mercredi 29 février 2012

Politique / Hodh Charghi : Le Premier Ministre et les guets-apens.




Qui ne connait pas «Aîch Mint Kaba»? Demandez au PM, il vous dira le reste (les internes des années 60 en savaient quelque chose). Cet intellectuel hors norme, moulé dans les fours de la haute finance, mordu de Thé à la saharienne, est une énigme.

Calme pas timide, intelligent mais pas surdoué, cultivé, n’aimait pas l’école buissonnière, a l’art de psalmodier les sourates, magicien et orfèvre de la langue de Molière, prodige et très accommodant, mais ne maîtrise pas l’art du nomadisme politique comme le font certains politiciens tricheurs et malveillants, il n’abreuve pas en eau trouble les Oulad Daoud et les Mhaîmed.

Plombé dans l’aile, comment va-t-il s’en sortir des guets-apens qui lui sont tendus? Le Hodh Charghi , réservoir humain , avec son poids démographique, est devenu la hantise froide du premier Ministre et de l’UPR. Aujourd’hui, ce Hodh Charghi est confronté à de sérieux problèmes qui peuvent être, à long terme, un handicap pour le PM et son parti l’UPR.Des problèmes corrosifs, déniveleurs et réducteurs de populations en danger.

La sécheresse


Elle épouvante. Son nom à travers les médias inquiète plus d’un intellectuel et interpelle la communauté internationale. L’absence d’une bonne pluviométrie, aride, desséché, les arbres rabougris, l’herbe racornie et tassée, c’est presque l’apocalypse au Hodh Charghi diront certains! Les agriculteurs sont les premiers à sentir la famine, n’ayant pas chanté en été et n’ont pas non plus dansé en Août.

Les éleveurs de bovins, de caprins et de camelins sont dans qui-vive. Certainement, les Hakems auront la conscience tranquille que cette année il y aura pas de litiges entre éleveurs et agriculteurs. Ah –Le Ciel! Ces deux protagonistes d’antan attendent calmement, inlassablement, imperturbablement, la première main qui leur viendra en aide et les soutiendra durant cette période de vache maigres. N’oubliez pas, monsieur le PM que nous sommes en campagne préélectorale et que le vote des éleveurs et agriculteurs ne pardonne pas.

Les réfugiés Touareg et Aqmi


Réfugiés à Fassala Néré sur la frontière mauritano-malienne, car Bangou n’est pas loin et heureusement qu’ils ne sont pas les hôtes du PM. Juchés sur dos d’âne, chameaux, harassés par les longues marches, déshydratés, affamés, les populations Toureg vivent le calvaire. Monsieur le Premier Ministre, faut-il nourrir l’étranger et laisser les membres de la famille dans le dénuement total? Quelle politique adoptez-vous, certainement pas celle de l’Autruche? Et Aqmi?

UPR et la hantise d’El Wiam

Connus pour leur nomadisme politique (le feu PRDS en sait quelque chose), les politiciens du Hodh Chargui sont extrêmement fins et calculateurs. Oui! Les chiffres, les gros chiffres les troublent, les font danser au grelot (pas sur le son de Ould Himbara). Ils sont presque tous à l’UPR mais avec ce nouveau venu El Wiam et son armada de «Prdeistes» aux turbans incrustés de mille et une promesses, les choses risquent de se compliquer.

Un loup ne mangera pas un loup mais ils s’attaquent à la bergère et c’est au tout en emporte de voix. Mr le PM sachez que vous aviez déjà du plomb dans l’aile et les guets-apens tendus …. Alors, celui qui avait gouté à «Aîch Mint Kaba» certainement s’en sortira.

Ba Touré

Inspecteur stagiaire à l’ENS
Cadre ressortissant du Hodh Charghi

dimanche 26 février 2012

Aleg : La grève des professeurs paralyse les cours !




Après des séries de débrayages observées les 8, 14 et 22 février, les professeurs affiliés au SIPES (syndicat indépendant des professeurs de l’enseignement secondaire) passent à la vitesse supérieure en boudant les classes à partir de ce dimanche et ce, jusqu’au 22 mars 2012. Les enseignants exigent l’adoption et l’application du texte relatif aux corps de l’enseignement secondaire et l’augmentation des salaires.

Ce mouvement a été largement suivi dans les grands établissements de la wilaya du Brakna à leur tête le lycée d’Aleg où les classes sont désertées par plus de 70% du corps professoral titulaire. En effet, 19 des 27 professeurs titulaires de l’établissement ont décidé de se joindre au mouvement soit 70,37%. Plus au sud, au lycée de Boghé, la même tendance est observée : 19 grévistes sur un effectif de 28 professeurs titulaires soit 67,85%.

Cependant au collège, 10 professeurs sur 22 ont décidé de suivre le mot d’ordre soit 45,45%.Pour tenter d’étouffer dans l’œuf ce mouvement d’humeur, l’administration scolaire locale a tenté de faire appel aux membres du personnel d’encadrement pour se substituer aux professeurs grévistes.

Mais, ce jeu n’a pas été du goût des élèves de Boghé qui ont accueilli ces « nouveaux visages » par des jets de pierres blessant grièvement une de leurs camarades, Aïcha M/ Cheïbani, élève en 5e A qui a dû être évacuée d’urgence au centre médical.

L’intervention de la police qui a cette fois usé de méthodes diplomatiques a permis de calmer la colère des potaches. Quant aux élèves du lycée d’Aleg, ils ont pacifiquement boycotté les cours de ces professeurs improvisés et choisis de rentrer chez eux dans le calme.

Notons enfin que cette 1ère journée de grève a été aussi marquée à Aleg par un meeting organisé dans les locaux de la coordination régionale du SIPES auquel ont pris part les professeurs grévistes.

Après la lecture de quelques versets de Coran, le secrétaire général de la coordination régionale, M. Bah Ould Boubi a pris la parole pour inviter ses collègues « à rester mobilisés jusqu’à la satisfaction de leurs doléances et de ne pas se laisser distraire ou intimider par les menaces de la tutelle ». Les grévistes ont entonné en chœur l’hymne de la grève qui met en exergue la détermination des professeurs à lutter jusqu’au bout pour l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail.

Dia Abdoulaye
Cridem

Ely Ould Mokhtar connaîtra-t-il le même sort qu’Edwen Dyer ?




«Je suis Ely Ould Mokhtar, né en 1982 à Timbédra (Néma). Gendarme 4e échelon en service dans la compagnie d’Adel Bagrou. Je vous informe que je suis un prisonnier des combattants d’Al-Qaïda. A travers ce vidéo, je vous demande Monsieur le Président de la République, Mohamed Ould Abdel Aziz d’intervenir pour que je sois libre … » Ely n’a toujours pas été entendu. Si on ne fait rien, il risque d’être tué.Ely Ould Mokhtar, 30 ans, Gendarme 4e échelon, a été enlevé à Adel Bagrou le 20 décembre 2011. Il est toujours entre les mains d’AQMI.

« Dans un communiqué qu’elle a envoyé à l’agence Nouakchott d’information (ANI), al-Qaïda au Maghreb Islamique (Aqmi) a menacé d’exécuter le gendarme mauritanien, si les autorités mauritaniennes n’accèdent pas à ses exigences en libérant les détenus membre d’Aqmi, condamnés pour terrorisme en Mauritanie. Aqmi a donné un ultimatum de 20 jours aux autorités de la Mauritanie pour répondre. »

Des 20 jours, il ne reste plus qu’une semaine. Les autorités mauritaniennes n’ont pas encore réagi. Et, dans l’opinion publique nationale, la vie de ce gendarme ne préoccupe guère.

Seules quelques initiatives isolées ont essayé de rappeler que la vie d’un inocent est en jeu. L’initiative "On est Tous Ely Ould El Moctar » a organisé récemment une marche pour demander aux autorités mauritaniennes d’agir pour sauver la vie du gendarme enlevé.

Une semaine pour le sauver.

Le 24 février, dans un communiqué intitulé « une semaine pour sauver le gendarme Ely », Ely Ould Sneiba, intellectuel Mauritanie, a ecrit « nous rappelons au général Mohamed Ould Abdel Aziz que, par le passé, des concessions ont été faites pour libérer des otages de chez l’AQMI. Et que Mr Ould Mokhtar vaut pour ses parents, amis et compatriotes ceux que valent d’autres otages pour les leurs. A cet égard, nous demandons au général Aziz d’agir vite afin de sauver sa vie. Toutefois, si rien n’est fait, nous le tiendrons responsable, devant le peuple et devant l’histoire, de non assistance a un mauritanien en danger.»

Pour sauver les espagnols, il y a eu dérogation…


Pour la libération des otages espagnols aux mains d’AQMI, la Mauritanie avait dérogé à l’attitude « zéro transigeance avec les terroristes preneurs d’otages. » En novembre 2009, trois humanitaires espagnols ont été enlevé en Mauritanie. Pour leur libération, AQMI, a, entre autre, exigé celle du malien Oumar Sahraoui qui purgeait une peine d’emprisonnement de 12 ans a Nouakchott.

En août 2010, Oumar Sahraoui est extradé vers le mali par la justice mauritanienne. Dans la foulée de cette extradition-libération, deux des humanitaires espagnols aux mains d’AQMI ont été libérés. Dans une vidéo attribuée à AQMI, le gendarme, à l’adresse du président de la République lançait :

« Je suis Ely Ould Mokhtar, né en 1982 à Timbédra (Néma). Gendarme 4e échelon en service dans la compagnie d’Adel Bagrou. Je vous informe que je suis un prisonnier des combattants d’Al-Qaïda. A travers cette vidéo, je vous demande Monsieur le Président de la République, Mohamed Ould Abdel Aziz d’intervenir pour que je sois libre. J’insiste à ce que vous vous s’occuper de mon dossier et de la manière la plus urgente... »

En cas d’enlèvement, la priorité des priorités, c’est toujours la vie des otages. Les gouvernants hésitent souvent à payer rançons ou transiger avec les terroristes, mais sous l’effet de la pression de leurs opinions publiques, ils finissent par céder. Céder, car finalement ne pas agir, c’est laisser mourir. Que faut-il faire pour que le gendarme Ely Ould Mokhtar reste libre, reste en VIE ? Il faut tout faire, tout ce qui est possible.

Autrement, par inaction, on serait TOUS coupables de la mort d’un innocent. Ceux qui détiennent Ely n’ont pas l’habitude de faire dans la rigolade. En 2009, le britannique Edwen Dyer, otage, a été froidement abattu par AQMI du fait de l’intransigeance des autorités de son pays. Ely ne doit pas connaître le même sort.

Khalilou Diagana www.cridem.org


Source :
Le Quotidien de Nouakchott

Les femmes sociétaires de la Nissa Banque en conclave à Boghé




La ville de Boghé a accueilli du 15 au 16 février 2012, un séminaire sur le thème "Rencontre et échanges d’expériences des Nissa Banques sur les Pratiques Familiales Essentielles".

Ce séminaire qui a enregistré la participation de plus d’une centaine de femmes adhérentes de la Nissa Banque du Brakna et de Nouakchott a été organisé par le Ministère des Affaires Sociales de l’Enfance et de la Famille (MASEF) en partenariat avec l’Unicef.

L’objectif de cet atelier selon Aîda Niang, directrice adjointe de la promotion féminine au MASEF est d’échanger sur les avancées de la Nissa Banque dans le domaine des pratiques familiales essentielles, développer les pistes à suivre pour renforcer la Nissa Banque dans les domaines clés de la promotion sociale en faveur de la femme et des enfants et les sensibiliser sur l’importance des dossiers à fournir à la BCM en vue de l’obtention de l’agrément.

Entre autres objectifs a ajouté la jeune directrice adjointe de la promotion féminine, les Nissa Banques continuent de fonctionner pour remplir les droits des femmes et des enfants. Mais aussi, elles continuent de développer le micro crédit pour renforcer le pouvoir d’achat des femmes afin d’améliorer leur conditions de vie.

C’est dans ce cadre que plusieurs femmes ont animé des conférences débats sur le sujet du jour. Ainsi, Mariata Dia, responsable de la Nissa Banque de Boghé a présenté une importante communication sur le "Rôle et la Place de la Nissa Banque comme organisation féminine".

A cet effet, madame Dia née Mariata Abdoulaye Dia a mis l’accent sur la notion de "Pratiques Familiales Essentielles" et plus explicitement l’importance de pratiques comme le lavage des mains, l’allaitement maternelle exclusif ou la prévention de maladies tels le paludisme, les diarrhées, les vers intestinaux, les mutilations génitales féminines (MGF), le VIH-SIDA etc..

L’exposé présenté devant l’assistance a suscité beaucoup de réactions jugées constructives par M’Barké Mint M’Haîmid, chef de "Division Associations Féminines" au MASEF qui a joué un rôle particulier dans la réussite de ce séminaire.

Il faut signaler que la cérémonie inaugurale a été présidée par Mohamed Salem O Sellahi, Hakem Mouçaîd de Boghé en présence des autorités municipales et sécuritaires et de Zahra Mint Moîjah, responsable adjointe du service régional du Masef au Brakna. A l’issue de cet atelier, d’importantes recommandations ont été formulées par les participantes qui sont reparties satisfaites du déroulement de cette rencontre.


Lycée de Boghé : Un syndicaliste destitué de ses fonctions de Surveillant général pour motif de grève. Jusque là, les autorités scolaires du MEN se sont toujours contentées de menacer les enseignants du second cycle syndicalistes occupants

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Source :
Elfoutiyou Elfoutiyou

Trarza : Meeting de l’UPR à Elmabrouk, un appel « à resserrer les rangs face aux défis de l’heure.




Un meeting de l’Union pour la République a été organisé, vendredi dernier dans la localité d’Elmabrouk de la commune d 'El Khatt , 17 km au sud de Mederdra .

Ce meeting, qui a rassemblé un millier de sympathisants et de militant de l’UPR, a été l’occasion pour les dirigeants de ce parti à appeler à « resserrer les rangs face aux défis de l’heure ».

Ce rassemblement a été également marqué par la présence de membres du gouvernement et de hauts responsables, notamment les ministres Sidi Ould Tah, Bamba Oud Dermane et Ismail Ould Bodde Ould Cheikh Sidiya. Des parlementaires de la majorité présidentielle y ont également pris part.

Dans un discours prononcé à cette occasion Dr Mohamed Lemine Ould Benna , secrétaire exécutif chargé de la jeunesse de l’UPR, a passé en revue les réalisations concrétisées à travers la mise en exécution du programme du président Mohamed Ould Abdel Aziz.

Ould Benna a déploré « la faiblesse de l’occupation de l’espace médiatique par la majorité politique ». Aussi, ce rassemblement avait en toile de fond la réconciliation de plusieurs parties de l’ensemble tribal, à l’origine de cette rencontre, soutenant le président Aziz.

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Source :
ANI (Mauritanie)

samedi 25 février 2012

Politique : l’Opposition véhicule 'un discours raciste' (dirigeante de l’UPR).




Mariéme mint Dahoud, secrétaire permanente de l’UPR à Nouadhibou, a accusée l’opposition de en Mauritanie de « prôner un discoures qui ne va pas avec l’esprit de la citoyenneté ».

La dirigeante au sein du parti au pouvoir a notamment accusée l’opposition de «véhiculer un discours raciste » et de mener « des campagnes mensongères à travers des sites internet et quelques meetings échoués ». Selon Mint Dahoud, tout cela s’inscrit « dans une tentative de toucher à l’unité nationale, mais aboutira à l’échec » a-t-elle promis.

Les propos virulents tenus par Mint Dahoud interviennent après des réunions que le président Aziz a eu avec sa majorité dans lesquels il a appelé à « contrecarrer les discoures de l’opposition ».


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Source :
Alakhbar (Mauritanie)

Détresse des éleveurs des Hodhs et de l’Assaba.




Les éleveurs de l’est mauritanien des Hodhs et de l’Assaba manifestent une grande peur à cause des grands déficits pluviométriques accusés cette année et de la forte sécheresse dont les conséquences commencent à devenir dramatiques dans l’absence totale d’une quelconque aide des pouvoirs publics.

Déjà plus de deux mille têtes de bétail ont péri sous les yeux impuissants des éleveurs. Et la situation d’insécurité dans le nord Mali n’est pas de nature à faciliter la situation.

Souvent, en de pareilles circonstances, les éleveurs dirigeaient leurs animaux en plein territoire malien où ils profitaient sans aucune crainte des pâturages de ce pays voisin avec lequel la Mauritanie a toujours entretenu de très bons rapports de voisinage.

Mais aujourd’hui avec la crise du nord et les relations pas au beau fixe entre le Mali et la Mauritanie, les choses deviennent très difficiles. Peut être que le début de la mise en œuvre du programme solidarité 2012 qui a englouti 45 millions de dollars peut constituer une bouffée de sauvetage pour les milliers d’éleveurs des Hodhs et de l'Assaba.


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Source :
Le Calame (Mauritanie

Le parti du Sursaut désigne ses coordinateurs régionaux




Dans le cadre de la mise en place de ses instances provisoires, le patri du Sursaut de la jeunesse pour la Nation a rendu publique les listes des coordinations régionales.


Ces listes comprennent les 12 coordinateurs régionaux et leurs adjoints en plus des coordinateurs des neuf moughataas de Nouakchott.

Coordination régionales
Hodh Echeghi

Coordinateur : Saadna Ould Mohamed El Béchir
Coordinateur adjoint: Ahmed Ould Mkheitir

Hodh El Gharbi
Coordinateur: Sidi Ould Hweiriya
Coordinateur adjoint: Mohamed Yeslem Ould Elvil

Assaba
Coordinateur: Moulay Elhacen Camara
Coordinateur adjoint: Cheikh Elhadhrami Ould Abd Dayem Ould Cheikh Belmaaly

Gorgol
Coordinateur: Zein Ould Chighaly
Coordinateur adjoint: Bilal Ould Alem

Brakna
Coordinateur:Yahya Ould Agjeyil
Coordinateur adjont: Khalifa Ould Abdawa

Trarza
Coordinateur: Mohamed Lemine Ould Dah
Coordinateur adjoint: Mohamed Abdallahi Ould Youba

Adrar
Coordinateur: Abdel Aziz Kane
Coordinateur adjoint: Abdellahi Ould Sid’Ahmed Ould Elhadj

Dakhlet Nouadhibou
Coordinateur: Dada Ould Lebchir
Coordinateur adjoint: Abdi Ould taleb Abdalla

Tagant
Coordinateur: Ousmane Wagué
Coordinateur adjoint: Ahmedou Ould Nebach

Guidimagha
Coordinateur: Cheikhani Ould Sidi
Coordinateur adjoint: Dah Ould Moctar

Inchiri
Coordinateur: Neda Ould Chein
Coordinateur adjoint: Bouna Ould Sidi Bouna

Tiris Zemour
Coordinateur: Maloum Sall
Coordinateur adjoint: Dr Mohamed Lemine Ould Dah, dit Idoumou


Coordinations des moughatas de Nouakchott


Teyarette
Coordinateur: Moctar Ould Ninni

Ksar
Coordinateur: Youssouf Thioub

Tevragh Zeina
Coordinateur:El Ezza Mint Cheikh Tourad

Dar Naim
Coordinateur: Mohamed Ould Mohamed Amar

Toujounine
Coordinateur: Sid’Ahmed Ould Ehjour

Arafat
Coordinatrice: Mouna Mint Siyam

Elmina
Coordinatrice: Meyaya Mint Dah

Riyadh
Coordinatrice: Fatimettou Mint Sidi Haya

Sebkha
Coordinatrice: Binta Sy




Commission de communication du parti du Sursaut de la Jeunesse pour la Nation
ANI

La famille d'Ehel Cheikh Sidiya "touchée" par les propos tenus par Bahya



La famille d'Ehel Cheikh Sidya à Boutilimit( Wilaya du Traraza au Sud de la Mauritanie) dénonce avec la dernière énergie les propos tenus par le ministre d'Etat à l'Education nationale Ahmed Ould Bahaya contre le père de la famille , feu Yacoub Ould Cheikh Sidiya, ont déclaré des sources familiales à Alakhbar.

Un des petits fils de Yacoub, Youssouf Ould Cheikh Sidiya a indiqué, dans une lettre adressée au Président Aziz, que les fils et adeptes du Cheikh ont été très touchés par les propos "humiliants" tenus par le ministre Ould Bahya à l"encontre de leur père , Yacoub Ould Cheikh Sidiya au cours du débat télévisé, sur l'émission "Houkouma Vil Mizzann", du mercredi 22 février dernier.

Des milieux politiques et scientifiques ont également fustigé l'ironie contre feu Yacoub,en exprimant leur indignation contre les propos "agaçants" d'Ahmed Ould Bahya.
Alakhbar

jeudi 23 février 2012

Rencontre avec les réfugiés maliens du camp de Fassala en Mauritanie




Par milliers, ils ont quitté le nord du Mali pour rejoindre la Mauritanie. Les premiers réfugiés sont arrivés le 24 janvier 2012 dans la ville de Fassala, à l'extrême sud-est du pays. Au dernier comptage, mardi 21 février, ils étaient plus de 22 000. Le camp arrive désormais à saturation.

Au dernier comptage, les réfugiés maliens sont plus de 22 000 à vivre dans le camp de Fassala au sud de la Mauritanie, au bord de la saturation.


Drapée dans sa melafa noire, une femme travaille à fabriquer une tente avec des tiges de bois qu'elle recouvrira d'une couverture. Elle ne veut pas dire son nom. Son mari, qui travaille dans l'administration, est resté à Tombouctou. Elle a peur, en parlant, de l'exposer à des représailles. « Pour le moment, chez nous, on n'a pas vu de dégâts et personne n'a été tué, ni Noir, ni Rouge, aucune couleur », affirme-t-elle.

Comme beaucoup des réfugiés présents à Fassala, elle n'a pas vu de combats. Si elle a quitté le Mali avec ses dix enfants, c'est que le traumatisme des affrontements entre rebelles touaregs et armée malienne au cours des années 1990 a été ravivé par les récents combats.

« A l'époque », se souvient-elle, « mon père, un militaire à la retraite, a été tué par l'armée. Maintenant, dès qu'on entend parler de problèmes, on est obligé de quitter. Pendant des années, on vit ensemble, comme des frères, et d'un coup, les gens te regardent différemment, juste pour ta couleur de peau. On aime notre pays, mais on ne va plus attendre de se faire tuer ».

« On veut juste vivre en paix »

C'est le même raisonnement qui a poussé Abdallah à multiplier les allers-retours pour mettre le plus de personnes de son village, Gargando près de Tombouctou, à l'abri. A 51 ans, le regard perdu de ceux qui en ont trop vu, le visage marqué de rides profondes, il en fait dix de plus. « On utilise toutes nos économies pour payer le gasoil pour venir ici. Ici, on est en sécurité mais on n'a plus rien. »
Les plus nantis viennent en voiture, d'autres en charrettes à âne, les plus démunis à pied. Chaque jour, ils sont au minimum mille, en grande majorité des femmes et des enfants, à arriver devant le commissariat de Fassala, où ils se font enregistrer avant de rejoindre le camp. La plupart disent n'avoir qu'un but : mettre leur famille à l'abri. « Les combats, c'est entre les rebelles et l'armée, nous on veut juste vivre en paix », murmure Abdallah.

Lamine Kunta, lui, revendique clairement son soutien au MNLA. « Ce sont des fils du pays et leurs droits ont été pillés depuis la création du Mali. Ils cherchent leurs droits et ils ont raison », déclare-t-il. Venu avec une dizaine de membres de sa famille de Léré, il poursuit : « Même si ça nous force à fuir et à vivre dans des conditions mauvaises, on est avec ceux qui cherchent la libération de l'Azawad ».

Transfert du camp de réfugiés

Les conditions de vie dans le camp sont en effet difficiles. La plupart des réfugiés ont laissé tous leurs biens derrière eux. Malgré les efforts déployés par les autorités mauritaniennes, soutenues par la suite par le Haut commissariat aux réfugiés (HCR), la nourriture, et l'eau surtout, se font rares, d'autant que la sécheresse sévit dans la région. La plupart des tentes sont des abris de fortune, les latrines font défaut.

Au poste de santé du camp, un campagne de vaccination contre la rougeole a été lancée à destination des 5 500 enfants réfugiés, mais aussi ceux de Fassala, pour éviter une épidémie. Environ 150 enfants souffrent de malnutrition. Face à un afflux qui ne tarit pas, les autorités mauritaniennes et le HCR ont décidé de transférer les réfugiés plus à l'ouest, vers M'Béré. La ville a déjà accueilli des réfugiés maliens dans les années 1990. Les infrastructures existantes (poste de santé, école, forages) vont être réhabilitées.

Incertitudes d'un retour au Mali

« Notre premier souci, c'est la sécurité », affirme Philippe Creppy, envoyé spécialement de Genève par le HCR pour coordonner l'action humanitaire. « La ville est à 50 km de la frontière, ce qui garantira plus de sécurité pour les réfugiés mais aussi les humanitaires. Cela nous fera aussi gagner 1 h 30 pour l'acheminement de l'aide », poursuit-il. « Enfin, le camp pourra accueillir 30 000 personnes, voire plus, car une extension est envisageable. »

Initialement prévu début mars, le transfert a commencé dès ce mercredi 22 février, avec quelques familles pilotes. « Il est crucial que les réfugiés soient installés dans les conditions les plus pérennes possibles », estime Jamal Abdel Nasser, de l'ONG locale ARDM qui travaille sur le camp. « Car beaucoup m'ont dit ne pas être prêts à rentrer au Mali ».

C'est notamment le cas d'Abdallah. « A chaque fois, on recommence à faire une vie, et puis il y a à nouveau les combats et il faut tout refaire », confie-t-il. Et quand on lui demande ce qui pourrait désormais le convaincre de rentrer chez lui : « Je ne sais pas », murmure-t-il en baissant la tête, « je ne sais pas ».


* Laura Martel est journaliste, correspondante de RFI en Mauritanie

www.rfi.fr

Un soldat ouvre le feu sur son camarade à Boulenwar




Selon une source informée, un soldat Salek Ould Cheibany, de la base militaire de Boulenwar, a ouvert le feu sur son camarade Mohamed Ould Cheikh, qui fut immédiatement évacué à l’hôpital de Nouadhibou.

Selon une source hospitalière, la victime, une jeune recrue, blessée grièvement se trouve actuellement en situation stable, après l’extraction d’une balle de son poumon.

La gendarmerie a ouvert une enquête pour élucider les contours de cette affaire.




Source :
ANI (Mauritanie

Une première depuis l’indépendance à Nouadhibou





Un président de la République en exercice choisit un quartier pauvre comme tribune d’un meeting populaire.

Attendu à Nouadhibou, début mars, pour une série d’inaugurations, le président de la République, Mohamed Ould Abdel Aziz, animera un meeting populaire au milieu des populations pauvres de « Voum El Baz ». Tout un symbole.

En effet, c’est là une première dans l’histoire de la capitale économique depuis l’indépendance en novembre 1960. Jusqu’ci, les différents présidents de la république en exercice animaient leur meeting populaire depuis la tribune officielle située à côté de la résidence du gouverneur de Dakhlet-Nouadhibou.

Pour ce déplacement, le président Aziz a ordonné à la SNIM de construire une tribune présidentielle à Voum El Baz. « Le président Aziz est très proche des pauvres qui se reconnaissent dans sa personne.

Sa campagne continue contre la gabegie et ses auteurs en vue de respecter les deniers publics et l'optimisation des ressources naturelles du pays charme les populations pauvres qui ont été les principales bénéficiaires des différents chantiers de son bilan du mi-mandat » analyse Mohamed Ould El Kory, directeur de la communication à l’ANAIR et coordinateur de la commission politique de l’Union Pour la République (UPR).


www.cridem.org


Source :
Mauritanie 24

Kaédi : un fidèle à Aziz éclipse la coalition de l’opposition (COD)




La population de Kaédi s’est une fois de plus distinguée par son originalité. Alliant son savoir -faire culturel et sa capacité de dialogue sous la supervision de l’un de ses plus illustres fils Bâ Yahya Bocar la ville de Kaédi a connu un week-end enthousiaste et riche, animé par le plus grand chanteur halpulaar, Baba Maal et son groupe le dendee légnol.

Une foule monstre, plusieurs milliers de personnes et particuliérement des jeunes étaient présents pour écouter le message de paix que l’instigateur Mr Bâ yahya Bocar a voulu transmettre par le biais de ces illustres artistes.

Il appelle toute la population de gorgol à œuvrer main dans la main sans distinction d’ethnie ; pour faire du Gorgol un exemple d’intégrité et de modèle sociale, il invite tous ses frères et sœursde la région à participer à son projet de soutien économique et de vecteur de la stabilité dans la région.

Selon Mr Bâ la population de Kaédi doit réfuter toute forme de violence et refuser d’être instrumentaliser par des tierces personnes dans le but de nous diviser pour régner ; il préconise le travail et le labeur comme devise des kaediens et non la force et la violence.

Il se dit prêt pour sa part à œuvrer avec tous les acteurs de la région pour aider l’état à continuer sa noble mission dans la sérénité, d’améliorer le quotidien des kaediens. Ila rappelé l’attribution des terrains aux populations défavorisées durement affectées par les catastrophes des dernières années. Les rénovations du poumon économique de la ville à savoir les périmètres agricoles PPG grâce à des investissements records de plusieurs centaines de millions.

L’éclairage public de la voierie, la rénovation de l’hôpital de Kaédi, le désenclavement de certaines cités par la construction de routes butinées, la remise en valeur de l’agriculture et autres. A cet effet le message semble bien reçu au salve des ovations du public venu au détriment du meeting du Cod.


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Source :
Horm Lay

Boghé : Formation de ' mouslih ' sur la résolution des conflits et la cohésion sociale




L’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC), en partenariat avec le ministère de la justice et sur financement du fonds espagnol pour la réalisation des OMD, a organisé du 21 au 23 février 2012, à l’Hôtel Pélican de Boghé, un atelier de formation au profit des "mouslih" (médiateurs) et des présidents des tribunaux issus des wilayas du Brakna, du Gorgol et deux Hodhs sur le thème : « la gestion des conflits et la cohésion sociale ».

Après une présentation du contenu des modules par Me Dah Ould Khattar, les participants ont suivi durant trois jours, des exposés portant sur les sources et les types de conflits en Mauritanie, les modes de résolution des conflits, le rôle des médiateurs, les mesures civiles et pénales de règlement des différends, les techniques de communication et d’animation, les droits humains et la loi foncière présentés par les avocats Bih Ould Mbareï et Mohamed Lemine Ould Mokhtar.

C’est le énième atelier du genre présenté par nos institutions étatiques ou des organisations nationales de la société civile en partenariat avec des organisations internationales sur ce sujet d’actualité.

La prévention et la gestion des conflits interpellent l’Etat au premier chef qui doit garantir à tous ses citoyens l’égalité devant la loi et une répartition équitable des ressources nationales. Cela suppose la refondation d’une administration neutre et une justice indépendante qui feraient fi des considérations raciales, ethniques, sociales.

Le réseau des correspondants de presse du Brakna (RCPB)


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Source :
Dia Abdoulaye

mercredi 22 février 2012

La situation au Mali se complique au bénéfice d'Aqmi




Multiplication de vols de véhicules dans le Grand-Sud, assassinat du chef du village de Hombori...

Défait militairement en sol algérien, le GSPC, ou Aqmi renaît de ses cendres à coups de conflits armés déclenchés à répétition dans la région sahélo-saharienne. Comme pour la guerre en Libye, l'organisation terroriste s'invite aux batailles se déroulant, depuis des semaines, sur le sol malien.

Elle est soupçonnée d'avoir participé à l'assassinat du chef du village de Hombori, localité se trouvant à 1050 kilomètres de Bamako, dans la région de Mopti. Certaines autres sources locales accusent le Mouvement national de libération de l'Azawaz (MNLA) d'être l'auteur de l'assassinat.

Le MNLA s'en défend et accuse, à son tour, la gendarmerie malienne. C'est dire l'imbroglio dans lequel se trouve le Mali, au grand bonheur de l'organisation terroriste d'Abdelmalek Droukdel, alias Abou Mossaâb Abdelouadoud, actuel «émir» national d’AQMI. Là, également, des armes et des véhicules ont été volés.

D'autres vols de véhicules tout-terrain sont signalés sur un certain tronçon du Grand-Sud, menant vers les frontières maliennes et nigériennes, par des membres d’AQMI et nombre d'entre eux ont été vendus avec utilisation de la monnaie CFA, apprenons-nous de sources crédibles. Le nombre de vols s'est accentué avec les conflits armés en Libye et au Mali.

Les terroristes d’AQMI trouvent dans le vol et la vente de véhicules, notamment ceux appartenant à des sociétés multinationales spécialisées dans le forage pétrolier, dans le Grand-Sud, une source de financement pour l'achat d'une partie des armes et munitions circulant en Libye et au Mali à cause des conflits armés.

Par ailleurs, et selon une source locale, plusieurs hauts fonctionnaires et ministres touaregs ont fui les combats au Mali pour les pays de la région, dont l'Algérie. Des dizaines de milliers de personnes ont fui le pays, dont le nord et maintenant le sud sont la proie des combats engagés entre l'armée gouvernementale et la rébellion touareg du MNLA.

Le Burkina Faso extrade le colonel Ag Mehdi vers le Mali

Le Burkina Faso, qui abritait le Mauritanien Mustapha Chafi, réputé être un «négociateur au bénéfice d’AQMI pour les versements de rançons, en contrepartie de la libération d'otages occidentaux», vient, selon des sources locales, d'extrader le colonel Ag Mehdi, opposant au régime en place à Bamako.

Ce qui, selon des spécialistes de la question sécuritaire, au Sahel, pourrait alimenter les soupçons de «désaccord» entre le Mali et la Mauritanie, pays qui s'interrogerait sur les raisons pour lesquelles Ouagadougou n'a pas estimé utile d'extrader Mustapha Chafi vers Nouakchott. Les relations entre le Mali et la Mauritanie ne semblent pas, selon une source, au beau fixe depuis le retour du conflit armé, au nord du Mali, il y a plusieurs semaines.

Ce qui n'aide pas à la concrétisation du plan antiterroriste établi par les pays dits du champ, dont l'Algérie, le Niger, le Mali et la Mauritanie, mais servirait les affaires d’AQMI qui ramasse le maximum d'armes et munitions au Mali, après l'avoir fait avec le conflit armé en Libye. L'organisation terroriste de Mossaâb Abdelouadoud semble même en voie de réussir sa quête de l'internationalisation de la situation, dans la bande sahélo-saharienne, en faveur d'une intervention militaire étrangère, dans la région.

«Donnez-nous l'indépendance et ce sera la fin d 'Aqmi» au Mali
Par ailleurs, et dans un entretien paru dans l'édition d'hier, de Jeune Afrique, l'ancien enseignant et commerçant, Mahmoud Ag Aghaly, président du bureau politique du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), promet d'éradiquer AQMI au Mali si les Azawad obtiennent leur indépendance.

«Nous disons à la communauté internationale ‘donnez-nous l'indépendance et vous verrez, ce sera la fin d'Aqmi, des enlèvements d'Occidentaux et du trafic de drogue’», a-t-il lancé.

A une question de savoir si des alliances ponctuelles n'ont pas eu lieu entre le MNLA et AQMI, Mahmoud Ag Aghaly, ex-membre de la rébellion du 23 mai - la rébellion de 2006 menée par feu Ibrahim Ag Bahanga, répond : «Je le dis et je le répète : nous n'avons rien à voir avec Aqmi, nous ne sommes pas des trafiquants de drogue, nous ne sommes pas des bandits ! Pour nous, ce sont des actes qui polluent notre territoire et qui perdurent à cause des autorités à Bamako.»

M. A.



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Source :
Le Temps (Algérie)

L’art plastique va à l’école.




La plasticienne Ami Sow est l’auteur d’un important projet dénommé « ART GALLE » qui vise la promotion de l’art plastique à l’école mauritanienne. Soutenue par l’Ambassade des USA en Mauritanie, l’initiative 2011 – 2012 se tourne vers les régions de l’intérieur comme Rosso, Sélibaby, Oualata et Boghé.

Comme partout ailleurs, l’étape de Boghé les 15, 16 et 17 février a suscité l’engouement des élèves, des parents et du personnel d’encadrement. En compagnie de ses pairs, Mansour Kébé et Hamady Diallo, les artistes ont travaillé pendant 2 jours au Centre de développement communautaire de Boghé Dow I avec une cinquantaine d’élèves de plusieurs écoles de la commune sur les techniques de dessins (le portrait en l’occurrence), de maniement des pigments, de coloration…

Au finish, une exposition présidée par le maire et le député est organisée pour montrer le travail des enfants. Les élus locaux ont félicité l’initiatrice du projet qui, à leurs yeux contribue à la formation des tous petits et ils se sont engagés à travailler étroitement avec elle pour élargir le cadre au niveau de toutes les écoles de leur localité.

Notons que les activités étaient suivies par deux superviseurs du développement communautaire, mesdames Salimata Ndiaye et Ba Fatimata Hamadi, assistées de Kadiata Siley Ndiaye, présidente du Centre et ses collaboratrices. Ami Sow est très motivée à continuer cette expérience eu égard à la forte demande constatée. « Le dessin et l’art plastique sont des disciplines d’éveil très utiles à ce stade de la formation psychologique des jeunes » a-t-elle affirmé.

C’est pourquoi elle apporte son savoir faire pour contribuer à l’émancipation des esprits. Elle a révélé qu’une grande exposition constituée de la production de toutes les régions visitées sera organisée prochainement à Nouakchott avant de retourner à chaque élève son propre tableau. Connue pour son goût de partager son expérience avec les autres, l’artiste Ami Sow a encore innové.

Yero Amel Ndiaye


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Source :
Thiaski.wordpress (Mauritanie)

Baba Maal au Gorgol…



"J’ai rencontré Halima avec ses cinq enfants. Son mari est parti ailleurs à la recherche de nouvelles opportunités. Halima est très pauvre. Ses voisins sont presque dans la même situation qu’elle…Quand on regarde un enfant, on s’attend a un sourire. J’ai vu un groupe d’enfant pauvres, avec habit sale car la ou ils vivent il n’y a pas d’eau, ils ne mangent pas à leur faim. Même dans l’ambiance de fête avec étrangers venant dans des voitures, ces enfants ne sourient pas. Il faut donc agir rapidement… » Ces mot sont du célèbre musicien sénégalais Baba Maal. Baba, ambassadeur d’Oxfam, vient d’une visite (14 et 15 février) de la région du Sud de la Mauritanie, le Gorgol, une des plus touchée par la crise alimentaire qui sévi au Sahel. Baba, ambassadeur d’Oxfam s’exprimait au cours d’une conférence de presse à Nouakchott lundi 20 février.
Khalilou Binnet Diagana

Rosso: détournement de 500 millions d'UM du Crédit Agricole




Une somme estimée à 500 millions d'ouguiyas relative à la période agricole précédente, a disparu des comptes du Crédit Agricole à Rosso, selon des documents en possession d'Alakhbar.
Des sources de bonne foi ont déclaré à Alakhbar que "l'administration du Crédit agricole a décidé de falsifier des documents comptables pour enregistrer les montants sur les comptes des agriculteurs".

Mais les sources avancent que, des documents justifiant "le détournement" de la somme existent. Et d'ailleurs selon les mêmes sources, l'écart entre les crédits engagés par les agriculteurs et la somme lapidée est bien vérifié par les documents et les dates d'émission des montants.

Notons que les agriculteurs ont décrié cette situation par écrit adressé au ministre du développement rural et dans lequel, ils ont souligné que les opérations entre les deux parties ne peuvent plus continuer tant qu'une enquête indépendante n'est pas ouverte afin de justifier que le montant est détourné au niveau du Crédit Agricole et sa banque.

Des sources proche du dossier ont révélé que, le Ministre du développement rural , Brahim Ould M'bareck Ould Mohamed Mokhtar se trouve dans "la tourmente à cause de cette situation jugée délicate". A noter que, le ministre a effectué le dimanche dernier, une visite à Rosso et dans la zone de chamama, où se trouvent un nombre important d'agriculteurs.

Sur place, nos sources ont précisé que le Ministre s'est entretenu longuement avec les agriculteurs et il a cherché à ce que le "fameux dossier du crédit agricole" ne soit "dépoussiéré" et il s'est rendu sur les périmètres que son département doit aménager pour que les agriculteurs en tirent profit
ALAKHBAR

mardi 21 février 2012

Zoueratt : Employés temporaires de la Snim, la CGTM et l’UGTM suspendent leur préavis de grève.




Les centrales syndicales (UGTM, CGTM section infrastructures) qui avaient déposé un préavis de grève suite à une plateforme dont la principale revendication est la gratification de salaires pour la production ont décidé de suspendre ce préavis jusqu’à nouvel ordre.

Tout est parti vite quand le secrétaire général de l’UGTM est arrivé dans la cité minière pour décider avec les militants de la centrale de faire faux bond, décision annoncée au siège de la section infrastructures dans la soirée du 19/02/2012 en présence des délégués de la section CGTM. Après négociations, les deux centrales ont publié un communiqué commun dont voici la teneur :

Nous, secrétaires généraux des sections infrastructures de la CGTM et de L’UGTM à Zoueratt après analyse des différentes interventions des travailleurs lors de la réunion sur la crise des journaliers qui démontrent la veille sur la base des syndicalistes pour la satisfaction des doléances à l’origine de la crise, sachant que sans le dialogue, il ne peut y avoir une concrétisation de la compréhension pour la résolution de la crise sous le couvert des lois et textes, Décidons :

1 .L’acheminement au dialogue autour des points relatifs aux moyens d’équipements (combinaisons, sécurité, masques) et à la gratification des salaires pour la production à l’instar de ce qui a été attribué aux agents Snim, selon la disponibilité de l’autre partie ;

2. Suspension du préavis de guerre jusqu’à nouvel ordre ;

3. Demandons aux employés de rester mobilisés et sensibilisés sur ce qu’exige cette étape.


----------------------------------

Communiqué du secrétaire général section infrastructures à Zoueirat affiliée à l’UGTM (Mamoud Ould Hamady).

« Après les derniers tiraillements et soubresauts dans le secteur des travailleurs non permanents de la Snim, nous nous acheminons vers une détente en vue de résoudre nos difficultés dans un dialogue objectif et constructif, pour cette raison, en ma qualité de secrétaire général de la section infrastructures de l’UGTM d’apporter à l’opinion syndicale générale les précisions suivantes :

L’actuelle crise fait suite à deux doléances posées par le collège des délégués syndicaux, ponctuées par les rencontres des secrétaires généraux des sections syndicales sans exception avec le wali du Tiris Zemmour qui a fait savoir que les portes sont ouvertes entre les parties selon les textes régis par les lois.

Suite à cette rencontre, le bureau des employeurs des infrastructures nous a adressé une lettre-réponse malgré ce qui a été véhiculé sur la volonté de l’Administration de faire de la discrimination dans les rangs des syndicalistes favorables à la résolution des difficultés par le dialogue, pour preuve la signature du secrétaire général de la section infrastructures CGTM apposée sur le dernier communiqué pour aller au dialogue à cœur ouvert et porteur d’un message de responsabilité , de rationalité et du respect de la volonté des travailleurs.

Je loue disponibilité du bureau des sous-entreprises qui nous a envoyés (UGTM-CGTM) une invitation écrite au dialogue au moment et lieu à notre convenance ».

Compte-rendu Djibril Amadou SY
Cridem

Education: Chinguitel inaugure une école à Tintane





Chinguitel a inauguré lundi une école dans la ville Tintane, en présence des autorités locales- civiles et militaires- et des élus de la ville .

Le directeur général de Chinguitel Monsieur Abderrahmane Mohamed Ahmed Ousmane a affirmé dans son discours qu'il a prononcé à cette occasion que Chinguitel « restera toujours près de la population de Tintane».

Ousmane a également rappelé que lors des inondations survenues en 2007 dans cette ville, Chinguitel a lancé une mission d’aides humanitaires pour secourir les sinistrés. « Malgré les préoccupations du lancement de ses services en Mauritanie, Chinguitel avait mené des actions d’aides humanitaires aux habitants de Tintane», a affirmé le directeur.

Cette école est composée de six (6) classes, des bureaux pour l’administration et des latrines.

Pour le directeur de Chinguitel, l’entreprise « compte être un trait d’union entre la Mauritanie et le Soudan. Elle restera toujours près des populations mauritaniennes».
ALAKHBAR

Nouadhibou: La police frontalière empêche un convoi humanitaire d'entrer en Mauritanie




Les forces de police en position à 50 km au nord de la ville de Nouadhibou ont empêché un convoi humanitaire hollandais d'entrer dans le pays, alors qu'il détient une autorisation dénommée "go for Africa" et ce depuis le dimanche 19 février, a déclaré le responsable Ahmed Bamba Ould Khalil, à Alakhbar.

"Nous avons transmis des documents relatifs à la mission du convoi et son autorisation aux autorités compétentes au ministère des affaires étrangères et de la coopération et cela n'a pas avancé" a indiqué Ould Khalil à Alakhbar.

"Le convoi a déjà intervenu dans les domaines humanitaires ici à Nouadhibou et dans les localités environnantes et plus précisément à Boulenouar" ajoute Ahmed Bamba.

Le convoi avait auparavant apporté des aides en matériels informatiques aux établissements scolaires de Nouadhibou et de Boulenouar. Il a dans le passé remis une ambulance équipée à la commune de Boulenouar, qui a été réceptionnée par le Chef d'arrondissement et le maire de cette localité, en présence du directeur régional des affaires et l'action sociales, de Nouadhibou.

"Après plusieurs d'attente , nous avons demandé l'intervention du Directeur régionale de la sûreté qui nous a laissé entendre que la décision finale ne lui revient pas" a révélé le responsable du convoi, au correspondant d'Alakhbar.

Et Ahmed Bamba Ould Khalil de conclure que le convoi qui n'a d'autre mission que l'intervention dans le domaine humanitaire et qui est s'est rendu en Mauritanie plus de cinq fois est muni de documents dûment signés (dont l'autorisation d'entrée en Mauritanie) par les responsables.



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Source :
Alakhbar (Mauritanie)

lundi 20 février 2012

Aleg : Arrestation d'une bande de voleurs présumés




Les policiers du commissariat d'Aleg ont épinglé tôt, ce dimanche 19 février, une bande de jeunes accusés de vol et de cambriolage dans la ville, nous révèle des sources sécuritaires.

Les jeunes ont été entendus par la section de la police judiciaire du commissariat d'Aleg à propos des chefs d'accusation portés contre eux, ajoutent nos sources.

Et selon nos informations, c'est à la suite d'une multitude de plaintes déposées par les habitants de la ville que les policiers ont décidé de descendre sur le terrain pour traquer ces voleurs présumés.

Les éléments de la bande sont toujours placés en garde à vue dans les locaux du commissariat en attendant que l'enquête soit clôturée.


Source :
Alakhbar (Mauritanie)

Brakna ; Boghé : au lycée de Formation Technique et Professionnelle de Boghé




Le préavis de grève lancé par le Syndicat National des professeurs d’enseignement technique et de la formation professionnelle n’a pas été suivi ni respecté.

Ce matin 19 février 2012 à 8h 35mn, déjà tous les professeurs qui avaient cours étaient déjà sur place c'est-à-dire 12 professeurs qui avaient cours dans les ateliers de travaux, dans les salles de classe sont tous là. Rappelons que ce préavis de grève émane du Syndicat National des professeurs de l’enseignement Technique et professionnel (SYNAPET).

Dans leur circulaire datant le 15 janvier 2012 (bureau exécutif) et signé par leur secrétaire général Mr Hasni Ould Maloukif, « constante que malgré l’importance particulière que le président de la République accorde à cet ordre d’enseignement, rien ne le distingue des autres ordres d’enseignement, malgré sa spécificité, pour éviter tout ce qui peut perturber le bon fonctionnement des établissements nous avons cherché plusieurs fois à contacter les responsables de ce secteur pour les exposer nos doléances.

Nous avons réussi à avoir quelques audiences qui se sont soldées par des promesses et qui sont restées sans suite. Pour cela il y’a lieu de donner suite aux doléances mainte fois exprimées par le syndicat.

Il s’agit entre autres de :

1- designer un interlocuteur de haut rang permanent qui sera charger d’engager des procédures de résolutions des problèmes substantielle des salaires.

2- Augmentation substantielle des salaires.

3- Un logement décent.

4- Titularisation (perte d’échelons et d’ancienneté)

5- Généralisation de la prime de sujétion pour tous les professeurs exerçant dans les établissements d’enseignement technique.

6- Prime risque

7- Prime de salissure

8- Prime de documentation

9- Primes d’équipement des ateliers

Indemnité de maintenance et d’entretien.

Par conséquent le syndicat national de l’enseignement technique a décidé d’engager une grève dont la durée sera de dix jours. Cette grève débutera le dimanche 19 février 2012 à 8 heures et prendra fin le mardi 28 février à 18 heures.

Toutefois le syndicat reste disposé aux négociations à condition que le ministère des finances et celui de la fonction publique soient représentés et qu’ils s’engagent à exécuter les résultats de ces négociations qui seront mentionnées dans un procès verbal signé par les différentes parties. ».

Ici, dans ce lycée de formation technique et professionnelle de Boghé, les professeurs (12) qui avaient cours ce matin, n’étaient pas en grève et les élèves sont dans la classe ou dans leurs ateliers.

Diop Mohamedou Abou dit Hamady Bodiel
CP le Véridique au Brakna. .

Cridem

Aïoun : Les étudiants de l’Université islamique refusent de passer un concours organisé par leur administration.


http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=4454022266741990047

L’Université islamique d’Aïoun connait, depuis les premières heures de la matinée de dimanche, un grand remous consécutif au refus des étudiants de participer à un concours organisé par la direction de l’institution.

Selon Abdou Ould Abdallahi, secrétaire général de la section de l’Union nationale des étudiants de Mauritanie, 85% de ceux-ci ont refusé de passer ces compositions, précisant que les forces de l’ordre se trouvent en grand nombre dans le pourtour de l’Université.


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Source :
Sahara Medias (Mauritanie)

dimanche 19 février 2012

Nouadhibou : Mobilisation des grands jours pour l’accueil du président de la république.



Mobilisation des grands jours à Nouadhibou pour l’accueil du président de la république ; ce vendredi un grand rassemblement a eu lieu à la grande demeure d’Ehel Bechraia sise Quartier Guirane regroupant toutes les tribus du Sahel où l’affluence a dépassé tous les records depuis que ces réunions ont été initiées pour un événement de la taille d’une préparation d’une visite présidentielle.

Ce rassemblement s’est illustré par la présence massive des cadres ressortissants de la wilaya se trouvant à Nouakchott, on pourra citer, le ministre Abdallâh ould Nem (président de la commission nationale des ministres ressortissants de la wilaya de Nouadhibou), le ministre Abdellahi ould Benane (DG de la Somagaz), le ministre Mohamed Lemine ould Ragani (DG à la banque centrale de Mauritanie), le ministre- ecrivain Mohamed Ali oud ould Ahmed Barrikalla, le ministre Mahfoud ould Semelali, l’actuel ministre de la communication Hamdi ould Mahjoub, le ministre ould Boukary, ...

le colonel Oulad ould Haimdoune, le docteur Mohamed ould Aia, le sénateur ould Mohd Znagui, le Conseiller Boukhary ould Moh Saleh (Port de Nouadhibou), le fédéral d’Akjoujt ould Abidine, des chefs d’entreprises Moctar ould Bacar (DG Man Mauritanie), ould Bechraia (DG coca cola Mauritanie), le directeur de la communication à l’Anair Mohamed ould Kory, le directeur Lelle ould Ragani (CSA), le conseiller juridique de la Mauritel Mohamed Salem ould Kouery, l’ingénieur Ahmed Mouloud ould Moh Znagui, le financier Barrikalla ould Cheine (Iskan), le conseiller Devaly ould Cheine autant de cadres, pour lesquels la visite constitue un défi et une responsabilité inouïe, une meilleure prise de conscience pour la consolidation des acquis des réalisations multiples du programme électoral du président et par conséquent une occasion pour ces populations de témoigner de leurs soutiens indéfectibles au président de la république Mohamed ould Abdelaziz.

Cette visite donnera le coup d’envoi à la mise en œuvre d’un programme de construction des infrastructures de base de plusieurs projets économiques dont la plus importante est la pose de la première pierre de la construction du nouvel hôpital de la région qui comportera plusieurs spécialités médicales et qui est financé à la hauteur de 2 milliards et demi de nos ouguiyas par la fondation SNIM, une première depuis la création de cette entreprise ; c’est sous l’administration actuelle que la SNIM commence à jouer son rôle en vulgarisant et en intervenant dans les domaines sociaux des villes du nord.

La réalisation de ces infrastructures contribuera à l’amélioration et à la revalorisation des conditions de vie et de travail des populations de cette contrée, gages d’une wialaya prospère et émergente.

Motivés par les lancements de ces projets d'intérêts généraux, la population se mobilise pour la réussite de cette visite, estimant que ces projets qui verront le jour seront l’accélérateur pour le développement de la ville de Nouadhibou.

Dans la même foulée cette visite permettra de relancer le camp de la majorité, en tant que gardienne des acquis politiques et économiques initiés par le président ould Abdelaziz depuis son élection, de percevoir de façon très précise les perspectives d'avenir dans lesquelles s'inscrit pleinement la démarche du président. Au cours de cette réunion le député Mohamed ould Soueilim a été élu président du rassemblement d’ehel sahel.

Pour les observateurs sérieux cette réunion a permis aux autochtones de clamer haut et fort qu'on doit cesser en fin de ternir l'image de cette wilaya comme étant ville d’opposants et de mettre à terme à cette rumeur qui circule insidieusement qui a gagné en consistance, l’ arrogance de l’opposition qui n’a manifestement aucune volonté de contribuer pour régler les problèmes de notre jeune nation, Si bien que chaque jour apporte son lot de rumeurs aussi fantaisistes les unes que les autres pour brouiller l’image des habitants de cette contrée économique.

Prenant la parole le ministre Abdellahi ould Neme a remercié tous les participants venus nombreux. Il a invité ehel sahel de se mobiliser en insistant sur le travail et la sensibilisation de la population sans attendre, en indiquant que le meilleur cadre approprié est le travail dans le cadre des instances de l’Union Pour la République (UPR) qui constitue le socle de la majorité présidentielle afin d’appliquer le programme du président de la république.

Autre bonne nouvelle pour les autochtones de Nouadhibou, la pose de la première pierre de la nouvelle préfecture de Chami sera au programme de la visite présidentielle.



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Source :
Oumtounsy (Mauritanie)

Gourel Fally a enfin son instituteur.




Depuis deux ans, les habitants de gourel fally déplorent l’absence d’un enseignant pour leurs enfants. Il y’a de cela deux semaines, le chef du village (kolomba Fally ba) et le chef du site des rapatriés (Abdoulaye ba) nous ont informé qu’un instituteur a été affecté à Gourel Fally.

Abdoulaye Fally et kolomba se disent très honorés que les autorités ont entendu leur appelle, mais le seul problème qui semble les préoccuper reste celui des salles de classe. Il a fallu construire un hangar pour permettre l’instituteur de faire ses premiers cours.

Les conditions dans lesquelles les enfants apprennent sont très difficiles; ils s’assoient par terre, le tableau avec le quel ils étudient appartient à une association du village.

Ce qui semble dire que quand cette association en aura besoin il n’y aura pas d’études. M.Abdoulaye BA et Kolomba Fally reconnaissent les efforts fournis, et souhaiteraient recevoir des autorités ou des personnes de bonne volonté des aides pour empêcher les enfants de s’assoir par terre, un tableau noir et la construction d’une à deux salles de classe car actuellement les petits sont exposés. Merci pour les efforts très significatifs et nous attendons avec patience votre réaction.

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Source :
mbewndi

L'opposition poursuit, depuis M'Bout, ses attaques contre le pouvoir.




Le président du PLEJ (parti pour la liberté, l’égalité et la justice), Bâ Mamadou Alassane, qui assure également la présidence tournante de la COD (Coordination de l’opposition démocratique) a déclaré que les chefs de file de l’opposition ont démontré, à travers leur combat, qu’ils « sont le seul avenir de la Mauritanie ».

Il devait ajouté, dans cette déclaration, faite ce samedi au cours d’un meeting populaire organisé par la COD dans la ville de M’Bout, que ces hommes et femmes « reflètent en eux la Mauritanie dans sa diversité raciale et régionale ».

Quant au secrétaire général du parti Hatem, Chriv Taher Ould Mohamed Mahmoud, il a déclaré que les habitants de M’bout réunissent en eux l’exclusion politique et l’injustice économique, qu’ils souffrent de la sécheresse et que l’Etat n’a rien fait pour leur venir en aide ».

De son côté, le vice président du parti du parti Convergence Démocratique Nationale (CDN), Mohamed Ould Abed, a déclaré que M’Bout est l’une des moughataa qui profitent le moins des richesses nationales, ajoutant que le moment « est venu de mettre un terme à une telle situation ». Il a aussi indiqué que l’opposition ne cherche pas la violence, mais la Mauritanie ne sera pas, selon son expression, « l’exception de ce changement qui se passe dans certains pays arabes et africains ».

Prenant la parole à son tour, le président du parti « Tawassoul », Jamil Mansour, a déclaré que les habitants de « M’Bout souffre de la sécheresse et de la sécheresse de Ould Abdel Aziz », selon son expression, ajoutant qu’il faut libérer la Mauritanie de « ce régime injuste ».

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Source :
Sahara Medias (Mauritanie)

samedi 18 février 2012

Scolarisation des filles : Internées au foyer, elles sont en classe !






A l’ouverture de l’école de Graret levras, dans la commune d’El meddah, moughataa d’Aoujeft, beaucoup des parents ne voulaient pas envoyer leurs filles à l’école. Sous la tente, les filles dans la plupart des temps sont précocement données au mariage, surtout aux cousins !

Le cousin aisé, habituellement analphabète s’exalte d’avoir une jeune fille qui étudie, déclare Boilil, un éleveur à Leghoueiba. Dans les Oasis d’El Aouwja, beaucoup des filles ont quitté l’école parce qu’elles ont été mariées contre leur gré, ajoute-t-il. Boilil souligne que la décision du Gouvernement d’ouvrir une école répondait à un appel pressant de certains membres des structures d’éducation des masses, cependant, les villageois pensent encore que la place de la fille est sous la hutte entrain de trier les dattes fraiches des dattes dures à craquer les dents.

Aussi, une fille modeste, poursuit-il, doit faire bien « leksour » et « Taja », des spécialités culinaires qui font la différence de cette commune avec le reste du monde tandis que beaucoup d'autres filles issues des familles fortunées font le gavage.

Internées au foyer, frappées, excisées, humiliées, mais tout a changé, les parents veillent au maintien des filles à l’école et à leur réussite plus qu’à leur mariage. D'ailleurs, presque toutes les filles du village sont aujourd'hui à l’école et de nombreux notables sont mis à contribution pour encourager à la promotion de l’enseignement mais aussi, pour traiter et dénoncer les cas de violences faites aux filles, conclut-il.

Ahmed Ould Bettar

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Source :
foex_good

Diop Cheikh Baydi, vice-président du RFD : «La vallée vit sous un régime d’occupation»



"Depuis les événements de 1989, la Vallée, en réalité, vit sous un régime d’occupation, dans la mesure où les populations ne bénéficient plus des libertés élémentaires dont elles jouissaient», a confié, à Alakhbar, Diop Cheikh Baydi, vice-président du RFD.

Diop Cheikh Beïdy a ajouté, en marge d’un meeting de la COD cet après-midi dans la ville de Boghé, que «dans la Vallée, le commandement est un commandement qui ne parle pas la langue des autochtones : les commissaires de police, les chefs de brigade et pratiquement les responsables de toutes les administrations parlent une langue que les autochtones ne comprennent pas. De fait donc, ça se traduit par une occupation qui ne dit pas son nom. On serait à l’époque où les romains occupaient des colonies pour faire du commerce et nourrir Rome et sa région».

Abordant également le problème foncier dont souffrait la Vallée, il a expliqué que «depuis le fameux décret colonial de 1935, la loi foncière mauritanienne a été profondément modifiée avec l’ordonnance foncière de juillet 1983. Malheureusement, cette ordonnance est restée sans application jusqu’en 2000. Et en 2002, une autre ordonnance a été notifiée pour annuler et abroger cette précédente. Celle-là, modifiée en mars 2010 par le régime de Mohamed Ould Abdel Aziz, pratiquement se traduit par la confiscation des terres de la Vallée, qui ont toujours appartenu soit à des familles soit à des collectivités. Et ces terres sont distribuées à des complexes militaro-industriels avec de grands hommes d’affaires mauritaniens qui vont probablement les rétrocéder à d’autres firmes ou simplement à un ensemble de collectivités qui vont, du coup, gérer des terres qui ne les ont jamais appartenu.»
Noorinfo

Discours du maire de Boghé Ba Adama Moussa à l’occasion du passage à Boghé de la délégation des leaders de la coordination de l’opposition Démocratiq






C’est dans une atmosphère riche en son et lumière que la délégation de la COD a été accueillie ce matin 17 février 2012 à Boghé. Il était 12h moins, au carrefour ou le rond central de l’entrée de la ville de Boghé, la délégation de l’accueil était déjà là sur place.

Pour accueillir leurs hôtes de valeur, Mr Le Maire Ba Adama Moussa était accompagné d’une forte délégation ; les députés Sy Samba Kélél, Mr Kobatt, les conseillers de L’UFP Sy Sidi Hamady, Mariéta Abdallah Dia, Coumba Niang et quelques trentaines militants de la coordination de L’Opposition Démocratique.

Sous les klaxons des véhicules et quelques jeunes motoristes, la population acclamait au passage la délégation. Elle prit d’abord la grande route bitumée de Boghé jusqu’à Boghé Escale, remontant la digue pour enfin à la maison du maire.

Les griots et griottes la commune de Boghé et les tambours battants, tam-tams des militants et militantes des onze partis de la COD étaient au rendez-vous.

Ouvrant, la rencontre Mr Ba Adama Moussa a dit : « c’est pour moi un honneur, en ma qualité de militants ordinaire de cette coalition qui regroupe les partis politiques membres de la coordination de l’opposition démocratique, doublée également de ma qualité de premier magistrat de la ville de Boghé de vous accueillir et de vous souhaiter la bienvenue sur cette terre de paix et d’hospitalité.

Le passage de cette forte délégation qui se compose de Onze leaders politiques et chefs de partis d’opposition est un événement sans doute marquant et qui restera à jamais gravé dans les annales de l’histoire politique locale. c’est une joie immense joie que nous éprouvons aujourd’hui de voir toute la Mauritanie, unie dans sa diversité ethnique et sociale nous rendre visite à Boghé à travers la composition de cette délégation des leaders politiques de l’opposition démocratique.

J’espère que l’unité retrouvée des forces politiques d’opposition qui ont décidé de cheminer ensemble afin de construire une alternative crédible au pouvoir en place, va se renforcer davantage et s’élargir à d’autres forces soucieuses de l’intérêt du peuple mauritanien. Toutefois, je tiens à souligner que notre réussite ; dépendra de notre courage, de la sincérité voire de l’honnêteté qui nous animent mais aussi de notre attachement à l’intérêt général de tous les mauritaniens. La Mauritanie est un pays qui traverse aujourd’hui une crise sans précédent dans son histoire.

L’unité de notre peuple qu’on avait commencé à construire dans un passé tout à fait récent aujourd’hui est gravement menacée. La pauvreté sociale en milieu urbain et rurale s’accentue. Les secteurs de l’éducation et de la santé sont dans la tourmente. Le chômage des jeunes augmente. Bref, l’avenir des mauritaniens s’obscurcit. L’heure est alors que jamais venue de resserrer les rangs de l’opposition pour éviter au pays de sombrer dans l’abîme.

Je tiens cependant, avant de terminer mon allocution, à adresser mes vifs et sincères remerciements à tous les militants, sympathisants, notables,jeunes et femmes qui ont laissé toutes leurs occupations pour honorer de leur présence ce grand événement politique qui nous rassemble ici aujourd’hui. Je confonds dans ces remerciements, tous les jeunes et femmes qui ont pour la réussite de cette manifestation. Je vous remercie. »

Diop Mohamedou Abou dit Hamady Bodiel
CP Le Véridique au Brakna.


Avec Cridem, comme si vous y étiez...










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Source :
Albert Camus Diop

vendredi 17 février 2012

Les habitants des communes de Tidjikja et de Moudjeria déclarent leur abandon des pratiques nuisibles aux femmes et aux filles.



Le secrétaire général par intérim du ministère des affaires sociales, de l'enfance et de la famille, Dr Mohamed Ould Ely Telmoudi a supervisé jeudi à Tidjikja, une cérémonie au cours de laquelle les habitants des communes de Tidjikja et de Moudjeria ont déclaré leur abandon volontaire des pratiques nuisibles aux femmes et aux filles, en particulier des mutilations génitales féminines (MGF), suite à l'organisation de plusieurs campagnes de sensibilisation, menées par le département en collaboration avec le FNUAP dans la zone.

Dr Ould Telmoudi a mis en exergue, dans une allocution pour la circonstance, les dangers sanitaires de ces pratiques pour la femme et la fille, tout comme elles constituent une atteinte à sa dignité et aux droits de celles-ci, indiquant que le taux des MGF est toujours considéré comme étant élevé dans la société, estimé à 72% dans le pays, alors qu'il atteint dans la wilaya du Tagant 96%, selon l'enquête aux indicateurs multiples réalisée en 2007 pour la frange d'âge comprise entre 15 et 49 ans.



Il a précisé, par ailleurs, que son département oeuvre avec les parties spécialisées à réaliser une enquête sur ces pratiques pour la frange d'âge comprise entre 0 et 5 ans ; dont il est souhaité qu'elle fournisse des indicateurs réels reflétant les efforts déployés dans ce sens.

Notons que la déclaration de deux communes de renoncer volontairement à ces pratiques, s'inscrit dans le cadre des activités commémoratives de la journée mondiale de tolérance zéro avec les MGF.

Rappelons également que dans le cadre des efforts déployés dans la lutte contre ce phénomène, le gouvernement axe ses intérêts sur la sensibilisation sur les dangers ainsi qu'à convaincre les parents à renoncer à ces pratiques risquées.

La cérémonie a comporté plusieurs la présentation de plusieurs exposés et conférences abordant les aspects religieux et sanitaires des MGF ainsi que des sketchs traitant le même sujet.


La cérémonie s'est déroulée en présence du wali du Tagant et du conseiller chargé de la communication au ministère des affaires sociales, de l'enfance et de la famille

Tidjikja, 16/02/2012

Cellule iec_masef + ami


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Source :
Abekkaye

COD à Boghé:"Out Aziz, l'enfant de Louga!"javascript:void(0)


C'est dans un meeting tenu à Boghé ce vendredi après midi que Isselomou Ould Abdel Kader a lancé ce mot "Out Aziz ! L’enfant de Louga (du Sénégal). Et à Ould Abdel Kader de s'interroger : «Comment Aziz, qui n’est pas mauritanien, peut-il imposer un enrôlement aux mauritaniens ? »

« Aziz a abandonné les populations de la vallée pour aller distribuer des vivres aux Toureg et s’impliquer dans le conflit identitaire au Mali», a-t-il ajouté.

Il a en plus estimé qu’il "s’agit de jeter de la poudre aux yeux des Boghéens en nommant des généraux parmi leurs fils, tels que Phlipe Négri, Ndiaga Dieng et Dia Adama Oumar".


"Au lieu d’aller à Kaeidi effectuer sa prière, Aziz aurait mieux régler le problème des déportés et les litiges fonciers qui risquent d’enflammer le pays".

D'autre part , Ahmed Sidi Baba, a précisé qu'ils doivent s'armer d’un courage sans précédent pour affronter la situation particulière que vit la Mauritanie. De ce fait, il a appelé les habitants de Boghé à voter pour l‘opposition.»

Au-delà des autres crises, le pays traverse une crise morale : on est en train de transformer les cadres et élus du pays en béni oui oui du régime, lance Ould Abdel Kader.

Et Moussa Fall, de dire que du nord au sud de l’Afrique, tous les pays se sont débarrassés de leur régime militaire sauf la Mauritanie, qui de surcroit est dominée par un régime anachronique et archaïque.

Enfin Mahfoudh Ould Battah a déclaré que les mauritaniens doivent être aptes à relever les défis de la démocratie en mettant un terme aux coups d'Etat et au régime militaire.»

Signalons que ce meeting a eu lieu , en présence de plusieurs milliers de sympathisants et militants des partis de la Coordination de l'opposition démocratique dans cette ville de la vallée.

ALAKHBAR

Lancement officiel des activités du CR4




La ville d’Atar a abrité il y a quelques jours une cérémonie haute en couleurs à laquelle ont assisté, outre les représentations de l’administration centrale et les élus de la Willaya de l’Adrar, le ministre de l’Intérieur, le chef de la délégation et les ambassadeurs de l’Union européenne et de nombreux représentants de la société civile.

Il s’agissait de la mise en place du CR4 ou quatrième centre de ressources prévues dans la convention de financement DUE –Mauritanie devant couvrir toutes les communes des Wilaya de l'Adrar, de l'Inchiri et du Tiris Zemmour.

Désormais, les communes des Willayas de l’Adrar, de l’Inchiri et du Tiris Zemmour vont profiter de l’expertise et du dispositif d’accompagnement de proximité et d’animation des Centres de ressources du PERICLES.

L’acte a été scellé à Atar le 6 février dernier lors d’une imposante cérémonie dite cérémonie de lancement officiel des activités du CR4 à laquelle ont assisté le ministre de l’Intérieur, son administration, des représentants des élus de Willayas cibles et les représentants de la DUE, de l'AECID, le SCAC, et de la GIZ.

Dans leurs mots d’ouverture, les ambassadeurs de France, d'Allemagne, d'Espagne et d'Union Européenne prononceront chacun, un discours dans lequel ils ont rappelé et expliqué les contributions de leurs institutions dans les programmes de Décentralisation en Mauritanie et notamment au PERICLES. L’occasion pour l'Ambassadeur Délégué de l'Union Européenne de présenter une brève projection des perspectives offertes dans le 10ième FED pour l'appui à la décentralisation et le développement local en Mauritanie.

Leur succédant, le Ministre de l'Intérieur et de la Décentralisation, M. Mohamed Ould Boilil, a mis l'accent sur l'engagement de l'Etat mauritanien en faveur de la mise en place d'un dispositif efficace de la décentralisation et du développement local, insistant sur l'objectif de mettre en place, en collaboration avec les PTF, d'outils nécessaires à la mise en œuvre de cette politique.

Remerciant les partenaires européens pour l'accompagnement et l'appui qu'ils apportent au pays en matière de décentralisation, le Ministre a également fait cas de l'objectif d'établir le dispositif d'appui de proximité des communes sur l'ensemble du territoire national, en s'inspirant des résultats positifs obtenus dans le cadre du PERICLES.

Les officiels devaient ensuite procéder à la coupure du ruban symbolique avant de profiter d’une visite guidée du centre au terme de laquelle ils suivront une présentation power point sur le fonctionnement et les instances du CR4. Dernier acte de la journée, la tenue de l’Assemblée des maires pour la création des instances des CR. Les suffrages concernaient uniquement les maires des communes adhérentes au CR4 qui vont désigner les trois maires membres du Comité de suivi et les trois maires membres du comité de pilotage.

Faut-il rappeler que dans l'optique de l'atteinte de ses objectifs, le PERICLES est structuré autour de trois composantes.

- La composante 1 vise " le renforcement des capacités des communes à travers la mise en place d'un dispositif d'accompagnement de proximité et d'animation conçu autour de Centres de ressources ".

- La composante 2 concerne " l'appui au pilotage et à l'organisation institutionnelle de la décentralisation ".

- La composante 3 repose sur " l'accompagnement de la rénovation du système national du financement de la décentralisation ", dans la perspective de préparer une approche sectorielle d'appui à la politique nationale de décentralisation prévue dans le cadre du Xème FED.


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Source :
aboumbom

jeudi 16 février 2012

Mise au point sur ce qui s’est passé les 18 et 24 janvier 2012 dans la localité d’Aguelhok (cercle de Tessalit, Région de Kidal Nord mal) Mali.




De nombreux dommages ont été causés les 18 et 24 janvier 2012 à Aguelhok par des bombardements des hélicoptères de l’armée malienne. Des civils, des militaires loyalistes, et aussi des militaires maliens qui venaient de se constituer prisonniers au MNLA, ont perdu la vie à la suite des tirs aveugles venus de ces hélicoptères.

Ils ont tiré aussi bien sur la caserne que sur tout ce qui bougeait dans la ville, faisant de nombreuses victimes civiles et militaires. Il faut savoir que les pilotes maliens de ces hélicoptères, inexpérimentés, allaient au feu pour la première fois. Ce fut un carnage.

Pendant que les hélicoptères arrosaient tout ce qui bougeait au sol, tout ce qui bougeait à l’intérieur et dans les environs de la caserne, et dans les rues de la ville, d’autres renforts maliens tentaient d’entrer dans la ville, tirant à distance sur Aguelhok à l’arme lourde, causant d’autres victimes.

Pour échapper aux tirs d’hélicoptères et pour éviter de continuer à mettre les civils en danger, les troupes du MNLA se sont retirées bien avant l’arrivée des renforts de l’armée malienne.

Le mouvement s'étonne des assertions mensongères le mettant en cause et s'interroge sur les responsabilités de l'armée malienne dans l'usage non maitrisé de la force et notamment contre des populations civiles désarmées. Il demande a des experts internationaux d'établir la réalité des faits lors des combats d'Aguelhok, spécifiquement sur le rôle des hélicoptères de combats de l'armée malienne, de leurs pilotes mercenaires et de milices combattantes pour Bamako, dans les causes du décès de ressortissants maliens.

Les accusations d’exécutions sommaires lancées par l’Etat malien contre le MNLA ne sont là que pour dissimuler les bavures commises par son armée, maquillées pour accuser l’adversaire. Ces mensonges grossiers ont servi à attiser la haine entre les populations du Nord et celles du Sud et ont eu pour graves conséquences les pogroms à Bamako et dans d’autres villes début février, et l’exode de dizaines de milliers de familles touarègues et arabes de toutes les villes du Mali vers les pays voisins, où l’on recense déjà plus de 50.000 réfugiés.

Il est facile, quand on perd une opération ou une guerre de trouver des montages grossiers pour remonter le moral des troupes et du peuple en mentant à ceux qui n’étaient pas présents sur le terrain. Quand on a des troupes qui perdent chaque jour du terrain, des troupes qui refusent de se battre, des troupes qui ne reçoivent plus d’approvisionnement et qui souvent se rendent dès les premiers coups de feu, il est plus facile d’accuser le MNLA des méfaits causés par l’armée, plus facile d’accuser le MNLA de collusion avec Aqmi, alors qu’on sait que ce dernier est en fait allié à l’Etat malien pour chasser les Touaregs de leur territoire.

Le mouvement souligne qu'en dépit d'assertions infondées, à aucun moment les forces du MNLA n'ont combattu aux cotes de terroristes. Enfin le MNLA note que l'impunité d'Aqmi au nord-mali est directement imputable au pouvoir malien et a sa politique de compromis avec l'organisation terroriste.

Nous accusons l’Etat malien d’un montage grossier pour justifier les exactions de son armée. Nous accusons l’Etat malien d’attiser la haine entre les communautés. On comprend que les accusations lancées par le Mali à l’encontre du MNLA ne sont qu’une tentative qui ne trompe personne pour dissimuler les exactions et les défaites de son armée.

Le mouvement, représentatif de l'ensemble des communautés de l'azawad, a été contraint à l'action armée par le refus répété du mali de respecter les engagements internationaux signés et d'ouvrir des négociations directes. Depuis la reprise des hostilités, soucieux de protéger les vies humaines, le mouvement a plusieurs fois renouvelé sa disposition à négocier directement avec bko sous l'auspice d'un médiateur international.

Hama Ag Sid’Ahmed, porte parole, chargé des relations extérieures du MNLA


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Source :
Hama Ag Sid'Ahmed

Incendie de la prison de Néma.





La prison régionale de Néma, qui abrite une cinquantaine de pensionnaires, a été incendiée dans la nuit du mercredi à jeudi 16 février. Selon l’une des nombreuses thèses qui circulent à propos de cet incident, ce sont les prisonniers eux mêmes qui auraient procédé à cet incendie en protestation contre leurs très mauvaises conditions de détention.

Des haillons et autres débris de tout genre auraient servi à mettre le feu dans le pénitencier de Néma, qui est juste une maison de quelque 3 à 4 pièces louée en plein centre ville à quelques encablures du marché central de la capitale du Hodh Chargui. Toutes les autorités administratives, judiciaires et sécuritaires de la ville ont accouru. Et au moment où nous publions, toutes les rues jouxtant la prison sont hermétiquement fermées par les forces de l’ordre.

Une enquête sera diligentée selon une source judiciaire pur situer les responsabilités d’un tel acte et déterminer les véritables auteurs.



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Source :
Le Calame (Mauritanie)

mercredi 15 février 2012

Les refugiés maliens seront transférés de Fassala à M’Berra , 50km en territoire mauritanien




Le gouvernement Mauritanien a accédé à la demande du HCR pour le transfert du camp de refugiés maliens de Fassala à Mberra environ 50 km dans le territoire mauritanien, apprend-t-on de source humanitaire.


Le nouvel emplacement a servi de camp de réfugiés (1991-1997) et comprend des infrastructures, notamment une école et un poste de santé, un forage et un puits pastoral.
Selon un bulletin de l’Association pour la recherche et le développement en Mauritanie(ARDM) la population des réfugiés maliens déjà enregistrée au niveau du camp de Fassala est de 15493 personnes ; pour un nombre de 3711familles avec 3706 enfants.
Parmi cette population, on dénombre 412 femmes enceinte dont 19 à risque , 694 enfants non vaccinés, 260 enfants à vaccination incomplète , 103cas de malnutrition modéré, 23 cas de malnutrition sévère .
735 consultations externes au poste de santé, dont 61 cas de diarrhée ont été enregistrées au niveau du camp de Fassala, en plus de 17 accouchements et 03 décès.
Selon les services de santé, les cas de diarrhée constatés sont dus à la mauvaise qualité de l'eau et les conditions d'hygiène dans le camp (absence de traitement de l'eau et des latrines).
ANI

Sélibaby:Suicide d'un jeune homme par "pendaison"


Taleb Fofana , un jeune homme âgé de 19 ans, a été retrouvé mort par pendaison,ce mardi 14 février, à Sélibaby(Guidimakha au sud de la Mauritanie),ont rapporté des sources fiables à Alakhbar.

Après la consultation du corps par le médecin légiste et le constat des autorités sécuritaires et judiciaires, le procureur de la République a entendu le père du défunt, qui a dit qu'il "était absent de la ville lorsque le drame a eu lieu".

Selon nos sources, bon nombre d' observateurs n'ont pas exclu une mort par suicide.


Alakhbar

Accident de circulation:Un mort et plusieurs blessés graves




Le trésorier de la Moughataa de Rkiz , Mourad Ould Jiddou est mort hier, lundi 13 février dans un accident de circulation sur la route Rosso-Boghé, alors qu'il se rendait chez lui, à Aleg, a appris Alakhbar de sources bien informées.

Selon nos sources , son véhicule de type 4X4 a été heurté par un autre de marque 190, qui transportait un groupe de jeunes qui devaient se rendre dans un village du Brakna, pour célébrer un mariage.

Et les mêmes sources de préciser à Alakhbar, que le trésorier est mort sur le coup et les sept passagers de l'autre voiture sont tous fracturés et au moment où nous mettons en ligne cette dépêche, ils se trouvent au Centre hospitalier national de Nouakchott.

Des témoins oculaires ont affirmé à Alakhbar, que c'est un "accident dramatique" et il a fallu l'intervention d'un engin pour séparer les deux véhicules afin que les secouristes puissent enlever le corps du défunt et les personnes blessées.



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Source :
Alakhbar (Mauritanie

mardi 14 février 2012

Aleg: trois jeunes arrêtés pour viol sur une mineur




Le juge d'instruction a déféré trois jeunes, accusés de viol , à la prison centrale de la ville en attente de la finalisation des procédures judicaires approfondir l'enquête.

Une mineur qui s'appelle Fatimetou Mint Hedya accuse Dah Ould Sidi ,Cheikh Ould Mohamed, et EL Koury Ould Brahim de l'avoir violé, lorsqu'elle quittait une cérémonie de mariage à la ville de Bogué.


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Source :
Alakhbar (Mauritanie

Mort des activistes d’AQMI- Ould Meinnouh et Ould M’Barek- dans l’attaque des touaregs contre Aguelhok.




Selon une source informée, l'activiste d’Al-Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI), Elmeimoun Ould Meinnouh, alias Khaled Chinghitty a été tué au cours de l’attaque de la rebelliontouareg « Ansar Eddin » contre la ville d’Aguelhok.

La même source a ajouté qu’il a été tué en même temps que son compagnon Salem Ould M’Barek, alias Hamza dans cette attaque. Ould Meinnouh fait figure de dirigeant mauritanien d’AQMI, où il était investi du commandement d’une faction de la Sariya Alfourghan au cours des affrontements avec l’armée mauritanienne dans la forêt de Ouagagdou au nord ouest du Mali en juin 2011.

Ould Meinnouh a été également à la tête des ravisseurs du gendarme de Addel Begrou Ely Ould Moctar en décembre dernier.

Ould Meinnouh, de nationalité mauritanienne, originaire de la localité de Rachid, prés de Tidjikja (Tagant), a rejoint le maquis d’AQMI depuis 2007. Il a à son actif la participation à de nombreuses attaques contre les armées mauritanienne et malienne.

Il a pris part,aussi, à l’assassinat de l’officier malien Lamana Ould Elbou à Tombouctou en 2009. Une opération qui avait été diligentée par un autre mauritanien, Talha Al Libye, par référence à son lieu de naissance.

Le deuxième activiste, Salem Ould M’Barek originaire de Tidjikja, fait partie d’un groupe de 5 mauritaniens ayant rallié AQMI en 2005. Il appartenait aux katibas du Sahara. Il a été également tué au cours de la même attaque de Aguelhok mené par Ansar Eddin de Iyad Ag Ghali.

Les autorités maliennes avaient, auparavant, affirmé la participation de combattants d’AQMI aux attaques de la rébellion contre des villes maliennes. Les autorités maliennes aveint également accusé les combattants d’AQMI d’avoir assassiné froidement de nombreux soldats de forces gouvernementales.



Source :
ANI (Mauritanie)