samedi 18 août 2012

Bonne fête de Korité à tous les musulmans du monde!

Uncacem : Disparition de 20 millions d’Um … Directeur au Brakna limogé

Des sources proches des milieux agropastoraux de la wilaya du Brakna révèlent le licenciement du directeur de l’Uncacem au Brakna et son remplacement par un autre suite à la découverte depuis 72 heures de la disparition de 20 millions Um de la dotation du crédit agricole pour cette wilaya. Selon les mêmes sources, les agriculteurs appellent le président de la république à s’informer d’urgence sur la mauvaise situation dans laquelle patauge le crédit agricole particulièrement dans la moughataa Boghé. Ce n’est pas la première fois que le crédit agricole est indexé de détournements. En effet, en octobre 2011, les 6 milliards mobilisés par le Gouvernement de Ould Cheikh Abdellahi pour le financement de la campagne agricole 2008/2009 s’étaient évaporées au même titre que les ressources propres de l’Uncacem et provenant des recouvrements de ses créances échues, les fonds accordés par la Banque Mondiale et la subvention d’engrais accordée auparavant par les pouvoirs publics. Moins de 30% seulement de ces ressources avaient été investies dans le secteur agricole, alors que les 70% restant étaient détournées en servant à financer soit des entreprises et des organismes fictifs soit des entités physique ou morale qui ont opéré par le passé dans le secteur agricole mais qui n’ont plus d’existence en 2008 soit enfin des agriculteurs prête-noms à qui on propose des financements qui seront inscrits en totalité au débit de leur compte mais dont seulement une infime partie leur sera réglée tout en les assurant tout de même qu’ils n’auront jamais à rembourser le moindre sou sur le reliquat inscrit sur leur compte. Source : Elhouriya, résumé et traduction mdmdlemine pour Cridem

Gourel Fally : fort risque d’affrontements intercommunautaires

La réinsertion des rapatriés mauritaniens du Mali et du Sénégal ne va pas sans poser de problèmes. Passé les accueils triomphants et les battages médiatiques, les rapatriés se trouvent confronter à de nombreuses difficultés : récupération des terres et des maisons, accès à l’état-civil. Les anciens déportés vivent toujours dans la précarité et le dénuement. Tout mouvement de protestation suscite une colère noire des responsables de l’ANAIR. Revenues au bercail, les populations attendent, toujours, de recouvrer leurs biens. Un rapport de mission du collectif « Touche Pas à Ma Nationalité » (TPMN) tire la sonnette d’alarme et dénonce les lenteurs et les atermoiements des autorités qui feignent d’ignorer un problème qui peut, du jour au lendemain, dégénérer en tensions interethniques. Abdoul Birane Wane, coordinateur du Mouvement TPMN, a fait part, lors d’une conférence de presse, du drame vécu par les habitants de Gourel Fally. Le rapport accable les autorités, jugées responsables de leur calvaire. Gourel Fally se situe dans le département de Kankossa, dans la région de l’Assaba. Selon le chef du village Kolomba Fally, né en 1947, Gourel Fally date de bien avant sa naissance. Ses grands-parents furent les premiers à défricher ces terres inaccessibles. Premiers sur les lieux, ce n‘est qu’après les évènements de 1989 qu’ils ont constaté la fondation de villages aux environs de Gourel Fally, par des populations venues occuper leurs terres, après leur déportation. Le rapport mentionne, ici, que tous les habitants de la localité, sans exception, ont été déportés, en 1989, vers le Mali et ont, ainsi, connu l’exil, pendant plusieurs années. Narrant les péripéties de ce drame collectif, Abdoul Birane Wane indique que, vers la fin de l’année 1996, ces mauritaniens réfugiés au Mali ont été rapatriés, par le HCR, avec l’accord, tacite, du gouvernement mauritanien raciste. Retour dans la quasi-clandestinité, donc, le « mooyto koota », et les candidats au retour n’ont jamais vu respectées les promesses qui leur avaient été faites alors. A la place de leurs biens que les autorités avaient promis de restituer, « chaque membre des vingt-cinq foyers que comptait le premier convoi que nous composions reçut un montant de 5 000 francs CFA, une couverture, une natte, 60 kilos de mil, quelques kilos de lait, de thé et de sucre, accompagnés d’une fiche de rapatrié. Nous avons passé les mois de juin, juillet et août 1996, à Tafara, un village malien ». Selon l’ANAIR, 138 personnes ont été rapatriées. D’après Kolomba Fally, le triple de ceux qui ont été rapatriés sont restés au Mali, faute de garantie d’une vie meilleure en Mauritanie. Selon le chef du village, ils n’ont retrouvé que les terrains où se dressaient leurs maisons, déjà démolies, sous leurs yeux, avant leur déportation, et sont repartis les mains vides. On compte, parmi les rapatriés, 64 enfants, âgés de 6 à 12 ans, qui n’ont pas eu la chance, en cette année 2012, d’aller à l’école située à cinq kilomètres du village. Gourel Fally a, pourtant, trouvé son premier instituteur mais il n’a jamais pu enseigner, faute de locaux. Pour se soigner, les habitants sont obligés de parcourir six kilomètres pour se rendre à Garrala, à travers rivière et forêt. Après les déportations, les harratines des villages environnants se sont approprié les terres cultivables de Gourel Fally. « S’y sont ajoutés des harratines venus du Mali », rapporte le chef de village. À leur retour, les Peulhs ont trouvé leurs terres occupées par les uns et les autres, avec la complicité des autorités locales. Selon le chef du village, le HCR les a trahis et accords tripartites n’ont jamais été appliqués : aucun engagement n’a été respecté. En cet hivernage 2012, la communauté harratine a encerclé Gourel Fally et cultive jusqu’à cinquante mètres des cases peulhs, ce qui oblige les habitants à cantonner leur bétail dans un espace très réduit. La rivière, qui constituait l’unique source d’eau où s’abreuvaient bêtes et gens, est devenue inaccessible aux habitants de Gourel Fally qui craignent d’entrer en conflit avec les cultivateurs haratines de Garalla, armés par les autorités. Ceux-là leur ont déjà promis la guerre, faisant savoir que « cette fois, le village ne sera pas déporté mais transformé en cimetière… » D’après le chef du village, quatre ans se sont écoulés à faire, incessamment, la navette, entre la localité et Kankossa, pour se plaindre, auprès des autorités qui observent une indifférence totale, face à cette épineuse question. L’ancienneté de Gourel Fally est confirmée par les récits des vieux qui ne connaissent que lui, le cimetière où reposent leurs aïeux, les vestiges et débris attestant que Gourel Fally est un des premiers villages qui ont vu naître Kankossa, son chef-lieu de département, et les frontières de la Mauritanie tracées par le colon. Ceux qu’on appelle « moyto koota » rejettent cette appellation, puisqu’ils ont étés rapatrié par le HCR, à partir du Mali, et reçus par les autorités mauritaniennes. Cri d’alarme Cette population oubliée demande, à TPMN et à toutes les autres organisations de défense des Droits humains, de tirer la sonnette d’alarme pour attirer l’attention du monde entier sur leurs conditions de vie depuis le rapatriement. « Ils ont décidé de nous réduire en cendres, avec la complicité des autorités locales, et sont armés. C’est pourquoi nous demandons de l’aide au monde juste », s’exprime Moussa Bourang Diallo, habitant de Gourel Fally. Un précédent rapport avait été rédigé par les rapatriés de Woriguel, Kankossa et Gourel Fally. Adressé á l’Etat mauritanien, á la commission chargée de la restitution des terres et aux organisations internationales, le 18 mars 2010, il est, à ce jour, resté lettre morte. Le chef du village s’y exprimait ainsi : « Il y a déjà deux jours que je suis parti me plaindre auprès du préfet de Kankossa mais ce dernier n’a fait qu’augmenter le lourd fardeau que nous traînons. Ce n’était pas la première fois et l’on s’attendait à cette réponse ». Yero Ba évoque une « situation d’urgence », pour des habitants en situation « précaire ». Selon le rappeur du groupe « Minen Teye », membre de TPMN : « Les habitants de Gourel Fally ne sont toujours pas recensés, n’ayant pas reçu les papiers qu’on leur avait promis à leur retour. Ils n’ont pas d’école, pas de maisons viables et vivent en terrain inondable. […] Ces peulhs revenus chez eux n’ont, pour seule ressource, que leur bétail. Comme nous l’avons tantôt souligné, c’est une population composée, en majorité, d’éleveurs et d’agriculteurs. Ils ne disposent d’aucune infrastructure d’équipements sociaux. A Garalla, on compte un centre de soins, une école primaire avec cycle primaire complet, une mosquée, etc., alors que la fondation de ce village est bien postérieure à celle de Gourel Fally où l’on ne voit qu’une mosquée, en très mauvais état. Le village ne dispose que d’un seul puits dont l’eau est salée et d’une rivière, déjà occupée par les cultivateurs de Garalla. […] Le cas de Gourel Fally n’est que l’illustration de l’occupation, planifiée par l’Etat raciste, des terres de la vallée qui ont toujours été propriété des Négro-mauritaniens ». Risque non négligeable de conflit armé Le risque de confrontation est grand. Cette situation n’est qu’une bombe à retardement : une fois que les plantes auront poussé, la confrontation deviendra inévitable, entre les éleveurs peulhs et les Haratines venus cultiver à quelques dizaines de mètres des maisons de Gourel Fally. L’Etat raciste sera responsable de tout conflit dans cette localité. Et les habitants de Gourel Faly sont encore plus lésés par les recensements discriminatoires et racistes », tonne le collectif. Le secrétaire général du FOrum NAtional des Droits de l’Homme (FONADH), Sarr Mamadou, assure : « Nous suivons le cas de Gourel Fally depuis qu’ils sont revenus. J’y vais tous les trois mois, depuis plusieurs années, car leur cas est symbolique et critique ». Le FONADH aurait mobilisé le HCR et les autorités administratives, en vain, là encore. « Au moment du retour, le préfet avait délimité les terres à partir d’un cours d’eau. Quand ce hakem est parti, le nouveau a donné l’autorisation – l’ordre ? – aux Harratines de tout clôturer. Nous en avions averti le gouverneur et le hakem qui sont spécifiquement derrière ce problème », révèle Sarr. « Aujourd’hui, nous faisons en sorte, avec Boubacar Ould Messaoud, de SOS-Esclaves, qu’il y ait un dialogue intercommunautaire, avec le projet en commun « appui à la terre et aux revendications des déportés de retour », ajoute le dirigeant du FONADH qui souhaite que les cœurs et les esprits des communautés concernées s’apaisent, pendant qu’une solution est recherchée. « Si l’on ne trouve pas de solutions consensuelles, il y a un risque non-négligeable de conflit armé, d’autant que l’administration se fiche complètement du problème. Et cela ne devrait pas être, avec à peine un vingtième des terres arables aménagées de la vallée ! », assène Mamadou Sarr. Revenant à la charge, Abdoul Birane Wane martèle : « Gourel Fally doit être le point de départ pour dénoncer le problème des terres, de plus en plus aigu et critique. Les risques de guerre sont plus actuels qu’on ne le pense ». Synthèse Thiam Mamadou www.cridem.org Source : Le Calame (Mauritanie) |

Brakna : Boghé : Une pluie de 80 mm fait d’importants dégâts !

Une pluie de 80 mm s’est abattue samedi vers 2 heures sur la ville de Boghé et ses environs immédiats occasionnant des dégâts importants notamment à Boghé Dow, Escale, Hooré Monje et Houdallaye. Au total plus de 40 maisons se sont écroulées (bilan provisoire) faisant 3 blessés à Demeth (village situé sur la rive gauche mais dépendant étroitement de la ville de Boghé) et un enfant de 9 ans à Houdallaye. Ils ont été acheminés immédiatement au centre médical de Boghé avant d’être évacués à bord d’une ambulance vers l’hôpital régional de Kaédi. Les rues de la ville sont inondées bloquant ainsi la circulation. La montée des eaux a été favorisée par le cumul de la semaine dernière avec une pluie de 66 mm enregistrée dans la nuit du 12 au 13 courant. Le Hakem mouçaïd, le commissaire de police, le maire de la commune et son secrétaire général se sont rendus sur les lieux pour évaluer les dégâts. Dès les premières heures de la matinée, l’édile a lancé un cri d’alarme aux partenaires de sa commune et mis à la disposition des plus sinistrés une motopompe pour évacuer les eaux qui bordent les constructions. Des pluies diluviennes se sont abattues également à Aleg, Taïba, Cheguer et dans plusieurs localités du Brakna. Dia Abdoulaye et Jules Diop Cridem

Guidimakha: Un homme foudroyé à mort

La foudre a tué un homme dans la nuit du jeudi à vendredi dans la wilaya du Guidimakha (sud-Mauritanie) a-t-on-appris de source bien informée. La victime surveillait son troupeau qui était en train de paître en brousse. Une bonne partie des bêtes a péri sous l’effet de la foudre. Par ailleurs, des quantités de pluies se sont récemment abattues sur la wilaya mais sans causer de dégâts considérables. Alakhbar

Très fortes pluies à Aleg

La ville d’Aleg et ses environs ont connu dans la soirée du vendredi 17 à samedi 18 août de très fortes précipitations qui ont causé beaucoup de degats. Des dizaines de maisons se sont écroulées ne faisant heureusement aucun dégât humain. Pour Aleg, c’était 107 mm de pluie, alors que dans la petite localité de Taïba à trois kilomètres c’était 117mm. Véritable catastrophe pour une vieille ville dont les constructions sont essentiellement en banco. Dans des quartiers comme El Jedida ou Nessim, des maisons ont été entièrement rasées. Les petites bretelles de goudron que l’Etat a construites dans la ville et la fameuse digue de protection érigée en 2007 n’ont fait qu’empêcher les eaux de se déverser vers la plaine, ce qui a entrainé un amas considérable de flaques d’eau et de mares boueuses dans toutes les artères de la ville. Ainsi, tous les oueds et les cours d’eau sont remplis, un excellent hivernage s’annonce avec les champs fleuris autour de la ville et les vastes prairies que des troupeaux de toute la wilaya envahissent. Les ruraux ont déserté les magasins du commissariat à la sécurité alimentaire, les longues files d’attente d’un précieux bon d’aliment de bétail ne sont plus qu’un mauvais souvenir. Les agriculteurs ont sorti leur matériel. Les eaux et les herbes abondantes présagent d’un excellent Khriv, mais aussi recommandent aux Alégois et autres estivants de tout bord de se munir de très bonnes et vastes moustiquaires. www.cridem.org Source : Le Calame (Mauritanie)

Le ministre de l’environnement suspend une réunion faute de public.

En visite au Hodh Echarghi, le ministre de l’environnement, s’est vu dans l’obligation de suspendre une réunion, prévue hier soir à Néma, dans la salle des réunions de la Wilaya. Le public n’était pas au rendez vous. Le maire, le hakem et leurs collaborateurs, n’ont épargné aucun effort pour combler au moins une partie de la salle, mais peine perdue, les gens boudent l’honorable invité. Seuls, quatre journalistes étaient présents. Réaliste, le ministre a préféré reporter, ou plus exactement annuler la réunion. Il s’est rendu au siège de la station de la radio régionale pour s’adresser au public boudeur par la voie des ondes. Au cours d’une heure de discours, seuls deux auditeurs (soi la moitié du public de la salle des réunions) ont intervenu, sans être trop bavards. Le ministre s’exprimait en français et le traducteur n’était pas très fidèle dans sa traduction, ou peut être était-il un faux francisant ? De toue façon, il n’est pas sur que le ministre, par la deuxième tentative, a, réussi à sauver la face. TAQADOUMY

Les pèlerins khadres peinent à franchir Rosso.

image manquante Les pèlerins en partance pour Nimzatt (Mauritanie), en vue de la ziarra annuelle au mausolée de Cheikh Saadbouh, peinent à franchir le fleuve Sénégal, en raison de lenteurs sur les rotations du bac de Rosso, a constaté vendredi l’envoyée spéciale de l’APS. Sur la berge, plusieurs centaines de fidèles khadres du Sénégal font la queue depuis des heures. Des centaines de voyageurs sont à bord de leurs bus, pour certains et pour d’autres, dans leurs petites voitures. Un bac peut transporter une dizaine de véhicules, mais la priorité reste pour les petits véhicules. Seuls deux bacs font des rotations de 30 minutes. Selon des témoins trouvés sur place dans la soirée, la traversée des deux bacs avait été suspendue à 1h du matin pour ouvrir à 9h, vendredi. Cette lenteur a donné à quelques uns l'envie de rebrousser chemin. ‘’Je suis ici depuis jeudi 15h alors que j’ai quitté Dakar très tôt le matin. Nous sommes fatigués et les deux bacs sont très lents’’, confie un jeune homme, qui accompagne sa mère. Un autre pèlerin signale que la traversée a été à nouveau suspendue à 17h pour ne rouvrir qu’après la coupure du jeûne. ‘’Pour un évènement de cette dimension, les autorités mauritaniennes auraient pu éviter de fermer les bacs pour rendre la traversée plus fluide’’, commente un autre pèlerin. Pour leur part, les éléments de la sécurité, du côté sénégalais, veillent au grain. La police des frontières à Rosso et la gendarmerie à Richard-Toll sont sur place pour assurer la sécurité de la traversée. source: APS

Nouadhibou: l’Etat promet une solution aux problèmes des travailleurs journaliers

La ministre mauritanienne de la Fonction publique, du Travail et de la Modernisation de l'Administration, Maty Mint Hamad, a promis une solution aux problèmes des travailleurs journaliers lors de sa visite le jeudi 16 août à Nouadhibou dans le nord de la Mauritanie. Mme Maty Mint Hamad, invitée jeudi à une émission de la Radio régionale, a dévoilé cette solution: les travailleurs journaliers détenteurs de diplômés techniques seront directement recrutés par la SNIM, (Société Nationale Industrielle et Minière de Mauritanie) et les autres après six mois de formation. Ceci entre dans le cadre de la lutte contre le chômage, selon la ministre qui a rappelé que son département a intégré 5400 ex-chômeurs à la Fonction publique. En marge de la visite, des syndicats des travailleurs ont fait savoir au correspondant de Alakhbar leur mécontentement après que la ministre a refusé, selon eux, de les rencontrer et d'écouter à leur revendications. Source : Alakhbar (Mauritanie)

Un mort et plusieurs blessés dans un accident sur l'axe Tintane

Un choc frontal entre une Mercedes 190 et un taxi de type Renault 21 a fait un mort et plusieurs blessés. L'accident qui a emporté la vie au propriétaire de la Mercedes, un gendarme, est survenu sur l'axe Tintane de la route de l'Espoir. Aussi, les routes mauritaniennes continuent-elles de décimer passagers et automobilistes. C'est sûr, l'année 2012 est en passe de battre le macabre record du plus grand nombre de morts par accidents de la route. www.cridem.org Source : RIM 24