La Coordination des Ong et Associations de Néma
(COAN) a fait une mise au point sur les informations abusives diffusées
dernièrement pas des médias , évoquant ce qu’ils ont appelé « le décès d’une fille des suites d’une excision à Néma », effectuée par une femme issue de la capitale du Hodh Charghi. COAN précise que les sites ont traité l’info avec beaucoup d’imperfection et de d’inexactitude,
affirmant avoir dépêché, aussitôt informée du décès de la fille, une commission pour s’informer sur le terrain des faits réels, mobilisant pour la circonstance, les moyens nécessaires pour mener à bien et en toute transparence et honnêteté cette mission.
COAN dit également avoir recueilli des informations sur les personnes impliquées dans l'incident, à inscrire dans la catégorie des délits criminalisés par la loi. Par ailleurs, COAN indique avoir tenu d’urgence une réunion exclusive avec la famille et ses voisins dans le quartier où est décédée l’enfant, afin de les sensibiliser et leur expliquer les dangers de l’excision, tant au niveau des ménages proches que des filles ciblées ainsi que sur les conséquences psychologiques et sociales graves de cette pratique malsaine et dangereuse sur la société toute entière.
Dr. El Mamy Ould Kheir, président de COAN a indiqué à l’agence « Atlasinfo », que l’excision était très répandue et a commencé progressivement à disparaitre de manière considérable, grâce aux campagnes de sensibilisation permanentes organisées par les ONG locales sous la houlette de la coordination et en partenariat avec le Ministère des affaires sociales, de l’enfance et de la famille, de l’UNICEF et du FNUAP.
Il a appelé également les médias locaux à s’assurer de l’authenticité des informations avant leur publication et à les prendre à partir des sources avant toute diffusion à l’opinion, pour se satisfaire ainsi au souci de crédibilité et de respect du lecteur, lequel doit avoir accès à des infos exactes a-t-il dit.
L’excision qui avait causé le décès de la fille, âgée de 40 jours seulement, a été effectuée par une femme de la ville le 4 mars dernier vers 17h, avant que l’enfant ne rendit l’âme des suites d’une hémorragie aigue, que les médecins n’avaient pas réussi à arrêter, le même jour vers 19h, a-t-il précisé. Les autorités sécuritaires ont arrêté aussitôt la mère de la fille décédée, avec laquelle, l’enquête se poursuit pour identifier l’exciseuse qu’elle refuse toujours de révéler le nom a dit Dr El Mamy.
Nous devons déployer davantage d’efforts en matière de mobilisation, de sensibilisation et d’encadrement des populations afin qu’elles abandonnent définitivement cette pratique dangereuse a-t-il ajouté, appelant tous à œuvrer en faveur de cet objectif.
Raison pour laquelle COAN a organisé une journée de sensibilisation dans le quartier où l’enfant excisé est décédée a-t-il indiqué, affirmant que la coordination compte s’engager durablement dans ces campagnes de sensibilisation, en particulier dans la ville de Oualata, considérée comme l’une des moughataa du Hodh Charghi où l’excision est la plus pratiquée.
Atlasinfo
affirmant avoir dépêché, aussitôt informée du décès de la fille, une commission pour s’informer sur le terrain des faits réels, mobilisant pour la circonstance, les moyens nécessaires pour mener à bien et en toute transparence et honnêteté cette mission.
COAN dit également avoir recueilli des informations sur les personnes impliquées dans l'incident, à inscrire dans la catégorie des délits criminalisés par la loi. Par ailleurs, COAN indique avoir tenu d’urgence une réunion exclusive avec la famille et ses voisins dans le quartier où est décédée l’enfant, afin de les sensibiliser et leur expliquer les dangers de l’excision, tant au niveau des ménages proches que des filles ciblées ainsi que sur les conséquences psychologiques et sociales graves de cette pratique malsaine et dangereuse sur la société toute entière.
Dr. El Mamy Ould Kheir, président de COAN a indiqué à l’agence « Atlasinfo », que l’excision était très répandue et a commencé progressivement à disparaitre de manière considérable, grâce aux campagnes de sensibilisation permanentes organisées par les ONG locales sous la houlette de la coordination et en partenariat avec le Ministère des affaires sociales, de l’enfance et de la famille, de l’UNICEF et du FNUAP.
Il a appelé également les médias locaux à s’assurer de l’authenticité des informations avant leur publication et à les prendre à partir des sources avant toute diffusion à l’opinion, pour se satisfaire ainsi au souci de crédibilité et de respect du lecteur, lequel doit avoir accès à des infos exactes a-t-il dit.
L’excision qui avait causé le décès de la fille, âgée de 40 jours seulement, a été effectuée par une femme de la ville le 4 mars dernier vers 17h, avant que l’enfant ne rendit l’âme des suites d’une hémorragie aigue, que les médecins n’avaient pas réussi à arrêter, le même jour vers 19h, a-t-il précisé. Les autorités sécuritaires ont arrêté aussitôt la mère de la fille décédée, avec laquelle, l’enquête se poursuit pour identifier l’exciseuse qu’elle refuse toujours de révéler le nom a dit Dr El Mamy.
Nous devons déployer davantage d’efforts en matière de mobilisation, de sensibilisation et d’encadrement des populations afin qu’elles abandonnent définitivement cette pratique dangereuse a-t-il ajouté, appelant tous à œuvrer en faveur de cet objectif.
Raison pour laquelle COAN a organisé une journée de sensibilisation dans le quartier où l’enfant excisé est décédée a-t-il indiqué, affirmant que la coordination compte s’engager durablement dans ces campagnes de sensibilisation, en particulier dans la ville de Oualata, considérée comme l’une des moughataa du Hodh Charghi où l’excision est la plus pratiquée.
Atlasinfo
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