dimanche 25 avril 2010

Implantation de l’UPR au Tagant Les opérations se déroulent dans le calme



Plus de deux semaines après le lancement de la campagne d’implantation de l’UPR au Tagant, c’est le calme et la sérénité qui continuent encore à régner en dépit de quelques petites frictions vite dépassées. La phase de sensibilisation a vu la participation, main dans la main, de tous les acteurs politiques toutes sensibilités confondues. De Tichitt à Moudjéria en passant par Tidjikja, on ne note aucun dérapage ni surenchère de nature à gêner le bon déroulement de la campagne. Le professionnalisme des responsables de la coordination régionale tout comme l’ouverture d’esprit et le sens du compromis des acteurs politiques de la région y ont beaucoup contribué.
A Tidjikja ville, beaucoup redoutaient un télescopage entre les éléments de la « Caravane » et ceux des groupes politiques traditionnels. Mais il n’en fut rien, les représentants de ces deux groupes ont plutôt sympathisé. Ils ont joué, à fond, la carte de la fraternité en se ménageant réciproquement aussi bien lors des soirées politiques que sur le terrain. D’ailleurs, la phase d’adhésion actuellement en cours est sur le point d’être bouclée sans aucune contestation.
La seule mésentente qui a été notée dans la Moughattta de Tidjikja a concerné la localité de Nimlane. Les responsables des groupes politiques de cette ville (Meymoun Ould Soumbar Directeur Adjoint Patrimoine de l’Etat et Hamoud Ould Abdy Directeur général de l’Anapej), n’arrivaient pas à accorder leurs violons. Mais aux dernières nouvelles, une solution a pu être trouvée sous l’auspice du coordinateur régional qui avait convoqué les belligérants à Tidjikja pour mettre fin au différend.
D’autre part, les nouvelles qui proviennent des autres communes (Boubacar Ben Amer, Lahsera, El Wahat) font état d’un réel engouement des populations à adhérer à l’UPR et leur disposition à taire leurs contradictions internes pour l’intérêt général.
Dans la Moughattaa de Tichitt, la visite effectuée par le coordinateur régional monsieur Diallo Daouda Samba et ses collaborateurs Bilkheir Ould Barka et Nouha Mint Saleck, a permis de normaliser les rapports entres les protagonistes et d’ouvrir largement la voie à une implantation transparente, calme et dépassionnée. Déjà, l’écrasante majorité des unités de base de cette Moughattaa ont été mises sur place et au nom des accords tacites entre les acteurs politiques, les bureaux de ces unités de base ont été désignés de façon consensuelle.
Au niveau de la Moughattta de Moudjéria, la seule ombre au tableau c’était celle du différend qui opposait les représentants des sensibilités politiques de N’Beika. Là également, une solution a été trouvée grâce à l’intervention prompte du coordinateur régional qui s’est rendu en personne à N’Beika pour amener les deux parties à revenir aux meilleurs sentiments.
Des échos provenant des communes de Moudjéria et de Soudoud, font état d’une campagne sans faute. Plus de 2/3 des unités de base de ces deux communes ont déjà été installées avec l’accord de tous.
Interrogés sur le secret de la réussite de la campagne d’adhésion à l'UPR au Tagant beaucoup de commentateurs politiques ont fait allusion au professionnalisme du coordinateur régional, sa capacité d’écoute et son impartialité. « Le discours tenu par le coordinateur régional lors du meeting d’ouverture nous a tout de suite fixé sur les qualités de l’homme et son expérience. Nous avons compris que nous avons affaire à un homme impartial et je crois que c’est à cet instant que tous ont décidé de jouer le jeu de la transparence convaincus que toute tentative malsaine est, d'avance, vouée à l’échec» indique cet acteur politique satisfait des prestations du responsable de la coordination régionale.
Khalil sow
Khalil1965@yahoo.fr

Tagant : 17968 enfants du Tagant à vacciner contre la Poliomyélite




Le coup d’envoi de la campagne nationale de lutte contre la polio au Tagant a été donné, samedi 24 avril 2010, par le Wali de la région monsieur Mohamed Moustapha Ould Mohamed Vall entouré du Hakem de Tidjikja, du directeur de sureté régionale et du directeur régional à l’action sanitaire et sociale.

Cette campagne cible 17968 enfants de 0 à 59 mois dont : 8282 enfants dans la Moughattaa de Tidjikja, 8601 enfants pour la Moughattta de Moudjéria et 1085 enfants pour la Moughataa de Tichitt.
Côté pratique : la Direction Régionale à l’Action Sanitaire et Sociale vient de procéder au déploiement de 50 équipes de vaccinateurs supervisés par des encadreurs (médecins, TS, Infirmiers d’état, sage femme…) et la mise à leur disposition d’un stock suffisant de vaccins à même de couvrir les besoins de la population cible au niveau des trois Moughataa.
Aussi, des véhicules (plus d’une dizaine) ont été mobilisés pour le déplacement des équipes vers les axes retenus : Tidjikja-Moudjeria, Tidjikja-Boubacar Ben Amer-Lahsera, Tidjkja-N’Beika-Moudjeria-Soudoud, Tidjikja-Tensiqh-El Wahatt, Tidjikja-Lakhcheb-Tichitt.
Le Directeur régional de la santé Docteur Moustapha Ould El Moctar pense que la campagne qui vient de démarrer sera couronnée de succès eu égard aux mesures qui ont été prises par les autorités médicales du pays. Il souhaite toutefois que ces mesures soient accompagnées d’une mobilisation massive des populations bénéficiaires pour aider les équipes de vaccination à atteindre leur but. D’ailleurs, des représentations de la société civile (ong) sont mis en contribution pour des tâches d’enquête et de sensibilisation.
Notons que la campagne de vaccination actuellement en cours dans notre pays déroule conjointement dans les autres pays de la sous région. Une action commune qui vise à généraliser la lutte contre la polio en éradiquant tous les foyers de résistance.
KHALIL SOW

Il n'y a pas de découverte récente de produits chimiques à Letfetar"




"Contrairement à des propos distillés par une certaine presse, le site de produits chimiques se trouvant dans la zone de Letfetar (wilaya du Tagant) n'est pas nouveau, ce n'est pas une découverte récente d'enfouissement de dépôts de produits chimiques".


"Le produit entreposé est constitué de dieldrine, un produit qui n'est pas potentiellement explosif et les symptômes de goitre et de cécité, comme ça a été prétendu, ne lui sont pas habituellement imputables". C'est ce qu'a déclaré, samedi soir, à la presse nationale, le directeur du contrôle environnemental au ministère délégué auprès du Premier ministre, chargé de l'environnement et du développement durable, M. Abacar Ould Amanetoullah .
Le directeur a assuré qu'"actuellement le site est sécurisé. Il est clayonné (fixation mécanique du sol). Il est reboisé et même les tâches visibles du produit ont été couvertes de plastique afin de réduire efficacement les nuisances causées par les odeurs du produit et les fûts de dieldrine qui se trouvaient dans le site ont été déterrés et leur contenu a été transvasé dans d'autres conteneurs transférés et stockés dans les locaux du Centre National de Lutte Antiacridienne (CNLA )".
Il a fait remarquer "qu'en plus des prélèvements déjà effectués, d'autres prélèvements complémentaires sur le site sont envisageables pour déterminer la contamination ou non de la nappe d'eau dans cette zone. Aussi, le ministère délégué auprès du Premier ministre, chargé de l'Environnement et du Développement durable suit attentivement la gestion actuelle de ce dépôt en collaboration étroite avec le CNLA, le centre le plus spécialisé dans ce domaine au niveau du pays ".
Remontant à l'origine de l'entreposage de ce produit sur le site, Ould Amanetoullah a expliqué que "le dépôt de dieldrine, stocké au niveau de la localité de Letfatar, assurait, dans les années 1974-1975, le ravitaillement en pesticides des zones centrales et celles du Nord du pays. A l'époque, ce site était géré par l'Organisation Commune de Lutte Antiacridienne et Antiaviaire (OCLALAV). Cette organisation sous-régionale, qui regroupait, la Mauritanie, le Mali, le Sénégal, la Gambie, le Bénin, le Tchad, le Niger, le Burkina Faso, la Côte d'Ivoire et le Cameroun, opérait sur les lieux dans le cadre de la lutte antiacridienne ".
Le directeur du Contrôle environnemental a indiqué "qu'en réalité, ce dossier est suivi depuis 2002 par la direction de l'Environnement qui, à l'époque, avait réalisé une étude par l'intermédiaire d'une équipe d'experts hollandais et depuis 2005, le Centre National de Lutte Antiacridienne (CNLA) a été chargé de suivre la situation au niveau du site". "Le Centre a, dans ce cadre, dépêché plusieurs missions sur les lieux pour évaluer la situation du dépôt ".
Ould Amanetoullah a précisé que ces missions sont arrivées à délimiter le site par GPS, à renouveler sa clôture et ont effectué des prises d'échantillons pour analyse. "Elles ont également fait une expérimentation sur les Polluants organiques persistants (POPs) du site en collaboration avec une équipe d'experts étrangers avec l'appui de l'Organisation Mondiale pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO)", a-t-il mentionné.
Source : ANI

Démarrage d'un atelier régional de formation sur l'évaluation rapide des besoins humains à Nouadhibou

La capitale économique a abrité dimanche un atelier régional de formation des autorités administratives et des responsables des services régionaux sur la méthodologie appropriée de la fiche d'évaluation des besoins humains conçue par la direction de l'action humanitaire.

Cet atelier organisé par le commissariat aux droits de l'homme, à l'action humanitaire et à la société civile en collaboration avec l'Organisation des Nations Unies vise à renforcer les capacités des autorités administratives et des acteurs locaux dans le domaine de l'évaluation rapide des besoins humanitaires.

Le wali de Dakhlet Nouadhibou, M. Mohamed Vall Ould Ahmed Youra a, au nom du commissaire aux droits de l'homme, souligné que la maîtrise des moyens d'information et la prévention permettent, sans aucun doute, de mettre le maximum de données, de façon participative et coordonnée, à la disposition des autorités centrales.

Le wali a relevé que le renforcement de l'administration et des intervenants de l'action humanitaire représente une phase importante dans la prévention et s'inscrit dans le cadre de l'exécution du premier volet du programme de l'administration de l'action humanitaire.

Il a encore noté que la mise en oeuvre de cette activité traduit de façon concrète les engagements du président de la république, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz visant à rapprocher l'admininistration des citoyens pour trouver des solutions adaptées à leurs préoccupations.

M. Ould Ahmed Youra a demandé aux participants de tirer le meilleur profit des exposés et autres moyens mis à leur disposition au cours de cet atelier pour favoriser des interventions plus efficaces.

Cet atelier, qui dure deux jours, doit discuter de questions portant sur la méthodologie d'évaluation et d'analyse des données ainsi que la phase de la prise de décision en plus d'exposés sur la collecte de données et certains sujets y afférents.