vendredi 24 juin 2011

Brakna : Le sommet de l’UPR renoue avec sa base




Mme Cissé M/ Cheikh O. Boïde, Secrétaire exécutive de l’Union pour la République, par ailleurs ministre de la culture, de la jeunesse et des sports, accompagné des professeurs Aly Fall et Barikallah a présidé vendredi, à Aleg, dans les locaux du siège de la section du parti au pouvoir, une réunion d’information et de sensibilisation avec les responsables des structures de base (sections, sous-sections, unités de base) en présence de :

MM. Mohamed O. Jahloul et Moustapha O. Ouda’a, respectivement secrétaire fédéral du Brakna et secrétaire général de la section UPR d’Aleg. MM. Mohamed El Mokhtar O. Mohamed Maouloud, Fary Djery Bâ, Tarou O. Ahmeddou et Ibrahima Sow, tous membres du bureau fédéral ainsi que le maire de Cheguer, M. Mokhtar O. Isselmou et le 4e adjoint au maire d’Aleg, M. Oumar Ndiaye étaient également au rendez-vous.

Ouvrant la séance, Mme Cissé M/ Cheikh O. Boïde a d’abord indiqué que « l’objet de cette mission est d’informer et de sensibiliser les responsables des structures de base sur les orientations du parti » avant de souligner que « l’adhésion à un parti suppose la croyance à des idées politiques et des principes ».

Elle a cependant reconnu que le chemin est parsemé d’embûches mais que cela entre dans l’ordre naturel des choses car les problèmes auxquels sont confrontés les partis sont le reflet de ceux dont le pays est confronté. Mme la ministre a ensuite exhorté les responsables des structures de base à redoubler d’efforts pour défendre et expliquer les positions du parti sur les grandes questions nationales et internationales ainsi que la politique du gouvernement. Pour ce faire, elle appelle à une concertation plus large entre le sommet et la base du parti.

Lui succédant, M. Ali Fall, ex-secrétaire général du ministère de l’éducation nationale, a d’abord exprimé toute sa joie de participer « à l’inauguration du beau siège de la section UPR d’Aleg, symbole du dynamisme et de l’engagement de ses militants » avant de souligner que « le bilan du gouvernement actuel est largement positif dépassant de loin celui des gouvernements qui se sont succédé depuis 50 ans et ce en dépit d’un contexte de crise internationale marquée par la rareté des ressources ».

Pour M. Fall, « les adhésions massives enregistrées par l’UPR malgré son jeune âge sont le résultat tangible de l’action du président de la république ». « Ces adhésions seraient sans effet si nos militants ne s’inscrivent pas sur les listes électorales », a-t-il cependant lancé avant d’appeler les responsables des structures de base à jouer pleinement leur rôle d’encadrement et d’embrigadement pour amener les militants à s’inscrire sur les listes électorales qui sont ouvertes à cet effet car « les indicateurs de performance d’un parti se mesurent par le nombre d’inscrits ».

En réponse, les secrétaires généraux des sous-sections communales de Bouhdida, de Cheguer, d’Aghchourguitt et de Male, ont réitéré leur engagement aux idéaux du parti avant de mettre l’accent sur la nécessité de consolider son unité en respectant le choix des candidats, l’absence de communication entre le sommet et les instances de base, le manque de moyens, la lutte contre le clanisme au sein du parti etc.

Notons que la secrétaire exécutive de l’UPR présidera samedi, dimanche et lundi, des réunions similaires avec les responsables des structures de base, les élus locaux et les acteurs politiques dans les autres mouqata’a du Brakna (Maghta Lahjar, Boghé, Bababé et Mbagne.).

Dia Abdoulaye



Source :
Dia Abdoulaye

L’école des sourds d’Agoinit abandonnée à son sort !




Ouverte en octobre 09/10, dans la petite localité d’Agoinitt, commune de Hajjar, (Guidimakha), l’école des enfants sourds, une première à l’intérieur du pays, vit semble-t-il, une situation particulièrement difficile, voire critique. Avec un effectif de 48 enfants dont 28 filles, l’école ne dispose ni locaux, ni de personnel, excepté son enseignant. La seule salle de classe est logée dans une maison gracieusement offerte par les populations.

Hormis le matériel didactique et son enseignant formé au Mali, l’école n’existe donc que sur papier. Les 48 enfants venus des localités voisines sont pris en charge par une cantine ouverte par la DREN du Guidimakha, mais ses capacités demeurent insuffisantes pour satisfaire la demande, affirme Mr Tandia.

Quoique fonctionnant dans une précarité indescriptible, l’expérience a suscité une forte émulation auprès des parents et enfants sourds de la zone. En effet, à la fin de la première année d’expérience, le directeur de l’école a reçu 29 demandes d’inscriptions dont 10 filles, au titre de l’année 2011- 2012. Que puis-je faire pour ces laissés pour compte de notre système éducatif?

Des enfants qui ont cru, en faveur de l’ouverture de l’école, trouver là, une chance de devenir comme les autres enfants, apprendre à lire et à écrire. En somme s’ouvrir d’autres perspectives. Mais hélas ! L’expérience d’Agoinit, risque fort d’être de très courte durée, si l’état et les partenaires au développement ne viennent pas la sauver de la perte quasi probable.

A en croire Mr Tandia, ces écoliers d’un autre genre faisaient montre d’une grande motivation, rivalisant en ardeur. Mais si rien n’est fait, leurs espoirs finiront par s’envoler.

Malgré l’insistance des parents et du directeur pour la réalisation d’une infrastructure d’accueil digne de ce nom, les requêtes sont restées presque sans suite. Seule l’ONG, Siland Work a promis de construire 2 salles de classes et un bureau pour le directeur. Le ministère qui a autorisé l’ouverture de cette classe est aux abonnés absents.

La question qui mérite enfin d’être posée est de savoir, pourquoi l'État crée des structures aussi nobles sans y mettre des moyens ? Des déshydrata de notre système éducatif, est-on tenté de répondre.

Source :
Le Calame (Mauritanie)

Festival Walo muzik démarre à Rosso sur fond de lutte contre le paludisme




Le Festival Walo muzik s’est ouvert jeudi à Rosso, en Mauritanie, ville située à la frontière avec le Sénégal, sur fond de lutte contre le paludisme, maladie parasitaire qui fait encore des ravages dans la région, les chiffres avancés par l’UNICEF faisant état de 30% de la population atteinte par an.

L’occasion de cette deuxième édition du festival a été saisie pour tenir une conférence sur le paludisme dans les locaux de l’Institut Supérieur d’Enseignement Technologique de Rosso.

Cette sensibilisation est soutenue par l’UNICEF et l’Organisation internationake des Migrations (OIM) qui, à travers le festival, cherchent à combattre l’ignorance et les comportements sociaux qui compromettent l’efficacité des traitements.

« J’ai perdu une fille à cause du paludisme et mon fils en a gardée des séquelles telles qu’ils a dû arrêter ses études d’ingénieur », regrette Abdourahmane Fall, habitant de Rosso.

« Beaucoup ne prennent aucun traitement et meurent croyant qu’on leur a jeté un mauvais sort, ou encore confondent les symptômes de la drépanocytose à ceux du paludisme », a-t-il averti.

Le Festival Walo Muzic se veut un vecteur de dynamisme de la région du Walo et notamment de la ville de Rosso.

Le paludisme qui sévit à l’état endémique dans la zone agricole de Rosso, qui longe le fleuve Sénégal, freine son essor économique et social.

Le gouvernement mauritanien a mis en place une campagne de lutte contre la maladie appuyée par la distribution de 15000 moustiquaires.

Le Festival Walo Muzic continue jusqu’au 23 juin et propose a son public des spectacles, des projections, des concerts et de nombreuses autres activités.



Source :
Agence de Presse Africaine

Le maire de Kaédi n’encourage pas ses habitants




Depuis quelques années l’image architecturale de la ville de kaédi a beaucoup changé. Dans tous les quartiers se sont de nouveaux appartements, de nouvelles villas en dur qui prennent le relais des maisons en banco ou en semi en dur. Ces constructions ont été réalisées grâce aux efforts des ses habitants expatriés ou de ceux qui sont restés dans le pays et qui bossent dur.

Le gouvernement et particulièrement la municipalité ne font rien pour offrir aux habitants un cadre de vie souhaitable et acceptable. Un kaédien ayant séjourné quelque part ailleurs et qui revient dans sa ville est tout de suite frappé par l’ampleur des ordures ménagères (qu’on brille la nuit pour s’en séparer) par des routes défoncées est impraticables et envahies de sable ; par un reboisement naturelle de prosopis qui constitue un domaine d’insécurité car étant le refuge de voleurs, de violeurs, d’abattage de bétail volé et de boucherie clandestine…

Le maire qui n’ignore pas cette situation semble la cautionner car les rares occasions qu’il a pour se rendre à son bureau le contraignent à traverser des tonnes d’ordures, des mètres cubes de fumées et arbustes indésirables.

Durant ses mandats Monsieur Sow ne peut se glorifier d’avoir réaliser quelque chose de vraiment positif au profit des kaédiens. : Les conditions de sécurité sont elles remplies autour de la construction du stade municipal ?

La foire et la gare routière correspondent-elles des standings de notre ère ? En tout cas beaucoup de kaédiens jugent que la maire a été incapable d’assurer ses missions. Mais qu’il soit pas capable de rester auprès de sa population




www.cridem.org


Source :
Wone Abderahmane

Zouerate : la ville minière célèbre la fête internationale de la musique



La Ville de Zouerate vient de célébrer la fête de la musique pour l’année 2011 ce mardi 21 juin. Cette grande manifestation culturelle est organisée par « Caprice Production ».

A l’image de ces deux dernières années, elle a été parrainée par le Maire de Zouerate Monsieur Yacoub Ould Salem Vall qui a profité de l’occasion pour rentre un vibrant hommage à Brour Medah Enebi et la grande diva Dimi Mint Abbe avant d’appeler les jeunes à redoubler d’efforts en matière d’éducation et à adopter un comportement positif vis-à-vis de leur nation.

Nous pouvons aussi noter parmi les sponsors la Société Générale Mauritanie installée à Zouerate depuis quelques mois.

Des différents groupes ont mis l’ambiance jusque tard dans la soirée sur tribune officielle au centre ville au rythme du Rap, reggae et musiques traditionnelles.


www.cridem.org


Source :
Abdallahi Dieng Ould Cheikh