L’hivernage 2014 n’a pas été bon. En cause les précipitations
enregistrées sont déficitaires dans de nombreux postes pluviométriques
dans les pays du Sahel en général et en Mauritanie particulièrement.
Conséquences de cette situation, manque de pâturages et d’eau pour le cheptel. Les rendements des cultures sous pluies ne sont pas fameux. Du coup, l’année 2015 s’annonce difficile pour les éleveurs et les agriculteurs. Car, la nourriture va manquer pour notre cheptel et pour les populations rurales.
D’où l’urgence pour nos gouvernants de mettre rapidement en place un plan d’urgence pour venir en aide aux éleveurs dans notre pays. Un plan d’urgence dont la gestion devra impliquer les organisations d’agriculteurs et d’éleveurs crédibles et reconnus dans tout le pays.
Eu égard au déficit pluviométrique qui frappe cette année la plupart des pays du Sahel, les mesures de prévention contre la propagation de la maladie à virus Ebola (MVE) continuent à affecter les prix et les flux des denrées alimentaires plus particulièrement dans les pays touchés par la maladie (Guinée, Liberia et Sierra Leone) si l’on en croit le bulletin d’information N° 59 de la FAO de septembre 2014.
Selon une note conjointe de la FAO et du PAM datée de Septembre 2014, les productions agricoles (céréales et légumineuses) attendues seront inférieures à la moyenne quinquennale en Gambie, en Guinée Bissau, en Mauritanie et au Sénégal.
C’est une bonne chose que de vacciner le cheptel contre les pathologies les plus ravageuses dans tout le pays, mais il y’a un préalable qui doit préoccuper nos gouvernants ; c’est la nourriture du bétail et des populations vulnérables avant tout.
Le cheptel Mauritanien qui fait vivre des milliers de nationaux est estimé à 1,3 million de camelins ; 1,6 million de bovins et 13 millions de caprins et d’ovins. Il croit à hauteur de 3,5% par an et contribue à hauteur de 14% au PIB national. Notre pays recèle des superficies de pâturages estimées à 15 millions d’hectares et couvrant les besoins en alimentation du cheptel pour une période de 6 à 8 mois. Le secteur offre en plus d’importantes opportunités en matière d’investissement ; exportation de la viande, tannage des peaux et collectes de lait notamment. D’où son importance et l’urgence de venir en aide au monde rurale.
Daouda Abdoul Kader Diop
Conséquences de cette situation, manque de pâturages et d’eau pour le cheptel. Les rendements des cultures sous pluies ne sont pas fameux. Du coup, l’année 2015 s’annonce difficile pour les éleveurs et les agriculteurs. Car, la nourriture va manquer pour notre cheptel et pour les populations rurales.
D’où l’urgence pour nos gouvernants de mettre rapidement en place un plan d’urgence pour venir en aide aux éleveurs dans notre pays. Un plan d’urgence dont la gestion devra impliquer les organisations d’agriculteurs et d’éleveurs crédibles et reconnus dans tout le pays.
Eu égard au déficit pluviométrique qui frappe cette année la plupart des pays du Sahel, les mesures de prévention contre la propagation de la maladie à virus Ebola (MVE) continuent à affecter les prix et les flux des denrées alimentaires plus particulièrement dans les pays touchés par la maladie (Guinée, Liberia et Sierra Leone) si l’on en croit le bulletin d’information N° 59 de la FAO de septembre 2014.
Selon une note conjointe de la FAO et du PAM datée de Septembre 2014, les productions agricoles (céréales et légumineuses) attendues seront inférieures à la moyenne quinquennale en Gambie, en Guinée Bissau, en Mauritanie et au Sénégal.
C’est une bonne chose que de vacciner le cheptel contre les pathologies les plus ravageuses dans tout le pays, mais il y’a un préalable qui doit préoccuper nos gouvernants ; c’est la nourriture du bétail et des populations vulnérables avant tout.
Le cheptel Mauritanien qui fait vivre des milliers de nationaux est estimé à 1,3 million de camelins ; 1,6 million de bovins et 13 millions de caprins et d’ovins. Il croit à hauteur de 3,5% par an et contribue à hauteur de 14% au PIB national. Notre pays recèle des superficies de pâturages estimées à 15 millions d’hectares et couvrant les besoins en alimentation du cheptel pour une période de 6 à 8 mois. Le secteur offre en plus d’importantes opportunités en matière d’investissement ; exportation de la viande, tannage des peaux et collectes de lait notamment. D’où son importance et l’urgence de venir en aide au monde rurale.
Daouda Abdoul Kader Diop
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