mercredi 11 novembre 2015

Nouadhibou-Lumières du Nord : Le Centre de Régulation de la Zone Franche vulgarise son cadre

Nouadhibou-Lumières du Nord : Le Centre de Régulation de la Zone Franche vulgarise son cadre

  Un atelier de deux jours (10 et 11 nov) se déroule actuellement à Nouadhibou à l’hôtel El jazeera sous la supervision du Centre de Régulation(CR) de la Zone Franche.

Sous le long thème « Vulgarisation du cadre juridique et institutionnel de la Zone franche de Nouadhibou et des procédures extra-juridictionnelles applicables à la ZFNDB » l’atelier, ouvert par le président de l’Autorité de la Zone Franche, a pour mission et objectifs de sensibiliser, d’informer et de discuter avec les utilisateurs, les partenaires de la ZF du rôle et des enjeux auxquels est confronté le Centre de Régulation de la ZFNDB.

Pour ce faire, plusieurs spécialistes et économistes du Ministère des Affaires Economiques et de la Zone Franche ainsi que des consultants envoyés par la Banque Mondiale (partenaire de l’atelier pour l’appui au développement de la ZF et à la compétitivité) sont conviés par cette institution autonome afin d’expliquer aux participants les voies et moyens de profiter des services du CR, de vulgariser le rôle et les missions de celui-ci.

Les intervenants ont mis en relief, entre autres, l’importance des procédures extra-juridictionnelles qui aident à concilier entre acteurs de manière plus rapide que la voie de la justice plus longue et plus contraignante.

D’autres rôles mis en exergue : régulation entre acteurs et intervenants de la ZF, respect des conditions d’enregistrement et d’octroi d’agréments aux sociétés, régulation des marchés publics ; des télécommunications, garantir l’accès des entreprises aux activités de base prioritaire, règlement des conflits à l’amiable par l’arbitrage par la recherche de solution à l’amiable.

LE CR a aussi un pouvoir de contrôle et d’inspection. Dans le même sillage, un autre intervenant a brossé rapidement les missions de l’Autorité de la ZF, du cadre juridique et des conditions nautiques favorables ainsi que les raisons historiques qui ont provoqué le choix du site de cette ville pour la création d’une Zone Franche.

L’atelier de deux jours a sensibilisé aussi sur l’importance du climat des affaires et le présentateur du thème, un spécialiste du domaine, a précisé que pour la création d’un environnement fiable d’investissement en Zone Franche, il faut nécessairement l’existence d’un Etat de droit, d’une justice véritablement indépendante, d’une stabilité politique, l’existence de ressources humaines et d’infrastructures indispensables au développement (eau, électricité, ports et aéroports).

L’intervenant a aussi parlé de la réglementation des affaires pour encourager le secteur privé ainsi que la simplification des activités d’import /export (Commerce transfrontalier). Il a ajouté que la formation des magistrats et la révision du système de rémunération pour les rendre plus autonomes afin de lire le droit sans prendre partie ni contre partie sont des éléments qui améliorent efficacement le climat des affaires en ZF.

Une dernière intervention avant que les participants ne passent au débat sur les différents thèmes présentés (10 présentations ont eu lieu durant le premier jour) s’est singularisée par l’interactivité afin de simplifier les choses et faire comprendre les présents.

Il s’agit du rapport dialogue public-privé qui pour l’intervenant doit plus impliquer le privé mais un privé engagé, responsable et ambitieux en répondant à ses besoins, en l’accompagnant dans ses activités.

Avant de clôturer cette première journée, le débat était ouvert et parmi les questions posées certaines ont retenu l’attention des présents dont celles soulevées par des français présents au séminaire. Une touriste qui vit au cabanon 3 a soulevé des problèmes d’insécurité voire de banditisme au niveau du site.

Un autre a posé le problème de la pêche illicite pratiquée par des étrangers africains. Rendez-vous est donné le 11 novembre aux participants pour d’autres présentations, la restitution de la synthèse de la première journée, sachant que les modérateurs et rapporteurs ont été reconduits. Signalons que ce séminaire de deux jours, ouvert par les autorités locales, se déroule dans une ambiance bon enfant agrémentée de bons thés, de plats et jus riches et succulents.

A.S.W

Libre Expression. L’incinérateur du centre médical de Boghé, un danger pour la santé public qui n’émeut pas le médecin chef

Libre Expression. L’incinérateur du centre médical de Boghé, un danger pour la santé public qui n’émeut pas le médecin chef   Le centre de santé de Boghé abrite depuis quelques années un incinérateur contigu à la morgue où sont incinérés des produits médicaux extrêmement dangereux et nuisibles pour la santé de la population. On peut citer entre autres, des médicaments périmés, des seringues, des pansements, des fœtus, des bidons en plastique.

Les effets nuisibles de cet incinérateur commencent à se faire sentir sérieusement par tous ceux qui habitent aux alentours du centre médical de Boghé. Les nombreuses plaintes adressées aux autorités sanitaires par la population pour demander la délocalisation de cet incinérateur sont restées malheureusement vaines.

Ces derniers jours-ci, nous avons pris de nouveau l’initiative d’interpeller le médecin chef du centre médical de Boghé pour trouver une solution à ce problème mais la réponse qui nous été servie démontre l’insouciance de la première autorité médicale du département face à un problème de santé publique.

Nous avons proposé la délocalisation de cette unité industrielle vers le dépôt final des ordures de la commune situé à 13 kilomètres de la ville mais cette proposition a été rejetée par le médecin chef qui est normalement censé savoir que la prévention reste la meilleure arme médicale.

Un médecin chef, de jour en jour en proie avec son personnel et la population, n'en fait pas un souci. La prescription d’ordonnances pour les malades victimes des effets de cet incinérateur semble être sa seule préoccupation voire la seule leçon qu’il a assimilée au cours de sa formation universitaire en Roumanie. Un médecin dont le CV reste inconnu à ce jour.

Nous lançons une nouvelle fois, un appel aux autorités administratives, municipales et sanitaires de la région pour qu’une solution soit trouvée le plus rapidement possible à défaut de trouver un médecin compétent et soucieux de nos problèmes de santé.

Alpha Oumar N’Diongue, notable à Boghe



Lutte contre la malnutrition aiguë modérée et l’insécurité alimentaire au Tagant Le Consortium AED lance ses activités à partir de Nimlane

Lutte contre la malnutrition aiguë  modérée et l’insécurité alimentaire au Tagant Le Consortium AED lance ses activités à partir de Nimlane [PhotoReportage]

 Pour une prise en charge efficace de la malnutrition aiguë modérée et l’insécurité alimentaire au Tagant, le consortium des ONG Action Dev, ASDEG et Assistance – Éducation a procédé ce lundi 09 novembre à la distribution dans cette région, d’importantes quantités de vivre (blé, légumineuse, huile) au profit des plus démunis.

Le lancement de l’opération a eu lieu à Nimalane, chef lieu de la commune de Tensiqh , en présence du chef d’arrondissement, du maire de la commune, du responsable régional du CSA Mr Sem Samba, du chef de sous bureau PAM de Kiffa Mr El Hacen Kane et des responsables des trois ONG du consortium respectivement Mme Fatimata Elimane Diallo de l’ONG Assistance – Éducation (chef de file du consortium), Mr Ba Oumar Abdoul de l’ONG ASEDG et Mr Sow Abdarahmane de l’ONG Action Dev.

Grâce à l’appui du PAM (Programme Alimentaire Mondial), 3300 bénéficiaires repartis entre cinq communes du Tagant (El Wahat, Tensiqh, Lehsera, Boubacar Ben Amer et Tamourt Enaj), recevront chacun, 45 kg de blé, 1,8 l d’huile et 3,6 kg de légumineuse.

Dans le discours qu’elle a tenu lors de la cérémonie du lancement des activités de lutte contre la malnutrition aiguë modérée et à l’insécurité Alimentaire au Tagant, Mme Fatimata Elimane Diallo a précisé que ces activités couvrent plusieurs volets dont notamment : les CRENAMS, le BLANKET FEEDING, la Distribution gratuite de vivres, le VCT (Vivres Contre Travail) …

Elle a, par la suite, au nom des autorités administratives du Tagant et au nom des communautés bénéficiaires, remercié le PAM l’initiateur du programme et le CSA pour leur contribution à la réduction de la malnutrition au niveau du Tagant.


Avec Cridem, comme si vous y étiez...












Projet aftout charghi : Barkéol enfin abreuvée


Projet aftout charghi : Barkéol enfin abreuvée   Depuis une semaine l’eau coule à Barkéol, près de 130 km au Nord-Est de la station de pompage située sur le barrage de Foum Leghleita, tient-on de source locale. L’inauguration de cet important projet d’alimentation en eau potable dans cette région naguère encore connue sous le vocable du triangle de pauvreté va sans doute changer les conditions de vie des populations.

Outre l’approvisionnement en eau potable et des besoins agraires, il s’agit aussi d’éviter à ces populations démunies les maladies hydriques qui y faisaient un ravage. Les populations elles se réjouissent de la réalisation de ce projet dont le démarrage effectif des travaux a commencé en 2013 seulement.

Le financement de ce projet lancé en 2009 suite à la visite du président Ould Abdelaziz dans la région a été bouclé en 2012 grâce à l’apport de la BID, de l’AFD et du FADES. Le projet ambitionne de livrer l’eau à une population estimée à 180.000 d’ici 2007.

Il reste cependant quelques réglages afin que les 60.000 personnes sur le tracé Foum Gleita-Barkéol qui en bénéficient puissent jouir des bienfaits d’une eau potable. Ces réglages concernent la désinfection des conduites et le test de pression pour s’assurer qu’elles résistent bien à la poussée de l’eau.

Il est à noter que cette phase du projet Aftout Echarghi appelée Lot 1 portant sur la station de traitement est achevé depuis le mois d’avril au moins et que les autres travaux devant desservir Boulahrath (Assaba), Monguel, Moit, Lixeiba et Mbout (Gorgol) concernent essentiellement la pose des conduites et des travaux du génie-civil (réservoirs, stations de pompages…).

Le projet Aftout Echarghi, note-t-on, consiste à puiser près de 2 millions de mètre/cube par an dans la réserve de Foum Gleita, elle-même nourrie de plus d’un milliard de mètre/cube par an par les affluents du Gorgol.

Notons enfin que ce projet est initié et exécuté par la direction de l’hydrologie et des barrages au ministère de l’hydraulique et de l’assainissement.

Mauriweb