jeudi 24 février 2011

Sénatoriales 2011/ missions de l’UPR dans les 18 départements concernés Les grandes manœuvres ont-elles commencé.




Plus les jours s’égrènent, plus les ambitions politiques se précisent dans la moughataa de Bababé. On parle déjà de cinq candidats à la candidature pour le fauteuil sénatorial. Bâ Amadou Racine, ancien ministre et ambassadeur, s’est officiellement porté candidat à la candidature de l’UPR au fauteuil sénatorial de Bababé.

Selon nos informations, le wali du Trarza, M. Yahya Ould Cheikh Mohamed Vall apparenté au sénateur sortant de Bababé, s’activerait intensément à l’UPR et dans certains cercles du pouvoir afin de pousser au choix du frère du sénateur sortant pour qu’il soit investit par le parti.

Question : le fauteuil sénatorial de Bababé va-t-il continuer à être occupé par une seule famille contre la volonté de la majorité des conseillers ?

En tout cas ces immixtions des autorités administratives, ne font que compliquer la tâche de l’UPR. D’autant que les populations du département ne semblent plus enclines à suivre les yeux fermés n’importe quoi. La mission de l’UPR dans le département pour évaluer la situation, s’en rendra compte aisément.

Autres candidats, Bal Mamoudou Jaafar qui se serait porté candidat sous les couleurs du MPR de Kane Hamidou Baba. L’homme qui officie au ministère de l’intérieur est un proche du secrétaire général du ministère de l’intérieur et de la décentralisation. Selon certains observateurs, M. Bal serait sous la coupe du député Bâ Aliou Ibra de Addil de Yahya Ould Ahmed Waghef.

On parle également de Habsa Chouaibou, la fille de l’ancien maire de Bababé M. Bâ Abdoulaye Chouaibou. Conseillère UDP, il semble qu’elle nourrit l’ambition d’occuper le fauteuil sénatorial. Dieng Mamadou Abdoulaye, maire de la commune de Hairé MBaar, ne serait pas non plus en reste. Il semble qu’il soit candidat à la candidature UPR pour briguer le fauteuil sénatorial.

A noter que les conseillers municipaux du département sont issus des élections municipales de novembre 2006, organisées par la transition du CMJD de Ely Ould Mohamed Vall. Le conseil municipal de Bababé compte 19 conseillers dont un est décédé, feu Sall Mamoudou.

Parmi les conseillers de la commune, l’UDP comptait deux conseillers mais l’un d’eux a fait défection pour rejoindre l’UPR. L’UFP de Mohamed Ould Maouloud en compte deux, le RFD un conseiller qui a rejoint l’UPR et le Plej de Bâ Mamadou Alassane un conseiller qui a rejoint le MPR de Kane Hamidou Baba. Cela dit, signalons qu’outre la commune de Bababé, celle de Hairé MBaar compte également 19 conseillers, tandis que celle d’El Vorah compte 15 conseillers.

Moussa Diop
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Source :
Le Quotidien de Nouakchott

Nouadhibou : Les services de sécurité expulsent 40 ressortissantes étrangères s’adonnant à la prostitution.




La direction régionale de la sûreté nationale, au niveau de la wilaya de Dakhlet-Nouadhibou, nord de la Mauritanie, a commencé, l’expulsion de quelque 40 ressortissantes étrangères accusées de pratiquer la prostitution dans la capitale économique du pays.

Il s’agit, pour la plupart, note une source policière, d’Ivoiriennes, de Gambie, du Burkina Faso et du Sénégal.

Signalons que depuis longtemps des voix s’élèvent au sein d’imams de mosquées et de prêcheurs (douat) pour dénoncer la propagation de maisons closes à Nouadhibou.


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Source :
Sahara Medias (Mauritanie)

Adrar/Révolution : Notre problème est politique et non ethnique ou racial !




« Mieux vaut la prévoir avant qu’elle ne vous atteigne » (Ekheir teraaha sabeg telehguek). Cet adage de sagesse qui recommande de se préparer à toutes les éventualités interpelle tout un chacun au moment où le vent des soulèvements populaires souffle sur notre contrée. On disait la Tunisie différente de l'Égypte. Laquelle ne ressemble pas à la Libye qui, elle est particulière … Puis tout le monde constate avec exaspération que les raisonnements humains habituels se trompent. La Mauritanie n’est donc pas à l’abri d’une caresse (douce espérons le) par ce vent passager. Pour en atténuer les effets, en parler sans passion peut s’avérer efficace. Notre problème est politique et non ethnique ou racial. Il provient de la gestion de la chose publique qui entraîne : cherté de la vie, injustice sociale, insécurité, chômage, favoritisme, dégradation de l’enseignement, dévalorisation de la monnaie, manque de cohésion sociale etc.

Chacun, suivant son prisme d’observation définit sa propre lecture de cet état de fait. Pour les dirigeants actuels, les stratégies sont mises en place (ou en cours) pour que demain notre pays se transforme en Eden. Pour l’Opposition, ce soir avant demain c’est déjà trop tard. Entre les deux, il y’a certes des extrémistes de tout bord qui se comptent heureusement sur le bout des doigts : Les chauvins, fanatiques, nationalistes étroits, racistes, conservateurs, xénophobes, nostalgiques du passé ancien etc. Mais il y’ a surtout la quasi majorité des Mauritaniens qui aiment leur pays et qui resteront unis pour y cohabiter pacifiquement quels que soient les soubresauts conjoncturels qu’ils connaitront.

Ely Salem Khayar/Adrar.info.

Le Diaagaraf Mboyo intronisé.




Vendredi 18 février, il est 16 heures 30. Plusieurs délégations mauritaniennes, en provenance de Nouakchott, Nouadhibou, Boghé, Sélibaby ont assisté à la cérémonie d’intronisation du Diagaraf de Mboyo. Deux jours de festivités ont marqué l’évènement. Occasion pour le village de renouer avec son passé. Le village de Mboyo est situé à 17 km de Podor, dans l’île à Morphil. Côté mauritanien il se trouve à quelques kilomètres des villages de Diatar, Téssem, Tékinguel, Sintiane Diama, Dar El Barka…

De part et d’autre de la frontière mauritano-sénégalaise, on retrouve les mêmes familles. Le village sénégalais de Mboyo où se déroule la cérémonie d’intronisation, compte un peu plus de 2000 âmes, si l’on en croît les chiffres qui nous ont été communiqués. Les poteaux électriques se dressent fièrement mais l’électricité n'est toujours pas fonctionnelle.

Pour corser ce sombre tableau, l’eau potable aussi se fait désirer de plus en plus à Mboyo. Les populations de cette localité ne savent donc plus à quel saint se vouer.

" On en marre des politiciens qui rivalisent de promesses le temps d'une campagne électorale et nous oublient dès qu'ils ont le dos tourné", peste un habitant du village. Un bémol tout de même, le village dispose d’un collège qui accueille plus de 250 élèves de Mboyo et des villages environnants comme Diama- Alwali, Guédé Wouro Korkadji, Moundouwaye, Diaw, etc. Mboyo, faut-il le souligner, souffre cruellement du manque d'infrastructures et les populations ont l'impression d'être des laissées pour compte.

L’instant de bonheur.


Drapés dans leurs plus beaux atours, hommes, femmes awloubé (Gawlo) du Fouta convergent au domicile de Sileye Baïdi Gadio, futur Diagaraf qui attend son intronisation. Le lieu où se tient cette cérémonie est hautement historique.

La cérémonie d’intronisation, riche de symboles puisés dans l’histoire tumultueuse du royaume de Kolli Tenguella, s’est tenue en présence de Gadio Hamidou Rabi directeur régional de Mauripost à Sélibaby conduisant une imposante délégation mauritanienne venue répondre à l’invitation, Hamet Yéro Sall ressortissant du village de MBOYO, Gadio Mamadou Silèye un notable de grande notoriété ressortissant du village de Tékinguel (arrondissement de Dar El Barka) se trouvant en Mauritanie. On notait aussi la présence de tous les diagaraf de Touldé Dimatt jusqu’à Thilone avec de fortes délégations de Cebbe.

Le village est à quelques encablures de Mboyo situé de l’autre côté du fleuve. Outre la présence de Elimane MBOYO, M. Hamet LY en même temps chef du village on notait celle d’une immense foule à la cérémonie.

A la veille de l’intronisation, des soirées folkloriques ont permis aux plus belles voix du Fouta de rivaliser de talent à travers des chants de Yéla, l’air par excellence des Awloubé, et des Kontimpadjis, ces chants guerriers des Sébés rythmés par les clameurs assourdissantes des longs fusils à poudre, rescapés de temps très lointains et qui, en l’espace de quelques cérémonies, contribuent au spectacle.

Les Awloubé, maîtres d’œuvres de toutes ces manifestations ne seront pas en reste. En effet, la veille du grand jour, c’est à leur tour d’assurer le spectacle avec d’interminables séances de asko (généalogies) qui sans doute sont remontées jusqu’à la genèse de l’humanité. Sans oublier les très belles et élégantissimes chanteuses Awloubé, qui pour l’occasion n’ont épargné ni thioups froufroutant, ni bijoux en or et encore moins les enivrants senteurs d’encens concoctés dans le secret des chambres.

C’est également l’occasion d’en savoir plus sur les différentes catégories qui composent la grande famille des Gawlo. Ainsi découvre-t-on que cette société est très fortement hiérarchisée comme beaucoup d’autres sociétés foutankaises.

Des chants se sont alors élevés à la gloire des familles guerrières et nobles, descendant des anciens rois du Fouta. Pour ne pas être en reste, la réplique de ces dernières au moyen d’une distribution grandiose de billets de banques qui resteront longtemps dans les mémoires.

En dollar, en euro ou en Cfa, les invités de Diagaraf Mboyo, venus de tous les coins de la vallée du fleuve et de l’étranger, ont rivalisé de générosité. Et quand ce sont les Gawlo qui assurent le spectacle, il ne saurait être insipide. Les nombreuses délégations représentant des villages du Fouta, des parents ou des amis, se sont toutes illustrées par la générosité des contributions.

Le FARBA est un maître reconnu dans l’art du asko ou généalogie et du taarik ou l’histoire du Fouta. Spécialiste de la généalogie des Dényankés et des Sébé, ses recherches personnelles l’ont conduit à maîtriser également la généalogie de pas mal de familles.

De sa famille maternelle, le Farba descend en droite ligne de Sey Malal Layal Kouyaté, un des compagnons du 1er Almamy du Bundu Malick Sy. Un héritage qui l’a prédestiné à occuper une place de choix dans le monde des Awloubé. C’est ainsi qu’il a reçu toutes sortes de dons, aussi bien en nature qu’en espèces : voitures, maisons, billets d’avions, etc.

C’est dire la dimension de l’homme unanimement salué comme un maître de la parole, capable par la seule magie de son verbe de pousser des hommes à des actes inconsidérés. A cette folle ambiance électrique, succède la cérémonie elle-même, riche en couleur et accompagnée d’un rituel chargé de symboles.

Tout d’abord, c’est Ousmane Dème dit Thioyri qui prend la parole pour expliquer le programme de l’intronisation. Après une prière, suit l’intronisation. Le Diagaraf est coiffé d’un turban jaune enroulé sur sa tête par Ousmane Dème dit Thioyri au nom de son titre de Diom Mboyo. Puis, Diagaraf Mboyo reçoit de Diom Mboyo une épée et un sabre qui lui sont offerts.

La fin de la cérémonie d’intronisation est marquée par le spectacle ahurissant d’une pluie de billets de banques sous les vivats de la foule, les chants des femmes et surtout des Thiolo, Nalanké, Almoudo Ngaye, Diéguérékéle etc.

Désormais, un nouveau Diagaraf est intronisé et nul n’a le droit de l’appeler autrement que par son titre. D’aucuns disent d’ailleurs que dans les temps anciens, un tel crime pouvait être passible du châtiment suprême.

L’intronisation, un rituel vieux de plusieurs siècles.


Pour rappel, il existait une autorité politique et morale à la tête de chacune des communautés qui vivaient au Fouta: Teine, Ardo, Satigui, Dialtabé, Diome, Farba Gawlo, Farba Bayilo, Diagaraf etc. Ils y avaient une liberté d'expression (plus que verbale) pour les (Thiolo, Nalanké, Almoudo Ngaye, Diéguérékéle etc...). Aujourd’hui encore, il y a dans le Fouta cet équilibre basé sur le respect mutuel.

Le "Matioudo" (ce mot, par ignorance, est traduit en français "esclave") est : celui qui gère et cultive les terres du Roi et celles des grands propriétaires fonciers et la règle de répartition des récoltes s'appelle "Reme-petiéne" ce qui signifie: le propriétaire donne la semence, le cultivateur cultive et surveille le champ jusqu' à la récolte ensuite qu'il soit "Matioudo" ou pas il divise lui même la récolte en deux, il prend une part et amène l'autre part au propriétaire.

C’est aussi celui qui faisait office de garde ou de soldat de l'armée régulière en cas de nécessité. Quant au Diagaraf, il est l'autorité de communauté habilité à exécuter les affaires courantes de la cité. Il est également l’homme qui peut devenir le "bésse" (porte drapeau) qui, s'il tombe au combat (à la guerre), la capitulation devient automatique.

Selon le Doyen d’âge des « Cebbe », M. Abou Kouro Seck originaire du village de Dimatt, le titre de Diagaraf est vieux de plus de cinq cents ans (1501 précisément). Pour sûr, selon les historiens, les premiers titres remontent à la fondation du Royaume des Dényanké en 1500 par un guerrier Manding du nom de Kolli Tenguella.

La naissance de l’une des toutes premières Nations démocratiques au monde, avant même les Etats-Unis d’Amérique, est relatée dans un livre publié aux éditions Ngorjaan Farbaggel en France et intitulé Geyle, Naange wulaa gooto ; Konngol seede Fuuta e fuutankaagal.

Ce livre, entièrement rédigé en pulaar et retranscrit par Mamadou Abdoul Seck, retrace, entre autres, les multiples péripéties qui ont marqué la naissance du Royaume de Kolli Tenguella.

Moussa Diop de retour de Mboyo



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Source :
Le Quotidien de Nouakchott

Hôpital de la Fraternidad' de Chinguitti : Des soins gratuits pour les familles pauvres.




Situé à 70 km d’Atar, la ville de Chinguitti est un joyau du désert. Son architecture est atypique. Partagé entre les dunes de sables et les oasis, Chinguitti a tout d’une cité millénaire. Ses maisons en pierre taillée, témoins des civilisations anciennes font le charme de la cité historique. Déclaré patrimoine mondial de l’Unesco en 1996, la ville n’a pourtant bénéficié d’un hôpital qu’en 2002. Une merveille offerte par des touristes espagnols, dénommée « Hopital de la Fraternidad »

C’est aux environs de 13heures que nous découvrons le bijou. Un bâtiment neuf, construit à l’entrée de la ville qui fait le bonheur de toute la population de Chinguitti et des localités environnantes.

Selon la source que nous avons rencontré à l’entrée du bâtiment, l’Hôpital a été construit en 2002, par un groupe de touristes espagnol qui avait séjourné en Chinguitti. Après leur retour en Espagne, ils ont décidé de construire un hôpital sanitaire qui pourra répondre aux besoins sanitaires des populations.

Un projet sanitaire destiné aux familles pauvres qui est géré par la Fondation Chinguitti, basé à Murcie, en Espagne. Leurs objectifs étaient d’équiper l’hôpital, de former un personnel local, de prendre en charges les patients suivants la politique sanitaire du pays et à la fin, de laisser l’hôpital aux mauritaniens.

Un défi qui s’est avéré payant puisque l’hôpital compte quatre salles d’hospitalisation, une salle d’urgence avec une capacité de quatre lits, trois autres salles avec une capacité deux lits chacune, une salle de télémédecine pour les vidéoconférences (uniquement pour les cas de pathologies nécessitant une intervention d’un spécialiste espagnol) Pour la prise en charge des malades, notre locuteur dira qu’un « carnet d’indigent » a été mis à la disposition des familles pauvres de la ville.

Ces dernières dira t-il ont été recensées et sélectionnées par une équipe de l’Hôpital qui a fourni à chaque famille un carnet dont la durée de validité est d’une année. L’obtention du carnet permet aux patients de bénéficier d’une prise en charge gratuite de l’Hôpital, soins, médicaments et évacuation à Nouakchott ou à l’étranger inclus.

Les maladies les plus fréquentes de l’hôpital sont l’hypertension artérielle, la malnutrition aigue qui survient généralement, en période de soudure et les bronchites,

L’hôpital fonctionne pour toute la région avec 20 à 36 consultations par jour, contrairement en période de « guetna » où les consultations sont multipliées par 10 à cause des problèmes de gastro-entérites et de diarrhées

Géré jusqu’en janvier 2O11 par les espagnols, l’Hôpital est dirigé actuellement par un médecin chef mauritanien, désigné par le ministère de la santé. Le départ précipité du médecin chef espagnol a été causé par les menaces d’AlQaida sur les occidentaux. Selon lui les espagnols sont partis, mais ils sont toujours chargés de la gestion du personnel et de l’Hopital « les nombreux rapts d’occidentaux, ont forcé les espagnols à se retirer.

Actuellement, ils ont des problèmes pour envoyer des spécialistes espagnols, mais il continue de payer les salaires des employés dont le moins payé a 50000 ouguiyas. » dira-t-il Selon notre interlocuteur, la Fondation Chinguitti a alloué à l’Hôpital 17.486532 ouguiyas en 2010. L’hôpital a fait une rentrée de 2530675 ouguiyas. Les dépenses de l’année 2010 s’élèvent à 20371011 ouguiyas.

Il a reçu comme don 853653 ouguiyas. L’aide de la mairie s’élève à 14112OO ouguiyas Géré par l’Etat mauritanien, depuis le mois de février 2011, les salaires des employés sont toujours pris en charge par la Fondation Chinguitti, mais jusqu’à quand se demandent les employés qui pointent du doigt la nouvelle gestion de l’Hopital.

Dialtabé, envoyé spécial à Chinguitti


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Source :
Le Quotidien de Nouakchott

Tewassoul en tournée d’implantation au Brakna.




Une mission du Rassemblement National pour la Reforme et le Développement (RNRD) dirigée par Mohamed Jemil O Mansour séjourne au Brakna depuis le jeudi, 17 Février pour procéder au lancement de la campagne d’implantation de ce parti dans la région.

Cette mission conduite par M. Abdoullahi Diakitté, le secrétaire général du parti comprend également M. Habib O Hamdeîte (ancien ministre de la fonction publique sous l’ère Sidioca), secrétaire à l’organisation du parti, M. Taher O Eli Mohamed (membre du Conseil National) et le fédéral de la formation politique au Brakna M. Moustaphe O Cheîkh O Oubeîd.

La mission a déjà tenu plusieurs réunions avec les militants et sympathisants de Tewassoul dans les départements de Maghta Lahjar, d’Aleg, de Boghé et de Bababé.

Le secrétaire à l’organisation a affirmé que « l’objet de cette mission est de procéder au lancement de la campagne d’adhésion du parti dans la région et d’expliquer aux militants la position politique de Tewassoul vis-à-vis de la situation actuelle qui prévaut dans notre pays et porter à leur connaissance le plan d’action que le parti compte mettre en œuvre pour faire face aux défis qui se posent à lui ».
Interpellé sur l’orientation actuelle de son parti, Ould Hamdeîte a précisé « que Tawassoul est toujours un parti d’opposition » en ajoutant : « c’est vrai qu’on est pas membre de la COD mais nous ne sommes pas de la majorité présidentielle». A la question, comment expliquez-vous, l’alliance que vous avez noué en 2010 lors des sénatoriales avec l’UPR, parti au pouvoir ; l’ancien ministre répond : « c’était une alliance de circonstance ».

Il a profité de notre bref entretien pour exprimer le soutien de son parti aux manifestants de Fassala Néré, qui, dit-il sont des citoyens qui ont soif et faim ».

Concernant, les élections sénatoriales à venir, le RNRD attend de se prononcer sur une éventuelle participation dans le département de Maghta Lahjar. En conclusion, « il juge que la situation de Tawassoul au Brakna n’est pas mauvaise et que le Rassemblement National pour la Reforme et le Développement (RNRD) bénéficie d’une bonne représentation dans la région».

Thièrno Souleymane Cp Brakna


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Source :
Le Quotidien de Nouakchott

Pourquoi Ibrahima Sarr n’était pas à Chinguitti?




Lors de l’ouverture du festival des villes anciennes à Chinguitti par le Président de la République Mohamed Ould Abdel Aziz, tous les partis de la majorité présidentielle étaient au rendez vous, sauf un. Il s’agit de l’AJD/MR.

Ibrahima Moctar Sarr, selon nos informations, n’a pas été invité. Pourtant, c’est un homme de culture. Il pouvait certainement apporter quelque chose de plus au festival. Selon les indiscrets, son discours en pulaar lors de l’atelier de réflexion de l’UPR à Nouakchott, lui aurait porté préjudice.

C’est pourquoi nous avons tout fait pour faire parler un homme politique issu de la majorité. C’est un militant de l’UPR puisqu’il a souhaité qu’on l’appelle ainsi et garder l’anonymat. Nous lui avons demandé de ce qu’il pense de l’absence du leadeur de l’AJD/MR à Chinguitti alors que tous les partis de la majorité présidentielle se bousculaient à Chinguitti pour se faire remarquer. Voilà sa réponse :

«Qu’il vienne ou pas à Chinguitti ne démunie rien de notre volonté politique sur l’unité nationale. C’est vous qui pensez à lui. Mais, nous nous ne pensons pas à quelqu’un qui veut nous diviser ou nous imposer ses idées. Nous sommes serins et soudés, pour soutenir le programme du Président de la République. Et, je vais vous dire que l’acceptation du ralliement d’Ibrahima à la majorité présidentielle par l’UPR, je pense, que c’est une erreur politique.

Quelqu’un qui veut qu’on change le nom du pays, l’hymne et les couleurs nationales, je pense que cela, excusez moi du terme, est un extrémisme pure et dure. Merci ».

Mamadou Sy à Chinguitti


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Source :
La Tribune (Mauritanie)