jeudi 20 novembre 2014

UNICEF / APEM: Une ONG mauritanienne au chevet des malnutris de Tichitt



Située au centre du pays, la bourgade de Tichitt est confrontée depuis plusieurs décennies à une dangereuse situation de précarité qui plonge les populations de cette ville historique classée patrimoine mondial par l’UNESCO, dans un profond désarroi. Les populations de Tichitt tout comme celles d’ Agreyjit, Nmadi, Akchit, Khat Wahsiye (des localités situées dans la même zone) sont soumises à des conditions de vie particulièrement difficiles favorisées par une paupérisation généralisée. Face à cette situation alarmante l’ONG APEM présidée par Mme Aissata Kane en collaboration avec l’UNICEF, n’a pas hésité à apporter son appui pour soulager la souffrance des ces populations en ciblant en priorité les plus vulnérables (les malnutris).
Après le lancement officiel à Tidjikja des activités du consortium des ONG chargées de l’exécution du programme PCIMA au Tagant le 17 octobre dernier, l’ONG APEM membre dudit consortium a dépêché à Tichitt son chargé de programme Mr Amadou Tijane Demba Gueye pour le lancement effectif de ses activités au niveau de cette Moughataa. Durant son séjour à Tichitt Mr Gueye et ses collaborateurs ont pris contact avec les autorités administrative et municipale et avec la communauté avant de procéder à la sélection des relais communautaires, leur répartition en équipes fixes (par poste de santé)  et équipes mobiles (pour des localités sans poste de santé). Ces relais communautaires sélectionnés selon des critères objectifs ont subi une formation dispensée par le responsable du centre de santé de Tichitt Mr Diarra et ont été équipés en matériel de dépistage et de suivi des cas de malnutrition.
Il convient de souligner que le travail abattu par l’ONG APEM est bien apprécié par les responsables administratifs locaux à leur tête le Hakem de Tichitt qui apprécie à sa juste valeur les sacrifices consentis par cette ONG qui intervient dans une zone éloignée de tout, enclavée et très difficile d’accès. Les populations locales bénéficiaires de l’intervention de l’APEM sont également très satisfaites de l’intervention de cette ONG et se disent disposées à lui apporté leur concours.
KS







Le monde rural attend un plan d’urgence

Le monde rural attend un plan d’urgence   L’hivernage 2014 n’a pas été bon. En cause les précipitations enregistrées sont déficitaires dans de nombreux postes pluviométriques dans les pays du Sahel en général et en Mauritanie particulièrement.

Conséquences de cette situation, manque de pâturages et d’eau pour le cheptel. Les rendements des cultures sous pluies ne sont pas fameux. Du coup, l’année 2015 s’annonce difficile pour les éleveurs et les agriculteurs. Car, la nourriture va manquer pour notre cheptel et pour les populations rurales.

D’où l’urgence pour nos gouvernants de mettre rapidement en place un plan d’urgence pour venir en aide aux éleveurs dans notre pays. Un plan d’urgence dont la gestion devra impliquer les organisations d’agriculteurs et d’éleveurs crédibles et reconnus dans tout le pays.

Eu égard au déficit pluviométrique qui frappe cette année la plupart des pays du Sahel, les mesures de prévention contre la propagation de la maladie à virus Ebola (MVE) continuent à affecter les prix et les flux des denrées alimentaires plus particulièrement dans les pays touchés par la maladie (Guinée, Liberia et Sierra Leone) si l’on en croit le bulletin d’information N° 59 de la FAO de septembre 2014.

Selon une note conjointe de la FAO et du PAM datée de Septembre 2014, les productions agricoles (céréales et légumineuses) attendues seront inférieures à la moyenne quinquennale en Gambie, en Guinée Bissau, en Mauritanie et au Sénégal.

C’est une bonne chose que de vacciner le cheptel contre les pathologies les plus ravageuses dans tout le pays, mais il y’a un préalable qui doit préoccuper nos gouvernants ; c’est la nourriture du bétail et des populations vulnérables avant tout.

Le cheptel Mauritanien qui fait vivre des milliers de nationaux est estimé à 1,3 million de camelins ; 1,6 million de bovins et 13 millions de caprins et d’ovins. Il croit à hauteur de 3,5% par an et contribue à hauteur de 14% au PIB national. Notre pays recèle des superficies de pâturages estimées à 15 millions d’hectares et couvrant les besoins en alimentation du cheptel pour une période de 6 à 8 mois. Le secteur offre en plus d’importantes opportunités en matière d’investissement ; exportation de la viande, tannage des peaux et collectes de lait notamment. D’où son importance et l’urgence de venir en aide au monde rurale.

Daouda Abdoul Kader Diop

Mbout : mobilisation des artistes pour récolter des fonds au profit des sinistrés


Mbout : mobilisation des artistes pour récolter des fonds au profit des sinistrés [Vidéo & PhotoReportage] Beaucoup d’artistes ont répondu à cet assaut patriotique initié par l’artiste Ziza, originaire lui-même de la ville de Mbout, dans le sud-est de la Mauritanie. C’était ce samedi 15 novembre, à la Familia, à Nouakchott.

Le concert a notamment réuni des comédiens, à l’image de Moustapha Neity, Bibiche Konaté et Pathé ainsi que plusieurs groupes de rap et de rappeurs comme Ewlade Leblade, Yonta Men, Membo Memba, Abda MC, Elféki.
Les recettes serviront à l’achat de moustiquaires et de fournitures scolaires pour les sinistrés de Mbout, victime durant l’hivernage 2014, de fortes intempéries qui ont engendré de nombreuses pertes matérielles.

"Je remercie tous ceux qui se sont déplacés à ce concert humanitaire, surtout mes frères artistes. Je suis très content. Ce n’était pas facile. On n’attend plus personne. C’est à nous, les jeunes, de faire avancer la Mauritanie, en ne comptant que sur notre conviction. Il ne faut pas attendre Demba ni Samba pour le faire. Personne ne viendra faire les choses à notre place", a confié Ziza, à la fin du spectacle.

Par Babacar Baye Ndiaye

Tékane manque de tables-bancs

Tékane manque de tables-bancs [PhotoReportage]   L’Association des Jeunes de Tekane pour l’action a procédé le 13 novembre dernier à une distribution de fournitures aux élevés du fondamental. Mais « tout n’est pas rose ici » se désole Mamoudou Baydi Gaye soulevant au passage de nombreux problèmes notamment le manque de tables bancs pour les élèves. « C’est une école délaissée et hypothéquée», persiste M. Gaye.

Malgré ce constat amer, cette association veut combler le déficit de tables à l’école et interpelle par ailleurs les ressortissant de Tekane à rétablir l’image de cette école qui a formé beaucoup de cadre de ce pays.


Avec Cridem, comme si vous y étiez...
















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