
Nombreux sont les citoyens mauritaniens vivant au
Guidimakha qui
sont dans l’obligation de faire quotidiennement de va et vient au
tribunal ou de se confier à des personnes tierces servant
d’intermédiaires pour de besoins d’établissement d’actes d’état civil
que sont les jugements de naissance pour enfants, d’actes de décès de
l’un ou des parents ,de mariage et d’ordonnance de rectification.
L’établissement de ces pièces exigées pour l’enrôlement devient un
commerce pour les propriétaires des secrétariats publics qui ont
ouvert à l’entrée du tribunal et des tierces qui empochent des montants
au nom de la justice.
Pour la saisie d’une demande adressée au président du tribunal régional
pour l’obtention de l’une des pièces citées les secrétaires prennent
300Mro.
Le même montant est exigé pour la récupération. Pour
les ordonnances de rectifications de nom, en plus des 300MRO qu’il
faut payé pour la saisie de la demande il faut encore 800MRO
Les intermédiaires et certains secrétaires qui, en plu de la saisie
prennent des dossiers des villageois ne pouvant pas se de placer ou
ceux qui sont à l’étranger pour établissement. Prenant d’importants
montants, ils s’organisent à que leurs dossiers passent les premiers
pour la signature.
Cependant ces affaires tournent au rond depuis que l’un des employé
de l’un des secrétariats de la place a décidé de travailler pour soit.
Son ancien patron ne supportant pas le voir gérer pour soit décida
de dévoiler les secrets de travail à l’agent non permanent qui s’occupe
de l’essentiel de l’état civil au niveau de ce tribunal régional qui
refusa de laisser passer pour la signature les documents présentés
par l’employé, devenu indépendant et exige la présence physique des
demandeurs, chose qu’irrite.
Depuis, c’est la guerre ouverte entre les deux hommes qui après avoir
longtemps travaillé ensemble sont mis en mal pour un conflit
d’intérêts entre secrétariat publics .Cela s’est surtout accentué
lorsque des demandes de jugements d’enfants dont les parents sont
mauritaniens en référence à l’acte de mariage et enrôlements ont été
rejetées..
Ne supportant pas que ses clients, originaires de la localité de
Melga de la commune de
Baediam
soient rejetés au motif qu’ils peuvent être maliens, l’ex employé
réplique et dévoile système de travail qui lie son ancien employeur et
l’agent non permanent en charge de l’état civil.
Les
intermédiaires ne supportant le blocage de leur commerce ont tenté la
médiation mais en vain. Le citoyen lambda privé de son droit civique
attend et attendra encore .car le changement n’est pas pour demain. En
un mot l’image de la justice est en jeu.
Amadou Bocar Ba/Gaynaako