Vol de 1,8 million Um appartenant à un journaliste au cours de la tournée présidentielle

  Des journalistes accompagnateurs du Président de la République Mohamed Ould Abdel Aziz, dans son actuelle visite pour la wilaya du Gorgol, parlent du cambriolage d’un célèbre confrère, également directeur d’une société de presse connue, survenu hier vendredi à Kaédi.

Citant les propos de leur collègue cambriolé, ils ont disent avoir affirmé faire l’objet d’un vol qui a conduit les pickpockets à briser les vitres de son véhicule et à mettre la main sur une somme de 1,8 millions UM, dissimilée dans la bagnole.

Le malheureux journaliste parle également du vol d’un boubou de Bazin, qui se trouvait aussi à l’intérieur du véhicule aux verres complètement détruits.
Atlasinfo
Traduit de l’Arabe par Cridem

Ould salma appelle à l’organisation d’un recensement dans les camps de Tindouf

  Invité de l’émission « Moubacha Maakom », pour sa première apparition en direct sur une chaine de télévision depuis son refuge en 2010 dans la capitale mauritanienne, Nouakchott, Moustapha Salma Ould Sidi Mouloud a été on ne peut plus clair sur la situation inhumaine dans les camps de Tindouf et sur les principales raisons du refus depuis plus de 30 ans par le Polisario et l’Algérie, de recenser le nombre d’habitants de ces camps, estimant le nombre réel de ceux-ci à 90.000.

Lors de son intervention qui a gêné aussi bien les dirigeants algériens que les séparatistes du Polisario, Moustapha Salma a également souligné que les raisons ayant poussé les Sahraouis à quitter le Sahara marocain et à se réfugier à Tindouf, sont maintenant révolues, et qu’il n’y a aucune raison pour qu’ils restent dispersés.

« C’est le Polisario et l’Algérie qui entravent et pénalisent le retour des Sahraouis à leur mère patrie », a-t-il précisé, avant d’ajouter que « le Polisario est l’unique mouvement au monde qui n’a jamais lancé un appel au retour de ce qu’il qualifie de réfugiés à la mère-patrie.

Ce qui pose question sur la vérité de ses intentions envers les Sahraouis ». Cela explique également les harcèlements et les pressions dont fait l’objet tout Sahraoui qui oserait s’approcher des bureaux du HCR pour résoudre sa situation juridique en tant que réfugié et demander une carte à ce sujet.

Selon Moustapha Salma Ould Sidi Mouloud, le recensement des réfugiés est une obligation statutaire du HCR (Haut commissariat aux réfugiés), réitérée à plusieurs reprises par les résolutions 58\149 et 59\172 de l’assemblée générale des Nations unies.

« Les autorités d’Alger ont des obligations légales, politiques et morales à l’égard des populations sahraouies et parmi ces obligations figure celle de faciliter l’exécution du mandat du HCR afin de lui permettre d’assurer la protection des populations en l’autorisant à effectuer un enregistrement et un recensement des refugiés », a-t-il déclaré.

Il a, en outre, souligné que le fait que l’Algérie et le Polisario se soustraient à une telle obligation depuis si longtemps, s’explique par le besoin de propagande politique au sujet du Sahara marocain mais également par les profits illégaux dont les dirigeants de ce Front séparatiste et ceux de l’Algérie bénéficient en surestimant le nombre de réfugiés, ce qui leur permet d’obtenir un niveau accru d’aide humanitaire qu’ils détournent à leur profit, comme il ressort, entre autres, de l’enquête menée par l’Office européen de lutte anti-fraude dans les camps de Tindouf et qui confirme l’enrichissement personnel des responsables algériens et des mercenaires du Polisario par le détournement des aides en question.

« C’est donc essentiellement pour des motifs de propagande politique et de corruption que l’Etat Algérien et le Polisario refusent systématiquement et catégoriquement le recensement des réfugiés des camps de Tindouf », selon Moustapha Salma Ould Sidi Mouloud.

Ce dernier, a, par ailleurs, mis en lumière les restrictions des droits de l’Homme et les pratiques de l’esclavage dans les camps de Tindouf, tout en rappelant que Human Rights Watch (HRW) a d’ailleurs attesté, en octobre 2014, de la persistance de l’esclavage dans les camps de Tindouf, joignant ainsi sa voix aux nombreuses ONG ayant déjà dénoncé ces pratiques dégradantes de la dignité humaine. Pour étayer le constat établi dans son rapport sur la situation des droits de l’Homme dans les camps, l’organisation internationale avait mis en ligne une vidéo d’un témoignage poignant de l’une des victimes de cette pratique des temps révolus.

Mehdi Ouassat
Libération

Le Président de la République procède à la pose de la première pierre de l'école normale des instituteurs de Kaedi

Dans le cadre de sa visite actuelle dans la wilaya du Gorgol, le Président de la République, Son Excellence Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz a procédé, vendredi soir, à la pose de la première pierre de la nouvelle école normale des instituteurs.

Il a, à cette occasion, dévoilé la plaque commémorative de ce projet avant d'écouter ensuite des explications sur les composantes de ce projet et ses caractéristiques techniques, ainsi que sur le rôle qui en est attendu, après la fin des travaux de la construction de l'école, dans le domaine de la formation d'une nouvelle génération d'enseignants professionnels.

Le coût global du projet est estimé à 247 millions d'ouguiyas, sur financement de l'Etat. L'achèvement des travaux de construction de cette école est prévu dans 10 mois. Cette structure couvrira une superficie de 2307 m2.

Le ministre de l'éducation nationale, M. Ba Ousmane a, dans un mot prononcé pour l'occasion, précisé que cette réalisation, a pour objet, de renforcer les capacités du département et s'ajoute à un programme quinquennal ambitieux du département, destiné à permettre l'amélioration de la qualité de l'enseignement, conformément aux directives du Président de la République.

Il a précisé que ce programme, comporte, entre autres aspects, la refondation de notre école publique, à travers l'appui à la qualité de l'enseignement, connu sous le nom d'école d'excellence, la promotion de l'enseignement universel et la création d'excellentes infrastructures répondant aux critères requis, ainsi que l'amélioration continue des conditions des professionnels du secteur.

Il a ajouté que les grands projets lancés par le Président de la République, dans l'intérêt du peuple mauritanien, sont l'expression d'une nouvelle vision et d'une nouvelle ère pour l'école mauritanienne, grâce à la contribution de chaque citoyen dans sa reconstruction.

Le maire de la commune de Kaédi a souhaité la bienvenue au Chef de l'Etat, à l'occasion de sa visite dans la wilaya, visite, qui reflète, a-t-il dit, l'intérêt personnel qu'il accorde aux problèmes des citoyens, en vue de leur apporter des solutions adaptées et efficaces.

Il a ajouté que les réalisations accomplies au niveau du Gorgol, en général et à Kaédi, en particulier, entrent dans le cadre de cette attention et de cet intérêt. Certaines ont été faites dans le domaine des infrastructures, notamment l'extension des réseaux d'électricité et de routes et le renforcement de celles de l éducation et de la santé.

Le Président de la République, accompagné du Wali de l'Assaba, a été accueilli, à son arrivée par le ministre de l'éducation nationale, entouré de ses collaborateurs.
AMI 

Arrestation du policier auteur de propos grossiers à l’égard du Président à Guerou

Le Directeur Général de la Sureté Nationale (DGSN), le Général Mohamed Ould Meguett a ordonné l’arrestation du sergent de police Deddaah Ould Ehne, pour avoir tenus des propos grossiers à l’endroit du Président de la République Mohamed Ould Abdel Aziz, au cours de sa dernière visite effectuée à la ville de Guerou.

Le sous-officier de police, auquel a été donné la parole pour poser les problèmes des citoyens visités, avait demandé au Chef de l’Etat, avec un ton biscornu, « Eslah hadha goudronh wella Etivgou Maak) soit littéralement en hassaniye « réhabilitez cette route secondaire ou la « prendre avec toi.

Les investigations menées sur son identité ont fini par montrer que Ould Ehne est un policier, opérant au commissariat II de Teyarett à Nouakchott. Le sergent aurait été arrêté au GSMO devant le quartier des agences du système des Nations Unies à Nouakchott.

Le policier faisant allusion dans ses propos tendus au Président de la République au tronçon long de 5 km seulement reliant le secteur des oasis à la zone administrative de Guerou.
Elwatan 
Traduit de l’Arabe par Cridem