l’enquête ouverte depuis mercredi dans l’affaire de vente illicite d’aliments pour bétail. Après son licenciement, Mohamed Vadel Ould Issa a été remplacé par le responsables des stocks du CSA à Bababé. Ce dernier a pris directement service pour continuer les opérations de distribution et vente de produits de la composante aliment pour bétail du programme Emel 2012. Ces opérations étaient suspendues depuis quelques jours suite à la mise à jour de ce qui serait une opération de vente illicite de plus de 30 tonnes d’aliments pour bétail de haute qualité à un commerçant de la place.50 personnes, dont de maires, avaient été entendues dans le cadre de cette enquête. Source : ANI (Mauritanie)

lundi 25 juin 2012

Vers un financement direct des communes par la Banque Mondiale.

Après plusieurs années d’investissements injectés dans les budgets de l’Etat mauritanien, la banque mondiale peu satisfaite des résultats de sa coopération directe avec l’Etat, envisage désormais de changer d’orientation dans sa politique de coopération avec notre pays. Les milliards de dollars accordés aux pays africains de manière générale et à la Mauritanie en particulier n’ont pas généré des progrès dans les domaines économique et social pour les pays bénéficiaires. Le résultat sur le terrain des programmes de lutte contre la pauvreté engagés dans la plupart des pays du continent avec des financements accordés par la banque mondiale n’est pas satisfaisant pour les bailleurs de fonds pour ne pas dire décevant. D’où, la nouvelle orientation qui se prépare au sein de l’institution financière internationale de Breton Wood pour traiter désormais directement avec les collectivités locales pour voir si la nouvelle approche peut apporter du progrès pour les populations. C’est dans ce cadre que s’inscrit la visite qu’effectue depuis le 20 juin 2012 dans trois régions (le Trarza, le Brakna et le Gorgol), une mission de consultants de la banque mondiale. Cette équipe de consultants conduite par M. Brahim O Abdel Wedoud et comprenant M. Brahim Sall, Jonas Ponty, Mohamed O Haveth Hindouh, Melissa, Ahmed O Hamed (pour la banque mondiale) et Cheîkh Sadbouh O Mohamed ( pour le PDU/MAED) est arrivée à Boghé le 21 du même mois dans l’après-midi où, elle a tenu une réunion qui a duré trois tours d’horloge dans la salle des banquets de l’hôtel de ville avec le maire et son staff en présence de plusieurs élus municipaux et certains responsables des services déconcentrés de l’Etat. Nouvelle approche du développement L’objet de cette mission qui sillonne le pays à la rencontre des maires a d’emblée précisé le chef de la délégation est de mener une étude pour la mise en place d’un programme de décentralisation assorti d’un financement régulier et pérenne au profit des communes. Les missionnaires de la BM sont venus évaluer la capacité d’absorption des financements par les communes et leurs besoins en matière d’infrastructures et de ressources morales et financières. La banque mondiale veut à l’avenir injecter directement des ressources dans le budget des communes en leur laissant la liberté de définir leurs priorités, de faire le montage de leurs projets et de gérer les fonds mis à leur dispositions. Et l’institution financière appréciera le travail qui sera fait, le résultat en l’occurrence sur le terrain. « Les financements qui ne débouchent pas sur des résultats palpables pour le citoyen font partie désormais du passé » a fait savoir Brahim O Wedoud qui a renvoyé la parole au maire de Boghé, Adama Moussa Bâ. Atouts et Contraintes des communes. Ce dernier a décliné une présentation sommaire de sa commune et un certains nombre de réalisations à l’actif de son mandat. C’est le secrétaire général de la commune, M. Diakitté Ibrahima qui fournira à la mission, d’amples détails sur la carte d’identité, le fonctionnement ainsi que les réalisations de la municipalité. « La commune de Boghé n’accuse pas de retard de payement des salaires de ses employés depuis deux années. Ses performances sont évaluées chaque année par le Centre des Ressources N°2 d’Aleg, une structure mise en place par le PERICLES. Le résultat de cette évaluation a classé la commune de Boghé à la 1ère place parmi 27 communes des Wilayas du Brakna et du Trarza. Grâce à son dynamisme la commune a réussi de nombreuses réalisations et a su capter beaucoup de financements qui ont permis d’importantes réalisations pour les communautés locales renseigne le secrétaire général. » Il a également mis l’accent sur les problèmes que traverse la commune. Entre autres difficultés soulignés, figurent la faiblesse des moyens que l’Etat a transférés aux communes et le manque criards des ressources humaines. Prenant la parole de temps à autre pour compléter ou répondre à certaines questions posées par les consultants, le maire a soulevé d’autres problèmes tels le manque de moyens pour supporter les charges afférentes au fonctionnement des bus scolaires qui compromet l’avenir scolaire de nombreux jeunes. Samba Fall, consultant de la mairie en charge du suivi de la mise en œuvre du Plan de Développement Communal (PDC) a parlé d’un taux d’exécution qui oscille entre 55 et 60 %. Les secteurs de la santé et de l’eau ont connu beaucoup d’amélioration à en croire le président de l’Ong New Vision. Tidjane Mamoudou Dia (responsable du service de l’état civil), N’Diaye Djibril, Coumba Niang (adjoints au maire) Mohamed El Haveth (percepteur départemental), Cheîkh O Ahmed (conseiller municipal), Papis Sao (directeur de la Maison des Associations) ont intervenu à un moment ou un autre dans les débats pour apporter des réponses aux interpellations des consultants. Ces derniers ont passé en revue tous les paramètres de performances de la commune. On peut citer : la fiabilité des statistiques avancées sur le taux d’exécution du PDC, l’existence ou non d’un plan de passation des marchés, la défaillance des services techniques, les canaux d’information utilisés par la mairie pour informer le public, le mécanisme d’évaluation des offres, la publication de celles-ci, l’archivage des documents des marchés publics, le code des marchés, le dossier d’appel d’offre, la confidentialité des offres, le montant financier des marchés, la réception, la prise en charge de la dimension environnement dans la mise en œuvre des projets de développement de la commune. Bref, aucune question d’intérêt général n’a été occultée par les missionnaires de la BM. Ils s’intéressent à tous les domaines vitaux pour les populations. Même les bureaux et les archives et l’affichage n’ont échappé à la loupe des banquiers du monde. Les problèmes de santé dans le département ont été exposé dans les moindres détails par le médecin chef du centre médical, le docteur Chérif Ahmed. Pour une structure médicale qui enregistre 45.000 consultations par an, l’Etat mauritanien a revu à la baisse le budget de fonctionnement du CM de 14 millions d’ouguiyas pour le ramener à 3,5 millions. Un espoir pour le développement local A la fin de l’exercice, le maire et ses collaborateurs ont poussé un ouf de soulagement et les missionnaires dont certains ont été approchés par nos confrères ont exprimé leur satisfaction pour ce qu’ils ont pu trouver à Boghé. A 21 heures, les consultants ont pris part à un dîner chez le maire et là bas la réunion s’est presque poursuivie dans cadre plus informel mais important pour les missionnaires de la banque mondiale. Il reste à savoir maintenant quelles sont les communes (Boghé, Kaédi, Rosso, Boutilimitt, Male, Tékane) ciblées par les consultants sur la base des critères de performance ou de pauvreté sera désignés parmi les communes phares qui bénéficieront du financement direct de la banque mondiale. Le verdict de la banque mondiale est attendu avec impatience par les élus municipaux et les acteurs de développement qui fondent un grand espoir sur cette nouvelle approche des banquiers de la planète. Jules Diop Cp Brakna de L’Eveil Hebdo

Meeting de l'UPR: la COD dénonce les pressions sur les fonctionnaires de l'Etat

la Coordination de l'Opposition Démocratique (COD), a dénoncé les pratiques "de chantage et de pression infligées" aux fonctionnaires de l'Etat pour assister au meeting des femmes de l'UPR. Dans un communiqué parvenu à Alakhbar, la COD a signalé que l'objectif de ces "mauvaises pratiques", est de faire attirer l'opinion publique nationale et internationale sur un "alignement artificiel" derrière le régime du "Général" Ould Abdel Aziz. Des employées du ministère des finances disent être sommées à pointer leur départ à 16 H devant la Primature "pour garantir qu'elles participent effectivement au meeting", se plaignent-elles. La ministre des affaires féminines, Moulaty Mint EL Mokhtar, a par ailleurs tenu une réunion avec les femmes de son département pour les exhorter à assister "massivement" au meeting. "Il s'agit d'un défi pour notre département", aurait-elle lancé selon les employées, jointes par Alakhbar. Un porte-parole de ce département, joint par Alakhbar, a toutefois nié l'information. Les hauts cadres du ministère de la justice, ont aussi invité les employées du ministère à aller grossir les rangs des militantes de l'UPR. Les employées plaignaient de cette mesure "coercitive " qu'elles estiment "une pratique qui rappelle effectivement les années du défunt PRDS". Meeting de l'UPR: la COD dénonce les pressions sur les fonctionnaires de l'Etat Alakhbar (Nouakchott) – la Coordination de l'Opposition Démocratique (COD), a dénoncé les pratiques "de chantage et de pression infligées" aux fonctionnaires de l'Etat pour assister au meeting des femmes de l'UPR. Dans un communiqué parvenu à Alakhbar, la COD a signalé que l'objectif de ces "mauvaises pratiques", est de faire attirer l'opinion publique nationale et internationale sur un "alignement artificiel" derrière le régime du "Général" Ould Abdel Aziz. Des employées du ministère des finances disent être sommées à pointer leur départ à 16 H devant la Primature "pour garantir qu'elles participent effectivement au meeting", se plaignent-elles. La ministre des affaires féminines, Moulaty Mint EL Mokhtar, a par ailleurs tenu une réunion avec les femmes de son département pour les exhorter à assister "massivement" au meeting. "Il s'agit d'un défi pour notre département", aurait-elle lancé selon les employées, jointes par Alakhbar. Un porte-parole de ce département, joint par Alakhbar, a toutefois nié l'information. Les hauts cadres du ministère de la justice, ont aussi invité les employées du ministère à aller grossir les rangs des militantes de l'UPR. Les employées plaignaient de cette mesure "coercitive " qu'elles estiment "une pratique qui rappelle effectivement les années du défunt PRDS". Alakhbar

Hodh El-Charghi: 600 têtes de caprins déclarées mortes suite aux pluies

Près de 600 têtes de caprins ont trouvé la mort dimanche dans la localité de Tamourt Niout relevant de la wilaya de Hodh Echargui, suite aux fortes pluies torrentielles qui se sont abattues sur la région, ont fait savoir des éleveurs joints lundi par Alakhbar. Les victimes sollicitent l'intervention de l'état en vue d'alléger leurs souffrances ainsi que leur dédommagement, a indiqué Saïd Ould Mbeïrik une victime de cette catastrophe, lors d'un entretien téléphonique avec Alakhbar. Dans le même contexte le maire de la commune de Timbédra , Ahmedou Ould Mohamedou a demandé "l' intervention sérieuse et urgente de la part de l'état" pour venir en aide aux éleveurs touchés à Timbédra et ses alentours où un nombre importants de troupeaux a également trouvé la mort après les pluies. ALAKHBAR

dimanche 24 juin 2012

Aleg-Emel 2012 : 50 personnes interrogées dans le cadre d’une enquête sur des ventes illicites

Selon le correspondant de l’ANI à Aleg 50 personnes, dont des maires et de membres du comité régional de supervision du programme Emel 2012, ont été entendues par les enquêteurs dans l’affaire de vente illicite d’aliment de bétail. Et de préciser que, jusqu’ici, 5 personnes seulement ont été arrêtées dans le cadre de l’enquête menée par la direction régionale de la sureté. Il faut noter que l’inspecteur général d’Etat se trouve à Aleg en même temps que deux inspecteurs du premier ministère et du CSA. Mercredi dernier, le préfet d’Aleg avait demandé l’ouverture d’une enquête dans ce qui serait une opération de vente illicite de matière de la composante aliment de bétail du plan Emel 2012, initialement destinée à des éleveurs du Brakna. ANI

vendredi 22 juin 2012

3eme édition du Festival des Dattes de Tidjikja/ Les organisateurs annoncent les couleurs

La commission de supervision du Festival des Dattes de Tidjikja a rendu public, l’après-midi du jeudi 21 juin, les grandes lignes du programme de la troisième édition qui s’étalera du 13 au 15 juillet prochain. Activités culturelle et artistique, jeux traditionnels, compétitions sportives, organisation d’une foire des dattes, exposition des manuscrits et des produits artisanaux locaux, séances de dégustation pour la promotion de l’art culinaire local, organisation des conférences liées à la sauvegarde et au développement de l’Oued Tidjikja, colonie de vacances pour des élèves de différentes régions du pays et caravane médicale composée de plusieurs spécialités, sont au menu de ce programme. Le maire de Tidjikja a, lors de la séance de restitution organisée à l’hôtel El Wissal, donné les détails de ce programme et annoncé l’arrivée à Tidjikja de nombreux invités de marque dont entre autres : le représentant de la banque mondiale en Mauritanie, le représentant du PNUD, le représentant de l’UNICEF et celui du FAO. Mr Mohamed Ould Biha a précisé, par la suite, que la 3eme édition du Festival des Dattes de Tidjikja se particularisa par l’organisation d’un Festival+ (Festival plus) qui aura lieu deux jours avant l’ouverture officielle de la troisième édition. L’inauguration des projets financés par la banque mondiale à Tidjikja à hauteur d’1milliard d’ouguiya (extension de la voirie de Tidjikja de 10 km de remblai, électrification de l’Oued, prospection hydrique et le projet taillage des pierres), la conférence qui sera organisée par la commune de Tidjikja et le ZTG au profit de 30 maires pour discuter des enjeux du développement local, la conférence des femmes élus du Tagant et celles des régions invitées organisée par la commune de Tidjikja, le PNUD, le ZTG et le Périclès sont les grand axes de Festival + dont le dernier acte se déroulera dans la soirée du vendredi 13 juillet au cours de laquelle la clé de la ville de Tidjikja sera remise au représentant résident de la Banque mondiale en Mauritanie en signe de reconnaissance. Notons que pour cette troisième édition, des tentes seront dressées dans la grande Bathaa de Tidjikja (sur la place appelée autrefois Mseyguile selon le maire de Tidjikja). Des activités et explications liées à la thématique de chacune des tentes (tente vulgarisation agricole, tente exposition des manuscrits, tente exposition des produits oasiens, tente Ehel Maghary, tente problèmes d’eau et d’irrigation…) sont assurées par des spécialistes. Enfin deux actes chargés de symbole: il s’agit de la pose de la première pierre de la réhabilitation de l’école I de Tidjikja (l’une des plus vieilles écoles modernes du pays) et la distinction qui sera accordée à la personne étrangère qui se particularise par son comportement modèle et par les bons et loyaux services rendus à la ville et à ses habitants. Khalil sow Khalil1965@yahoo.fr

Brakna : à Boghé Les 19 meilleurs enseignants des communes de Boghé et Dar El Avia ont été ont été récompensés, cette année 2011-2012.

L’initiative émane du bureau départemental des parents d’élèves de Boghé, dirigé par Mr Boubacar Ndiaye dit baba N’diaye en collaboration avec les communes de Boghé, Dar El Avia et les autre partenaires de développement World Vision ADP de Boghé et L’action pour l’assistance et le développement. Les meilleurs élèves des 33 écoles des deux communes ont été sélectionnés et récompensés par des cadeaux (des cahiers, livres, boites de couleurs, chaussures, sacs, cartables…). Tous les niveaux de : 1ére année jusqu’à la sixième et 3 disciplines Arabe, Français et Mathématiques ont été choisies. Les récipiendaires dans la commune de Boghé sont au nombre de : 31 garçons et 20 filles et dans la commune de Dar El Avia 9 garçons et 8 filles au total 68 écoliers ont reçu des mains du Hakem Mouçaid de Boghé Mr Mohamed Salem Ould Sennahi, de l’IDN de Boghé Mohamedou ould Mohamedna, Mr Ba Oumar world vision, Bakary Simaka inspecteur de la jeunesse, Mohamed Ould Tolba président bureau régional des parents d’élèves, maire adjoint Dar El Avia, les présidents des parents d’élèves des 33 écoles. L organisation de ces journées était assurée par les directeurs de l’école 1 Mr Demba Anne et 2 Mr Ba Moussa de Boghé. Les programmes de ces cérémonies ont débuté par : la lecture du coran, levée des couleurs par des chants de l’hymne nationale, discours d’ouverture du Hakem Mouçaid, le mot de bienvenue de L’IDN, discours du président de l’APB, Animation des élèves de M’ Balladji, les élèves de l’école 1, le grand artiste Baba Astou dit Big Baba et la remise des prix. Deux jours ont suffis pour marquer l’événement, les élèves de la commune de Dar el Avia ont reçu leurs prix ou mieux leurs cadeaux dans leur fief, tous les parents d’élèves étaient au rendez vous, partout ils ont exprimé leur satisfaction générale de cette initiative salutaire. Quant aux enseignants de ces communes récompensés cette année, ils sont au nombre de 19, Le 1er Lam Aboubécrine Oumar de Thialgou a eu une enveloppe de 50 000 um, le 2éme Mohamed de Basra 45 000 um, la 3éme Aminetou mint Worsik de l’ école 4 de Boghé 35 000 um et la 4 éme Aichetou Mint Abdallah de Mbarouck 30 000, tous les autres : Mariam Dioum de Roti, Aboubakrine n’diaye de Roti, Abdoul Wahab Ly école 1, Ba Amadou Tijane école 5, Aminetou mint Ramedan école 5, Oumoulkhair école 5, Diop Mohamedou Abou école 5,Alyiy école 7, Mariam Diakité école 3,Aminetou école Touldé, Boye Aboubercine Thiénel, Halimata Tall (Houdallah), Djirl ould Mohamed (Dar El Avia), et Dia Amadou Bocar (Dar El Avia). ont reçu des attestations où est écrit noir sur blanc meilleurs enseignants de l’année 2011-2012 en foi de quoi, cette attestation lui a été délivrée pour servir et faire valoir ce que de droit. Signé par l’IDN de Boghé, président départemental des APE de Boghé. Mr N’diaye Baba et Mohamed ould Tolba ont mis l’accent à tour de rôle, sur l’importance de cette journée, la valeur symbolique de l’acte, motiver les enseignants et que cela va continuer afin de préserver les acquis. Tous les invités, à ces journées ont pris la parole invitant les parents d’élèves à aider les enseignants dans leur parcourt de combattant. Pour faire ce travail, dira Mr N’Diaye une commission a été crée, comprenant : L’IDN de Boghé, Les Présidents des parents d’élèves, Alghassoum Macina coordinateur de l’ONG action pour l’assistance et le développement. Pour, la première fois ici les enseignants ont eu une motivation mais cela durera –t-il s’interrogent les autres ? Chercheront, encore toujours à aller loin dans la transparence des choses ? Pour cela nous nous confie une institutrice : « la note de l’instituteur, la note du directeur de l’école et la note des parents d’élèves ne peuvent pas déterminer les meilleurs enseignants, car notre école est malade, les notes d’amabilité sont devenus les monnaies courantes chez nous, partout il y’a le commerce. ». Le rendez vous est pris pour l’année prochaine incha allah. Diop Mohamedou Abou dit Hbodiel CP au Brakna. Cridem

L’IGE à Aleg

L’inspectrice générale d’état Aicha Vall Vergés a débarqué mercredi 20 juin à Aleg pour enquêter sur les dessous de la vente d’une importante quantité des produits du programme Emel 2012 à un commerçant de la ville. Jusque là, l’enquête aurait concerné 13 personnes dont trois employés du commissariat à la sécurité alimentaire. Le programme Emel 2012, dont le lancement a été donné par le PM il y a quelques mois, connait de grands dysfonctionnements et fait l’objet de vives critiques aussi bien de la part des bénéficiaires que des députés qui ont à l’occasion de la question orale adressée au Premier ministre fait ressortir toutes les insuffisances liées à la mise en œuvre des composantes de ce programme qui a englouti 45 milliards d’Ouguiyas sans toutefois d’après les nombreuses réclamations des éleveurs atteindre les objectifs pour lesquels il a été mis en place. Le Calame

mercredi 20 juin 2012

Interpellation de 6 commerçants et du responsable du CSA à Aleg sur vente d'aliments de bétail

Six commerçants mauritaniens et Fadel Ould Issa le commissaire à la sécurité alimentaire à Aleg ont été interpellés mercredi par la gendarmerie nationale suite à la vente du chargement en aliments de bétail d'un camion. Il semblerait qu'une importante quantité de la charge a été vendue avant l'arrivée du camion à Aleg et seulement 3 à 4 tonnes ont été déchargées dans les magasins du CSA à Aleg. Dans un entretien avec Alakhbar, le Hakem de la Moughataa d'Aleg a déclaré que les ventes ont été suspendues dès que ce trou a été constaté et les accusés ont été arrêtés suite aux enquêtes et investigations des services de sécurité dans la Wilaya. www.cridem.org Source : Alakhbar (Mauritanie)

Des pluies dans plusieurs localités du pays

Les quantités de pluies suivantes ont été enregistrées au cours des journées du 18, 19 et 20 juin courant dans les localités ci-après: Hodh Echarghi - N'Beikett Lehwoich 1 mm - Bassiknou 1,5 mm - Aoueinat Rajat 25 mm - Néma 11 mm Hodh El Gharbi - Kobeni 7 mm - Touil 1 mm Assaba - kankossa 3 mm - Tenaha 8 mm - Hamod 13 mm - Ghabra 30 mm - Boudhil 4,2 mm - Laoueissi 7,5 mm - Boulahrath 12 mm Gorgol - M'Bout 1,5 mm - N'Diadbeni Chorva 5 mm - N'Diadbeni Gandega 7 mm - Maghama 3,5 mm - Mounguel 6 mm - Kaédi 1,5 mm - Lexeiba 1 3 mm - Kob Ehel Yemani 30 mm - Ould Groune 6 mm - Mouftah El Kheir 5 mm - Wali 10 mm - Toufoundé Civé 38 mm - Toukomadi 63 mm - Wedié Boussayab 3,5 mm Brakna - Dionaba 3,5 mm - Wad Amour 4 mm - M'Bagne 0,75 mm Guidimakha - Sélibabi 15 mm - Gouraye 15 mm - Ghabou 8 mm - Waret Ehel Vedhil 5 mm - Ould Yengé 6 mm - Selou 28 mm - Bijdour 12 mm - Bouly 4 mm - Wompou 8 mm - Arr 10 mm - Aghoueinit 15,5 mm - N'Khailé 1 2 mm - Ajar 9,5 mm - Sabou Ciré 15 mm - Melgué 3 mm - Koubadaw 10 mm. AMI

Ziara de Thierno N’Diaye Barro à Nouadhibou/ Le Khalife Omarien Thierno Madani Mountagha Tall à Nouadhibou.

Le guide religieux de la Communauté Omarienne est arrivé samedi 16 juin 2012 à Nouadhibou accompagné d’une très forte délégation de fidèles. Thierno Madani Mountagha Tall a été accueilli à la zawiya par le wali et le hakem de Dakhlet Nouadhibou ainsi que Thierno N’Diaye Barro en l’honneur de qui cette ziara est organisée, lequel était accompagné de son fils Mohamed Kaamilou Barro. La manifestation religieuse a débuté par une veillée de chants religieux et de prières dans la nuit du vendredi 15 juin jusqu’à l’aube sous des tentes dressées pour la circonstance à la zawiya de Thierno N’Diaye Barro. Ils ont été nombreux à se bousculer pour serrer la main du Khalife général de la Communauté Omarienne. Hommes, femmes, jeunes s’étaient fortement mobilisés pour réserver un accueil chaleureux au Khalife. Pendant qu’il saluait les notabilités religieuses et autres fidèles, se tenaient debout derrière lui, des disciples (Almoubé), chantant en chœur les louanges d’Allah. Les services d’ordre mis en place ont eu du mal à contenir les disciples (femmes et hommes confondus) qui se bousculaient pour tenter de serrer la main du Saint homme. D’importantes personnalités religieuses et coutumières ont fait le déplacement venant de tous les coins du pays ainsi que de la France, du Sénégal et du Mali pour accueillir le Khalife, Thierno Madani Mountagha Tall dans la capitale économique. Après un bref repos dans la villa de séjour mise à sa disposition dans le quartier numérowaat, le guide religieux a rejoint à la zawiya les fidèles qui l’attendaient sous les tentes devant accueillir la cérémonie religieuse en l’honneur de Thierno N’Diaye Barro. Les temps forts de cette cérémonie ont été marqués par des échanges d’allocutions, la lecture du Coran et des prières religieuses. Aux allocutions de bienvenue à Nouadhibou, le guide religieux a remercié les disciples de l’accueil qui lui a été réservé ainsi qu’à sa délégation. Il dira que cela témoigne de leur foi aux enseignements de la religion musulmane. C’est sur des bénédictions que la cérémonie s’est achevée. Notons que Thierno Madani Mountagha Tall séjourne à Nouadhibou en provenance de Boghé où il a dirigé la 10ème édition de la Ziara dédiée à Thierno Amadou Mountagha Tall, le père de Thierno Mountagha Tall qui a eu lieu le 31 Mai 2012. Moussa Diop www.cridem.org Source : Le Quotidien de Nouakchott

lundi 18 juin 2012

Célébration de la Journée de l’Enfant Africain à Goural

« Manque cruel d’enseignants, de salles de classes et d’outils pédagogiques ». Deux grandes tentes installées dans l’enceinte de l’école, une sono pour égayer le public, le village de Goural, situé à quatre kilomètres d’Aleg, est prêt à accueillir le Réseau Mauritanien Pour l’Education pour Tous (RMEPT) en cette célébration de la journée de l’Enfant Africain. Célébrée sous le thème « Respect des droits, protection et promotion des enfants handicapés. » Les populations de Goural ont apporté leur pierre à l’édifice pour la réussite de cette journée de sensibilisation africaine sur l’éducation. Reportage Le village de Goural est une localité de 3600 habitants, partagé entre deux grands hameaux. Le premier est habité par des déportés rentrés du Sénégal en 1997 et l’autre par ceux revenus entre 2008 et 2011 grâce à l’accord tripartite signé entre le HCR, la Mauritanie et le Sénégal. Pour célébrer cette journée du 16 juin 2012, hommes, femmes et enfants ont travaillé d’arrache-pied pour embellir l’école, malgré la forte canicule Dés les premières lueurs de l’aube, les habitants du village ont nettoyé la cour de l’école, dépoussiéré les tables bancs, astiqué les toilettes, pour rendre cette fête belle et inoubliable. Sous un soleil de plomb, ils ont porté leurs plus beaux habits pour accueillir la délégation venue de Nouakchott Après un accueil chaleureux, les membres du réseau, composés entres autre de la présidente, Mme Hawa Sidibé, du SG Abidine Ould Cheikh, du Coordinateur Ba Samba Hamady, d’Aminetou Mint Sidi, ont remercié les populations pour cette grande mobilisation. La cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence du Vice Gouverneur d’Aleg, Diallo Mamadou Samba, du Préfet d’Aleg, du Coordinateur Régional de l’Orientation Islamique, de la Coordinatrice régional du MASEF, Toutou Mint Yakhoub, de M Ba Abdoulaye de l’ambassade d’Allemagne… Dans son discours, le SG du réseau Abidine Ould Cheikh a déclaré que cette journée est organisée en mémoire du massacre des enfants de Soweto du 16 juin 1976. Il a rappelé que cette célébration annuelle permet de faire un pas vers l’Éducation pour tous, car elle conditionne le développement économique et qu’elle constitue un moyen d’améliorer la santé, la gouvernance et le bien être social. Parlant au nom de l’association sportive et culturelle des jeunes de Goural, Hamady Gallo Ba a rappelé l’importance du thème qui selon lui est en parfait adéquation avec leurs activités. Selon lui, tout soutien aux enfants handicapés est un apport important car les enfants handicapés sont souvent oubliés. Après les discours du Wali, du Coordinateur Régional de l’Orientation Islamique, de la Coordinatrice régional du MASEF et du coordinateur du réseau et du coordinateur du Réseau à Goural, les festivités se sont poursuivies jusqu’à l’après midi avec au programme, danse traditionnels, sketchs. Coup de cœur : jardin d’enfant de Goural » Le clou de cette journée a été sans nul doute, la participation des élèves du « jardin d’enfants de Goural. » Agés entre 2 et 4 ans, les enfants, au nombre de 50, ont marqué de leurs empreintes cette journée. Créé en 2010 par le PAM, le jardin d’enfant de Goural, dispense des cours gratuits à 73 enfants du village, sous les ordres de deux moniteurs. Sans subvention depuis plus d’une année, les deux moniteurs travaillent bénévolement. Chaque mois, les élèves cotisent chacun 100um pour l’achat de fournitures et d’outils de travail. Situé dans une zone enclavée, à 4 kilomètres de la ville d’Aleg, le village de Goural ne bénéficie ni de poste de santé, ni d’électricité. L’école, malgré son excellent taux de réussite aux examens (70-75%) manque cruellement, d’enseignants, de salles de classe et d’outils pédagogiques. Financé par l’Etat et par la PAM, la cantine scolaire est quant à elle fonctionnelle, tous les jours ouvrables, selon le Directeur de l’école, Abou Amadou. Partagée entre vieilles et nouvelles bâtisses, l’école compte 6 classes. Fouetté temporairement par un vent chaud et sec, le village dispose de trois points d’eau. Deux sont alimentés par le forage construit par le HCR et l’autre par la SNDE. La distribution de l’eau se fait tous les jours à raison de 5 um le baril de 20 l. L’argent récolté sert à payer le gasoil du forage et la facture de la SNDE. Site de Goural « Depuis que Sidi Ould Ceikh Abdallahi est parti, personne ne s’inquiète de notre sort » Pour cette journée de l’Enfant Africain, les réfugiés du site de Goural, n’étaient pas en reste. Revenus au village grâce à l’accord tripartite, ils ont participé de par leur présence, à la réussite de cette journée. Leur site, situé à quelques mètres du « jardin d’enfant de Goural » ressemble à un tas de feuilles mortes. Leur hameau construit avec des bâches du HCR n’a pas réussi à garder toute sa splendeur. La misère et la forte canicule, n’ont pas eu de pitié pour ce village de 810 âmes. Depuis leur retour en 2008, les 238 familles sont confrontées à d’énormes difficultés. Omar Amadou Sow, chef du site « nous avons des problèmes de vivres, d’habitat et d’état civil. Au niveau de l’enrôlement, 50 réfugiés n’arrivent pas à se recenser depuis 3 mois, parce que l’ordinateur a perdu leurs données informatiques. Sidioca avait promis de nous régler tous nos problèmes, mais depuis qu’il est parti, personne ne s’inquiète de notre sort. » Une mosquée, une boutique communautaire, un moulin à grain, tels sont les empreintes laissées par l’ANAIR dans ce village. Derrière ces réalisations se cache la pauvreté de tout un village qui réclame de meilleures conditions de vie aux autorités. Tristesse et désolation, tels sont les lots quotidiens des habitants qui ne savent plus à quel saint se vouer, tellement leur situation est difficile. Organisé en collaboration avec IDAY International, le RMEPT a marqué un grand coup, pour sa première activité. Créé en 2010, le réseau a pout but de donner l’occasion à la jeunesse mauritanienne de faire connaitre son avis sur le système d’éducation offert et de réaliser le Cadre de Dakar et le 2e OMD. Chaque année, le RMEPT compte se mobiliser à travers tout le pays pour sensibiliser les populations et pour promouvoir des politiques permettant d’atteindre les 6 objectifs du Cadre de Dakar, notamment l’initiation préscolaire, un cycle d’enseignement primaire et complet et l’alphabétisation des jeunes. Envoyé spécial à Goural, Dialtabé Quotidien de Nouakchott Cridem

dimanche 17 juin 2012

nouveau protocole de la prise en charge de la malnutrition

La salle de réunion de la Direction régionale de l’action sociale (Drass) du Guidimakha a abrité ce Dimanche 17/6/2102 les travaux d’un atelier de formation sur le . Cet atelier de cinq jours regroupe cinquante un (un) infirmiers- chefs de poste de santé venus des deux départements que compte la wilaya du Guidimakha. Les différents participants à cet atelier de cinq jours suivront d’exposés présentés par trois formateurs locaux dont deux de la direction régionale à l’action sanitaire et un(1) de l’o n g Espagnole,A C F qui intervient dans la wilaya dans le domaine de la nutrition sous la supervision d’un expert. Pour Docteur Yacoub Tandia, Directeur régional les efforts des partenaires au premier rang desquels se trouvent l’A C F qui appuie vingt huit (28) postes de santé pour la prise en charge des enfants malnutris, Counter part international, présent dans la commune de Khabou sont à encourager. L’appui du F N U A P à la Drass en moustiquaires imprégnées, en kits hygiéniques, en fer et en vitamines A et les séances de consultations prénatales en milieu rural sont évoqués par le Directeur régional à l’action sanitaire au Guidimakha à cette rencontre qui réunit le personnel de la santé pour mieux l'outiller. L’autre partenaire qui n’est pas sans importance selon Dr Tandia est l’U N I C E F ,qui disponibilise à son tour d’aliments thérapeutiques ,des médicaments inscrits dans le cadre du protocole lié à la malnutrition, l’organisation d’unités mobiles pour la prise en charge des enfants qui souffrent de la malnutrition. A lui d’ajouter que tout cela vient en complément au programme Emel 2012 que l’état a mis en œuvre pour venir à bout des souffrances des populations. Pour mémoire ,le Guidimakha compte quarante deux postes de santé , cinq centres de santé et un hôpital régional pour une population de deux cent soixante dix mille habitants( 2 70 000) repartie dans dix huit communes et deux départements ,à savoir sélibaby et ould yengé . Cependant l a dépendance des populations de cette wilaya des localités de tafssirga,Gakoura du Mali et Bakel du Sénégal est à signaler sur le plan sanitaire même si quelques efforts sont à encourager au niveau de la Drass du Guidimakha. Signé Amadou Bocar Ba/Gaynaako.

L’hôpital régional d’Aleg bientôt doté d’une radio.

De source officielle, l’hôpital régional d’Aleg sera bientôt doté d’une radio. Ce ne serait plus qu’une question de semaines et en principe, selon la source qui a donné l’information, d’ici la fin du mois de juin, le précieux équipement sera installé à l’hôpital. Le ministère de la santé qui a fourni l’appareil s’est aussi chargé de financer l’équipement du poste électrique MT ( moyenne tension) auquel il sera branché. Les populations du Brakna devraient enfin pousser un ouf de soulagement pour la dotation de leur unique hôpital de cette radio, ce qui leur évitera désormais d’aller à leurs frais faire leurs analyses radiologiques au centre hospitalier de Boutilimit à plus de 100 kilomètres d’Aleg. Une ville située au centre du pays et qui constitue un carrefour par lequel passent les passagers de six wilayas (Gorgol, Guidimaka, Tagant, Assaba et deux Hodhs). Les traumatismes qu’occasionnent les nombreux accidents de la circulation nécessitaient une radio de proximité qui épargnent aux responsables médicaux de l’hôpital d’Aleg de pouvoir prendre en charge ces cas dans leur structure médicale. www.cridem.org Source : Le Calame (Mauritanie)

La commune de Bagodine réceptionne un don offert par Yakaré Bagodine en Belgique

Le maire de la commune de Bagodine M. Bâ Houdou Abdoul a réceptionné en compagnie du Hakem de la Moughataa de M’Bagne, M. Mohamed Abdallahi O Dhmin et le médecin chef du département, un lot d’équipements scolaires et de matériel sanitaire composé de centaines de tables et de chaises, d’armoires, de tableaux mobiles (Fleet-Sharp), de maillots, de shorts et de bats pour les sportifs, de médicaments entre autres. La cérémonie de réception de cet important lot de matériel envoyé par les ressortissants de la localité établis en Europe et qui sont structurés au sein d’une association dénommée Yakaré Bagodine en Belgique s’est déroulée dans l’enceinte de l’hôtel de ville de la mairie. Au cours de cette cérémonie, le maire a adressé ses vifs remerciements à l’endroit de la communauté du village de Bagodine résidente en Belgique. Il a indiqué que ce geste manifesté par la communauté des jeunes du village vivant en Belgique à l’endroit des populations de Bagodine traduit leur attachement profond au développement de leur terroir. Le Hakem de M’Bagne a quant à lui apprécié la donation faite aux populations par les ressortissants de Bagodine qui vivent en Belgique. La première autorité du département s’est montrée plus soucieuse de la sécurisation de « ce don qui mérite une attention particulière de la part de ses principaux bénéficiaires » a-t-il dit. Ainsi, la proposition faite par Mohamed Abdallahi O Dhmin ne tarda pas à rencontrer l’assentiment des villageois. En effet, ce dernier a recommandé que les équipements acquis auprès de la communauté de Bagodine établis en Belgique soit gardés dans les salles de classe de l’une des écoles du village et engager un gardien qui sera payé par la commune avec une participation des populations pour veiller sur le matériel en attendant la rentrée scolaire 2012-2013, période choisie pour distribuer les équipements entre les différentes écoles. Le préfet du département a également demandé aux autorités municipales de ne pas oublier les localités qui dépendent de la commune de Bagodine dans la répartition du lot. L’IDEN de M’Bagne, M. Ly Oumar s’est félicité de cette initiative des jeunes de Yakaré Bagodine en Belgique en affirmant que l’acte qu’ils ont posé vient en aide aux multiples efforts déployés par l’Etat pour mettre les apprenants dans d’excellentes conditions de travail. « L’acquisition de ces nouveaux équipements scolaires contribuera à relever le taux de rétention à l’école en diminuant le taux des déperditions scolaires » a fait savoir M. Ly. Il y’a plusieurs élèves qui abandonnent chaque année les études à l’école primaire à cause de l’absence de tables bancs a dit l’Inspecteur. Quant au médecin chef du centre médical de M’Bagne, il a remercié Yakaré Bagodine en Belgique de son geste. Cependant a averti le médecin chef, une conservation trop longue de certaines composantes de ce don sanitaire peut entrainer la péremption voire la destruction des médicaments ou de certains appareils médicaux qui ne résistent pas à l’effet de la chaleur. C’est ce qui est arrivé à un don de matériel médical appartenant aux populations de M’Bagne et qui est resté parqué au port de Nouakchott pendant 4 années de suite (depuis 2008) selon le jeune médecin. Après la petite séance de travail que le maire a eue avec le Hakem et les chefs de services départementaux dans la salle des baquets de l’hôtel de ville, une cérémonie publique de réception du don s’est déroulée dans la cour et qui a vu la mobilisation des jeunes, des femmes et de plusieurs notables. Le maire sous les applaudissements du public a profité de cette occasion pour remercier chaleureusement une fois de plus les jeunes de Yakaré Bagodine en Belgique. Il loué leur action et leur a adressé beaucoup d’encouragement à persévérer dans leur élan de construction de la cité. A sa suite, la représentante des femmes, madame Coumba Barel Datt, conseillère municipale s’est exprimée au nom de ses consœurs pour remercier les jeunes du village immigrés en Belgique. Lui succédant, M. N’Djim Adama Samba, la barbe blanche, a formulé des prières et des bénédictions pour la communauté des jeunes de Bagodine en Belgique. Les jeunes du village, principaux destinataires de cette donation et dont les représentants étaient bien présents à la cérémonie sont restés étrangement muets au cours de cette cérémonie, même s’ils ont fourni par ailleurs, beaucoup d’efforts pour décharger soigneusement le matériel et le déposer dans les trois salles de classes de l’école1. Il faut signaler qu’une grande joie se lisait sur les visages des notables, des femmes et des jeunes du village qui ont envahi l’école pour assister à la décharge du matériel. Thièrno Souleymane Cp Brakna Cridem

samedi 16 juin 2012

Pénurie d’eau potable à Aleg.

Selon le correspondant de l’ANI au Brakna, la ville d’Aleg a connu, samedi, une pénurie d’eau potable, suite à une panne de la station de pompage locale. Le correspondant de l’ANI a ajouté que cette pénurie intervient à un moment où la région connait une période de grosse chaleurs. Source : ANI (Mauritanie)

Les éleveurs du Brakna réclament la suspension des importations laitières en période d’hivernage

Les éleveurs de la Wilaya du Brakna ont célébré le 1er juin dernier la journée mondiale du lait à travers une marche motorisée qui a empruntée l’artère principale de la ville. Les éleveurs de cette région structurés dans une organisation très dynamique appelée Association des Producteurs de Lait et de Viande (APLVD) et présidée par M. Sidi O Hamoud O Maouloud ont pour la première fois tenu à marquer l’évènement. Soudés derrière leur président, Sidi O Hamoud, les éleveurs se sont mobilisés massivement au cours de cette journée et conviés leurs invités dans le siège de l’organisation sis le quartier de Boghé Escale pour une exposition sur les produits laitiers désormais transformés et conditionnés sur place grâce à l’appui d’ONGs comme AMAD. Les producteurs de lait venus du village de Ari Hara ont exposé un échantillon de sachets de lait (Yaourt) transformés et conditionnés sur place. Marième Ali Bâ dite Marième Gourmo a fourni quelques explications sur le fonctionnement de l’Unité de transformation et de conservation de lait des femmes de Ari Hara qui a vu le jour grâce à l’appui de l’Ong AMAD. Auparavant, « quand on produisait le lait, on le fermentait avec des méthodes artisanales avant de le transporter à dos d’ânes ou sur des charrettes pour le vendre à vil prix à Boghé a affirmé Marième Ali avant d’ajouter « aujourd’hui, notre lait est transformé, conservé et vendu sur place ». Nous sommes constitués en un GIE de production et de transformation de lait qui regroupe plusieurs femmes. Avec la formation et l’encadrement de AMAD, nous avons réussi à créer une valeur ajoutée locale a dit Marième. Maintenant « nous ne sommes plus obligés de compter sur l’Unité de collecte de Lait de TIVISKI qui en période d’hivernage rejetait même notre production de lait et nous n’avions pas de choix que de verser la quantité rejetée ». Ainsi, l’exposition des produits laitiers des femmes de Ari Hara colle parfaitement avec la thématique de la journée mondiale du lait « consommons notre lait local ». Les producteurs laitiers ont profité de cette journée mondiale du lait pour sensibiliser les pouvoirs publics sur les problèmes qu’ils rencontrent dans l’exercice de la profession. Par la voix de Sidi O Hamoud, les producteurs de lait ont demandé à l’Etat de suspendre les importations des produits laitiers durant le troisième trimestre de l’année qui coïncide avec la période de l’hivernage pour leur permettre d’écouler facilement leur production. Cette doléance a été mainte fois répétée au ministre du développement rural durant ses nombreuses visites à Boghé par le premier responsable de l’APLVD. Malheureusement, nos autorités restent toujours sourdent aux doléances exprimées par nos éleveurs qui sont en mesure de satisfaire la demande nationale en matière de lait et de viande. Les éleveurs du Brakna ont bénéficié de nombreuses formations qui leur ont été dispensées par l’Association Mauritanienne pour l’Auto Développement (AMAD) et l’Association des Professionnels de l’Elevage (APE). Deux Ongs dirigés respectivement par MM. Bâ El Hadj et Diop Oumar N’Diengoudi. Formation des relais vétérinaires, vaccination du cheptel, construction de parcs de vaccination et de puis pastoraux, réalisation de pare-feux, l’alphabétisation sont entre autres réalisations inscrites à l’actif de ces Ongs qui sont les principaux partenaires de l’APLVD. Cette dernière a joué un grand rôle dans la promotion du secteur de l’Elevage et des éleveurs. C’est une association à vocation pastorale qui a été créée en 2006 pour tenter de résoudre la problématique de l’approvisionnement en aliment de bétail. Elle compte aujourd’hui 517 membres dont 176 femmes organisés en 29 groupes solidaires (GS) répartis dans 34 villages. Thièrno Souleymane Cp Brakna Cridem

Vers la production de la viande blanche dans le rive mauritanien

Le programme mauritanien de lutte contre la pauvreté rurale par l'appui aux filières (PROLPRAF), financé par le Fond International de Développement Agricole (FIDA), a exposé jeudi à Nouakchott son expérience de production de la viande blanche dans le rive mauritanien. Cette expérience avait démarré il y'a deux mois à Bourate dans la wilaya du Brakna et à Voum ligleita au Gorgol afin de satisfaire les besoins locaux, l'exportation du reste vers les marchés nationaux et la création des occasions d'emploi et de revenus au profit des citoyens pauvres dans la zone, notamment les femmes et les jeunes. " Cette action scientifique innovante entre dans le cadre de la mise en uvre de la filière volaille du programme du PROLPRAF ", indique l'exposé. Elle matérialise le rôle du PROLPRAF en tant qu'instrument d'intervention d'Etat en matière de lutte contre la pauvreté, qui compte élargir son action aux wilayas de l'Assaba, du Tagant et de deux Hodhs. Commentant cette expérience, le directeur du PROLPRAF, M. Mohamed Ould Abdallah a précisé qu'elle a permis déjà la mise en place deux unités d'élevage de volaille avec une production de 800 poussins qui seront élevés, puis égorgés pour être consommés ou vendus congelés. Il a ajouté que cette expérience est la première du genre dont les résultats étaient soumis aux partenaires dans le domaine de l'élevage. M. Ould Abdallah a encore a précisé que les poussins importés du Maroc sont conservés dans des unités d'accueil d'une superficie chacune de 20 mètres et équipés avec des congélateurs qui fonctionnent avec l'énergie solaire. Après l'évolution de notre élevage, la poule sera d'un poids de 2kg et égorgée suivant l'enseignement islamique et avec les qualités requises contrairement aux produits importés, ce qui nous épargnera une somme importante de devise qui était dépensée pour l'importation de la volaille de l'extérieur ", a-t-il conclu. www.cridem.org Source : Agence Mauritanienne d'Information

Décès du Hakem De Sebkha

Le Hakem de Sebkha Sid’Ahmed Ould Ahmed Abba est décédé, vendredi à Nouakchott, des suites d’une crise cardiaque. Ould Ahmed Abba, qu'Allah l'acceuille en son saint paradis; avait occupé de nombreuses fonctions dans l’administration territoriale, avant d’être affecté, en 20 11 à la préfecture de Sebkha. ANI Inna Lilahi We ina Ileyhi Rajioune !

vendredi 15 juin 2012

La Mauritanie va créer une zone franche à Nouadhibou

La Mauritanie va créer une zone franche à Nouadhibou, capitale économique, pour favoriser le libre échange économique, a annoncé jeudi un communiqué du conseil des ministres. Le conseil a approuvé un projet de loi d'habilitation autorisant le gouvernement à ratifier par ordonnance la loi sur la zone franche à Nouadhibou, indique ce communiqué. "La baie de Nouadhibou jouit d'énormes potentialités naturelle et stratégiques et possède des atouts importants pour constituer une zone de libre échange et un pole de développement privilégié," a commenté devant la presse, le ministre mauritanien de l'Economie Sidi Ould Tah. En plus, a-t-il ajouté, "c'est une ville proche des continents européen et africain situées sur les voies de navigation internationale". Nouadhibou constitue également une ouverture naturelle qui favorise toutes activités en Mauritanie liées à l'exploitation gazière et minière, a-t-il, expliqué. "Nous estimons que la mise en application du statut de zone franche à Nouadhibou se fera avant la fin de l'année 2012", a conclu le ministre. La ville de Nouadhibou, 450 km au nord de Nouakchott, capitale économique de la Mauritanie constitue le principal port pour l'exportation de minerais de fer et du poisson mauritanien notamment vers l'Europe et l'Asie. www.cridem.org Source : Xinhua via Afriquinfos