samedi 29 janvier 2011

Guidimagha : 'Solidarité 2011' aux portes des ménages.




Accueillie, au soir du jeudi, 27 janvier aux environs de 21 heures par les segments de l’administration territoriale et les forces de sécurité, sous les auspices de Isselmou ould Aderahmane ould Meinouh, Wali du Guidimagha, la délégation ministérielle en périple d’explication et de sensibilisation du programme gouvernemental 'solidarité 2011', arrive à Selibabi.

C’était le 28 janvier 2011, à 9 heures du matin, dans la grande et spacieuse salle de la Maison des Jeunes de Selibabi, que s’est tenue la réunion « Solidarité 2011 » pilotée conjointement par le Ministre de l’Intérieur et celui de l’Agriculture et de l’Elevage.

Erigé en meeting par la force de la mobilisation populaire qui a vu la participation exhaustive de toutes les composantes sociales de Guidimagha, et cela à travers une présence massive et de tout acabit - les élus locaux, les parlementaires des deux chambres, les partis politiques de toutes obédiences confondues, les coopératives féminines, les chefs de service régionaux, les ONG et l’avalanche du citoyen lambda-la rencontre de la Maison des Jeunes a été à la hauteur des attentes tant sur l’importance accordée au programme « Solidarité 2011 » qu’ à la forte dose de patience et d’écoute accordée aux citoyens.

A l’entame de la réunion, Mohamed Vall ould Mekhellé, maire de la commune de Selibabi et président de l’Association des maires du Guidimagha prononce un discours dans lequel,il dira à propos des réalisations du Gouvernement « beaucoup a été fait mais beaucoup reste encore à faire surtout pour le Guidimagha » : le Guidimagha dit-il souffre de la lenteur d’exécution d’infrastructures routières (tronçon Bout- Selibabi ), de l’inexistence d’une stratégie saine de retenue d’eau et des affres de la fermeture, depuis déjà 9 mois, du centre de l’Eta civil de Selibabi.

Prenant la parole, Mohamed ould Boilil, Ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, salue et apprécie la présence massive des population ce qui dénotes de l’importance accordée au programme du périple entrepris. Posé, serein Ould Boilil explique les raisons de cette tournée qui s’inscrit dans le cadre des droits et des devoirs de défendre légitiment les intérêts de la Nation par l’amélioration des conditions de vie des populations .

C’est ce qui traduit cette décision prise en conseil des ministres, portant sur la baisse des prix des denrées alimentaires de première nécessité pour bonifier le pouvoir d’achat des citoyens.

C’est dans cette optique, dira le Ministre de l’Intérieur qu’une bagatelle de 10 milliards d’ouguiyas entièrement supportée par l’Etat, fut injectée dans les 600 boutiques de « Solidarité 2011 » dont 250 à Nouakchott et 350 à l’intérieur. Et le Guidimagha en possède 24 dont 6 à Selibabi Ville, 2 à Ould Yengé et chacune des 16 boutiques dans les autres capitales communales.

Et que cette opération nationale est pérenne jusqu’ à nouvel ordre dira le Ministre de l’Intérieur. Poursuivant, son discours,Mohamed ould Boilil rassure à l’auditoire que la Mauritanie se porte bien et que des réalisations faramineuses, tous azimut, en sont une manifestation éloquente : en un laps d’une année et demi le visage de Nouakchott a changé positivement de look.

La sécurité sans faille est assurée : les forces de l’ordre et de sécurité sont inlassablement au service du peuple. Un peuple protégé et dont les frontières sécurisées et, le flux des étrangers régulé, surveillé pour la protection du bon voisinage. La culture politique de démocratie, vulgarisée : au Parlement la Majorité et l’Opposition se croisent et les visions se développent.

Tout n’est pas rose : des problèmes existent mais liés à l’époque antérieure, qui avait favorisé et vulgarisé la gabegie et la corruption au grand dam du développement du pays et c’est pour ceux-ci que nous sommes préoccupés et engagés à redresser la situation.

En effet, cette opération « Solidarité 2011 » vise à améliorer les pouvoirs d’achat des pauvres dans une situation internationale caractérisée par la hausse des prix. Et qu’elle n’est pas conçue pour porter préjudice aux intérêts des commerçants qui, d’ailleurs, constituent les partenaires privilégiés du développement.

En prenant la parole, le Ministre de l’Agriculture et de l’élevage édifie l’assistance sur la hausse des prix qui un phénomène mondial et qui suit les fluctuations des prix du carburant. Et, l’Etat en ouvrant ces six cents boutiques assure l’insertion 600 diplômés chômeurs.

Brahim ould Mbarek ould Mohamed El Moctar salue le progrès réalisé en sous peu de temps. Au finish des allocutions des deux ministres, les interventions fusent de partout : Moussa Samba Gandéga, fédéral de l’UPR au Guidimagha ouvre la brèche par une intervention musclée dont voici la substance : à la manières d’un plan Marshall « plan d’aide économique à l’Europe, conçu à l’initiative du général Marshall en 1948.

Conçu pour reconstruire l’Europe après la Seconde Guerre Mondiale, il était prévu pour quatre ans et fut administré par l’Organisation européenne de coopération économique (OECE),le plan Marshall de Mohamed Ould Abdel Aziz d’un an et demi reconstruit la Mauritanie sur des bases solides, n’en déplaisent certains,.

Par la volonté ferme du Président de la République de construire une nation forte, unie est entièrement au service du citoyen, je tiens à souligner la disponibilité sans relâche dans l’accompagnement et l’exécution de cette approche salutaire et salvatrice du changement constructif.

Camara Ali Guéladio député de Ould Yengé pense aux projets structurants pour le développement agro pastoral en disant que le « Guidimagha reçoit beaucoup d’eau mais a soif » : les retenues d’eaux sont inexistantes.

Moustapha ould Magha, cadre de l’UPR, mari de Madame la députée Hawa Traoré dite Khira qui s’est investi pour la mobilisation des masses axe son intervention sur l’extension des boutiques dans les Adouwabas et sur l’établissement de l’état civil pour l’épanouissement des émigrés qui vivent à l’Etranger en passant par la vigilance à observer au moment recensement afin d’éviter toute infiltration étrangère compte tenu du caractère frontalier du Guidimagha.

Brahim Camara de Djeo dans la commune de Bouanze de la Moughata de Ould Yengé, pose les problèmes liés à l’inondation, confrontés par le village de Djeo. Hamada ould Beneijara prône pour l’appui aux coopératives féminines qui constituent dit-il le seul moyen du développement agricole de la région et déplore l’inexistence de la Radio conventionnelle et de l’ambulance à l’hôpital régional de Selibabi.

Après avoir répondu aux différentes interventions, la délégation ministérielle sous la conduite du Wali du Guidimagha visite l’hôpital régional : en présence du DRASS et du Directeur de l’hôpital, la délégation a constaté l’inexistence de la radio et d’un manque criant d’infrastructures et d’équipements et cela malgré le dynamisme, la compétence et l’assiduité du personnel de la santé : les problèmes d’eau et d’électricités ont été (transformateur) évoqués.

En fait beaucoup de cadres et politiciens ont fait le déplacement de Nouakchott afin de mobiliser les masses et prouver que le Guidimagha participe de manière active à la construction d’une Mauritanie unie et réconciliée : Sidi Mahmoud ould Oumar, questeur du Parlement et député de Ould Yengé, Amedi Camara, Ministre des Finances, Abdoul Soumaré, coordinateur du groupe Mouvement pour le Rassemblement du Guidimagha, très présent et très actif dans la scène politique..

Mbaye Demba Yero
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Source :
Mbaye Demba Yero

Croisière sur le fleuve Sénégal à bord du Bou El Mogdad.




Ce bateau fut longtemps le seul moyen de transport à faire la navette entre Saint-Louis (l'ancienne capitale du Sénégal située à 260 kilomètres au nord de Dakar) et les villes à l'intérieur du pays. Au milieu des années 70, il devint un bateau touristique. Il quitte le Sénégal quelques années plus tard, pour revenir en grande pompe à Saint-Louis après son rachat en 2005 par la Compagnie du Fleuve.

Nous montons à bord du Bou El Mogdad à Saint-Louis. Pendant une semaine, nous allons découvrir des villes et des villages peuplés par les ethnies peules, toucouleurs et maures.

Naviguer sur le fleuve Sénégal à bord du Bou El Mogdad, c'est déjà se mettre au rythme africain. Lentement, le Bou, comme le surnomment les intimes, s'enfonce à l'intérieur du pays. Il règne à bord une ambiance bon enfant où rien ne presse. La capacité d'accueil du bateau étant limitée - on compte 28 cabines -, un climat familier s'installe rapidement entre les passagers qui sont en majorité français, belges et suisses.

Le bateau compte une salle à manger, un pont soleil, une terrasse couverte, une piscine ainsi qu'un bar extérieur où le serveur, Petit Bâ, anime les lieux.

Certaines cabines sont dotées de lits jumeaux avec salles de bains partagées. Nous logeons dans une cabine climatisée avec chambre de bain complète et lits jumeaux. L'étroitesse n'altère en rien le plaisir. En fait, notre cabine ne sert qu'à dormir, nous passons la majorité de notre temps sur le pont, à observer la beauté des paysages qui défilent doucement sous le chaud soleil africain.

Toutes les escales sont accompagnées d'un guide érudit et intarissable, maîtrisant parfaitement l'histoire de son pays. Son savoir semble encyclopédique!

Jour 1: Départ


Le bateau lève l'ancre au petit matin, au moment même où le soleil commence à pointer son nez. La ville de Saint-Louis dévoile ses charmes malgré une luminosité faiblarde. Au loin, le pont Faidherbe apparaît telle une ombre.

Nous naviguons jusqu'au barrage de Diama, construit afin d'éviter la remontée des eaux salées océaniques dans le fleuve Sénégal. On franchit lentement l'écluse; le Bou a peu d'espace pour naviguer. À cet endroit, le barrage sert de lien routier entre le Sénégal et la Mauritanie et facilite les échanges commerciaux entre les populations locales.

Une escale est prévue afin de visiter le Parc des oiseaux du Djoudj. En petite embarcation à moteur, nous empruntons les bras du fleuve pour nous rapprocher de la faune ailée. C'est un véritable enchantement pour les yeux. Ce parc, le troisième en importance au monde pour sa faune ornithologique, nous permet d'observer plusieurs espèces : des aigles africains, des hérons cendrés, des oiseaux-serpents, des aigrettes et de magnifiques colonies de pélicans. La beauté sauvage des lieux nous laisse littéralement bouche bée.

Jour 2: Richard Toll


À la seconde journée, nous accostons à Richard Toll afin de visiter l'unique raffinerie de sucre du pays. La Compagnie sucrière du Sénégal a vu le jour au début des années 70. Cette raffinerie fournit de l'emploi à 5000 personnes.

Nous visitons également le Château du Baron Roger, mieux connu sous le nom de la «Folie du Baron Roger». Ce bâtiment de style français fut construit en 1822 par le gouverneur de l'époque, Jacques-François Roger, venu faire diverses expériences horticoles dans la région. Malgré que cette demeure soit aujourd'hui laissée à l'abandon et squattée par un ancien pilote de l'armée sénégalaise, elle vaut le détour pour l'architecture qu'elle impose dans le décor environnant. Ses anciens jardins laissés à l'abandon ne se visitent pas, mais font le bonheur des chèvres des environs.

Jour 3: Dagana


Nous commençons la journée par une visite de la ville de Dagana, et plus particulièrement de l'école primaire Amadou Basse Sall. Les élèves sont tous ravis de nous accueillir. Ils chantent en choeur. Le directeur nous explique le fonctionnement du système d'éducation sénégalais et les nombreux besoins de son école. Certains ont apporté des cahiers, des crayons et du papier. Ces objets sont reçus avec un grand bonheur.

Après la visite de la ville, un dîner, sur la rive ombragée par les manguiers, nous attend. Au menu, le riz au poisson, ou tiep bou dijen, plat national du Sénégal, délicieux et servi dans une grande assiette au centre des convives, où chacun se sert à sa guise.

Jour 4: Forêt de Gourmel


En matinée, nous traversons la forêt de Gourmel en calèche pour visiter un village peul nomade, dont la population vit de l'élevage du bétail. Pendant quelques mois, ils laisseront chèvres, moutons et zébus brouter dans la région pour se déplacer plus tard vers des champs où le pâturage sera plus abondant.

Nous nous rendons ensuite dans le village de Thiangaye, peuplé par les Toucouleurs, qui sont sédentaires. Les habitations y sont différentes et construites en terre. Dans ce village, les enfants fréquentent une école où le confort est réduit à sa plus simple expression : ils s'assoient sur des bidons! Dans cette école, il n'y a aucun pupitre, ni table, ni manuel scolaire, ni crayon, ni papier; qu'un tableau noir avec quelques craies. Malgré le manque de ressources évident, le jeune professeur, fraîchement diplômé, semblait passionné par son métier. Une visite touchante qui nous fait réfléchir.

Une courte visite dans un village mauritanien complète cette journée. Les enfants adorent être photographiés et nous suivent à chaque pas. On rit et ils se moquent gentiment en disant : «Toubabs!» C'est l'expression qui désigne gentiment les Blancs.

Jour 5: Podor

L'arrivée à Podor, sous un soleil de plomb, marque la dernière étape de notre croisière. Nous débarquons afin d'explorer cette ville qui fut baptisée «la fournaise de l'Afrique» par les militaires français, qui toléraient mal son climat. Visite du fort de Podor, qui fut un ouvrage important construit par les Français en 1852-1853 sur l'emplacement d'un ancien fort, afin de les défendre contre les nombreuses invasions subies au cours des années.

La visite de cet ouvrage architectural imposant débute par un exposé du conservateur du fort, Abdoulaye Diop. Celui-ci rappelle que le bâtiment fut délaissé par les Français après l'indépendance du pays en 1960, et par la suite occupé par l'armée sénégalaise quelques années.

Fraîchement rénové, il propose aujourd'hui des salles abondamment documentées qui présentent l'histoire de la région avec photos à l'appui. À la sortie du fort, un griot chante les beautés du fleuve Sénégal.

Jour 6: Retour


Et déjà, l'aventure tire à sa fin. On échange des adresses et des courriels avec les autres passagers et les membres de l'équipage, et nous rentrons à Saint-Louis par la route dans un bus non climatisé. Le trajet est beaucoup moins intéressant que par le fleuve, car la route s'en éloigne la plupart du temps.

Une croisière sur le Bou El Mogdad nous fait découvrir un Sénégal que l'on ne voit pas sur les cartes postales. En fait, le Bou nous oblige à prendre le rythme africain et à laisser de côté nos préjugés. Ces gens que nous avons rencontrés dans les villages tout au long du fleuve nous ont communiqué leur amour pour leur pays et le goût de refaire une autre fois cette croisière mythique pour mieux s'imprégner de la culture et de la nature sénégalaises.

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Source :
CyberPress

Association des ressortissants de Selibaby en France




L’assemblée générale de l’association des ressortissants de Sélibaby en France réunit en session extraordinaire ce samedi 22janvier au 9 rue Brosselette à Noisy le Sec a élu un nouveau bureau exécutif.

Ce bureau composé de 10 membres , a été choisi sur proposition d’une commission de désignation élue parmi les membres présents. Le bureau élu est présidé par monsieur Tahirou Yero Diallo connu aussi comme son prédécesseur par sa compétence et son honnêteté.

Makan Koné qui n’a pas souhaité être réélu à cause de sa charge de travail a été remercié pour tout ce qu’il a fait pour Sélibaby à travers cette association . Il a promis de continuer à oeuvrer pour l’association et pour la population de Sélibaby

Voici le nouveau bureau de ARSEF :

Président : Tahirou Diallo

Vice Président chargé des relations extérieures : Dioum Ibrahima
Vice Président chargé de relation avec les institutions mauritaniennes : Djimera Mamadou

Trésorier : Mamadou Camara
Trésorier adjoint : Camara Cheikhou

Responsable de la commission culturelle : Aly Dioum
Responsable à l'organisation : Moussa Sylla
Responsable médiation : Sow Demba

Webmaster : Baba Kan



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Source :
nemahaidara