jeudi 27 juin 2013

Propriétaires du titre foncier n°12 du cercle du Gorgol à Nouakchott

> A son Excellence, Monsieur le Président de République Islamique de Mauritanie Monsieur le Président, Nous avons l’honneur par la présente de porter à votre connaissance que nous faisons l’objet de menaces et de harcèlements de la part du procureur de la wilaya du Gorgol. Cette autorité judiciaire veut coûter que coûte nous déposséder de notre titre foncier n°12 du cercle du Gorgol qui nous a été attribué au terme de la liquidation de la société dite SOKIMET « Société Kaédienne d’Importation, d’Exportation et de Transport » constituée depuis 1965. La direction générale de cette société, dès sa création a été confiée au feu Hadiya Kaou Diagana (HKD). Dans les années 80, elle fut confiée au feu Moussa Wague. Ce dernier étant décédé en 2002, il est de notoriété publique de faire un état des lieux. Mais, sa famille a catégoriquement refusé, elle a prôné la dissolution de la société. Pour cela, elle a porté l’affaire devant les tribunaux. Le tribunal de Kaédi, compétent en la matière, n’a pas cherché à comprendre les tenants et les aboutissants du mal entendu, il s’est attaqué au jugement de l’affaire à la faveur du plaignant. C’est ainsi que dès les premières audiences, il s’est prononcé pour la dissolution et la mise en liquidation de la société et ce corroboré par arrêté N°1 du 11 Octobre 2005. En suite par procès-verbal en date du 15 Aout 2006, il a procédé au partage des immobiliers entre différents groupes après avoir vendu le principal immeuble situé au marché de la capitale à Nouakchott. Toutefois il y a lieu de signaler que le contentieux est toujours devant la cour suprême et à ce jour il n’a pas été vidé. Ce partage nous a attribué le titre foncier N°12 du cercle du Gorgol (ex-locaux de la CFAO Compagnie Française de l’Afrique l’Ouest) sis à Kaédi. Le 30/04/2013, le procureur de la République à Nouakchott, sur demande du procureur du tribunal de Kaédi nous a demandé de lui remettre ce titre pour l’envoyer à Kaédi. Nous lui avons expliqué que le titre foncier N°981 cercle du Trarza a été remis au groupe N°1 héritiers de Moussa Wagué et le titre foncier N°1834 cercle du Gorgol à un autre groupe d’actionnaires moins porteurs. Chacun de ces deux groupes a vendu le sien comme bon lui semble, depuis 2006. En ce qui nous concerne, notre titre nous a été remis seulement le 04/04/2013 par le greffier en charge de la liquidation, contre récépissé en bonne et due forme. Donc pendant 7 ans, ce titre est resté entre leurs mains pour une cause jusqu’ici inconnue. Ce faisant nous ne remettrons le nôtre que lorsque les autres titres seront aussi récupérés. Sur ce, il nous a laissé partir. A notre grand étonnement le tribunal de Kaédi a communiqué un avis de vente paru dans le journal Horizon N°6015 du Mardi 28 mai 2013 mettant en vente notre immeuble ; le comble du paradoxe. Il sied que seuls les propriétaires ont la faculté de vendre ou de céder leur propriété. Excellence, Monsieur le Président, c’est la somme des explications données plus haut que nous faisons appelle à votre diligence en tant que premier magistrat de cette République, afin que notre quiétude soit sauve. Pour le bonheur des héritiers que vous allez constater ci-dessous et le restant des actionnaires d’alors qui ne sont plus que quatre. Voilà pourquoi, Monsieur le président nous osons compter sur vous pour un dénouement heureux. Excellence, Monsieur le Président de la République, veuillez accepter l’expression de nos salutations les meilleures. Les Signataires, Nouakchott, le 15-06-2013
- Héritiers de Hadya Kaou Diagana - Héritiers de Mokhtar Toure - Tidiane Kaou Diagana - Héritiers de Mohamadou Banna Semega - Héritiers d’Ousmane Ndiadé - Ousmane Tandia - Kiya N’diaye - Younous Ibrahima Diagana - Héritiers de Fodié Koita - Héritiers de Youssouf Diagana - Héritiers de El Hadj Bakary Semega - Tel : 46 45 89 71 / 46 40 04 12 / 46 41 80 19 - Adresse : Nouakchott Tvz ZRA 616
Source : B Diagana

Rosso : Visite du Chef de l’état ; on cherche délibérément à le tromper.

Je ne sais pas exactement combien coûtent au contribuable les tournées du président de la république dans les villes de l’intérieur du pays, mais au vu des changements notoires que Rosso est en train de vivre quelques jours avant son passage, les populations de la capitale de la Chemama souhaite que le chef de l’état passage le plus souvent des moments en leur compagnie. Tout le monde le sait, c’est raconter une évidence que de dire que Rosso est une ville sale. Les graves problèmes de santé publique qui gangrènent la vie de ses habitants sont de notoriété .Malgré tout cela, ici, personne à quel niveau de responsabilité qu’il se situe, n’a jamais entrepris quelque chose pour écourter ou au moins atténuer les souffrances de leurs concitoyens. Que les gens meurent ou souffrent, ce n’est l’affaire de personne car nos responsables locaux ont d’autres chats à fouetter et n’ont cure des mille et une lamentations de ces martyres à voix inaudibles. Malheureusement ou heureusement que le chef de l’état s’apprête à séjourner entre nos murs que ces décideurs se souviennent rapidement qu’ils ont des responsabilités. A cette occasion rien n’est ménagé pour donner à la cité le visage qui lui sied ; les ordures sont en train d’être ramassées, une large campagne de désinfection des caniveaux a été lancé depuis quelques jours et le bitumage des artères principales de la ville qui depuis qu’il a vu le jour a toujours été malmené par les populations et en train de connaître un meilleur sort. Malgré tout, cette importante réalisation ne vivra pas longtemps, parce que même avant d’être officiellement réceptionné, elle s’est cruellement détériorée. Certes la qualité des travaux laisse à désirer, mais aussi il y a la responsabilité des citoyens caractérisée par un manque civisme ambiant doublé du laxisme apparent des autorités locales. Tout un chacun de passage dans la capitale du Trarza peut facilement constater que les nouvelles rues si elles ne sont pas illégalement occupées par des marchands, servent de déversoirs d’ordures ménagères et d’eaux usées. Apparemment, comme Monsieur le Président de la république est le seul qui donne l’impression de vouloir bien faire et a conscience des responsabilités qui sont les siennes, il doit profiter de son séjour à Rosso pour inciter les décideurs locaux à assumer pleinement leur responsabilités vis-à-vis de leurs administrés ou tout simplement sévir afin d’impulser une nouvelle façon de faire. Sinon dans quelques mois l’état aura fort à faire, elle sera face à un dilemme cornélien entre dépenser des sommes faramineuses pour la santé d’une population non productive parce que malade ou assister à la fin progressive de toute une cité parce que ses populations mourront les unes après les autres à cause des maladies liées à l’insalubrité comme la peste l’avait fait en France précisément à Paris. Qu’Allah nous en préserve. Amen.
Brahim

Initiative pour la Résurgence du mouvement Abolitionniste (IRA) : Communiqué.

Une délégation de IRA-Mauritanie s’est rendu à Magta Lahjar dans le centre du pays pour venir en aide à Taher ould Ely et sa communauté, victimes d’expropriation foncière à caractère esclavagiste, de la part de leur ex-maitre, un arabo-berbère issu des féodalités tribales locales Abd Dayem ould Hagi, appuyé, comme il est de mise, en Mauritanie, par les autorités administratives, judiciaires et sécuritaires. Soutenus par IRA-Mauritanie, les travailleurs de la terre, membres de la communauté hratin de Gweiwa 1(400 km à l’Est de Nouakchott), détiennent un arrêté du ministère de l’intérieur leur octroyant ces périmètres, mais comme toutes les féodalités esclavagistes, Abd Dayem ould Hagi, qui est au dessus des lois, appuyé en cela par le Hakem (prefet) de Magta Lahjar et le commissaire de police de la même ville... ... Nini ould Khattri, refuse toute mise en valeur de ces terres s’appuyant en cela sur le prétexte inscrit en lettre d’or, dans le code d’esclavage mauritanien et qui stipule que le bien ou le labeur de l’esclave appartient à son maître. Le commissaire de police poussant son zèle jusqu’à frapper, réprimer avec violence les militants qui tenaient un sit-in pacifique mais aussi déchirer et découper en morceau et avec un couteau les banderoles de IRA-Mauritanie. Les militantes victimes de la répression sont :
-Cheikh ould Vall -Samba Diagana -Cheikhna ould Mahmoud -Ahmed ould Diop dit Didi -Tahar
IRA-Mauritanie dénonce :
-Cette connivence entre les autorités administratives, judiciaires et sécuritaires avec les segments féodo-esclavagistes arabo-berbères, qui vise à exproprier la communautés Hratin(esclaves et anciens esclaves de Mauritanie) ; - la transgression des lois nationales modernes mauritaniennes et les lois internationales par les autorités mauritaniennes et leur propension à vouloir accéder aux aspirations des groupes arabo-berbères féodalo-esclavagistes et l’application systématiques par les juges, les officiers de police judiciaires et les administrateurs du commandement du code d’esclavage mauritanien à tous les litiges opposants les tenants de l’esclavagisme à ceux qui en sont victimes ; -IRA-Mauritanie soutiendra indéfectiblement les couches Hratin décidées à se dresser contre l’esclavage agricole, domestique et les discriminations trouvant leurs racines dans l’esclavage ; IRA réitère sa persistance dans la résistance pacifique contre la violence que l’Etat mauritanien développe de plus en plus face aux revendications pacifiques grandissantes des communautés opprimées et au militantisme déterminé mais responsable de notre organisation.
Nouakchott le 26 Juin 2013 La commission de communication IRA-Mauritanie