mardi 29 mars 2011

Arrestation d’un directeur de banque à Timbedra pour escroquerie présumée.





La police de Timbedra, dans l’Est mauritanien a procédé à l’arrestation du directeur de la succursale d’une des banques du pays, pour son implication présumée dans une escroquerie en bande organisée portant sur 45 millions d’ouguiyas au détriment de la banque.

Selon le correspondant d’Al Akhbar dans la ville, le directeur local de la Banque pour le Commerce et l’Industrie se serait mis d’accord avec un élément de la douane locale pour l’exécution d’une audacieuse opération, consistant en un faux braquage censé se dérouler lors de la remise des fonds dont il a la garde et qu’il devait déposer à la succursale de Kiffa.

Selon le correspondant, l’accord pris entre les escrocs devait permettre la remise de 20 millions d’ouguiyas au douanier, dont 10 millions remis à l’avance, à charge pour lui de louer un véhicule 4x4, et de ramener des complices maliens de la ville de Nara, qui devaient exécuter le faux braquage contre leur complice directeur de banque et le garde chargé de sa sécurité.

Selon le pacte passé entre les complices, 25 millions d’ouguiyas devaient revenir au directeur escroc, qui a laissé la somme chez lui, de peur que ses complices ne s’en emparent durant l’opération. Seulement le retard de ses complices, qui ne sont pas venus au rendez-vous prévu a fini d’inquiéter le banquier escroc, qui a préféré rebrousser chemin et rentrer dare-dare à Timbedra.

La police a arrêté le directeur de la succursale, son comptable, le douanier, et un chauffeur soupçonné d’avoir reçu les fonds qui constituent l’avance destinée à faciliter le déroulement du faux braquage. Toute la bande est actuellement entendue par la police.www.cridem.org


Source :
Al Akhbar / Traduction A.B.O Hamoud pour Cridem

Hodh El Chargui: Un enseignant surnommé Belaawar inquiète deux missionnaires du MEN.



Une Toyota Hilux, ayant à son bord un chauffeur, un guide et deux missionnaires du Ministère de l’Education Nationale, a sillonné, la semaine dernière, la wilaya du Hodh El Chargui. L’objectif de la mission des deux fonctionnaires de l’Etat était consacré essentiellement à la visite de terrain dans certaines écoles de la moughataa afin de savoir l’état de ces établissements scolaires ainsi que leur mode de travail.

Quelques-unes des autorités de cette moughataa ont été pourtant claires avec les missionnaires en question en leur donnant des instructions et leur ont demandé d’être vigilants, parce qu’ils sont entrés dans une zone à risque. Des éléments d’Al Qaïda la fréquentent souvent.

Après avoir visité quelques écoles, la voiture des missionnaires du Ministère de l’Education Nationale a pris la direction du nord ouest, parce que la mission devait visiter trois écoles avant la tombée de la nuit. Vingt kilomètres plus loin, une petite localité appelée Dhlim apparaît. A l’entrée de cette localité se trouve une école du primaire.

Les élèves de cet établissement scolaire étaient, malheureusement, assis à même le sol, parce qu’il n’y a pas de tables-bancs. La mission a passé un moment avant de repartir vers 16 heures 30 à destination d’autres écoles inscrites sur le calendrier de la visite. Roulant plus de dix kilomètres, le guide des missionnaires du MEN informa ceux-ci, que c’était justement ici dans cette zone, que les éléments d’Al Qaïda, avaient pris une Land Cruiser et ses occupants.

Et là, une énorme peur hanta leurs esprits, alors que la voiture, quant à elle, a continué sa randonnée sur la difficile piste. Vers 18 heures, les occupants de la Toyota Hilux ont alors commencé à s’inquiéter du risque d’égarement. Heureusement pour eux, un hameau apparaît à l’horizon. Esquintés par ce parcours du combattant, les missionnaires du Ministère de l’Education Nationale, sont descendus pour se reposer, manger et se désaltérer. Ils ont garé leur voiture non loin de l’établissement scolaire du village.

Le véhicule fut aussitôt entouré par une foule constituée, en majorité, par des vieillards, dont les barbes sont bien fournies. L’un de ces vieillards, fusil en bandoulière, avança vers lesdits missionnaires. Il cria sur un jeune homme et lui dit : «Allez vite appeler Belaawar pour le mettre au courant, que les missionnaires qu’il attendait, sont déjà là».

Les missionnaires du Ministère de l’Education Nationale, leur chauffeur ainsi que leur guide, ont la peur au ventre et des sueurs froides. Ils restèrent pendant plus d’un quart d’heure, silencieux et glacés de peur. Ils étaient tous paniqués. Leurs corps tremblotaient. «Voilà, on est foutu. Nous sommes tombés entre les mains des terroristes», disait l’un des missionnaires du MEN.

Après quelques minutes de psychose, où personne n’a pipé mot, une Toyota Land Cruiser, fit son apparition. Il y avait, à son bord, deux hommes barbus, dont l’un avait une arme sur les genoux. Les missionnaires du Ministère de l’Education Nationale, leur chauffeur ainsi que leur guide, ont cru fort, que ces deux hommes allaient les tuer froidement.

«Soyez les bienvenus. Je suis l’enseignant de cette localité. J’ai appris que vous êtes venus depuis une semaine dans cette wilaya pour visiter les établissements scolaires. Les parents d’élèves m’ont fait savoir que vous êtes déjà là. C’est pour cette raison, que je suis venu pour vous rencontrer » lança-t-il à ses hôtes.

C’est à ce moment, que les missionnaires du Ministère de l’Education Nationale, leur chauffeur ainsi que leur guide, ont fini par savoir, que Belaawar était bel et bien l’enseignant. Les habitants de ce village lui ont donné, le nom du redoutable terroriste algérien, qui fait des ravages au Sahara et dans le Sahel.


Source :
Balla Ly

Mortalité maternelle et infantile au Guidimagha :




«Rôle de la radio régionale dans la santé de la mère et de l’enfant »



Région réputée la plus pauvre de la Mauritanie, le Guidimagha reste enclavée. La route goudronnée qui devait la relier aux routes nationales, via Kaédi, est loin de s’achever. Au Guidimagha, les femmes et les enfants mourraient en grand nombre, du fait des liaisons difficiles entre les principales localités et l’hôpital régional de Sélibaby, seule structure dont le plateau technique est plus ou moins relevé.

D’où l’utilité de la radio régionale qui compense ce déficit en infrastructures routières, témoigne Dr.Kelly Nazirou, Directeur régional à l’action sanitaire (DRAS) du Guidimagha.

Dans cette région, selon Dr.Kelly, la politique de santé repose sur le système IEC (Information, éducation, communication), avec un accent particulier sur la sensibilisation et la mobilisation.

Comme toutes les régions vulnérables, le Guidimagha fait partie des zones ciblées par le projet CAP-CERF de l’UNFPA pour la réduction de la mortalité maternelle. A ce titre, le DRAS du Guidimagha Dr.Kelly Nazirou affirme avoir reçu en décembre 2010 un grand lot d’intrants dont 288 boîtes (de 1.000 comprimés) de fer, 11 boîtes (de 1.000 comprimés) de vitamine A, 1565 kits d’accouchements, 1565 voiles et boubous, ainsi que 1565 moustiquaires imprégnés.

Ces intrants sont destinés aux centres et postes de santé les plus enclavés et les moins fréquentés pour rehausser leur taux d’accueil en consultations prénatales et en accouchements médicalement assistés. Parmi ces zones vulnérables, le centre de santé de Ghabou aurait reçu une dotation de 20 boîtes de fer¸ 1 boîte de vitamine A, 100 voiles et boubous, 100 kits et 100 moustiquaires. Résultat, le centre aurait effectué au quatrième trimestre 2010, quelques 31 consultations prénatales (CPN) alors qu’au deuxième trimestre 2011, il en est déjà à 27 CPN.

Ce qui augure selon Dr.Kelly, d’une plus grande affluence des femmes enceintes au niveau de cette structure sanitaire. Le même constat vaut selon lui pour les consultations post-natales (CPON), avec un total de 3 CPON au quatrième trimestre de 2010 alors qu’au cours du premier trimestre de 2011, le centre a déjà enregistré 2 CPON. La même évolution a été notée selon Dr.Kelly dans la localité de Arr qui a enregistré selon lui 73 CPN au quatrième trimestre 2010 et déjà 19 au deuxième trimestre de 2011.

Sur le plan régional, le Guidimagha aurait enregistré au quatrième trimestre 2010 quelques 809 CPN alors qu’au premier trimestre 2011, il en est déjà à 674 CPN. L’hôpital de Sélibaby a été en outre doté, selon le DRAS, de nouveaux matériels, dons de l’UNFPA, notamment une table d’accouchement, une table de réanimation pour nouveau né, une ventouse, un appareil forceps. La boîte césarienne quant à elle ne serait pas parvenue selon l’unique gynécologue de service.

De l’avis du Dr.Kelly Nazirou, une grande amélioration a été notée sur le plan de la couverture sanitaire par rapport à l’année dernière et qu’il s’attend à de meilleurs résultats au cours des prochains trimestres. Par delà l’aspect technique, équipements médicaux et intrants, les centres et postes de santé situés dans les localités du Guidimagha privilégient l’approche IEC, en collaboration avec les populations, par le biais d’ONG locales qui s’occupent de la distribution de certains intrants (boubous et voiles) fournis par l’UNFPA, mais aussi de la sensibilisation des femmes sur la nécessité d’avoir une grossesse suivie médicalement et d’un accouchement assisté en milieu sanitaire.

Cette politique selon les praticiens a donné de grands résultats en termes de fréquentations dans les centres et postes de santé et dans l’accroissement du taux de couverture en CPN. Le souci du Dr.Kelly Nazirou, spécialiste en épistémologie, est de renforcer la plaidoirie pour la santé de la mère et de l’enfant en mettant l’accent sur les groupes cibles (femmes et enfants) plutôt que sur les chiffres dont la portée selon lui est plus abstraite. D’où son aversion, dira-t-il, de s’exprimer en termes de chiffres et de taux, bien qu’il reconnaisse l’indispensable utilité de l’outil statistique.

Sur le plan logistique, l’hôpital régional de Sélibaby sera doté bientôt, révèle Dr.Kelly, de deux ambulances, dont celle qui a été immobilisée depuis deux mois pour accident et qui a été réparée par la tutelle. Ces véhicules, par delà un apport bénéfique dans l’évacuation des cas d’urgence, complètent ainsi un plateau technique riche de son personnel de haut niveau, dont un gynécologue et une sage-femme spécialiste en soins obstétricaux d’urgence, se réjouit Dr.Kelly.

Pour le jeune médecin-chef de l’hôpital, Dr.Sidi Mohamed Ould Hacen, fraîchement débarqué, la maternité est le pilier de la structure hospitalière de Sélibaby en ce qu’elle s’occupe de la quasi-totalité des accouchements au niveau régional. Pour Dr.Gaye Mohamed Lemine, gynécologue chef de service de la maternité de Sélibaby, sa structure fonctionne dans la plus grande précarité, car ne disposant ni de boîte à césarienne ni d’un anesthésiste compétent.

Il se réjouit tout de même des deux tables d’accouchement que l’UNFPA vient de livrer à l’hôpital ainsi que d’un aspirateur et d’une table chauffante, regrettant l’absence d’un stock d’instruments indispensables tels que stéthoscope et tensiomètre. Dr.Gaye déplore également le manque de personnel qualifié et l’inexistence d’une couveuse. La maternité de Sélibaby manque aussi selon lui de ventouse pou nouveau-né, de monitoring indispensable pour les opérations en césarienne.

Devant le modeste réduit qui sert de bureau et de salle de consultation au Dr.Gaye Mohamed Lemine, une dizaine de femmes de tous les âges fait la queue. Maïmouna Tadis, la trentaine dit attendre depuis le matin pour une consultation poste natale. Elle vient de la localité de Arr, où elle avait accouché après avoir suivi régulièrement ses quatre visites. Les premières que cette mère de trois enfants a effectuées dans sa vie, ses deux précédents enfants étant nés chez elle des mains d’une matrone traditionnelle.

Aïssata Boubou Sow est quant à elle venue du lointain village de Woulrabi, pour consulter son bébé de trois mois. Toutes nos interlocutrices, de braves villageoises à la mine éteinte, disent avoir pris conscience de l’intérêt d’une grossesse suivie et d’un accouchement médicalement assisté. Elles ont exprimé leur satisfecit par rapport aux services de santé qui leur sont fournis. Certaines disent avoir bénéficier d’intrants fournis par l’UNFPA, en termes de fer, de vitamine A, de boubous ou de voiles, de moustiquaires et de kits d’accouchement.

Haja Aw avoue avoir été attirée pour la première fois dans une structure sanitaire, après eu vent des dons offerts aux femmes enceintes ou qui accouchent. Toutes ont cependant reconnu l’apport considérable que joue la radio régionale, celle de Sélibaby, dans leur éducation sanitaire. Il en est ainsi des campagnes de vaccination, des spots et messages radiophoniques qui appellent constamment les femmes du Guidimagha à des changements de comportements, destinés pour la plupart aux femmes en état de grossesse ou des femmes allaitantes, des dangers liés aux accouchements non assistés…Avec l’évolution actuelle dans la prise de conscience, le Dr.Kelly Nazirou s’attend à des résultats probants pour la réduction drastique de la mortalité maternelle et infantile dans la région du Guidimagha.

Cheikh Aïdara


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Source :
L'Authentique (Mauritanie)

lundi 28 mars 2011

Au Guidimakha, les conditions du développement peinent à s’installer : Du rêve à la réalité, le fossé est encore grand




Attendu mercredi dernier, le chef de l’Etat Mohamed Ould Abdel Aziz a finalement atterrit à l’aéroport de Sélibaby à 15 heures 30 minutes où les autorités administratives régionales et de sécurité l’ont accueilli en même temps que les élus locaux et les notabilités de la région.

Première étape de l’agenda présidentiel, l’inauguration d’un poste 90/30 kV à Sélibaby via Gouraye. Ainsi la capitale régionale du Guidimakha sera interconnectée au poste de 225/90/30 kV de la ville de Bakel. L’objectif de ce projet consiste à réduire les coûts de production de l’électricité ; lutter contre la pauvreté dans la zone du projet ; améliorer la qualité du service et du taux de disponibilité de l’électricité et contribuer au renforcement de l’intégration régionale. Le coût du projet se chiffre à 11.474.500.000 milliards de FCFA. Le financement est assuré par la BOAD pour 10 milliards de F CFA soit 87 % du montant et la SOGEM pour 1,474 milliards de F CFA soit 13 %. Ce projet est exécuté dans le cadre de l’électrification des localités de Bakel, Gouraye et Sélibaby. Ainsi permettra t-il pour notre pays d’entreprendre un vaste programme d’électrification rurale de plusieurs localités du Guimakha comme par exemple Diaguily, Diongountourou, Khabou, de gros villages du sud de la wilaya situés en bordure du fleuve Sénégal mais également d’autres localités à l’Ouest de Sélibaby tel que Tachott, Artouma, Agoueinit etc..

Le discours est une chose, la réalité toute autre

L’inauguration en grande pompe du projet, s’est déroulée en présence de plusieurs membres du gouvernement, notamment : Le ministre de l’hydraulique et de l’assainissement, M. Mohamed Lemine Ould Abboye, celui l’équipement et des transports Yahya Ould Hademine, du ministre du commerce, de l’artisanat, du tourisme et de l’industrie Bamba Ould Dermane, Bâ Ousmane secrétaire général du gouvernement, Bâ Housseinou ministre de la santé et Amédi Camara ministre délégué chargé de l’environnement. Ahmed Salem Ould Merzoug haut commissaire de l’OMVS était là également, à côté du chef de l’Etat, de même que le gouverneur de Bakel. A la suite du maire Mohamed Vall Ould Mekhalla et du ministre de l’hydraulique et de l’assainissement, Mohamed Ould Abdel Aziz s’est adressé aux populations du Guidimakha venues l’accueillir et l’écouter. En substance a expliqué les raisons du retard des travaux de l’aéroport de Sélibaby qu’il impute à une société adjudicataire du marché mais a promis que les travaux seront achevés avant fin 2011 quoi que cela va coûter à l’Etat mauritanien. Il a dit que l’Etat est conscient de ce qu'endure le Guidimakha du fait du manque de routes bitumées et du déficit en installations, y compris l'aéroport dont les travaux n'ont pas encore été achevés. Le chef de l’Etat a ainsi dit que des vols saisonniers seront organisés par Mauritania Airlines entre Sélibaby et Paris afin de permettre aux citoyens de cette wilaya résidents en France de visiter les siens pendant les vacances conformément à ses engagements électoraux lors de la dernière campagne présidentielle. Il a annoncé que les services compétents en la matière s’activent en ce moment à accélérer la réalisation de la route Sélibaby – Kaédi. Le Président de la République a admis que la wilaya du Guidimakha a souffert, dans le passé, du ralentissement des efforts de réforme de l’enseignement dispensé aux élèves de la wilaya. Il a également promis, entre autres actions en faveur du Guidimakha, le renforcement des opportunités d'emploi dans la wilaya, vu le rôle que cela joue dans la lutte contre le chômage et l'amélioration des conditions de vie des populations. " Dans ce cadre, la capacité d'accueil du Centre de formation professionnelle au Guidimakha sera élargie et la qualité de ses prestations rehaussée ", a poursuivi le chef de l'Etat.
Il a souligné que notre pays dispose de grandes richesses et de ressources diversifiées, notamment dans les domaines des mines et des pêches, précisant que ce qui nous manque c'est seulement l'amélioration de la formation et de l'expertise. Il a également annoncée dans la foulée, le perfectionnement de l'hôpital régional et son équipement en matériels nécessaires. Il a indiqué que le ministère de la santé a déjà franchi des pas sur cette voie, citant l'envoi d'un certain nombre d'équipements. Ce qui fait défaut maintenant, a-t-il relevé, c'est un appareil de radiologie qui sera mis à disposition dans deux semaines en plus d'un véhicule ambulance de réserve qui sera envoyé à la wilaya d'ici à un mois.
Abordant le problème de l'eau, le chef de l’Etat a dit que des efforts sont en cours pour lui trouver une solution. Il a précisé que le ministère de l'hydraulique effectue à l'heure actuelle deux ou trois forages et que d'autres ouvrages seront réalisés, au besoin, de façon à garantir le règlement du problème de l'eau à Sélibaby.
Le chef de l'Etat a annoncé des mesures visant à résoudre également le problème de l'eau à Ould Yenge et à Wompou. Sur le plan agro-pastoral au Guidimakha, Il a dit que le ministère du développement rural procèdera cette année à la réalisation d'un certain nombre de ponts et à la distribution de 90 kilomètres de grillages.
"Je m'engage à résoudre tous les problèmes qui me parviennent; nous avons les ressources et les potentialités nécessaires à cela grâce à la gestion transparente et rigoureuse et le contrôle ferme des deniers publics ainsi qu'au suivi des mesures contre les contrevenants dans ce domaine", a dit le Président de la République.

La sécurité, chose impérative

Ould Abdel Aziz a par ailleurs interpellé les habitants de la wilaya frontalière du Sénégal et du Mali sur l'importance de la sécurité leur rappelant la dernière tentative d'infiltration de terroristes entrés au pays par le Guidimakha. A cet effet, il a exhorté les citoyens à assumer leur responsabilité envers la protection de chaque centimètre de leur patrie. Une protection, a-t-il expliqué, qui ne relève pas seulement de l'Etat mais de tout un chacun. "Il faut vérifier l'identité de chaque personne suspecte et informer la plus proche autorité sécuritaire pour protéger le pays et la population contre les risques des malfaiteurs et de leurs pratiques étrangères à notre société", a-t-il indiqué. Suite à son discours, il a procédé à l’inauguration du poste électrique avant de mettre le cap sur l’hôpital de Sélibaby. Dernière étape du programme, l’inauguration du tronçon de route goudronnée entre Sélibaby et Gouraye long de 45 km. L’inauguration de ce tronçon a été l’occasion pour le chef de la délégation de l’Union Européenne d’expliquer les tenants et aboutissants de la route qu’elle a financé dans le cadre du désenclavement de la région par le biais de la route Kaédi-MBout-Sélibaby-Gouraye. Le ministre de l’équipement et des transports a également ajouté son grain de sel. Il n’empêche, malgré toute la bonne volonté de l’Etat, il est utile de rappeler que sur les 13 régions du pays, au moins sept d’entre elles sont extrêmement pauvres, dépourvues d’infrastructures viables. Et quand on sait que la wilaya du Guidimakha en fait partie, il y a de quoi se poser des questions sur l’approche mise en oeuvre en vue de développer la wilaya. Comme toutes les autres régions, l’économie du Guidimakha repose essentiellement sur le potentiel agro-pastoral. Toute approche qui ne prend pas en compte cette vision est vouée à l’échec. Désenclaver le Guidimakha par la construction d’infrastructures de base viables est certainement la condition première à tout développement, mais elle n’est pas suffisante pour lutter contre la pauvreté endémique de la wilaya. Raison pour laquelle, assurer des formations qualifiantes sur des métiers bien ciblés et adaptés aux réalités économiques vécues, reste indispensable pour offrir des emplois aux jeunes qui chôment dans les différentes wilaya, à l’exemple du Guidimakha. Cela suppose une étude du terrain pour pouvoir entreprendre des politiques adaptées. En outre, il est grand temps d’organiser le marché du travail et contraindre par des lois claires, tout employeur, que ce soit l’Etat ou le privé, à recourir au service de la main d’œuvre, sans aucune discrimination ni favoritisme ou clientélisme, pour ses besoins.
Reportage, Moussa Diop

Réunion à Aioun du comité régional de lutte contre les épidémies



Le comité régional de lutte contre les épidémies dans la wilaya du Hodh El Gharbi s'est réuni, lundi, dans la ville d'Aioun sous la présidence de M. Cheikh ould Abdallahi, wali du Hodh El Gharbi.
La réunion a été consacrée à l'évaluation de la situation de la maladie de la rougeole dans la wilaya et aux mesures prises pour éradiquer cette maladie.
Dans une déclaration à l'AMI, le Dr Bou Eya ould Abeidi, directeur régional à l'action sanitaire a précisé que depuis janvier dernier, 126 cas de rougeole ont été enregistrés à Aioun, Mekanet et Taré, dans la moughataa d'Aioun, Zmeita, dans la moughataa de Tintane et Hassi Ehel Ahmed Bichna, dans la moughataa de Kobenni.
Il a indiqué que toutes les personnes atteintes de rougeole sont guéries à l'exception de 3 personnes qui sont encore sous surveillance médicale.
Il a enfin souligné que les médicaments sont disponibles en quantités suffisantes et de manière gratuite.


AMI

Sénatorial de M’bout : Scrutin très ouverts…




Le premier tour du scrutin pour le renouvèlement du tiers du sénat le 24 avril prochain sera très serré à M M'bout. Dans cette Moughataa, cinq listes se disputent le siège. Le sortant, Youssouf Sylla, malgré la levée de sa suspension, n’a pas été investi par son parti, l’UDP.

Le Sénateur sortant se présente donc à sa propre succession comme candidat indépendant. Le parti de Naha Mint Mouknas, pour le siège de sénateur de Mbout a choisi Sidi Ould Boukhery, maire de la commune de Beylougué.

L’UPR, parti au pouvoir a investi Dahmoudi Ould Rassoul. Un autre membre de ce parti, UPR, Abdel Ghader Ould Souleymane se présente comme indépendant. La cinquième liste candidate est celle du parti Tawassoul.

A noter que la seconde liste présentée par l’UDP pour le scrutin du 24 avril est conduite par Ahmedou Ould Lehbib pour la Moughataa de Sélibaby.

Khalilou Diagana



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Source :
Khalilou Diagana Pour Cridem

Douanes de l’axe Rosso-Dakar : Les commerçantes crient leur ras-le bol.




Les commerçantes de l’axe Rosso-Dakar sont au pied du mur. Et pour cause leur gagne-pain est menacé, parles agissements des soldats de l’économie. Pour que leurs marchandises arrivent à bon port, elles sont obligées des débloquer à chaque poste de douane.

C’est la croix et la bannière de voyager sur l’axe Dakar-Rosso. Les tracasseries douanières deviennent de plus en plus un goulot d’étranglement pour les centaines de voyageurs. Raquette ; intimidation ; tous les moyens sont bons pour déplumer les voyageurs. Une arnaque à ciel ouvert qui se déroule tous les jours sous les yeux et la barbe des autorités.

Les passagers de la Toyota DK 3421-QB(numéro d’emprunt) n’oublieront pas de sitôt leur périple du samedi 19 mars.

Partis de Rosso vers les environs de 15h; ils ont perdu un temps fou avant de rejoindre la capitale sénégalaise. 08 heures de route pour 350 km. Un supplice causé par la cupidité des éléments de la douane qui réclament aux commerçantes 1000franc pour continuer leur voyage.

Les trois commerçantes embarquées à bord de la voiture ont été arnaquées dans chaque poste de douane, malgré leur quittance en main. Pour ne pas perdre du temps sur ces endroits maudits, elles étaient obligées de remettre 3 billets de 1000franc aux douaniers pour pouvoir continuer leur route. Sinon ces derniers les obligeaient à compter un à un leurs articles, histoire de les punir.

Pour notre voyage, le calvaire commença au poste de Richard-Toll. Connaissant le jeu espiègle des douaniers, les femmes avaient déjà préparé l’argent et les quittances qu’elles avaient confiés au chauffeur. Un agent de la douane se présenta devant nous pour récupérer les quittances avant de disparaître. Le chauffeur le suivit et lui remet sans prendre de gants 3000franc.

Il met l’argent sans gêne dans sa poche et d’un geste de la main, il demanda au chauffeur de partir. L’argent en poche, il n’a plus besoin de contrôler les bagages des autres passagers. Sur le trottoir, deux autres voitures attendaient leur tour.

Prochain poste, Université Gaston Berger de St Louis. Là aussi, les commerçantes avaient déjà préparé l’accueil des douaniers. Les 3000franc étaient déjà mis à coté. Devant l’Université ; quatre douaniers attendaient soigneusement leur récolte quotidienne. Sous le regard furtif de leur chef ; les trois agents eurent peur de demander l’argent aux pauvres dames ; mais ils les sommèrent de descendre de la voiture et de compter un à un les articles mentionnés sur les quittances.

Une punition sévère qui nous fait perdre 2 tours d’horloge. Heureux de bluffer leur chef, ils laissèrent pantois les pauvres dames sur le trottoir. Arrivés à Kébémer, les douaniers en poste prennent eux aussi leur part du gâteau. Comme leurs confrères de Ross-Béthio, ils ne s’intéressent pas aux contenus des bagages, seul l’argent les intéresse.

Awa l’une des commerçantes raconte « on est habitué à cet escroquerie. Mais je pense que ce n’est pas la peine de nous faire payer une quittance à Rosso ; vu que les douaniers nous réclame à chaque fois de l‘argent » Pour narguer les passagers, les douaniers quémandent du thé, du sucre ou n’importe quelle denrée qu’ils pourront revendre à des receleurs qui les suivent comme leurs propres ombres. Bouches bées, nous continuons exaspérés notre route. Des comportements inadmissibles qui frisent l’idiotie et qui sont hélas monnaies courantes sur cet axe.

Dialtabé

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Source :
Le Quotidien de Nouakchott

dimanche 27 mars 2011

Zouerate : Le Maire offre au lycée de Zouerate un jeu de maillots et des ballons.




Le Maire de Zouerate a offert à l’équipe du lycée de Zouerate un jeu de maillot et des ballons de football le samedi 26 mars.

La cérémonie de remise de ces équipements s’est déroulée à l’hôtel de ville en présence du Délégué Régional de la culture, de la jeunesse et des Sports Mr Bouh Ould Imigine, du Directeur des Etudes du lycée de Zouerate Mr El Kori Ould Soula, de l’Adjointe Au Maire chargée des affaires socioculturelles Madame Lehdya Mint Louleid, du secrétaire général de la ligue de football Mr Mangassouba , du professeur d’EPS Mr Dieye Balle et des représentants de l’équipe du lycée.

Dans un mot prononcé à l’occasion, le Maire Mr Yacoub Ould Salem Vall s’est dit heureux de pouvoir faire cette modeste contribution qui rentre dans le cadre d’un programme plus vaste destiné au milieu éducatif.

Il a précisé qu’aujourd’hui dans la ville de Zouerate, tous les établissement scolaires ont été réhabilités et disposent de suffisamment de table-bancs. Il a aussi annoncé qu’une réhabilitation est prévue pour le lycée de Zouerate pour un montant de plus de dix millions d’ouguiyas.

A son tour le Délégué Régional de la Culture, de la Jeunesse et des sports a affirmé qu’il apprécie à sa juste valeur ce geste et a annoncé au même moment le projet de construction d’un stade de cinq mille places destiné à la ville de Zouerate.

Pour sa part l’adjointe au Maire et professeur au lycée de Zouerate, a précisé que les équipements aideront sans nul doute à encourager leurs élèves surtout dans cette période de compétition sportive. Le professeur d’EPS Mr Dieye Balle a signalé l’insuffisance des encadreurs sportifs au lycée de Zouerate, un seul pour le lycée.

Le représentant de la Ligue Régionale de Football a remercié la commune au nom de la ligue. C’est pour la première fois, dit-il, qu’un Maire offre des équipements sportifs au lycée de Zouerate. Ce geste, ajoute t-il, mérite d’être encourager. Il est à noter qu’un match du Tournoi scolaire de football, Challenge Sidi Mohamed Abbas est prévu l’après-midi dans le cadre de la première journée. Un match qui opposera le lycée d’Atar au lycée d’Akjoujt.

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Source :
Abdallahi Dieng Ould Cheikh

Démarrage à Kaédi du projet d'appui à l'enseignement originel dans les zones les moins favorisées en 2011.





M. Ahmed Ould Neiny, ministre des affaires islamiques et de l'enseignement originel a donné dimanche, dans les locaux de la commune de Kaédi le coup d'envoi des activités du projet d'appui à l'enseignement originel dans les zones les moins favorisées en 2011.

Ce projet qui intervient sur toute l'étendue du territoire national a pour but, notamment, de dynamiser le rôle des mosquées dans la propagation d'une culture islamique modérée.

Dans un mot prononcé pour la circonstance, le ministre a rendu hommage au bilan positif de ce projet au cours de l'année écoulée, à savoir le recrutement de 276 imams de mosquées et professeurs de mahadras qui ont dispensé des cours dans le Coran, le hadith, la vie du prophète , la langue arabe et l'éducation civique. Ces cours, a-t-il précisé, ont été hautement appréciés par le public.

Il a ajouté que le champ d'intervention du projet s'est élargi pour englober toutes les zones du pays, notamment les zones des régions de la rive droite du fleuve Sénégal, et ce en raison de l'intérêt qu'accorde le Président de la République, Monsieur Mohamed ould Abdel Aziz aux affaires nationales en général, et particulièrement dans les localités les moins favorisées dans le pays.

Le ministre a indiqué que la wilaya du Gorgol bénéficie cette année d'un récrutement de 34 imams de mosquées et de professeurs de mahadras, en plus de l'ouverture très prochaine de 48 salles d'alphabétisation, en collaboration avec les autorités administratives de la wilaya.

M. Ahmed Ould Neiny a souligné qu'en faisant preuve de détermination pour la réussite du projet, les imams des mosquées et les professeurs des mahadras confirment leur volonté de suivre l'exemple de nos ancêtres connus pour leur action visant à propager les connaissances et à faire connaître les enseignements de notre sainte réligion, l'Islam.

Le ministre a demandé aux imams des mosquées et aux professeurs des mahadras de servir d'exemples de bonne conduite et de dévouement.

Le programme de la manifestation comporte trois conférences-débats sur les objectifs du programme, l'enseignement originel et l'importance des précis dans le rite malékite.

Il est à noter que l'analphabétisme est très repandue au Gorgol, notamment dans ses zones rurales, malgré le fait que la wilaya compte 266 mahadras. L'an dernier, le ministère des affaires islamiques a ouvert 36 centres d'alphabétisation dont ont profité 218 personnes.



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Source :
Agence Mauritanienne d'Information

Coulisses de la visite du Président de la république dans la citée frondeuse.




C’est en août prochain que le président fêtera sa seconde année d’accession au pouvoir sans vraiment être certain d’avoir enrichi son capital de confiance parmi les populations frustrées partout, dans le nord, dans le sud et au centre du pays, mais de manière plus grande dans le Tagant, cette wilaya qu’il vient de visiter en quatre heures de temps, suscitant de la part de ces habitants des interrogations sur le pourquoi de cette visite dans la citée frondeuse à Ould Abdel Aziz, dans la ville aux cadres marginalisées, Tidjikja que le régime voulait rayé d’un trait toutes les traditions d’organisation politique et socioéconomique séculaire qui a encore de longues décennies pour disparaître.

En effet, à l’intérieur du pays, le président de la république Mohamed Ould Abdel Aziz, s’investit à son maximum pour convaincre les bailleurs de fonds, lesquels avaient indexé le régime de gouverner en solo, en marginalisant les minorités, ce qui pourrait être fatal pour l’octroi de tout futur soutien financier des bailleurs de fonds.

Ce constat politique partagé par tous, comme celui du président français Nicolas Sarkozy compromet totalement l’avenir politique Ould Abdel Aziz qui pourrait à la lumière de sa gestion actuelle du pays être désavoué par les urnes et donc perdre le pouvoir sur lequel il a une emprise de fer.

Le chef de l’Etat n’a pas encore trouvé la marge de manœuvre nécessaire pour arriver à cette fin et pour maximiser ses chances d’emporter sans coup férir un second mandat, surtout, si l’on sait que sur le plan politique, on assiste depuis l’installation du gouvernement du Premier ministre Moulaye Ould Mohamed Laghdaf à une véritable politique de l’autruche.

Les politiques montrent une fois de plus que leurs intérêts personnels sont au-dessus des intérêts de leur pays. Des problèmes se posent aussi à l’occasion ou en dehors des périodes électorales. Par pudeur certainement, ces problèmes sont résolus sans tapage dans certains pays pour sauver leur popularité. Mais ce qui est constant en Mauritanie, c’est des campagnes de dénigrement qui ne cessent de porter un coup sérieux au modèle démocratique que représentait la Mauritanie après le changement du 03 août 2005.

Et pour revenir à la capitale du Tagant, la ville frondeuse du Tagant à l’actuel pouvoir, dont certains avaient été emprisonnés par le régime de Ould Abdel Aziz, tout n’a pas été dit sur les coulisses qui l’ont caractérisé, notamment cette première audience accordée par le président à Oud Waghef, Ould Biye et consorts par le chef de l’Etat avant que ce dernier ne juge le moment non propice pour discuter.

A Tidjikja, dans laquelle le président n’a passé que quatre heures de temps, Ould Abdel Aziz n’a pas été reçu par Biya et ses compagnons ; prenant une douche froide devant la faible mobilisation faite par Adil et son leader l’ancien premier ministre Ould waghef ; qui depuis son ralliement de la majorité attend vainement un retour de l’ascenseur qui ne vient pas des autorités, s’interrogeant à quoi sert-il de courir vers un pouvoir qui ne tient qu’à une ficelle.

Par ailleurs, les écoliers atteints par la varicelle n’ont pas été conduits pour défiler devant le président, mais rassemblés dans les établissements, s’exposant ainsi à une contamination facile et rapide par la prolifération, loin de leurs enseignants encadreurs qui avaient peur d’attraper « khelvit ».

La visite présidentielle de Tidjikja a conduit certains à se demander pourquoi Ould Abdel Aziz arrive dans une ville dont il a déclaré la guerre à ces fils dés son mouvement de rectification et se demandent quelle moustique l’a piqué en parlant d’analphabétisme dans une région productrice des plus grands cadres, technocrates et intellectuels du pays.

Le président a sans doute constaté qu’il n’est pas la bienvenue dans cette ville, qu’il a quitté dans la précipitation sans la compagnie du Wali et des autorités comme s’il veut endosser la responsabilité aux autorités territoriales alors que c’est lui le premier qui a sème le vent dans cette région que c’est aujourd’hui lui qui doit récolter la tempête.

Ahmed Ould Bettar

Rosso : La police arrête des responsables de boutiques « Opération Solidarité 2011 » accusés de vendre les produits de façon illégale.





Une source généralement bien informée a révélé à Sahara média que la police de Rosso, ville frontalière avec le Sénégal, a arrêté des responsables de boutiques de l’Opération « Solidarité 2011 » accusés d’avoir vendu des produits dans des conditions non transparentes.

Une mission de contrôle envoyée par le gouvernement et arrivée dans la ville de manière inopinée, a remarqué la disparition de près de 2 millions d’UM au niveau des boutiques de l’Opération « Solidarité 2011 ».

C’est l’un des premiers accrocs au niveau de cette opération lancée par le gouvernement mauritanien pour permettre aux populations les plus pauvres de pouvoir s’approvisionner en produits de première nécessité à des prix acceptables.

www.cridem.org


Source :
Sahara Medias (Mauritanie

Rosso : Haimeda Ould Magha, le rebelle du PK6 !




Dans le cadre de la création de Rosso ville-nouvelle au PK6 sur le tronçon Rosso-Nouakchott, l’état essaye de satisfaire les anciens habitants en leur octroyant des terrains de choix. Pour se faire les autorités auraient désigné une commission de sept personnes.

Ladite commission serait chargée de dresser une liste des autochtones du PK6 afin que ces derniers puissent bénéficier de terrains lotis dans la zone. Cette procédure n’a pas plu à tout le monde, surtout Haimeda Ould Magha cadre supérieur de Tasiast et notable de la ville de Rosso mais aussi autochtone habitant du PK6.

« Je suis un habitant autochtone du PK6, il m’a été rapporté que l’état accorde une importance particulière à la tribu Oulad Benioug à la quelle j’appartiens et cela me m’adule mais je m’oppose farouchement au fait qu’une commission de sept personnes toutes issues de la tribu Oulad Benioug soit désignée pour dresser la liste des anciens habitants du PK6...

...car ce n’est pas une question de tribu et la commission dont il est question n’est pas du tout représentative du PK6 car seul Sidi Ould Messaoud peut parler au nom des habitants du PK6 mais malheureusement il ne peut pas s’acquitter de la mission qui lui est dévolue.

Cette localité a été constituée les années 1962,63 et 64 par quelques familles dont certes des oulad benioug mais ils ne sont pas les seuls. Je le dis haut et fort ; les résultats de cette commission ne seront jamais acceptés par les anciens habitants du PK6. Nous demandons à ce que les autorités prennent leurs responsabilités car les anciens habitants du PK6 n’accepteront jamais la distribution sous la forme envisagée.

Dans cette terre on ne doit pas parler de tribu car c’est contraire à toute politique réformatrice. Il faut surtout parler des anciens habitants à qui l’état doit donner la priorité or la commission désignée n’est pas sensée connaître les anciens habitants de la localité. Je répète que je suis ressortissant de cette tribu mais ce n’est pas une raison de cautionner le faux…»

Ces propos montrent si besoin en est, que la distribution prévue par l’état aux premiers habitants du PK6, risque de faire beaucoup de bruit si jamais on ne tient pas compte des avis des uns et des autres. A titre d’exemple, Haimeda qui pense qu’une commission à connotation tribale est une grosse erreur, quoiqu’il soit issu de la tribu en question, se révolte pour dit-il que les autres familles qui ne sont pas de cet ensemble tribal ne soient pas privées de leur droit d’anciens habitants du PK6.

Propos recueillis par Jiddou Hamoud


www.cridem.org


Source :
Jiddou Hamoud

Brakna : Le LETP de Boghé forme 125 diplômés chômeurs.




Le lycée d’enseignement technique et professionnel de Boghé abrite depuis le 20 mars et ce jusqu’au 19 mai prochain, une session de formation au profit de 125 diplômés chômeurs (agronomes, géographes, historiens, informaticiens) exécuté dans le cadre d’un vaste programme de mise en valeur de 1300 hectares dans la plaine de Mpourié.

Selon le directeur de l’établissement, M. Mrabbih Ould Abderrazaq, les modules de formation portent sur les techniques de production du riz (540 heures), les techniques de production du blé (120 heures) et la production animale (180 heures) soit un volume total de 840 heures dont 540 pour les travaux pratiques.

A l’issue de la formation, les bénéficiaires disposeront chacun de 3 vaches laitières et 10 hectares à Mpourié (Rosso) avec un financement de l’Etat durant la 1ère campagne. Une bourse mensuelle de 40 000 UM leur sera également versée durant les deux mois de formation.

Le choix du lycée d’enseignement technique et professionnel de Boghé pour abriter la présente session fait suite à un appel d’offre lancé par le comité chargé de la mise en œuvre du programme présidé par M. Coulibaly (Chargé de mission au MDR) et comprenant entre autres le directeur de l’insertion, le directeur de l’Observatoire de l’emploi et un représentant de l’INAP.

Ce choix consacre la qualité de l’offre technique de cet établissement crée par le décret 98 080 du 2 novembre 1998 et qui assure la formation dans trois spécialités à savoir l’agronomie, la maintenance du machinisme agricole et l’artisanat rural réparties en deux cycles : le BEP (Brevet d’enseignement professionnel) et le BT (Brevet de technicien).

Notons que la cérémonie de lancement de cette session bimestrielle a été présidée par le Hakem de la mouqata’a, M. Ahmedna Ould Mohamed Lemine et du maire de la commune, M. Bâ Adama Moussa qui ont exhorté les bénéficiaires « à tirer le maximum de profit de cette session qui ne manquera pas d’améliorer leurs compétences en matière de production agricole et animale ».

Dia Abdoulaye
camadia6@yahoo.fr

Le jumelage de Rosso et Moissy Cramayel fait des émules.



Rosso est jumelée à la commune française de Moissy Cramayel, depuis 1986, une entente qui a beaucoup profité à la capitale du Trarza, sur plusieurs plans. Parallèlement au jumelage, des bonnes volontés françaises ont mis sur pied une association dénommé «le collectif des amis de Rosso».

Cette association ravitaille, chaque année, la ville et ses environs, en matériels sanitaire, agricole, scolaire mais aussi finance de multiples petits projets.

L’année dernière, la commune de Moissy a envoyé, sur proposition du collectif, une délégation de neuf jeunes moisséens – sept filles et deux garçons – à Rosso, en vue de mettre sur pied, avec les jeunes de Rosso, un «chantier jeunes» qui s’est matérialisé par un beau jardin qui ceinture, désormais, la mairie.

Les jeunes moisséens étaient encadrés par deux membres du collectif – Vincent Cangi, son président et Florence Berry, sa vice-présidente – et deux autres cadres de la commune de Moissy, Frank Dessoubri et Estelle. Durant leur séjour, les jeunes ont appris à se connaître. Mieux certains se sont connus au point de s’aimer. Hé oui: Bocar Ba, un jeune de Rosso, a réussi à charmer mademoiselle Emilie Carrouget, une moisséenne.

Les deux jeunes ont tissé une relation amoureuse qui a entraîné la jeune fille à revenir, quelques mois plus tard, rendre visite à son amoureux. Convaincus que leur relation était sincère, nos tourtereaux décident, alors, de se marier et c’est justement ce qu’ils ont fait, à Rosso, durant la dernière fête du Maouloud. La jeune fille est venue avec sa maman, malgré la menace terroriste qui planait en Mauritanie.

L’ambiance fut très festive. On a chanté, dansé, mangé et beaucoup rigolé. Souhaitons heureux ménage au nouveau couple qui a convolé en juste noces, en concrétisant, ainsi et de fort belle manière, le jumelage Rosso-Moissy. Nous lui souhaitons beaucoup de poussins. Mais où est le poulailler, Cheibany? A Rosso, bien sûr!

Jiddou Hamoud / Rosso


www.cridem.org


Source :
Jiddou Hamoud

Sélibaby : Visite présidentielle : Rupture de style




A Sélibaby, la visite du président de la République rompt avec le faste d’antan. Ni fanfare, ni soirée artistique, ni haies humaines, ni troubadours et surtout, très peu de Nouakchottois Une vraie rupture avec les carnavals habituels. Lutte contre la gabegie oblige !

Ould Abdel Aziz est arrivée vers 17 h 30 à l’aérodrome de la capitale du Guidimagha. Il embrasse sur la tête les deux fillettes qui lui tendent lait et dattes, serrent quelques mains, récupère quelques lettres, répond avec simplicité à quelques citoyens et va à l’essentiel.

Sur le site de la cérémonie de pose de la première pierre de la ligne haute tension, il écoute le maire APP de Sélibaby, puis le discours du ministre de l’Hydraulique et de l’assainissement, Mohamed Lemine Ould Aboye, avant de s’adresser aux populations venues l’accueillir.

Il promet à la ville deux ambulances et une unité de radiologie pour l’Hôpital, rassure les populations sur les capacités financières du pays à engager la bataille contre le sous-développement et demande aux habitants du Guidimagha de faire preuve de plus de vigilance face à la menace terroriste qui pèse sur la sécurité du pays en rappelant que les auteurs de la dernière tentative s’étaient infiltrés à partir de la wilaya du Guidimagha.

Le projet d’électrification des localités de Sélibaby et de Gouraye à partir de Mannantali via Bakel (Sénégal) dont les travaux seront bouclés en 16 mois permettra la fourniture de l’énergie hydroélectrique aux agglomérations rurales et urbaines de la zone concernée. Il s’agit de l’installation d’un poste de transformation d’une puissance de 90/30 KV et d’une ligne électrique de 90 KV longue de 50 KM reliant les postes de Sélibaby et de Bakel.

Les explications concernant ce projet sous-régional ont été faites par le Haut Commissaire de l’OMVS, Mohamed Salem Ould Merzoug qui était accompagné d’une forte délégation dont le président en exercice du Conseil des Ministres de l’OMVS.

Pour désenclaver la wilaya, le président de la République promet la reprise très prochaine des travaux de l’aéroport et la possibilité de la création d’une ligne aérienne directe Paris/ Sélibaby compte tenu de l’importance de la diaspora originaire du Guidimagha. Mauritanie Airlines International dont la flotte est déjà forte de trois avions pourrait bien relever un tel défi.

En attendant, Ould Abdel Aziz a donné le coup d’envoi du démarrage des travaux du tronçon bitumé Sélibaby- Gouraye long de 45 km et a promet un coup de fouet aux travaux sur l’ensemble de l’axe Kaédi-Mbout–Sélibaby-Gouraye.

Auparavant, le ministre de l’Equipement et des Transports, Yahya Ould Hademine et le Chef de la Délégation européenne, Hans- Georg Gerstenlauer ont donné d’amples détails sur les financements et les travaux de cet important projet qui permettra à la wilaya de sortir enfin de son enclavement étouffant.

Dans la soirée, le président de la République s’est entretenu avec les cadres de l’administration locale et les élus de la wilaya.tôt le matin, il reprendra l'avion-taxi espagnol pour rentrer à Nouakchott où il présidera la réunion hebdomadaire du conseil des ministres du jeudi.




Source :
RIM24 (Mauritanie)

mercredi 23 mars 2011

Le Président de la République supervise la cérémonie d'inauguration de la station régionale de Radio Mauritanie au Tagant



Le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz a supervisé, mercredi à Tidjikja la cérémonie d'inauguration de la station régionale de Radio Mauritanie au Tagant. Il s'agit de la 6eme station régionale de Radio Mauritanie à être inaugurée à l'intérieur du pays.
Ces stations régionales ont été exécutées sur instructions du Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz lors de sa visite, le 6 août dernier à Radio Mauritanie. A cette occasion, le Président de la République avait, en effet, appelé à la généralisation des stations régionales et à faire profiter l'ensemble des citoyens des émissions de la Radio.
La station dont l'émission couvre un rayon de 40 km comprend un émetteur d'une capacité de 300 watts, une salle d'émission, un studio équipé de matériels modernes et des bâtiments administratifs. Une équipe de journalistes et de techniciens expérimentés y travaillent.
Tout au long de la journée, la station présente des bulletins d'informations, des programmes directs et indirects d'orientation et de récréation qui tiennent compte des spécificités de la wilaya et de la nature de la vie économique, dans l'intérêt des populations et pour appuyer les plans du développement initiés par le gouvernement. Ils font ressortir aussi les potentialités économiques et touristiques de la wilaya.
La station accorde, par ailleurs, un intérêt particulier à l'histoire de la wilaya et à sa culture tout en donnant une place de choix aux personnalités culturelles et aux foukahas du Tagant.
Dans un mot prononcé pour la circonstance, le ministre de la communication et des relations avec le parlement, M. Hamdi ould Mahjoub a indiqué que la supervision de cette cérémonie d'inauguration par le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz prouve l'intérêt qu'accorde l'Etat aux questions intéressant les citoyens, constitue une réponse aux aspirations des populations de l'intérieur du pays et montre l'importance accordée au développement régional et local.
Le ministre qui prononçait un mot à l'occasion de la cérémonie d'inauguration de la station a précisé que celle-ci ouvrira large le champ devant les populations pour qu'elles posent les questions qu'elles jugent essentielles. Elle sera aussi, a-t-il dit, un moyen qui leur permettra d'exposer leurs vues et une tribunes pour poser tous les problèmes dont souffre la wilaya, appelant les responsables de la station à consacrer cette orientation.
Le ministre a affirmé que la liberté de la presse est un choix national irréversible, soulignant que les médias publics sont des établissements nationaux au service de toutes les couches de la société.
Il a en outre précisé que les troubles que connaît le monde actuellement sont dus au manque des libertés avant d'appeler les responsables de la presse privée et publique à faire preuve de professionnalisme et de neutralité dans le traitement des questions nationales.
Pour sa part, le maire de la commune de Tidjikja, M. Mohamed Ould Biha a loué l'inauguration de cette station qui vient pour ancrer l'identité civilisationnelle des populations du Tagant.
Il a ajouté que l'information à l'époque de la mondialisation constitue un outil de développement social, étant donné le rôle qu'elle joue dans la transmission des expériences et les opportunités de communication qu'elle offre aux sociétés.
Le maire a enfin affirmé que l'ouverture de cette station est considérée comme une étape importante pour la matérialisation du droit du citoyen à l'information, exprimant le vœu de la voir constituer un pilier de développement au Tagant et contribuer dans l'encouragement du dialogue et de l'ouverture.

AMI

Le Président de la République est arrivé à Sélibaby.




Le Président de la République Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz est arrivé mercredi après-midi à Sélibaby pour une visite au cours de laquelle il supervisera la pose de la première pierre et l'inauguration d'un certain nombre de projets de développement.

Il a été accueilli à sa descente d'avion par le wali du Guidimakha, M. Isselmou Ould Meinouh, le commandant de la 4ème région militaire, le colonel Mohamed Ould Lebatt, le maire de Sélibaby, M. Mohamed Vall Ould Mekhalle, les autorités administratives et sécuritaires, les élus et les notables de la wilaya et les représentants des partis politiques, des organisations de la société civile et les associations féminines et des jeunes au Guidimakha.


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Le Président de la République supervise la pose de la première pierre du projet d'électrification des villes de Sélibaby et de Gouraye

Sélibaby, 23/03/2011 - Le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz a procédé mercredi après- midi à Sélibaby à la pose de la première pierre du projet d'électrification des villes de Sélibaby et de Gouraye ainsi que la ville sénégalaise de Bakel.

Dans son mot de bienvenue, le maire de Sélibaby, M. Mohamed Vall Ould Mekhalla a mis en exergue la vocation agropastorale de la wilaya de Guidimakha.

Il a, aussi, souligné l'intérêt de développer les services d'accès à la santé, à l'éducation et à l'eau et de relier le chef-lieu de la wilaya avec ses départements par un réseau routier performant pour faciliter la fluidité des personnes et des biens.

M. Ould Mekhalla a, enfin, souligné la protée largement positive des projets que le Président de la République va donner le coup d'envoi, projets qui dénotent, selon lui, de l'intérêt son excellence accorde aux secteurs de l'habitat et de la santé.

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Source :
Agence Mauritanienne d'Information

le Président de la République visite l'Hôpital régional de Tidjikja


Le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, a visité, juste après son arrivée mercredi à Tidjikja, l'Hôpital régional de la capitale du Tagagnt.
Cet hôpital comporte plusieurs services dont ceux de la chirurgie, de la radiologie et des soins dentaires, en plus de la maternité, d'une buanderie et d'un laboratoire où il a reçu des explications détaillées sur le fonctionnement de chaque structure.
A la maternité, le Président de la République a été informé du niveau actuel de la couverture sanitaire qui a atteint 65% cette année, ce que les spécialistes estiment comme for appréciable.
La capacité d'hospitalisation de cette structure régionale de santé est actuellement de 50 lits, répartis entre les différents services.
Parmi les contraintes soulevées par le corps médical de cet hôpital, figurent l'absence d'un service d'urgence et le caractère limité de la capacité au niveau de la buanderie, service qui assure la stérilisation des équipements et matériels et de santé.
Au cours de sa visite, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz a engagé l'ensemble du corps médical à tout mettre en oeuvre pour assurer une meilleure prise en charge des patient et garantir une plus grande qualité des services fournis aux citoyens. C'est dans cette perspective, a dit le chef de l'Etat, que le département de la santé dépêchera à Tidjikja, dès la semaine prochaine, une mission d'évaluation de besoins en matière de santé.

AMI

Le Président de la République donne le coup d'envoi de la route Tidjikja-Atar.




Le Président de la République Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz a présidé mercredi à Tidjikja la cérémonie de coup d'envoi de la route Tidjikja-Atar.

A cette occasion, le Président de la République a prononcé un discours devant les nombreuses populations présentes dans lequel il a exprimé ses sincères remerciements pour la chaleur de l'accueil qui lui a été réservé ainsi qu'à la délégation l'accompagnant.



Source :
Agence Mauritanienne d'Information

Le président Ould Abdel Aziz met en cause les stratégies éducatives dans le fort taux de chômage dans le pays.




Le président Mohamed Ould Abdel Aziz a encore pointé du doigt le système éducatif mauritanien dans la recherche d’une explication pour le fort taux de chômage qui existe dans le pays. Pour lui, le chômage endémique, « revient à la faiblesse des stratégies éducatives mises en œuvre plusieurs décennies durant ».

Ould Abdel Aziz a, au cours d’un meeting populaire organisé dans la ville de Tidjikja où il est arrivé ce mercredi, conseillé aux jeunes de « s’orienter vers la formation technique », déclarant que le pays « fait face à une conquête de la main-d’œuvre étrangère ».

Le président a également indiqué que l’Etat dispose suffisamment de ressources et tout ce qui lui manque actuellement ce sont « des études pour des projets qui seront engagés bientôt ».

Il a promis d’envoyer une mission du ministère de la santé pour s’enquérir de tous les besoins de l’hôpital de Tidjikja et annoncé le lancement prochain d’une prospection hydrique en vue de rechercher des ressources d’eau potable dans les environs de la ville.

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Source :
SaharaMedias (Mauritanie

Urgent : Ould Javaar 'Le candidat aux sénatoriales à Sélibaby a quitté « Adil » et rejoint notre parti'.




Le secrétaire exécutif chargé des Affaires politiques au niveau de l’Union pour la République (UPR), Mohamed Mahmoud Ould Jaavar, a déclaré ce mercredi, que le candidat de la majorité présidentielle à Sélibaby, pour le renouvellement partiel du sénat, Soumaré Oumar, s’est retiré du parti « Adil » et a rejoint le parti au pouvoir à la tête d’un important groupe de militants de la formation que dirige l’ancien Premier ministre Yahya Ould Ahmed Waghf.

Ould Javaar a loué la stratégie adoptée par l’UPR dans ce qu’il a appelé « la recherche de personnalités dont la candidature fait le consensus autour d’elles », affirmant que la « moughataa de Sélibaby a donné la preuve de la force et de l’unité des militants de base ».

Ould Javaar qui s’exprimait au cours d’une conférence de presse de l’UPR à Sélibaby, a conclu en annonçant, de manière officielle, que Soumaré Oumar est le candidat du parti au pouvoir.




Toute reprise d'article ou extrait d'article devra inclure une référence à

Source :
SaharaMedias (Mauritanie)

Sénatoriale à Tijikja : Me Ould Dahane se félicite de la qualité du choix.



L’ancien candidat à l’investiture au poste de sénateur du département de Tijikja, Me Mohamed Ould Isselmou Ould Dahane a annoncé, dimanche 20 mars, quelques heures après la publication des listes des candidats aux sénatoriales du 24 avril prochain, son intention de se plier à la décision de l’UPR qui a porté son choix sur Zeïdane Ould T'Feil.

« Je souscris entièrement et appui la décision du parti. C’est un choix de la sagesse, de recherche de la qualité de la représentativité parlementaire », a fait savoir l’ancien prétendant à l’investiture.

D’autant plus que le « candidat à la sénatoriale ambitionne de rehausser la qualité des débats parlementaires et entend procéder à l’amélioration des conditions de vie des populations et à la défense de la cité de Tijikja », indique Me Ould Dahane.

Il reste d’ailleurs convaincu que cette candidature séreuse triomphera. Car l’homme est d’une grande exemplarité et excelle dans l’humanitaire. En qualifiant le choix fait par l’UPR d’"hautement satisfaisant », Me Ould Dahane a exprimé enfin son soutien à Ould T’Feil.

Mohamed Ould Isselmou est un ancien avocat. Il totalise 25 ans d'exercice de la profession, au sein des barreaux de Mauritanie. C'est un fervent militant des droits de l'Homme. Il fut un des premiers membres de la toute jeune commission nationale des droits de l'Homme. Juriste confirmé, il n'a cessé de défendre la cause des militants des droits del'Homme et des victimes d'injustice.



Source :
Le Calame (Mauritanie)

Hodh El Gharbi / Counterpart International : Toujours des gestes humanitaires.




Le ministère de la santé représenté par Youssouf Ould Limame et le Counterpart International représenté par Moustapha Gueye et Docteur Diagana Salif respectivement le représentant résident de CPI en Mauritanie et Coordinateur national de la santé et de la nutrition ont conjointement effectué à Aioun une visite d’information et de remise de médicaments aux autorités administratives, communales et sanitaires locales de la wilaya lundi 14 mars 2011.

En effet le Counterpart International Mauritanie est une ONG d’origine américaine dont le but est de promouvoir la sécurité alimentaire ,la lutte contre la pauvreté et la malnutrition des populations des quatre régions ciblées notamment Gorgol, Guidimakha, Assaba et Hodh El Gharbi.

Cette intervention touche au total 7 communes. Au niveau de la région les communes couvertes sont Twill et Lahraijat.

Les secteurs d’interventions de l’ONG sont la santé et nutrition, le micro crédit, le pastoralisme et le développement communautaire. Saisissant cette occasion, le wali du Hodh El Gharbi, monsieur Cheikh Ould Abdellahi a d’abord remercié l’institution et se réjouit des relations fructueuses entre le gouvernement et l’ONG.

Il a par ailleurs remercié le staff de CPI par la qualité des interventions et le résultat obtenu dans les deux communes intervenues. Avant de ceinturer son mot il a affirmé que la représentation de CPI au niveau du Hodh El Gharbi travaille d’arrache pieds pour atteindre les objectifs ciblés et ensuite demandé à ses collaborateurs d’élargir des zones d’interventions car ces bienfaisances doivent toucher le maximum possible toutes les poches de pauvreté.

Après le mot de bienvenue du wali, le représentant du CPI en Mauritanie a pris parole pour gratifier le gouvernement en général et les autorités administratives locales et les partenaires stratégiques qui ont toujours travaillé en étroite collaboration pour la réussite de ladite mission.

Il a encore précisé que leur bailleur USAID (Agence Américaine pour le Développement International) a accordé une importance particulière à la Mauritanie et souhaite que d’ici la fin de la mission que les zones ciblées arriveront à assurer leur développement.

Pour répondre à la demande du wali pour l’extension de la zone d’intervention pour que d’autres poches de pauvretés puissent en tirer profit, monsieur Gueye a affirmé que sa demande sera examinée. Il a fini son mot en remerciant le coordinateur CPI local et son équipe qui n’ont ménagé aucun effort pour la réussite de leur noble mission.

Le missionnaire du ministère de la santé a fait un éloge de l’institution et a souligné que leurs interventions au niveau de ces deux communes constituent un appui incontournable qui va propulser le projet des OMD 2015 et que cela contribuera à une régression des taux de mortalités jugés trop élevés dans les communautés rurales.

A près fut le tour du coordinateur de CPI du Hodh El Gharbi,Monsieur Diagana Mohamed Youssouf après avoir remercié l’assistance a décliné les actions concrétisées par l’ONG qu’il dirige entre 2009 et 2010. Pour le volet santé et nutrition, l’organisme a d’abord effectué des dépistages pour scruter la situation nutritionnelle des enfants qui constituent la couche vulnérable.

Cette opération a pu identifier plusieurs enfants malnutris qui ont été pris en charge nutritionnellement. En plus de la distribution des médicaments le CPI a formé des agents communautaires qui assurent les soins primaires des localités qui ne disposent pas des postes de santé. D’ailleurs la zone ne compte que deux postes de santé. Nous pourrons dire que cela a apporté un ouf de soulagement.

L’ONG a également octroyés plus 233 crédits aux adhérents pour un montant global de 24 311 825 um. S’agissant du pastoralisme, l’institution a formé des agents vétérinaires et fournis des médicaments,mis en place de 5 micro-formagéries(pour soulager la population en période de soudure), formé 11 femmes dans ce domaine et construit une embauche bovine et un parc de vaccination.

Enfin la réhabilitation de 11 puits, la clôture d’une périmètre agricole de 28 hectares, et la mise en place d’une digue sont des réalisations dans le cadre du développement communautaire, Monsieur Diagana est de finir par dire ‘’Malgré les contraintes liées qui sont liés au fort taux d’alphabétisation et la fonctionnalité des structures communautaires en passant par la dispersion des cités plusieurs opportunités sont très apparentes comme la richesse des ressources naturelles, la confiance des partenaires ,la forte main d’œuvre et la connaissance du terrain par les opérateurs.

Le CNSN Docteur Salif Diagana s’est attelé a présenter devant l’assistance des lots de médicaments qui viennent d’être octroyés. Ce dont rituel est en effet composé de médicaments génériques destinés aux ASC( agents de santé communautaire) déjà formés et des médicaments spécifiés destinés aux postes de santé. L’objectif fixé est de renforcer le capital médicament.

Le DRASS de la wilaya s’est dit réjouit des la qualité des prestations de ces donateurs mais rejoint le wali pour l’extension de la zone d’intervention. La réponse à cette demande est donnée par le coordinateur résident qui dit ‘’une fois que les acquis seront consolidés et que les zones intervenues trouvent leur autonomisation d’autres localités seront servies.’’

Il est important de rappeler que le Counterpart du Hodh El Gharbi est une expérience probante au niveau des communes et que les évaluations de mi parcours montrent que les résultats sont satisfaisants .

Adama Sy
Cp Hodh El Gharbi


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Source :
La Tribune (Mauritanie)

mardi 22 mars 2011

L’OMVS à l’heure de l’énergie de Manantali au Guidimakha: Ould Abdel Aziz attendu à Sélibaby Mercredi.




La capitale régionale du Guidimakha est en effervescence ces jours-ci. Les autorités administratives locales préparent l’accueil du chef de l’Etat, Mohamed Ould Abdel Aziz attendu mercredi à Sélibaby. Au programme de l’agenda présidentiel, le chef de l’Etat doit procéder à deux inaugurations à la sortie de Sélibaby sur la route menant à la ville de Gouraye.

Il s’agit du tronçon de route goudronnée Sélibaby-Gouraye, d’une longueur de 42 km dont les travaux sont achevées et l’inauguration du poste moyenne tension de la ville de Sélibaby qui devra ainsi être connectée au réseau de Manantali et dans deux ans à la centrale hydroélectrique de Felou dont les travaux sont prévus pour s’achever à la fin 2013.

Ces réalisations sont faites par la Société de Gestion de l’Energie de Manantali (SOGEM), un organe de gestion de l’Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Sénégal.

La SOGEM est une société publique interétatique créée le 7 janvier 1997 tandis que l’OMVS regroupant la Mauritanie, le Mali et le Sénégal a vu le jour en 1972. La SOGEM est notamment chargée de l'exploitation, de l'entretien et du renouvellement des ouvrages communs dont la gestion lui est confiée. Elle veille aussi sur toute opération industrielle, commerciale ou financière directement ou indirectement liée à ses objectifs et missions.

Organe Exécutif de l'Organisation, le Haut-commissariat de l'OMVS est actuellement dirigé par notre compatriote Mohamed Salem Ould Merzough. C'est lui qui applique les décisions du Conseil des Ministres, rend compte régulièrement de leur exécution ainsi que de toute initiative prise dans le cadre des directives reçues et dans la limite des pouvoirs qui lui sont délégués.

Un destin, une ambition commune.


Voilà plus de quarante ans maintenant que la Mauritanie, le Sénégal et le Mali conjuguent au sein de l'Organisation pour la Mise en Valeur du Fleuve Sénégal (OMVS), leurs efforts et leurs moyens pour vaincre la fatalité d'une hydrologie aléatoire et décroissante, et engagent, sur des bases durables, un programme ambitieux de développement intégré du bassin du fleuve grâce à la maîtrise et à l'utilisation optimale de ses ressources en eau.

La détermination des trois Etats et l'adhésion massive des bailleurs de fonds aux idéaux, programme et modèle d'organisation et de fonctionnement de l'OMVS ont conduit à la réalisation, dans des délais record, des ouvrages de première génération constitués du barrage anti-sel de Diama et du barrage régulateur de Manantali mis en service respectivement en 1986 et 1988.

Depuis 1988, une véritable dynamique de développement agricole et agro-industrielle a pris corps dans les moyenne et basse vallée, grâce à la régularisation du cours du fleuve par quelques 12 milliards de m3 retenus en année de pluviométrie moyenne par le barrage de Manantali.

Cette première phase enclenchée avec des résultats probant, l’OMVS s’est attelée à la réalisation du projet Energie, second volet de son programme d'infrastructure régionale. Les ouvrages structurants du projet Energie comprennent notamment : la centrale hydroélectrique de 200 MW, le poste haute tension et le centre de conduite et de télécommande, situés à Manantali, ainsi que près de 1500 km de lignes à haute tension (225 kV et 90 kV) et une dizaine de postes de compensation et de transformation.

L'importance du projet Energie pour les trois Etats est à la dimension de son coût chiffré à près de 100 milliards d'ouguiya, réparti entre 11 bailleurs de fonds. Sa taille et sa complexité sont mesurables par le nombre de ses composantes dont l'exécution avait été assurée par pas moins d'une vingtaine de groupements d'entreprises d'envergure et de renommée internationales.

Ainsi dans ce cadre, il a été réalisé le réseau de la rive droite du système de Manantali permettant d'alimenter la Mauritanie en énergie hydroélectrique à partir des lignes de 225 kV Jidr El Mohguen-Rosso-Nouakchott et 90 kV Matam-Kaédi-Boghé.

En plus d’une production de près de 800 GWh, livrable dans des conditions fiables et économiques, le système de Manantali intègre de facto les réseaux interconnectés des trois pays et permet l'établissement de protocoles de secours mutuels ainsi qu'un développement concerté et optimisé de leurs parcs respectifs de production. Non seulement les capacités de production de Manantali ont été renforcées mais, à terme, l'aménagement des centrales de Felou et de Gouina, offre les caractéristiques idéales d'être au fil de l'eau et situés le long de la ligne Ouest 225 kV. De la sorte, ce sont près de 960 GWh additionnels qui seront injectés

sur le réseau intégré des trois Etats. C’est dire que de bonnes perspectives s’ouvrent pour l’OMVS après la réalisation des ouvrages de Manantali. Déjà dans ce cadre, Gouçina a vu la pose de la première pierre en 2009. Le troisième ouvrage (Gourbassi), sera lancé dans le courant de l’année 2011. Dans le courant de l’année 2013, il est prévu de poser la quatrième brique qui est Koukoutamba produisant à lui seul 280 mégawatts. En outre, l’OMVS compte renforcer sa plateforme de réseau par laquelle elle va interconnecter la Guinée au RIMA (Réseau Interconnecté de Manantali).

Notons que la répartition de l’énergie produite par Manantali entre les Etats membres est ainsi qu’il suit : Le Mali en a 52 %, le Sénégal 32 % et la Mauritanie 15 %. Par ailleurs, la production du barrage de Felou, cède au Mali 45 %, la Mauritanie 30 % et le Sénégal 25 %.

Moussa Diop

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Source :
Le Quotidien de Nouakchott

Lettre d'un guidimakhaké au président de la République...




Monsieur le président , ainsi vous vous apprêter à rendre visite au Guidimakha comme vous l'avez fait pour d'autres Wilaya .

On ne peut que se féliciter de cette marque de sympathie que tous vos prédécesseurs ont manqué de manifester à l'endroit de notre Wilaya . Cependant , monsieur le président au delà du zèle des uns et des autres dans le but de montrer leur popularité , j'ai choisi Cridem afin de vous présenter ce qui à nos yeux est essentiel pour notre Wilaya agro pastorale et à forte émigration.

- Pour commencer mon propos , je souhaiterai avant tout monsieur le président que vos procédiez à la réouverture du consulat de Paris et même la création d'une école mauritanienne de France, où nos enfants pourront apprendre le saint Coran , la sûnna , les hadiths ceci afin de raffermir leur foi ...

Cela est d'autant plus possible que la France bénéficie d'un centre culturel , d'une école française chez nous .Il s'agira d'appliquer une réciprocité .

- Ensuite nous souhaiterions une banque d'échange implantée en France et au guidimakha et partout en Mauritanie afin de nous aider à transférer nos capitaux et faire en profiter l'économe nationale.

- Nous souhaiterions également l'ouverture d'une ligne direct Paris-Sélibaby par air Mauritanie ce qui ne manquera pas de développer d'avantage la Wilaya

- Accorder des facilités douanières à tous les émigrés mauritanien notamment dans le domaine de l'achat des véhicules.Exemple , il semblerait que les émigrés algériens ont droit chaque année à "faire entrer" au pays deux voitures de moins de 10 ans .

Cette mesure monsieur le président pourrai également nous convenir d'autant plus que tous les dédouanements effectués ne profitent guère à l'économie nationale.

- Nous souhaiterions également que le principe de la double nationalité admise par notre pays trouve son application pratique dans les aéroports et autres frontières.

Voilà monsieur le président 4 points essentiels pou l'ensemble des mauritaniens émigrés quelque soit leur opinion politique .

Sur le terrain les maires , les élus que vous rencontrerez vous exposerons les problèmes de la région notamment la route Gouraye-Sélibaby-M'bout-Kaedi . Depuis l'indépendance aucun président ne s'est tant investi pour le Guidimakha reconnaissons le.

Nous souhaitons la bienvenue au président des pauvres , au président du" Guidimakha" .

Marhaban



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Source :
nemahaidara

Le Collectif des enseignants des sites des rapatriés protestent contre leur exclusion dans la sélection des contractuels.





Ces enseignants regroupés pour la circonstance dans un Collectif crée pour sensibiliser les pouvoirs publics, les élus locaux et l’opinion publique nationale plus généralement, au sujet de ce qu’il qualifient eux-mêmes « d’une injustice flagrante à leur égard », dénoncent dans une lettre adressée au directeur général de l’ANAIR M. Bâ Madine et à certains maires de la région du Brakna, «les conditions d’exclusion des enseignants contractuels » lors du recrutement organisé le mois passé par la Direction Régionale de l’Education Nationale du Brakna.

Les dix sept enseignants signataires de la lettre adressée au DG de l’ANAIR et aux maires du Brakna s’insurgent contre leur exclusion dans ce recrutement en termes : « nos confrères pris avec le niveau du brevet qui enseignaient l’année dernière avec nous se sont vus écarter».

Dans leur missive, les enseignants rapatriés ont indiqué que « le seul salut, c’est d’avoir un bras long, un parent bien placé ou une recommandation du ministère pour avoir une chance d’être sélectionné». Le sentiment qui anime ces cinquantenaires que nous avons rencontré est celui d’être abandonnés à leur propre sort.

Le DREN du Brakna que nous contacté a affirmé que ces enseignants avaient été effectivement recrutés en 2010 à la suite d’un test organisé à Boghé à la demande de l’ANAIR pour dispenser des cours de rattrapage en arabe au profit des écoliers rapatriés dans les sites d’accueil. Après leurs recrutements dit le Dren, les enseignants en question ont signé des contrats d’une durée de 5 mois avec l’agence et qui a expiré depuis juillet 2010.

Pour cette année, la direction régionale a reçu de la part de sa tutelle, le MEN, un courrier l’instruisant d’organiser un test similaire à celui organisé l’année dernière, en vue de recruter 50 enseignants qui seront rémunérés par l’ANAIR.

C’est conformément aux instructions du Ministère de l’Education dira t-il, que son service a envoyé un communiqué qui fut affiché dans toutes les Inspections Départementales de l’Education Nationale (IDEN) et les préfectures annonçant la date du test de recrutement et fixant les dossiers à fournir pour participer à ce nouveau test.

Et la différence avec le précédent test se situe au niveau des références à fournir et qui exige des candidats intéressés le diplôme du Baccalauréat, option lettres modernes en arabe à en croire le Dren.

Le Garray (l’enseignant) en chef, défend avec force que ce test n’a pas été entaché de fraudes et il nie l’existence de toute magouille dans le déroulement du concours. « Le test de recrutement que nous avons organisé s’est déroulé dans la transparence et les meilleurs candidats ont été retenus» a martelé le directeur de l’éducation régional.

Ce qui ne convainc guère les enseignants écartés du test et qui l’accuse d’avoir favorisé ses amis et proches parents au détriment des méritants, selon eux toujours. C’est l’ANAIR qui les avaient engagé et c’est cette même agence qui a mis fin à leurs contrats à durée déterminée et pas moi assène le Dren.

Bien que le MEN exige désormais le diplôme du baccalauréat pour les concours d’entrée à l’ENI, la situation exceptionnelle des rapatriés de façon générale dans les sites devraient inciter l’Etat à accorder un quota exceptionnel aux enseignants rapatriés dont l’écrasante majorité ont une bonne maîtrise de la langue arabe malgré leurs lacunes en arithmétique confiait une source scolaire. Et cette faveur participe à la politique d’insertion des rapatriés. Le Collectif des enseignants protestataires réclament une réparation auprès du DG de l’ANAIR. Seront-ils entendus. L’avenir nous le dira.

Noms des signataires Sites

Hamath Samba Fondé Mayel
Abou Yéro Diallo Hamdallahi
Raky Abdoul Sow Hamdallahi

Diamilatou Oumar Bâ Hamdallahi
Harouna Dia Hamdallahi
Salif Abou Dar Salam

Alassane Djibi Sow Dar Salam
Harouna Saîdou Bâ Houdallahi
Aîssata Adama Ball Houdallahi
Saratou Abass Kadiel Abou

Amadou Tidjane Sow Kadiel Abou
Harouna N’Goussé Boînguel Thilé
Amadou Tidjane Diallo Goural

Fatimata Mamadou Dia Goural
Daouda Demba Diandia
Amadou Abou Diallo Bèlel Ournguel
Mahadji Samba Barry Mourtogal

Thièrno Souleymane
CP Brakna


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Source :
Jules Diop

lundi 21 mars 2011

APP Kaédi / Déclaration : Nous disons non à l’amalgame et à l’instrumentalisation !




De quel droit devons nous aller à l’encontre des idéaux d’un parti que nous nous sommes tant donné de mal à bâtir contre la volonté affichée des plus irréductibles ennemis de notre nation ? De quel droit voudrions- nous confisquer les acquits de cette importante frange (toute communauté confondue) de notre chère Mauritanie ?

De quel droit devons- nous renoncer à ce noble combat consacrant et renforçant l’unité nationale au détriment de regroupements sectaires et exclu sionistes ?

APP, tremplin de l’Unité, de la Justice et de la Démocratie a déjà banni, de par sa ligne et son programme, tout élément porteur d’idées sectaires, particularistes au service de la manipulation et de l’instrumentalisation.

En nous élevant contre toute forme d’exclusion au sein du parti et en appelant à la vigilance dans notre mission d’élargissement de la base, nous, cadres et militants APP des structures ci- dessous signataires, nous nous démarquons de la déclaration d’un soit disant coordination APP du Gorgol publiée dans le net, le 22 février dernier et affirmons notre attachement au parti et à sa tête Messaoud Ould Boulkheir son président ; approuvons les dernières mesures sanctionnant les militants qui tiennent des propos insurrectionnels et fractionnels au sein du parti.

Vive APP ! Vive l’unité nationale !
Kaédi, le 10 mars 2011

Les signataires :

Le coordinateur interlocuteur de l’autorité administrative locale : M. Bassamba Semega

Les membres du bureau de la Section de Kaédi :

SG Diagana Khalilou Y,

Horma o/ Meïry,
Baba Tandia,
Fatou Soumbounou,

Cheïkhna o/ Boulkheïr,
El Hadj o/ Mh Val, Oumar Wade

Le secrétaire général de la Sous section de Gattaga : El Hadj Maréga

Le secrétaire général de la Sous section de Djèol : M. Mamadou Sow

Le secrétaire général de la Sous section de Lexeïba : M. Dieng Ibrahima

Le secrétaire général de la Sous section de Ganki : M. Abou SY

Le secrétaire général de la Section de Maghama : M. Thiam Adama Aly


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Source :
APP Kaédi via Khalilou Diagana

Le Président Mohamed Ould Abdel Aziz à Sélibaby.




Le Président Mohamed Ould Abdel Aziz se rendra ce mercerdi au Guidimakha pour visiter certaines infrastructures notamment les travaux de la route M’bout / Sélibaby mais aussi la nouvelle antenne radio locale.

Le Président écoutera les doléances des populations et prononcera un discours à l’adresse des Guidimanké. Les cadres de la wilaya s’activent depuis quelques jours pour accueillir Mohamed Ould Abdel Aziz en particulier les personnalités politiques , les ministres issus de cette zone , les élus locaux .

Carte d’identité de la Wilaya du Guidimakha.

Situation géographique.

Le Guidimakha est situé au Sud-Est de la Mauritanie. Limité au Nord-est par L’Assaba, au Sud-Est par la République du Mali, au Sud par le Fleuve et la République du Sénégal à l’Ouest par la wilaya du Gorgol.

Population bigarrée.


Sa population est estimée à près 170.000 habitants pour une superficie de 10.300 km2. C’est la Mauritanie même en miniature, dont les habitants vivent en parfaite intelligence depuis des lustres. C’est là un motif de concorde, de richesse et de légitime fierté pour tous. D’énormes potentialités économiques La Wilaya est l’une des mieux arrosées du pays avec un climat de type soudano-sahélien. La flore et la faune sont en régression du fait de longues années de sécheresse.

Elle recèle malgré tout encore d’importantes réserves écologiques et un sous-sol riche en minerais non exploités. Première production en gomme arabique. Quelques spécimens d’espèces en voie de disparition existent encore. Ses terres fertiles et ses affluents en font le premier grenier du pays. Le Karakoro est l’une des plus grandes sources hydrauliques de cette wilaya en mesure de résorber le déficit céréalier de la Wilaya.

Administration & infrastructures.

La Wilaya se compose du Chef lieu administratif, la Moughataa centrale Sélibaby, la Moughataa de Ould yengé, Trois arrondissements, Gouraye , Wonpou et Khabou . Elle compte 18 Communes rattachées ou non à une moughataa ou à un arrondissement. Taux de couverture scolaire : 88, 6 % Couverture sanitaire : environ 67 % Accès à une eau de qualité : 35 %

Routes :

Un réseau routier en remblai avec des pistes chaotiques impraticables pendant l’hivernage. L’espoir est né de la construction du tronçon M’bout-Sélibaby qui est en état très avancé. Une diaspora participative Les émigrés résidant à l’étranger jouent un rôle moteur dans le développement de la Wilaya en matière de construction d’écoles, d’infrastructures médicales etc. Les apports en devises sont considérables pour l’économie du pays.

Une pauvreté endémique.

La pauvreté frappe plus 67% des populations notamment rurales poussées à un exode vers les agglomérations urbaines.

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Source :
Temps Forts (Mauritanie

Au Brakna : à Boghé l’ouverture d’un atelier de formation sur le renforcement des capacités des ADC pour les 10 Wilayas de la Mauritanie.




Dans le cadre d’un protocole d’accord entre le centre des producteurs ruraux de Boghé et le projet de développement Rural communautaire avec un financement de la Banque Mondial, un atelier de formation a démarré ce dimanche 20 Mars 2011, il concerne la maintenance des investissements motorisés.

Cet atelier de formation a touché les 10 Wilayas et concerne spécifiquement 400 villages. La présente formation a pour principal but de renforcer les capacités des ADC et les communautés bénéficiaires en maintenance des investissements en vue d’obtenir :

Les conditions nominales de fonctionnement d’un équipement, d’une infrastructure c'est-à-dire celles requises pour des raisons de sécurité, technique ou économique.

Internaliser au niveau des ADC, la maintenance planifiée, prévenir le type de comportement l’avènement de changements qui peuvent éventuellement affecter le fonctionnement de performance ou réduire la durée de vie effective de tout type investissement dont la maintenance est nécessaire. C’était, en présence du Directeur du centre des Producteurs Ruraux de Boghé : Mr Camara Bouyagui, Doussou Dicko chargée de renforcement des capacités du PDRC et Khoudeida Dicko chargée du Genre.

Un atelier de cinq jours du 20 Mars au 24.


Le PDRC a adopté dans sa démarche une approche participative qui fait des ADCs les garant de l’auto- développement, en d’autres termes de la planification des activités de développement, de la gestion des fonds alloués, de la mise en œuvre des activités programmées, de l’entretien de la maintenance des investissements réalisés.

Pour 2011, dernière année du projet, la mission recommande de concentrer les efforts sur la consolidation des acquis afin d’assurer de la durabilité des investissements réalisés et l’autonomie des structures de gestion mises en place. Cela nécessitera de centrer les activités sur la Formation en Gestion, Maintenance des investissements en priorité pour les ADC ayant des micros projets motorisés.

A la fin de la formation ou mieux à l’issu de cette formation, les bénéficiaires des 10 Wilayas soit 400 villages seront en mesure, maintenir et d’entretenir les Micros projets réalisés dans leurs villages en vue de garantir la pérennité des investissements.

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Source :
Albert camus Diop

A Monsieur le wali de l’Adrar : contestation.




J’ai l’honneur de vous adresser cette lettre dans laquelle nous portons notre réserve à la décision de la commission régionale (PV n°01 du 14 mars 2011) à propos de la désignation d’un coordinateur du projet (eau ;hygiène et assainissement) volet ATPC.

En effet une première commission venu à la veille de la visite du président en Adrar à l’occasion du festival de chinguitty du 16 au 22 février 2011 ; cette commission comprend entre autres un membre désigné par l’unicef et le chef service régionale de l’hydraulique en Adrar ;

Elle a organisé une réunion le 15 février 2011 avec certains acteurs de la société civile au cours de laquelle il était question de sélectionner un coordinateur ;j’ai personnellement dit que cette réunion est inopportune et qu’un report serait adéquat donc après le festival .

Après cette inopportunité une commission régionale fut désignée dont la composition est contestée car comprenant 3 membres du même‘ forum régional’ au détriment des deux autre réseaux régionaux d’ONGs. Mais à notre grande surprise cette commission affiche sa décision qui désigne le même nom qui circulait avant même la sélection de la première mission venue à la hâte et a donné l’impression d’un choix prématuré .

Je rappelle que quatre candidatures ont soumis leur dossier et dans l’appel à proposition les critères exigés :un diplôme universitaire ; l’expérience professionnelle et le français mais deux des candidats ayant une maîtrise n’ont pas un diplôme en français donc cela disqualifie et les deux autres sont expérimentés et francophones.

Ainsi je demande un arbitrage pour lever toute équivoque et apaiser les esprits pour un bon choix crédible et sélectif.

Atar le 15/2/2011

Pour le collectif,

Le secrétaire général Hamoud ould Bamba

Tél : 22 04 63 86 / 36 38 24 60 / 45 46 52 05

Ampliations

- commission régionale désignée à ce sujet
- UNICEF
- médias




Source :
Hamoud ould Bamba

Sénatoriales : L’UPR oublie ses suppléants et la circonscription du Guidimagha.




Le parti au pouvoir a rendu public ce dimanche 20 mars, à l’issue de la session ordinaire de son bureau exécutif, la liste des candidats devant porter ses couleurs lors du renouvellement partiel de la série B du Sénat. L’observation même rapide de cette liste fait apparaitre deux faits notoires.

Le premier concerne l’oubli par les commissions chargées d’établir les listes, de pourvoir la circonscription de Guidimagha. Aucune explication officielle n’a été avancé par les responsables de l’UPR pour justifier cet omission. Ce qui a poussé à de nombreuses spéculations.

Parmi celles qui reviennent le plus souvent, c’est que le parti au pouvoir aurait choisi de ne pas se présenter dans cette circonscription électorale pour ne pas gêner la candidature du poulain du parti ADIL, nouveau partenaire de la majorité présidentielle qui selon certaines sources généralement bien informées, choisira comme candidat dans la circonscription du Guidimagha monsieur Soumaré Oumar.

Autre oubli de taille que personne ne s’explique : l’UPR n’a pas choisi les suppléants aux candidats pour les sénatoriales. Pourquoi ? that is the question.


cridem


Source :
Le Véridique (Mauritanie)