samedi 9 avril 2016

Le meeting d’El Wiam de Rosso : Le test de popularité de Boidiel


  Longtemps annoncé, le meeting d’El Wiam, le politique de Boidiel Ould Hommeit s’est tenu samedi dernier dans la capitale commerciale du pays. Premier du genre en période hors campagne électorale, ce rendez-vous avait valeur de test de popularité, pour son président d’abord, et pour la formation politique ensuite.

C’est certainement pour cela que Ould Hommeid, notabilité politique du Trarza, aurait choisi Rosso, pour cette première expérience. En fin tacticien, il savait qu’il pouvait miser sur l’adhésion des populations solidaires à leur conseil municipal en conflit ouvert avec les Autorités publiques régionales.

Et c’est fort de cette situation, mais aussi de la solidarité de nombre de ses soutiens qui ont effectué le déplacement depuis Nouakchott que Boiediel a organisé son meeting. L’occasion pour lui de revenir sur le dialogue.

Pour l’intervenant, l’urgence n’est pas de convoquer de nouveau les leaders politiques autour de la table, « pour sortir le pays de la situation où il se trouve, il faut plutôt revenir aux termes du dialogue organisé en 2011 » dira-t-il, en référence au conclave qui avait été tenu à l’époque entre les partis de la majorité, et la CAP.

L’intervenant devait profiter du thème du dialogue pour souligner en substance que c’est par la discussion qu’il mettra un terme au différend entre l’administration publique et le conseil municipal de la ville dominé par son parti.

Par la suite il abordera les points portant sur l’unité nationale, la paix sociale, le respect des autres, la justice sociale et le respect des principes de la démocratie, rappelant les mauritaniens, « de se méfier des clivages sociaux, la division du peuple et de ne pas réveiller les démons ».

En terme d’engouement, le parti El Wiam aura bien réussi son pari en parvenant à drainer une foule de près de 5000 personnes. Seulement, selon nombre d’observateurs, cela n’indique en rien la popularité de cette formation dès lors où le regroupement a été effectué à Rosso. « Attendons de voir une manifestation identique ailleurs qu’au Trarza pour juger cette popularité. Diront-ils.
L'Authentique
Ahmed. B

Reconnaissance d’un ressortissant de Boghé à l’endroit du DG du centre hospitalier d’oncologie de Nouakchott

  Reconnaissance d’un ressortissant de Boghé à l’endroit du DG du centre hospitalier d’oncologie de Nouakchott   Après Vingt ans (20) ans de service au secrétariat du ministère de la santé et à la Direction de l’hôpital Sabah, j’ai décidé volontairement de rentrer en 1986 à Boghé pour me rapprocher de la famille et rendre service aux populations locales.

En Juillet 1986, j’ai créée un secrétariat public et formé beaucoup de Jeunes (filles et garçons) dans les domaines de la dactylographie, l’archivage de documents, l’organisation et la gestion de secrétariat.

Conscient des difficultés auxquelles les populations sont confrontées en matière d’Etat Civil, j’ai décidé d’intégrer en 2006, la Commune de Boghé où je suis recruté comme agent d’Etat Civil Temporaire pour Rendre service à la Communauté.

Dans cette mission de volontariat et d’aide aux populations Boghéennes en vue de l’épanouissement des citoyens et le Développement du pays, j’ai été fatalement atteint en Novembre 2015 d’une rétention urinaire (Prostate) qui a occasionné mon évacuation sanitaire sur Nouakchott, pour y subir mes premiers soins.

Malgré mes connaissances du secteur de la Santé où j’ai effectué plus de 20 ans de service, comme évoqué plus haut, je n’ai jamais été au courant de l’existence et encore moins de l’importance du centre national d’oncologie (CNO) à Nouakchott.

Le hasard a fait que je sois évacué sur Nouakchott pour me rendre compte de son importance pour le citoyen mauritanien et de remercier le Président de la République, son excellence Mohamed Ould Abdel Aziz pour avoir initié et décidé de la création d’une telle structure.

En effet, mes premiers soins se sont malheureusement soldés par une opération qui n’a pas réussi et s’est transformée en début de cancer.

Ne disposant pas d’assurance maladie (CNAM) et encore moins de moyens financiers suffisants me permettant de faire face à cette fatalité, je suis resté figé et ne sachant plus à quelle porte taper.

Découragé et perdant tout espoir de solution, mon médecin traitant m’orienta au centre national d’oncologie de Nouakchott pour rencontrer le DG de l’Institution qui n’a pas hésité, après m’avoir écouté, à me faire prendre en charge au sein de l’établissement pour une période de trois mois, renouvelable.

Il donna immédiatement instruction à son chef du personnel pour m’acheter une injection d’un produit de Zoladex 10,8mg d’une valeur de 180.000UM.

Aujourd’hui, l’espoir de vie est retrouvé grâce à Allah et à la mise en place de ce centre sur le sol National, géré par un Professeur compétent, honnête et respectueux des règles de déontologie médicales exigées, dès l’ouverture du Centre par son excellence, Mohamed Ould Abdel Aziz, Président de la République.

Ce Compatriote, directeur général du CNO n’est autre que le Pr Moustapha ould Mohamedou qui, dès sa prise de fonction et pour mieux servir les patients s’est entouré d’une équipe médicale dynamique, ponctuelle et soucieuse de l’épanouissement et du bien être des malades.

De plus, il n’est pas étonnant dans les couloirs du centre de rencontrer des patients et accompagnants qui dans leurs discutions témoignent de ses compétences, sa disponibilité et sa générosité, car ce compatriote ne cesse de rassurer les malades en détresse et de leur donner force et espoir de vivre encore longtemps.

Enfin, je saisis l’occasion, à travers cette note pour présenter ma reconnaissance et mes sincères remerciements au DG du CNO, à son personnel qui m’ont bien accueilli et m’ont fourni tous les soins nécessaires me permettant de retrouver ma famille et de reprendre mes activités.

Nouakchott, le 04/04/2016

Guèye Ibrahima dit Dierry,

Agent d’Etat Civil à la mairie de Boghé.

Le Calame 

COAN fait une mise au point sur l’article relatif au décès d’une fille à Néma à la suite d’une excision

COAN fait une mise au point sur l’article relatif au décès d’une fille à Néma à la suite d’une excision
  La Coordination des Ong et Associations de Néma (COAN) a fait une mise au point sur les informations abusives diffusées dernièrement pas des médias , évoquant ce qu’ils ont appelé « le décès d’une fille des suites d’une excision à Néma », effectuée par une femme issue de la capitale du Hodh Charghi. COAN précise que les sites ont traité l’info avec beaucoup d’imperfection et de d’inexactitude,

affirmant avoir dépêché, aussitôt informée du décès de la fille, une commission pour s’informer sur le terrain des faits réels, mobilisant pour la circonstance, les moyens nécessaires pour mener à bien et en toute transparence et honnêteté cette mission.

COAN dit également avoir recueilli des informations sur les personnes impliquées dans l'incident, à inscrire dans la catégorie des délits criminalisés par la loi. Par ailleurs, COAN indique avoir tenu d’urgence une réunion exclusive avec la famille et ses voisins dans le quartier où est décédée l’enfant, afin de les sensibiliser et leur expliquer les dangers de l’excision, tant au niveau des ménages proches que des filles ciblées ainsi que sur les conséquences psychologiques et sociales graves de cette pratique malsaine et dangereuse sur la société toute entière.

Dr. El Mamy Ould Kheir, président de COAN a indiqué à l’agence « Atlasinfo », que l’excision était très répandue et a commencé progressivement à disparaitre de manière considérable, grâce aux campagnes de sensibilisation permanentes organisées par les ONG locales sous la houlette de la coordination et en partenariat avec le Ministère des affaires sociales, de l’enfance et de la famille, de l’UNICEF et du FNUAP.

Il a appelé également les médias locaux à s’assurer de l’authenticité des informations avant leur publication et à les prendre à partir des sources avant toute diffusion à l’opinion, pour se satisfaire ainsi au souci de crédibilité et de respect du lecteur, lequel doit avoir accès à des infos exactes a-t-il dit.

L’excision qui avait causé le décès de la fille, âgée de 40 jours seulement, a été effectuée par une femme de la ville le 4 mars dernier vers 17h, avant que l’enfant ne rendit l’âme des suites d’une hémorragie aigue, que les médecins n’avaient pas réussi à arrêter, le même jour vers 19h, a-t-il précisé. Les autorités sécuritaires ont arrêté aussitôt la mère de la fille décédée, avec laquelle, l’enquête se poursuit pour identifier l’exciseuse qu’elle refuse toujours de révéler le nom a dit Dr El Mamy.

Nous devons déployer davantage d’efforts en matière de mobilisation, de sensibilisation et d’encadrement des populations afin qu’elles abandonnent définitivement cette pratique dangereuse a-t-il ajouté, appelant tous à œuvrer en faveur de cet objectif.

Raison pour laquelle COAN a organisé une journée de sensibilisation dans le quartier où l’enfant excisé est décédée a-t-il indiqué, affirmant que la coordination compte s’engager durablement dans ces campagnes de sensibilisation, en particulier dans la ville de Oualata, considérée comme l’une des moughataa du Hodh Charghi où l’excision est la plus pratiquée.
Atlasinfo 

Rosso- Conférence de presse: Un collectif d’anciens soutiens du Maire, dévoilent les points de discorde entre eux et ce dernier.

Rosso- Conférence de presse: Un collectif d’anciens soutiens du Maire, dévoilent les points de discorde entre eux et ce dernier.

  Ce mercredi 06 Avril 2016, lors d'une conférence de presse organisée à l’hôtel Bowba, les anciens soutiens du Maire ont déclaré d’importantes anomalies de gestions qui ont motivés le désaccord entre eux et le premier magistrat de la commune de Rosso.

Selon eux, la citoyenneté et le devoir citoyen leur imposent de réagir et de rétablir la vérité afin qu’on n’induise pas l’opinion en erreur.

Déclaration de presse

Voilà maintenant plus d’un an qu’un conflit interne au sein de la majorité municipale domine les débats à Rosso et plombe le fonctionnement normal de l’institution. La cause est, que le maire en veut à deux de ses homologues conseillères municipales pour seulement avoir émis une observation sur son mode de gestion.

Sans autres formes de procès, il décide avec la complicité de son parti de les débarquer du conseil municipal, oubliant que ces deux dames sont comme lui, élues au suffrage direct.

Son entreprise infructueuse l’amena à sciemment déplacer son problème de parti sur un terrain politique par des attaques calomnieuses contre d’honnêtes citoyens qui n’ont commis de tort que d’appartenir à un parti politique concurrent.

Son intention inavouée est de nous faire perdre, et l’opinion avec nous, dans les méandres de la politique politicienne. La citoyenneté et le devoir citoyen nous imposent de réagir et de rétablir la vérité afin qu’on n’induise pas l’opinion en erreur.

Parce que nous sommes de ceux dont les voix et l’engagement politique ont contribué à l’élection de la liste dirigée par le maire. Mais, qui ont dû vite le laisser tomber parce que les premiers actes qu’il posait ont fini de nous renseigner que le choix que nous avions fait n’est pas du tout le bon.

Ce dont il est réellement question est le fait que le maire de la commune manipulé et instrumentalisé qu’il est, par qui on sait, a réussi à déstabiliser la ville, sans y réussir, absolument rien de positif. Contrairement à ses allégations gratuites.

Avec lui, Rosso est partie d’une situation de maladie grave pour arriver à une situation de mort clinique.

- En lieu et place de la réalisation des promesses alléchantes, nous souffrons, aujourd’hui, encore plus des effets néfastes et nauséabonds des ordures ménagères.

-Les importantes infrastructures réalisées par l’Etat ces derniers temps, se sont détériorées faute d’entretien.

-Les courageuses femmes chefs de familles qui bravent les intempéries pour entretenir leurs enfants par l’exercice de petites activités commerciales, se plaignent des tracasseries et entraves de la mairie.

-Nos écoles souffrent des effets néfastes des sureffectifs, faute de construction de nouvelles salles de classes.

-La plupart des cimetières de la ville où reposent nos morts, sont devenus soit des dépôts d’ordures, soit un lieu de fréquentation des animaux errants, s’ils ne sont simplement squattés par les populations comme terrain d’habitation sans que personne ne lève le plus petit doigt.

-Nous déplorons que lorsque, nous souffrions, il y a de cela quelques mois des effets de l’inondation et des eaux stagnantes, le premier magistrat de la ville, quitte le pays pour passer des vacances dorées aux États Unis et aux Émirats Arabe Unis.

Jamais, on n’aurait pu penser que le jeune élu, puisse se comporter à la manière d’un monarque de l’Antiquité, voulant se substituer aux juges et aux cours et tribunaux, seuls habilités à dire le droit.

Mais venant de quelqu’un qui fait d’anciens caciques de l’État d’exception ses modèles et leaders, on ne peut guère être surpris.

Le parti Wiam dans lequel milite notre maire n’est en fait qu’un rassemblement des caciques du régime déchu de Mouawiya dont entre autres l’éminence grise de la Tayatie : Louleid ould Wedad, Ly Mamadou, ancien député l’un des auteurs de la loi d’amnistie des graves violations des droits de l’homme et le chef du « d’orchestre » Boidiel Ould Houmeid qui semble-t-il et au vu des faits et actes qu’il pose, a crée « son machin » pour seulement se prémunir des nombreuses casseroles qu’ils trainent derrière lui.

Cet homme et ses compagnons feraient parti du cercle très fermé d’hommes et femmes, sans foi ni loi, qui ont pillé la Mauritanie et sucé le sang de ses populations.

Il s’agit, de malfrats trempés dans les détournements massifs des biens publics durant près de trois décennies utilisant le détournement pur et simple, le vol, le racket, la surfacturation, les fausses déclarations en douanes, les fausses factures, le dépôt de bilan prémédité, le trafic d’influence, la dilapidation, le faux et l’usage de faux et j’en passe.

En quoi ces individus peuvent ils être utiles pour la Mauritanie ? Est-ce pour la malversation en matière de lotissement des parcelles de terrain, ou le détournement des deniers publics, des ministères et des établissements de l’Etat au profit de l’entourage proche du dictateur qui œuvre à placer Boidiel selon le besoin dans les postes les plus juteux comme les ministères des finances, de la Santé, du Développement Rural, le Commissariat à la Sécurité Alimentaire, le Trésor Public, la Société Mauritanienne pour la Commercialisation du Poisson( SMCP) et le projet de la Caisse Nationale d’Assurance Maladie (CNAM).

Rien, sauf s’il décide de se retirer de la scène politique et laisser la place aux jeunes générations pour permettre le renouvellement de la classe politique tant souhaité. D’ailleurs, pourquoi ne pas laisser la place à un certain Sidi Diarra qui au moins, lui, s’est fait une réputation par ses propres moyens. Réputation qui a sans doute souffert de son implication dans les pratiques de ses nouveaux compagnons ».

Signé le collectif

D’autres points ont été abordés au tour des questions posées par les journalistes ces points concernent essentiellement, la rallonge budgétaire, son différend avec l’adjointe au Maire et conseillères, les marchés gré à gré, ainsi que la néfaste gestion des ordures ménagère, le problème des écoles, les marchés gré à gré.

Ces anciens soutiens du Maire ont pour principe, que lorsqu’on s’engage dans la vie publique et surtout politique, il faut le faire sans état d’âme et s’attendre à recevoir tous les coups et compte tenu de toutes les aspirations que lui portaient les ce collectifs, le Maire député de Rosso devaient éviter aujourd’hui de voir le mal partout.

Aujourd’hui, le désespoir s’installe partout à Rosso, car une leçon n’est jamais mauvaise dès lors qu’elle concourt à améliorer les choses, poursuit M brahim Fall président du collectif des anciens soutiens du Maire de Rosso.
Ibrahim Idriss 
Trois Couleurs