vendredi 16 décembre 2011

Décès du khalife général de la famille d’Ehel Cheikh Sidiya




L’on vient d’annoncer à Boutilimit, le décès ce vendredi à l’aube, à l’âge de 98 ans, du Cheikh Abdarrahmane Ould Mohamed Ould Cheikh Sidiya, khalife générale de la famille d’Ehel Cheikh Sidiya.

Le disparu avait été désigné à ce poste à la mort de son prédécesseur, Cheikh Moussa Ould Cheikh Sidiya, le vendredi 14 décembre 2007.

A cette douloureuse occasion, Sahara média présente ses condoléances à la famille Ehel Cheikh Sidiya, et à l’ensemble du peuple mauritanien.

Inna lillahi wa inna ileyhi rajioun.




Source :
Sahara Medias (Mauritanie)

Inauguration d'un cybercafé à Sélibaby




M. Baba Ould Boumeiss, secrétaire général du ministère délégué auprès du ministre d'Etat à l'éducation nationale chargé de l'emploi, de la formation professionnelle et des technologies nouvelles, a présidé vendredi à Sélibaby la cérémonie d'inauguration d'un cybercafé.

Dans un mot pour l'occasion, le directeur général de l'Agence d'accès universel aux services de base, M. Sidi Ould Maayouf, a rappelé que notre pays a été relié au câble marin pour la première fois de son histoire sur instruction du Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz.

Il a ajouté que ce cybercafé s'inscrit dans le cadre des centres d'accès universel communautaires à l'information et à la communication dont ont déjà bénéficié les communes d'Atar et de Sélibaby, pour un coût financier d'environ 35 millions d'ouguiyas.

L'Agence d'accès universel aux services de base qui a réalisé ce cybercafé prend en charge sa consommation en énergie électrique et ses frais d'abonnement à l'Internet pendant deux ans.

De son côté, Mme Kadia Niro Diallo, maire adjoint de Sélibaby, a expliqué que ce cyber contribuera à réduire le fossé numérique et à ouvrir les opportunités d'études et de commerce électroniques devant les habitants de la commune.

Le cybercafé qui sera géré par la commune a été inauguré en présence du wali mouçaid chargé des affaires économiques et sociales, wali par intérim. Il est composé d'une salle de 45 mètres carrés, climatisée et hautement équipée, avec un restaurant et d'autres annexes.

AMI

La coordination des rapatriés du Brakna menace d’organiser une marche de protestation contre l’enrôlement.



C’est la deuxième fois consécutive en moins d’un mois que cette coordination qui regroupe plus d’une trentaine de sites de rapatriés hausse le ton à l’endroit des autorités du pays menaçant la première fois de boycotter les opérations d’enrôlement en cours et cette fois d’organiser une marche de protestation si leurs revendications ne sont pas entendues.

Dans une réunion tenue le 04 décembre 2011 à Boghé, la coordination des rapatriés s’est insurgée contre deux de ses membres, en l’occurrence, MM. Amadou Samba Bidié et Sada Dia qu’elle avait selon elle toujours mandatés pour défendre les intérêts des personnes rapatriés du Sénégal auprès de l’ANAIR.
Ces deux individus, dans une correspondance adressée par la coordination des rapatriés à l’agence dirigée par M. Bâ Madine et dont copie nous est parvenue, sont accusés de trahison par la structure qui se veut représentative des ex-déportés.
Par voie de conséquence, la coordination qui affirme dans cette même lettre qu’ils ont failli à la mission qui leur avait été assignés par les rapatriés, exige de la direction générale de l’ANAIR leur destitution pure et simple de leurs postes.
Les rapatriés vont plus loin dans leur désaveux vis-à-vis de leurs anciens camarades en affirmant que : « Amadou Samba Bidié et Sada Di sont actuellement devenues des ennemis de leurs propres communautés car, ils ne reviennent plus voir leurs communautés ».
Leurs accusations vont encore plus loin contre ceux qu’ils considèrent comme leurs représentants auprès de l’ANAIR lorsqu’ils affirment que ceux-ci « entretiennent des conflits entre les communautés, ne font jamais de comptes rendus, ils confisquent certains dossiers, organisent des soirées artistiques dans le quartier de Niloy pour faire croire à l’opinion que les rapatriés ne souffrent d’aucun problème».
Toujours dans la même correspondance, les rapatriés renouvellent certaines revendications à l’endroit de l’ANAIR, tels l’acquisition de permis d’occuper des terrains qui leurs ont été accordés par l’Etat, la délivrance des documents d’état civil au profit des enfants en âge d’être scolarisés et demeurant sans papier, l’insertion des chômeurs. Ils évoquent également des problèmes liés à leur vécu quotidien et le manque d’eau entre autres.
A la fin de leur missive « ils menacent d’arrêter l’enrôlement si le problème de l’état civil n’est pas réglé dans un délai de 15 jours et de faire appel à une marche pacifique ». La coordination dénonce le non respect selon elle par l’Etat de son engagement à enrôler les rapatriés sur la base du VRF (…………. ?).
Pour sa part, monsieur Sada Dia, l’un des deux agents de l’ANAIR et qui sont directement indexés dans la lettre par la coordination des rapatriés avait réagi au début contre les accusations proférées à son encontre par ses ex-amis lorsque nous l’avons rencontré au CAC de Boghé. Mais quelques heures plus tard, il nous a contacté pour nous demander de ne pas publier le contenu de sa déclaration. Quant à Amadou Samba Bidié, son téléphone ne répondait pas malgré les nombreuses tentatives de le joindre.


La coordination menace de marcher pendant que les rapatriés s’enrôlent massivement !


Malgré les menaces de boycott de l’opération d’enrôlement en cours des citoyens lancées par la coordination des rapatriés ainsi que l’appel à manifester que compte lancer 35 chefs de sites (composant cette coordination), les rapatriés eux, continuent de se rendre massivement au Centre d’Accueil des Citoyens de la Moughatat’a de Boghé en vue de se faire enrôler dans les Registres des Populations et des Titres Sécurisés.

Nous avons été surpris lorsque nous avons franchi le portail du CAC de Boghé, le mercredi 08 décembre 2011 aux environs de 13 heures 41 minutes-TU de la forte mobilisation des rapatriés venus de plusieurs sites pour être enrôlés. Nous n’avons pas pu nous frayer un passage pour accéder à la salle. C’était même la bousculade devant la porte d’entrée qui mène à l’intérieur de la salle d’enrôlement. Vieillards parfois malades, enfants femmes étaient là en attente pour accomplir cette tâche.

Les agents de l’ANAIR que nous avons trouvés sur place ainsi que ceux trouvés dans les locaux de la représentation rivalisaient d’ardeurs pour orienter les rapatriés et faciliter les choses pour eux. Il faut se dire que la tâche n’est pas aisée avec des individus analphabètes.

A la lumière de ce que nous avons observé au CAC de Boghé, on est en droit de se demander si réellement, les mots d’ordre de boycott lancés par la coordination des rapatriés sont entendus par la base ?

L’organisation de la marche annoncée et conditionnée à la satisfaction des revendications de la coordination par l’ANAIR, pourrait également nous édifier sur la capacité de mobilisation de la structure qui représente les rapatriés.

Thièrno Souleymane Cp Brakna



www.cridem.org


Source :
Jules Diop

M’Bagne: Une AG de l’UPR se transforme en foire empoignades.




Les cadres et acteurs politiques de la moughataa de M’Bagne se sont réunis, le samedi 10 décembre, à l’îlot D, leur siège habituel. Il s’agissait de déterminer une riposte à l’entrée, fracassante, de l’UDP dans le département. Visiblement, la dernière descente du parti de Naha Mint Mouknass et l’accueil populaire dont il a fait l’objet, le 19 novembre, trouble le sommeil des stratèges de l’UPR.

Pour nombre d’orateurs, en effet, l’UDP et Tawassoul ont, désormais, pignon sur rue dans les communes de Niabina, de Bagodine et, surtout, de M’Bagne, pour le premier, et dans la commune de Hijaj, pour le second. Ils ont mis en garde les cadres de l’UPR sur la menace réelle que représente la conquête progressive de ces partis. «Onze partis politiques sont présents, aujourd’hui, dans le département, c’est une donnée qu’il ne faut pas négliger», conseille Bâ Khalil, cadre à la SOCOGIM.

Face à cette menace, «il faut réagir, en organisant la descente, sur le terrain, d’une caravane, parcourant les quatre communes, avec, bien entendu, la direction du parti et des ministres, afin de saisir, à vif, la situation et de recueillir les doléances de la moughataa», exige Bâ Bocar Soulé.

Mais, pour Diop Abdoulaye, «il n’y a pas feu dans la maison, la situation n’est aussi dramatique qu’on voudrait le faire croire, sinon, où sont les M’Bagnois?» Et le sénateur de proposer d’y aller progressivement, en ciblant, d’abord, les villages tombés dans l’escarcelle des partis cités. «Envoyons-y», dit-il, «leurs ressortissants, pour déblayer le terrain, avant d’organiser la caravane et un meeting à M’Bagne».

Allait-on accorder les violons sur une stratégie commune? Que nenni! La réunion s’est vite transformée en foire empoignades. Invectives et critiques au menu, sur fond de querelle de préséance, entre Bâ Bocar Soulé, principal baron du parti, dans la moughataa, et Diop Abdoulaye, un «sénateur bien peu visible et presque inactif» dans l’arène politique, selon certains. L’intéressé rétorque: «je n’assiste pas à des réunions pour raconter du n’importe quoi, je travaille dans la discrétion et l’efficacité».
Un de ses proches note que c’est, tout de même, grâce à l’action du sénateur que la centrale électrique vient de démarrer, à M’Bagne, et que la bretelle, reliant Niabina à M’Bagne, censée désenclaver la capitale départementale, a progressé. Les dénégations fusent.

Le comble est atteint quand certains orateurs se sont mis à charger, vertement, le sénateur, accusé de n’avoir rien fait pour la moughataa, depuis son élection. «Tant que le lion Bocar Soulé est à leur tête, ils n’ont peur de rien», enfonce un m’bagnois, ce qui n’a, évidemment, pas plu à l’intéressé qui a élevé, lui aussi, le ton. Malgré diverses tentatives du président de séance, Diop Mamadou Ousmane, et de Bâ Khalil de mettre de l’ordre dans les débats, la réunion s’est terminée en queue de poisson.

Comment ces querelles de clochers, cette absence de synergie, pourraient-elles répondre aux nombreuses attentes des populations d’un des départements les plus peuplés du pays?

La moughataa de M’bagne, on ne le dira jamais assez, est la plus oubliée du pouvoir actuel. «Aucun des nombreux cadres de cette contrée ne dispose», note Bâ Bocar Soulé, «d’un téléphone à trois chiffres, ni de budget. Pourtant la moughataa a voté, massivement, pour l’actuel président de la République. J’en ai parlé avec celui-ci, le lundi 5 novembre, au cours d’une audience qu’il m’a accordée». Une entrevue intervenue, apprend-on, quelques jours après celle accordée au sénateur…

DL
www.cridem.org


Source :
Le Calame (Mauritanie)