mardi 11 mars 2014

Un mort et un blessé lors d'un échange de coups de feu entre des inconnus et une patrouille de la gendarmerie à Lexeiba

Un mort et un blessé grave c'est ce qui pourrait être le bilan d'un échange de coups de feu entre deux hommes supposés être des malfaiteurs et une patrouille de la gendarmerie nationale, dans les environs de Lexeiba (Gorgol) au sud du pays, selon une source médiatique.
Deux présumés malfaiteurs qui effectuaient des opérations de braquages et de vols à main armée ont été aperçus ,lundi soir, dans les environs de Lexeiba par une patrouille de la gendarmerie alors qu'ils venaient de commettre des forfaits dans un village situé non loin, selon le site d'information arabophone "Meyadine" qui rapporte l'information.
Les deux hommes s'étaient retirés dans une forêt avant d'essuyer des tirs nourris vers les gendarmes avant que des renforts ne viennent de Kaédi.
Et c'est au cours d'un échange de coups de feu que l'un des membres de la bande serait tué et l'autre blessé dans la jambe. Ce dernier a été arrêté puis évacué, vers l’hôpital, pour des soins et les biens trouvés sur eux ont été transportés à la brigade, précise notre source.
 TAWARY

Le Pulaar, le Soninké et le Wolof censurés par l’Antenne de Radio Mauritanie à Aîoun


Le Pulaar, le Soninké et le Wolof censurés par l’Antenne de Radio Mauritanie à Aîoun   L’antenne de radio Mauritanie à Aioun émet depuis deux ans. Les émissions en Arabe et en Hassanya se sont taillées la part du lion. De très loin, vient le journal en Français diffusé en synchronisation avec la station mère précisément à 14H00 et à 17H00.

Cela est suffisant pour les Aiounois d’avoir longuement retenu leur souffle lors de la diffusion du journal ou tout simplement éteignent leurs transistors en attendant que les vraies émissions reprennent. Eh bien, on se demander où se trouvent les autres langues nationales (le pulaar, le soninké et le wolof) reconnues par la constitution Mauritanienne.

La constitution Mauritanienne n’a-t-elle pas explicitement, noir sur blanc reconnue le caractère de la diversité ethnique de notre peuple comme une richesse ? Où bien, ces communautés, n’ont-elles pas le droit d’entendre leurs langues dans l’antenne d’Aioun ?

Certains ont fait des démarches longues et difficiles avant d’obtenir à la surprise générale un gain de cause. Ainsi, deux émissions hebdomadaires dont une émission religieuse sont diffusées. Rappelons que chaque émission dure 1heure. De 16 H à 17H avec 30mn pour le Pulaar et 30mn pour le Soninké. La communauté Négro mauritanienne était soulagée mais pas satisfaite.

Toutefois, ce soulagement a été de courte durée (une année à peine) parce qu’après le départ en vacances des animateurs, les deux émissions ont été purement et simplement supprimées et pire, les émissions en langues nationales diffusées depuis Nouakchott ne peuvent être écoutées ici car la direction de l’Antenne prend soin de les remplacer par d’autres. Nouakchott étant loin d’ici, cette censure passe inaperçue.

Quel paradoxe que d’empêcher certaines communautés Mauritaniennes d’écouter des émissions diffusées dans leurs langues, un droit qui leur est conféré par la constitution. Cette diversité culturelle et ethnique participe au rayonnement de notre pays et à l’enrichissement des uns et des autres.

Diack Amadou Cp Aîoun
Le Terroir -


Le club des élèves du collège de Tékane

Le club des élèves du collège de Tékane   Le lundi vingt novembre, les élèves du collège de Tékane, sous l’encadrement de leurs professeurs et sous la supervision vigilante de l’administration ont crée une association dénommée : Club du Collège.

Cette initiative vient tout naturellement pour renforcer et relancer les activités éducatives culturelles et sportives de l’établissement. L’Association a entre autre comme objectifs :

- Encourager les apprenants à s’intéresser d’avantage aux études grâce au cours de renforcement initiés par les professeurs d’encadrement et de discipline

- Faire des journées d’animation éducative et culturelle
- Faire des journées de sensibilisation et d’animation dans le milieu scolaire sur les IST/SIDA
- Faire des exposés dirigés sur les méfaits du tabagisme et les excitants, le mariage précoce, les grossesses indésirées, la tenue vestimentaire

Il est à signaler que l’association a déjà présenté deux exposés portant sur deux thèmes : les méfaits des excitants comme le tabac et l’alcool et les conséquences du mariage précoce.

Aussi, à l’occasion du 8mars, le professeur yacoub Bâ a passé une communication portant sur le droit de la femme et des conseils allant à l’endroit des filles du collège sur le comportement de la femme mauritanienne et africaine en général.

Le directoire du club se compose comme suit
:

- Présidente : Penda Amadou Kane
- Vice président : Maery Sy
- Secrétaire Général : Aly Baidi Sarr

- Animateurs : Taky Ka, El Aghel Mohamed
- Coordinatrice Hapssa Sèn
- Trésorière : Aminata Cheikh Kane
- Trésorier Adjoint : Dia Djibril

Président d’honneur:

- Yacouba Lebkam Lo

Professeurs d’encadrement et de disciplines:

- Sidi Aballah
- Baba Sy
- Yacoub Bâ







Annulation de dette paysanne, le président de la coopérative de Bolol Doggo grince les dents

Annulation de dette paysanne, le président de la coopérative de Bolol Doggo grince les dents  Amadou Wélé est un paysan modèle et il dirige depuis de nombreuses années une coopérative agricole en plus modèle du village de Bolol Doggo. Le paysan en chef de Bolol Doggo qui n’est redevable d’aucune ouguiya auprès du Crédit Agricole, dont la coopérative rembourse chaque année intégralement sa dette après chaque récolte, se désole du sort réservé aux producteurs agricoles réputés bons payeurs par l’Etat.

S’il salue la décision prise par le président de la république Mohamed O Abdel Aziz d’effacer la dette paysanne, Amadou Wélé ne manque de s’interroger sur ce que le régime actuel compte faire pour les producteurs qui se sont toujours bien comportés à l’égard de l’UNCACEM.

« N’est-ce pas, c’est la SONADER qui venait nous sensibiliser au nom du gouvernement sur la nécessité et l’intérêt d’aller à temps en campagne, bref le respect du calendrier cultural et surtout de rembourser le crédit à date échue. » s’exclame le président de la coopérative de Bolol Doggo qui estime que l’Etat par cette décision est plutôt entrain d’encourager la paresse et l’immobilisme dans le secteur.

Car, demain, d’autres paysans vont se dire qu’il ne sert à rien de payer le crédit, il vaut mieux cumuler la dette, un jour viendra, elle sera épongée affirme Amadou Wélé. Les bons payeurs, ou les bons clients du Crédit Agricole qu’ils sont, finalement ont été finalement les grands perdants dans cette affaire pense M. Wélé.

Le périmètre rizicole de Bolol Doggo a bénéficié d’un financement du PEDDIAM en 2011 d’un montant de plus de 105 millions d’ouguiyas a affirmé Wélé. L’UNCACEM a supporté 20% de ce montant et les bénéficiaires 10%. La réhabilitation de l’aménagement a été conduite par l’entreprise SNTTP dirigé par Brahim O Hassène nous dit Wélé.

Mais aujourd’hui, le remboursement des 20% qui représentent la part du crédit agricole et qui s’élève à 24 millions (intérêts compris) échelonné sur 8 ans, leur coûte chaque année 3 326 780 Um. Et ce, dit-il sans compter le crédit de campagne qui s’élève à 3 680 845 Um remboursé intégralement déjà. Il demande à l’Etat de revoir cette situation dans laquelle se trouve les bons élèves ou les bons clients de la banque agricole.

Le périmètre de Bolol Doggo est confronté à d’énormes problèmes comme l’enclavement de l’aménagement, le manque de matériel agricole qui empêche les exploitants de mener deux campagnes dans l’année.

Autre problème soulevé par Wélé Amadou, la commercialisation du riz après la récolte, moins rentable à cette période affirme t-il, car le kilogramme de riz est vendue à 92,5 UM faute de séchage complet de la denrée. Et pour parer à cette situation, il réclame la suppression des pénalités appliquées sur le crédit.

Qu’adviendra t-il des actions des sociétaires de la banque agricole ? Pour l’organisation paysanne qu’il dirige, chaque crédit contracté auprès de l’UNCACEM, celle-ci leur ampute l’équivalent de 200 000 ouguiyas représentant la contribution du sociétaire a-t-il conclu.