vendredi 31 juillet 2015

Libre Expression. Le festival des dattes de Tidjikja change de mains : Récupération politique ! ..

Libre Expression. Le festival des dattes de Tidjikja change de mains : Récupération politique ! ..

Le festival des dattes de Tidjikja qui avait connu un réel succès durant ses précédentes éditions, avait suscité des jalousies et des convoitises acerbes.

Cette manifestation est restée circonscrite dans le cadre géographique de la Mairie de Tidjikja et l'espace des palmeraies attenantes à cette localité. Le festival en question accueillait des stands réservés à d'autres Régions du Pays ainsi que des stands réservés à d'autres Associations ou Coopératives agricoles.

Mais le festival des dattes de Tidjikja vient d’être détourné de ses missions et objectifs initiaux en raison de son nouveau parrainage par l'Association des Maires du Tagant, suite à une initiative politique dirigée par l'une des tendances locales de l'UPR.

Ce nouveau parrainage qui est né à la faveur d'une alliance locale conjoncturelle impliquant quelques mairies rurales ,a déjà vu le désistement de plusieurs présidents de commissions. Le plus récent est celui de Bilal Ould Ghaber,chargé de la commission chargée de l'hébergement.

Des voies s’élèvent de partout pour dénoncer la politisation de cette manifestation oasienne qui se voulait culturelle et sociale. Le nouveau programme annoncé et qui débute à compter du 31 juillet courant ,prévoit : une première journée à Tidjikja, une deuxième journée à Rachid, une troisième Journée à Megsem Bakar.

Il semble également que les fonds collectés auprès des donateurs, connus pour leur attachement à l'esprit du festival des dattes de Tidjikja, ont été repartis et engloutis dans de nouvelles manifestations éparpillées,ici et là, à travers ce vaste espace Taguantois.

Déjà des voies s’élèvent ,pour que Tidjikja conserve son festival des dattes,mais libre à chaque commune rurale ou site historique d'avoir son propre festival qu'ils appelleront selon leur bon vouloir, "festival du mouton" ou "Visite au tombeau de untel".

Le festival des dattes de Tidjikja a été conçu par ses promoteurs comme manifestation à caractère culturel orientée vers le développement local. Pour que vive ce festival, préservons son esprit !

Abdallahi Ould El Hadj Brahim

Lycée Technique de Boghé : Cérémonie de remise de Diplômes et des Kits d’apprentissage aux jeunes apprentis

Lycée Technique de Boghé : Cérémonie de remise de Diplômes et des Kits d’apprentissage aux jeunes apprentis [PhotoReportage]

  Le Lycée de Formation Technique et Professionnelle de Boghé a abrité le 29 juillet 2015, une cérémonie de remise de diplômes du Certificat de Compétences aux jeunes apprentis formés dans le cadre de la mise en œuvre du Programme d’Appui au Développement de la Formation par Apprentissage (PAFPA).

Cette cérémonie s’est déroulée en présence de Christine Uhder, Chargé des Projets Formation et Insertion Professionnelle au Gret, de Houseîne Kassougué, Chargé du Programme PAFPA, de Dia Saîdou Thilel, responsable de la méthodologie de PAFPA, de M’Rabih O Abdelrazagh, Directeur du Lycée de Formation Technique et Professionnelle Agricole de Boghé et de M. N’Diaye Daouda, président de l’Union des Coopératives Agricoles du Brakna dont la fédération des artisans est membre ainsi que des artisans et du personnel d’encadrement pédagogique de l’établissement.

La cérémonie officielle

Le directeur du Lycée de Formation Technique et Professionnelle de Boghé a pris la parole pour évoquer les différentes étapes de la formation qui ont abouti à la formation de plusieurs jeunes frappés par la déperdition scolaire. Ensuite, c’est madame Christine Uhder du Gret, l’ONG qui porte le projet de prononcer un discours dans lequel, elle s’est réjouit des succès enregistrés par le PAFPA.

La responsable des projets de Formation et Insertion du GRET a rappelé le contexte du montage de ce projet en Mauritanie qui dit-elle est parti du constat « qu’un grand nombre de jeunes acquièrent leur qualification professionnelle hors du système scolaire par le biais d’un apprentissage traditionnel dit « sur le tas » délivré dans les entreprises ».

Et Christine de poursuivre « …il nous a semblé essentiel de valoriser et de structurer ce mode d’apprentissage ». C’est ainsi que ce projet a été mis en œuvre avec la Direction de la Formation Technique et Professionnelle et de l’INAP-FTP. Après son lancement en septembre 2011, le PAFPA a ainsi réussi à former plus de 900 jeunes entre Atar, Nouakchott, Rosso et Boghé.

Une formation accélérée dans les domaines de la couture, du maraîchage, de la soudure métallique, de la mécanique, bref dans 13 filières artisanales, alternant entre l’entreprise où se déroulait 80% de l’apprentissage et le Lycée de Formation Technique et Professionnelle de Boghé.

Une approche nouvelle qui a permis aux jeunes apprentis d’acquérir de nouvelles compétences sanctionnées par un Certificat de Compétences signé par le ministre de la formation professionnelle.

Christine Uhder a indiqué le LFTPAB a obtenu le meilleur taux de réussite par rapport autres établissements concurrents. Salve d’applaudissements dans la salle. Elle a, dans la foulé, félicité le directeur du lycée technique de Boghé pour cette excellente prestation.

Elle a expliqué les causes du retard de la distribution des kits promis aux jeunes apprentis tout en souhaitant que ce projet se pérennise dans la durée. Le président de l’Union des Coopératives Agricoles du Brakna (UCAB), M. N’Diaye Daouda a remercié quant à lui les responsables de PAFPA ainsi que l’Union Européenne et l’AFD qui ont permis d’arriver à ce résultat.

Monsieur, Dia Saîdou Thilel, méthodologue du projet a pris la parole pour se réjouir du succès obtenu en quatre ans avant de remercier les bénéficiaires tout en saluant l’esprit de patience qui les a animés durant toute cette période.

Quant à Housseînou Kassougué, Chargé du Programme PAFPA, il a remercié chaleureusement le directeur de l’établissement de l’accueil et de l’hospitalité qu’il a réservé à la délégation du Gret et de PAFPA lors de son passage dans la ville de Boghé mais aussi en sa qualité de digne représentant de l’INAP-FTP au même titre que la Direction de la Formation Technique et Professionnelle qu’il représente à la cérémonie de remise des diplômes.

Il s’est félicité du bon déroulement de la formation effectuée au profit des artisans et des apprentis et du brillant résultat obtenu par le lycée de formation technique et professionnelle de Boghé et surtout de la très bonne collaboration avec cet établissement.

Les bénéficiaires exultent

Les bénéficiaires par la voix de Samba Dabel ont adressé leurs vifs remerciements aux responsables de PAFPA. Le doyen des soudeurs métalliques de Boghé a dit devant l’assistance que si l’Union Européenne offre aujourd’hui un visa et une somme de 5 millions d’ouguiyas à un artisan de Boghé, il n’ira pas en France.

Place ensuite à la remise des diplômes puis des kits d’équipements aux artisans et apprentis bénéficiaires. Un équipement commandé en Europe. Tout est bien qui fini bien. Car, on se rappelle qu’en janvier 2015, les artisans de Boghé avaient élevé le ton dans la presse contre le retard de la livraison des kits d’équipements qui leurs avaient été promis par le projet.

Le PAFPA en bref ?

Objectif :

Le PAFPA, vise à renforcer l’employabilité des jeunes Mauritaniens et fournir les compétences professionnelles dont les entreprises ont besoin, en particulier les petites entreprises, en développant une offre de formation par apprentissage diplômante, débouchant sur l’exercice d’un métier semi-qualifié.

Durée :

Le PAFPA a démarré en 2011 et il s’achèvera en août 2015. En attendant, une session de formation est prévue dans ce cadre sur la gestion et l’administration des entreprises a annoncé M. Kassougué.

Résultats

Sur les résultats obtenus, on peut noter : la délivrance d’un Certificat de Compétences opérationnalisé dans 13 filières dans 6 centres de formation partenaires ;

un dispositif de formation piloté par le Ministère en charge de la Formation Professionnelle via la Direction de Formation Technique et Professionnelle qui préside les processus de sélection et d’évaluation des apprentis; un rapprochement entre les entreprises et les centres par la mise en place d’une offre de formation par apprentissage où 80% de la formation se déroule en entreprise ;

plus de 900 jeunes formés à Nouakchott, Rosso, Atar et Boghé ; un taux de réussite au Certificat de Compétences de 75 % ; des acteurs de la formation par apprentissage (Direction de la Formation Technique et Professionnelle, 12 conseillers d’apprentissage et 32 formateurs, 4 organisations professionnelles) et plus de 150 artisans formés aux outils de la formation par apprentissage et sur leur rôle respectif dans le dispositif et équipés ;

une enquête de l’INAP-FTP en cours sur le suivi des sortants qui permettra d’analyser l’efficacité externe du Certificat de Compétences et enfin, des arrêtés ministériels opérationnalisant le Certificat de Compétences permettant de poser des bases de pérennisation du dispositif.

Le PAFPA est porté par le Gret, une ONG française de développement présente depuis 1991 en Mauritanie. C’est un projet du gouvernement Mauritanien soutenu par l’Union Européenne et l’Agence Française de Développement et l’INAP-FTP.




Avec Cridem, comme si vous y étiez...























Elfoutiyou

jeudi 30 juillet 2015

Festival des dattes de Tidjikja: Déroulé du programme de la 6eme édition!

Festival des dattes de Tidjikja: Déroulé du programme de la 6eme édition!  La 6eme édition du festival des dattes de Tidjikja sera marquée, dans la matinée du vendredi 31 juillet, par une visite guidée de l’ancien quartier d’El Ghadima au cours de laquelle la ministre de la Culture Madame Hindou Mint Ainina se verra remettre la Clef de la ville.

Cette visite hautement symbolique entre dans le cadre des efforts visant la sauvegarde du patrimoine historique de la ville de Tidjikja dont le quartier El Ghadima constitue encore de nos jours un symbole vivant.

D’ailleurs selon certaines indiscrétions, la décision est prise par les pouvoirs publics pour rehausser l’ancien quartier El Ghadima de Tidjikja au statut de ville ancienne.

Il sera question, ensuite, dans la soirée de l’ouverture officielle du Festival par Mme la ministre de la Culture , le discours de bienvenue du maire de Tidjikja Mr Saleck Ould Saleck et le coup d’envoi des festivités qui seront marquées par des soirées récréatives, des conférences abordant des thématiques riches et variées, des visites de sites historiques, des expositions de produits agricoles et d’autres artisanaux ect.

Le samedi matin les festivaliers se rendront à Rachid (45 Km à l’Ouest de Tidjikja) où ils seront reçus par le maire d’El Wahat Dr Mohamed Ould Dié. L’accent sera mis dans cette ville sur les potentialités économiques locales (agriculture, élevage, tourisme, des aspects socioculturels etc).

Une visite sera effectuée au niveau de l’ancienne ville de Rachid dont les vestiges sont restés intacts. La journée suivante sera réservée à la visite du site historique de Meksem Bacar où repose le célèbre conquérant Almoravide Aboubacry Ben Amer.

Mme la ministre, ses collaborateurs, le Wali du Tagant seront reçus par le maire de la commune de Boubacar Ben Amer Mr Saleck Ould Abdel Jelil qui mettra à profit la présence de Mme la ministre pour faire un exposé exhaustif des potentialités dont regorge sa commune et les défis auxquels elle fait face.

Ce sera également l’occasion de raviver l’esprit du grand conquérant Almoravide et de prier pour son repos éternel. Le dernier jour sera marqué par une visite du site de Gasr El Barka fief historique des Kuntas toutes fractions tribales confondues. Le Président de l’Association des maires du Tagant Mr Sidi Mohamed Ould Mohamed Vall Ghrini recevra les invités dans sa commune et leur parlera des énormes potentialités économiques dont elle regorge (eau en abondance, agriculture variée, élevage, tourisme, pêche artisanale, ect). De retour à Tidjikja Mme la ministre de la Culture présidera, dans la soirée du lundi 02 Aout, la cérémonie de clôture des festivités du 6 eme festival des dattes de Tidjikja et rendez sera donné pour la 7eme édition.

Notons que les activités prévues dans les localités de Rachid, Mekessem et Gasr El Barka se tiennent en parallèle avec celles de Tidjikja qui se poursuivront sans discontinuer.

Khalil Sow

Zoom sur le Centre de la SNDP de Boghé

Zoom sur le Centre de la SNDP de Boghé   Le Centre de vente de la Société Nationale de Distribution de Poisson (SNDP) a ouvert ses portes depuis 2 ans à Boghé « pour contribuer à la lutte contre la pauvreté dans les couches les plus vulnérables de la population ». En effet, les prix de vente dans ce centre sont sans commune mesure avec ceux du marché : 3 sardinelles sont vendues à 100 UM alors que sur le marché, le prix du kilogramme oscille entre 250 et 360 UM selon l’offre.

Ainsi, en cette matinée du mardi 28 septembre, des centaines de femmes et quelques hommes faisaient le pied de grue sous un soleil de plomb devant le guichet de vente pour tenter d’obtenir la ration journalière. Ce qui en dit long sur la baisse sensible du pouvoir d’achat des classes les plus déshéritées voire moyennes de la population.

Selon le Chef du Centre, M. Mohamed Fall, Maître principal de la Marine nationale à la retraite et ex-trésorier de l’armée, la SNDP délivre quotidiennement 2,8 tonnes de poisson par jour répartis dans divers dépôts officiels de distribution : Boghé Escale : 1500 kg, Boghé Dow : 300 kg, Daghvet : 300 kg, Dar El Avia : 250 kg, Nioly : 250 kg et Carrefour : 250 kg.

A cela s’ajoutent les villages de Sarandogou, Thidé (qui reçoivent chacun 1 tonne) et Wothie qui reçoit 2 tonnes par cargaison. Enfin, 355 kg sont livrés quotidiennement vers des dépôts temporaires.

Quant à la livraison, elle se fait 2 fois par mois à raison de 18 tonnes par cargaison qui sont conservées dans une chambre froide qui a une capacité d’accueil de 80 tonnes.

Les citoyens trouvés sur place évoquent des difficultés dans la livraison du produit et exigent la multiplication des points de vente en raison de la forte demande exprimée par les populations.

Selon eux, l’attribution des autorisations de vente doit tenir compte de critères objectifs tels que l’indice de pauvreté, la répartition de la population et l’éloignement par rapport au grand marché central de Boghé.

Ces mesures ajoutées à l’officialisation des dépôts temporaires, permettraient de réduire l’afflux massif vers le Centre principal d’approvisionnement où on observe chaque matin de longues files d’attentes dans un tohu-bohu indescriptible.

Abdoulaye Dia



mercredi 29 juillet 2015

Journée culturelle : La jeunesse de Touldé-Doubango revalorise les habits traditionnels du Fouta !!!

 Journée culturelle : La jeunesse de Touldé-Doubango revalorise les habits traditionnels du Fouta !!! [PhotoReportage]
  La culture, c'est avant tout une unité de style qui se manifeste dans toutes les activités d'une communauté, d'une région, d'un peuple, d'une nation. Pour savoir où on va, il faut connaître sa provenance, son historicité.

C'est sur cette base que la jeunesse de Touldé-Doubango (Boghé) a organisé une journée culturelle et artistique, le 27 juillet 2015 sur la revalorisation des aspects culturels et artistiques du Fouta : mode vestimentaire et danse (leppi goro et wango).

Une journée ponctuée par plusieurs thématiques : almoudelam, yaddu ngari, njulijii, dambitordu, etc. Et cela en partenariat avec le Programme européen pour la société civile et la culture.

Le président de l'Union de la Jeunesse de Touldé-Doubango é Hartallo, M. Bâ Abdourahimou Djibril, a souligné que l’épanouissement de nos villages dépend aussi de la solidité des valeurs culturelles et artistiques héritées des ancêtres.

"La revalorisation des valeurs culturelles et artistiques dans nos villages ne peut se réaliser sans une plus grande implication et détermination des hommes et femmes, jeunes et vieux, ainsi que les pouvoirs publics et les partenaires au développement social", a-t-il ajouté.

D'autres intervenants ont souligné la nécessité de préserver nos valeurs culturelles et artistiques, car ce sont elles qui constituent les empreintes identitaires du Fouta. Ils ont également insisté sur l'importance de sensibiliser les jeunes sur les dangers que représente l'acculturation sous toutes ses formes.

Cette grande journée culturelle et artistique a été rehaussée par la présence active de l’équipe de "Suudu Baaba" qui a commencé sa tournée au Fouta par Touldé-Doubango sur invitation de l'Union des Jeunes de Touldé-Doubango et Hartallo.

"Suudu Baaba", supervisée par Alassane Woudou Sarr et Aly Diallo, est un organe de promotion et une plateforme de projets culturels et de développement en partenariat avec la chaîne de télévision CHINGUITT TV. L'objectif de cette émission hebdomadaire est de promouvoir la culture Fulbé.

En définitive, la jeunesse de Touldé-Doubango s'engage à perpétuer ce genre de manifestations pour préserver et magnifier les valeurs culturelles et artistiques du Fouta.





























Bocar Baila Bâ

mardi 28 juillet 2015

Guidimakha : meurtre d’un agriculteur malien dans la commune de Baediam

Guidimakha : meurtre d’un agriculteur malien  dans la commune de Baediam

Oumouheidi, comprise entre Baediam et Leya où les populations maliennes et mauritaniennes partagent les mêmes terres de culture de jeeri et de waalo, c’est la panique en ce jeudi 22/7/2015 et pour cause un agriculteur malien de la famille Diabira de Leya a été tué à bout portant par un certain Mohamed Mahmoud o/Mheidy, de la tribu Zbeirat qui ont fui le Mali pour s’installer le long du Karikoro ou le Missila depuis les événements tragiques de 1989.

Le drame est intervenu à la suite d'un litige foncier opposant les deux parties. A l’annonce de la nouvelle par des éléments de la gendarmerie en poste à Baediam, le représentant de l’exécutif régional au Guidimakha accompagné de son staff sécuritaire et le magistrat Mohamed ould ikebrou, procureur de la république prés du tribunal régional de Selibaby se sont rendus sur le lieu pour rencontrer le chef d’arrondissement d’Aourou et ceux qui l’accompagnent.

La sagesse, le bon voisinage et la retenue ayant prévalu, l’action du zberi qualifiée de regrettable, il a été question de pardon et de la Diya.

Après que les responsables administratifs, sécuritaires et les populations, venus pour la circonstance, aient prié ensemble le youhr, Ikbrou a ordonné la remise du corps du défunt aux maliens pour être enterrer chez eux. Le meurtrier, quant à lui, entre les mains de la gendarmerie, est conduit pour Selibaby.

En attendant la suite de cette affaire, il importe de signaler que les populations maliennes et mauritaniennes partageant de part et d’autre les terres arables et d'autres citoyens sont plus qu’inquiétés par les spéculateurs fonciers et les porteurs d’armes qui n’ont pas encore dit leur dernier mot.

Amadou Bocar Ba

lundi 27 juillet 2015

Boutilimitt-accident de la route: Un décès et cinq blessés

Boutilimitt-accident de la route: Un décès et cinq blessés   Un décès et cinq blessés, c’est le bilan d’un accident de la route survenu, lundi matin, sur la route de l’espoir, au niveau de la ville de Boutilimitt (150km à l’est de Nouakchott).

Les blessés ont été évacués sur l’hôpital de Hamed Ben Khalifa à Boutilimitt.


 Alakhbar 

Dernière-minute : Macky Sall effectuera une visite de courtoisie à la famille Ehel Bâh de Nebaghiya

Dernière-minute : Macky Sall effectuera une visite de courtoisie à la famille Ehel Bâh de Nebaghiya

Le président sénégalais, Mr Macky Sall et son épouse se rendront ce jour en début d’après-midi, dans la localité de Nebaghiya (Trarza) dans le cadre d'une visite de courtoisie à la famille Ehel Bâh, a-t-on appris d’une source bien informée.

Selon nos informations, le président sénégalais est affilé à la confrérie Tijaniya qui est bien implantée au Sénégal et dans plusieurs pays africains.

Nous signalons que Macky Sall est depuis, hier, dimanche, en Mauritanie, pour prendre part aux travaux du sommet de l’Agence panafricaine de la Grande Muraille verte qui se tient actuellement à Nouakchott.
Tawary 

dimanche 26 juillet 2015

Boutilimitt : Un berger touché par une balle en provenance d’un champ de tirs à la cible

Boutilimitt : Un berger touché par une balle en provenance d’un champ de tirs à la cible

  Samedi 25 juillet, en début de fin d’après-midi, un berger de chameaux a été touché à la poitrine par une balle en provenance d’un champ de tirs à la cible , situé dans les environs de la ville de Boutilimitt (Trarza).

Selon des sources hospitalières, le berger est bien atteint d’une balle à la poitrine et il se trouve au bloc opératoire de l’hôpital Hamed Ibn Ziyed de Boutilimitt. « Son état de santé est stable, mais seulement, il a perdu beaucoup de sang » ajoutent les mêmes sources.

Et une source de préciser que le berger a marché du lieu où il a été blessé jusqu’aux alentours de la ville avant de trouver un véhicule pour l’hôpital.

Il faut rappeler que les mauritaniens pratiquent le jeu traditionnel "tir à cible" de façon anarchique sur des places improvisées même aux abords des marchés de la capitale, Nouakchott.
Tawary

Hodh El-Gharbi: Des blessés et des maisons effondrées après le passage d'une tempête à Tarmassa

Hodh El-Gharbi: Des blessés et des maisons effondrées après le passage d'une tempête à Tarmassa   Plusieurs maisons se sont effondrées et des dizaines de personnes sont blessés après le passage d'une forte tempête, la nuit du samedi, au regroupement de Tarmassa dans Hodh El-Gharbi, a rapporté le correspondant d'Alakhbar.

Les blessés ont évacués au centre de santé de Tridatt, non loin dudit regroupement. Le correspondant a noté que plusieurs familles se trouvent sans abri après l’écroulement de leurs habitations.
Alakhbar

samedi 25 juillet 2015

Nouadhibou: La police arrête Oumar Samba Niang, auteur de l’agression de cadres de la SNIM

Nouadhibou: La police arrête Oumar Samba Niang, auteur de l’agression de cadres de la SNIM

  Une source officielle a annoncé, l’arrestation de la police de la capitale économique Nouadhibou, hier vendredi 24 juillet courant, de Oumar Samba Niang, l’auteur des agressions commises la veille sur des cadres de la SNIM.

L’agresseur, qui a été remis à la gendarmerie, a été retrouvé au secteur El Moutevejiratt, dans le quartier des Nimrouwatt.

Ancien employé de la SNIM, récemment licencié, Oumar Samba Niang avait poignardé jeudi à Nouadhibou deux responsables de la société, en l’occurrence le directeur de la centrale électrique et le responsable du cercle des techniciens, respectivement Boudide Ould Ahmedou et Maciré Ould Maciré.
Alakhbar
Traduit de l’Arabe par Cridem

Libre Expression. Quelles pistes faut-il privilégier pour régler le problème d’eau dans le Tagant et l’Adrar ?

Libre Expression. Quelles pistes faut-il privilégier pour régler le problème d’eau dans le Tagant et l’Adrar ?   Le Tagant et l’Adrar il y a 9000 ans avant étaient entièrement dans la zone Sahélienne, donc bien humide, avec des précipitations pluviométriques dépassant les 700 mm /an avec la présence de plusieurs lacs, marigots, gueltas, sources et cours d’eau temporaires.

La limite Nord du Sahel en cette période était au Nord de Zoueirat qui bénéficiait de 400mm /an de pluies. Toute cette zone était une savane luxuriante, où prospérait une faune très variée d’éléphants, de rhinocéros, d’hippopotames, de girafes, d’Autruches, d’oryx, d’antilopes, d’oiseaux, et de poissons d’eau douces etc.…

Dans cette zone, aussi vivait une population sédentaire nombreuse, venant à la fois du Nord et du Sud, dont le mode de vie était essentiellement basé sur la chasse, la cueillette, la pêche, l’agriculture et l’élevage de bovidés. Vers 4000 ans la zone avait connu semble-t-il une sécheresse brutale qui a eu des effets néfastes sur la faune et la population, mais ce n’est qu’après 3000 ans que les conditions climatiques se sont complètement dégradées jusqu’à nos jours.

De temps à autre, la pluviométrie enregistrait une amélioration non durable qui n’avait pas modifié la tendance générale de la dégradation, poussant toute la zone à devenir entièrement désertique avec de sévères perturbations pluviométriques et un taux annuel ne dépassant plus 150mm/an dans les meilleures saisons.

Vers 2000, les populations et la faune ont glissé vers le Sud, la zone s’est alors vidée presque entièrement de ses habitants, ce n’est qu’après qu’une autre population cette fois nomade et moins nombreuse venant du Nord et de l’Est a occupé partiellement et progressivement la zone, introduisant l’élevage de chameaux, de chèvres, l’agriculture oasienne et la chasse d’oryx et d’Autruches.

A partir du 15e, 16e et 17e siècles, une grande partie de cette population a glissé elle aussi vers le Sud, comme transhumant, et s’est fixée progressivement pour donner la configuration actuelle que nous vivons aujourd’hui.

La sécheresse de 1970-1980, a poussé une grande partie de la population de la zone à l’exode vers les régions du Sud, avec leurs animaux et un autre exode vers les centres urbains pour la recherche de travail. A la faveur de cette situation la zone a perdu plus des 2/3 de sa population.

Le fondement économique des villages du Tagant et l’Adrar avant la colonisation était basé essentiellement sur l’élevage, l’agriculture oasienne et le commerce Trans- saharien.

Or aujourd’hui, de cette base, il ne reste plus que quelques Oasis, fortement menacées par le manque d’eau et l’ensablement et très peu d’animaux en diminution d’années en années à cause du manque de pâturage.

Pour éviter à ces deux régions de se vider entièrement de leur population, comme l’aient devenu les deux capitales historiques de la Mauritanie, Tagdaoust et Koumbissaleh complètement en ruine aujourd’hui, Il y’a lieu d’agir rapidement, en mettant en place un plan d’urgence spécial privilégiant les 4 axes suivants :

- 1- La restauration et la préservation de l’Environnement

- 2- La redynamisation, la mobilisation et l’exploitation rationnelle des ressources en eau

- 3- L’activation de la recherche minière et leur exploitation

- 4- La lutte contre la pauvreté, par l’appui aux activités génératrices de revenus, et les activités touristiques.

Le problème de la mobilisation et l’exploitation rationnelle de l’eau, doit être cependant la question centrale que le plan d’urgence doit adresser efficacement pour donner un sens, une vitalité et une durabilité aux autres axes. La mise en place d’une stratégie tenant compte à la fois de la mobilisation des eaux de surface, l’identification des nappes d’eau profondes, l’exploitation des eaux stagnantes, temporaires ou permanentes de même que les sources et l’introduction et l’utilisation des techniques d’irrigation plus rationnelles.

· La mobilisation des eaux de surface doit sous-tendre la construction de nouveaux grands barrages, digues, diguettes ou les seuils de ralentissement des ruissellements, le curage des mares temporaires, guelta, la création de nouvelles mares et mettre en exploitation les eaux stagnantes (lacs, Tamouret) dans les dépressions naturelles, mettre en exploitation les sources permanentes, d’une manière efficiente.

· La mise en place d’un vaste programme pour favoriser le rechargement des nappes phréatiques privilégiant les seuils de ralentissement, les cascades, les endiguements, les digues déviantes pour améliorer l’épandage des eaux sur les berges, la protection des bassins versants et des lits des Oueds contre l’ensablement.

· Mettre en place un programme de recherche des eaux souterraines profondes (500 à 1000) dans le bassin de Taoudéni, dont la présence d’une grande nappe a été identifiée en 1970 par une société de recherche pétrolière à Abellague à 80 km à l’Est de Tidjikja, la recherche dans le baten, dans les environs des lacs, dans les grandes vallées, et l’identification des grandes failles pouvant contenir assez d’eau.

· La rationalisation de l’utilisation de l’eau passe nécessairement par la conscientisation des populations et l’introduction de nouvelles techniques d’irrigation économisant l’eau et l’introduction de nouvelles cultures, moins exigeantes en eau et des espèces végétales à cycle plus court.

Moustapha Sidatt

Président de l’Association pour le Développement à la base (ADB)

5e édition du Festival des dattes de Tidjikja : Dernière ligne droite

5e édition du Festival des dattes de Tidjikja : Dernière ligne droite
  Les préparatifs de la 5e édition du festival des dattes de Tidjikja viennent d’aborder la dernière ligne droite, a affirmé Saleck Ould Saleck, maire de la commune et maitre d’œuvre.

La composition des commissions d’organisation, d’hébergement, de foire, des finances devrait se terminer le jeudi soir à Tidjikja, a ajouté le maire qui se trouve depuis quelques jours dans la capitale régionale du Tagant pour coordonner les activités.

Mais le festival 2015 coïncide avec une très mauvaise année, s’accordent à reconnaître les exploitants aussi bien du Tagant que de l’Adrar, deux grandes régions productrices de dattes. Et, à en croire certains exploitants et propriétaires comme Némine Ould Béchir, la rareté de l’eau n’explique pas tout.

Ce propriétaire qui parle d’une année catastrophique croit que l’effet de serre pourrait être à l’origine de la contreperformance des palmiers dattiers.

Pour sa part, Jemal Ould Maouloud, autre propriétaire rapporte que les palmiers ayant porté de nombreux régimes les ont perdus à la période de maturation, un phénomène jamais connu dans l’oued et que les producteurs n’arrivent pas à s’expliquer.

Pour autant, le Festival mobilise fortement. On évoque un budget de près de quelques dizaines de millions d’Ouguiyas pour cette 5e édition. Interrogé sur cette enveloppe le maire indique qu’il est trop tôt de se faire une idée exacte de l'enveloppe du festival.

Il faut noter que cette 5e édition enregistre une nouveauté avec une sortie prévue à Rachid, capitale de la commune de Wahaatt, située à 45 Km au nord-ouest de Tidjikja où les festivaliers passeront la journée du samedi, 1er août avant de retourner à Tidjikja. Wahaat est l’une des zones de production de dattes de la région.
Le Calame

vendredi 24 juillet 2015

Atelier de restitution du projet Logisticommerce

Atelier de restitution du projet Logisticommerce

  Les ongs AMAD et Cives Mundi ont organisé mercredi dans la matinée au Restaurant La Medina, un atelier de restitution du projet logisticommerce qu’elles ont conjointement réalisé au Gorgol et au Guidimakha entre mars 2014 et Août 2015.

C’était à la présence de Mr Elhadj Mamadou Ba président de l’ONG AMAD, de Mr Mauricio Santos, représentant de l’ONG Cives Mundi, de Mme Lierni Galdos pour la Coopération Espagnole et de Mr Youssouf Diallo chef du projet ainsi que de nombreux partenaires et membres de la société civile.

Ce projet financé par la coopération espagnole dont l’objectif est de favoriser l’accès et la disponibilité durable de la nourriture en quantité et qualité suffisante sur les bords du fleuve Sénégal en augmentant la surface exploitée au fruitier et en horticulture, a bénéficié à 475 producteurs (plus de 19 ha) dont 460 femmes de Kaédi au Gorgol, de Gouraye et Sélibaby dans le Guidimakha.

Les différents exposés des responsables ont démontré que le projet logisticommerce a permis aux femmes de vaincre la pauvreté monétaire endémique dans ces zones en développant des circuits modernes de commercialisation de leurs produits mais surtout et c’est le plus important de disposer de fruits et légumes nécessaires pour leur équilibre alimentaire.

Pour ce faire, le projet a organisé dix groupements chargés de la commercialisation et 25 producteurs individuels après avoir mis sur pied une plate-forme pour ce genre d’activité et un système d’information du marché pour prendre les bonnes décisions.

Pour plus d’efficacité, de nouvelles techniques sur l’extraction de l’eau et le système d’irrigation à faible coût ont été vulgarisées. Ainsi le projet a réalisé 4 forages, réhabilité 4 puits, amélioré 24 réseaux d’irrigation et mis en place 8 systèmes d’extraction solaires et thermiques.

Il a également introduit la culture de la diversification productive à travers la vulgarisation de variétés fourragères comme la Maralfalfa et la plantation des fruitiers dans les mentalités généralement figées à la reproduction des méthodes du passé.

En tout 34 misions de suivi et d’accompagnement ont été nécessaires pour aboutir à un résultat qui a satisfait toutes les parties. Le projet Logisticommerce a été la quatrième intervention qu’AMAD et Cives Mundi ont faite dans la vallée du fleuve Sénégal avec le financement de la Coopération Espagnol.

Yero Amel Ndiaye

mardi 21 juillet 2015

Hôpital d’Aleg: Quid des morts à la chaîne par césarienne !!

Hôpital d’Aleg: Quid des morts à la chaîne par césarienne !!  Les dénonciations se multiplient pour épingler le service gynécologique de l’hôpital régional d’Aleg. Des informations qui parlent d’une véritable hécatombe au sein des femmes en couche, certains parleront même de «boucherie» sous césarienne. Des accusations qui auraient ainsi poussé l’administration de l’hôpital à répondre par un démenti formel, qualifiant les attaques contre «le jeune établissement hospitalier» de cabale.

Des informations diffusées il y a deux mois avaient évoqué la mort de 11 femmes, dont 4 en 72 heures, à l’hôpital régional d’Aleg. Il serait question d’un médecin gynécologue dont les interventions par césarienne s’achèveraient pratiquement toujours par des évacuations d’urgence vers Nouakchott. Et la plupart des victimes périraient en cours de route ou à l’arrivée.

Le débat vient d’être relancé dans un article attribué à Lô Gourmo Abdoul, vice-président du parti d’opposition, l’Union des forces du progrès (UFP). Dans sa page facebook, reprise par plusieurs sites d’information, Lô Gourmo aurait qualifié ce qui se passe à l’hôpital d’Aleg de «véritables boucheries», évoquant dans ce cadre le décès de 16 jeunes filles au cours des derniers mois à cause de césariennes non réussies malgré la simplicité des gestes chirurgicaux requis.

Il aurait cité les cris de douleurs d’une femme qui venait de perdre une proche sous le coup de bistouri du médecin gynécologue controversé. Pour lui, ce cri d’horreur devait servir d’alarme et que ses échos devaient parvenir à chaque recoin du pays, mais hélas, comme d’habitude, il restera un cri poussé dans le désert. Et l’opposant de conclure qu’il n’y aura malheureusement personne pour entendre ce cri, et que les autorités tenteront une fois de plus de l’étouffer et d’assurer l’impunité à l’auteur de ce massacre en série, comme il est de coutume chaque fois qu’il s’agit de faibles victimes.

En réaction à ce déluge d’accusations gravissimes, la direction de l’hôpital d’Aleg a publié un démenti dans les colonnes du journal «Le Calame» dans lequel elle qualifie ces accusations de cabale lancée contre la jeune structure hospitalière. La note parle ainsi de «fausses informations » véhiculées par la presse contre le «travail combien noble et difficile du personnel de santé».

La direction de l’hôpital a ainsi défendu ses services, dont la «nouvelle maternité, qui constitue selon elle un maillon essentiel pou réduire la morbidité, la mortalité infantile et néonatale des populations du Brakna encore trop élevées » selon les termes du communiqué. Défendant la notoriété du gynécologue incriminé, de nationalité égyptienne, la note souligne que ce dernier a «fait un long séjour au Tagant où il a laissé une forte impression dans le domaine de la gynéco-obstétrique».

Ainsi, selon la direction de l’hôpital d’Aleg, le bilan de la maternité depuis 2013 est irréprochable, soulignant qu’en 2014, elle a effectué 2321 accouchements dont 343 césariennes, 105 curetages et 2 décès maternels.

Cheikh Aïdara

dimanche 19 juillet 2015

La CAMEC prend ses quartiers à Rosso

La Centrale des Médicaments, Equipements et Consommables Médicaux (CAMEC) a ouvert une représentation régionale à Rosso mardi, selon une information rapportée par l’Agence Mauritanienne d’Information (AMI). Cette antenne régionale est le fruit de la coopération entre le ministère de la santé et le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA).
Sa mise en place « s’inscrit dans le cadre de la politique du gouvernement visant à mettre à la disposition des citoyens des médicaments de qualité », a expliqué le directeur de la coopération au ministère de la santé, Isselmou Ould Mahjoub.
Pour sa part, le représentant de l’UNFPA en Mauritanie, M. Assane Bâ, a exprimé « la volonté constante » de l’agence onusienne « à fournir l’appui nécessaire aux projets ayant trait à la santé » initiés par les autorités.
L’antenne de la CAMEC à Rosso est la cinquième au niveau des régions après l’Adrar, le Tagant, le Guidimakha et le Gorgol.
le Calame

vendredi 17 juillet 2015

La fête d'El Fitr célébrée vendredi en Mauritanie

La fête d'El Fitr célébrée vendredi en Mauritanie La fête d'El Fitr célébrée vendredi en Mauritanie.

C'est ce qu'indique un communiqué de la Commission centrale d'observation des croissants lunaires, au terme de sa réunion tenue jeudi soir à Nouakchott.

Le communiqué qui a été lu par le président de ladite commission, le magistrat Mohamed Mahmoud Ould Ghali précise que plusieurs témoignages de citoyens dans divers coins du pays confirment la vision, jeudi soir, du croissant annonçant le début du mois de Chewal de l'année 1436 de l'Hegire.
AMI

Nouadhibou : Distribution de kits alimentaires [PhotoReportage]

Nouadhibou : Distribution de kits alimentaires [PhotoReportage] En ce mois béni du ramadan où toutes les associations crédibles cherchent tant bien que mal à réaliser certaines actions au bénéfice de personnes voire familles nécessiteuses, l’ONG AEPN en partenariat avec sa branche en Allemagne (L'AEPN MAURETANIENHILFE) conformément à son plan d’action avait envisagé d’effectuer deux sorties pour la distribution de kits alimentaires en faveur de familles nécessiteuses dans les quartiers périphériques de Nouadhibou.

Trente et cinq familles ont pu profiter de la solidarité des membres de l’ONG AEPN (AEPN MAURETANIENHILFE) durant la première sortie.

Certes les bénéficiaires ont constaté l’absence de l’initiateur de cette belle action, qui pour des circonstances non encore élucidées avait été retrouvé mort. En guise de reconnaissance à feu Abderrahmane Kane, la coordination régionale en collaboration avec la branche en Allemagne a décidé de perpétuer cette œuvre de bienfaisance.

Chaque kit alimentaire renferme des denrées de première nécessité d’une valeur de 20000 UM. La 2e sortie était prévue avant la fin du mois de ramadan mais c’était sans compter sur les décisions des autorités judiciaires qui ont sommé à la coordination régionale de cesser toute activité jusqu’à la fin de l’instruction de cette affaire pendante en justice.






Avec Cridem, comme si vous y étiez...












 
Ba Abou Oumar 

jeudi 16 juillet 2015

Rosso : Le trafic du débarcadère du bac bloqué depuis hier

Rosso : Le trafic du débarcadère du bac bloqué depuis hier Selon le correspondant de l’ANI à Rosso, le trafic du débarcadère du bac de Rosso, principal point de passage vers le Sénégal, est bloqué des suites d’une coupure d’électricité intervenue mardi aux environs de 16 heures.

Surplace, le reporter de l’ANI a constaté, ce matin, que des voyageurs étrangers notamment ont passé la nuit sur le terreplein du débarcadère dans l’attente du retour du courant électrique.

Les services d’enregistrement de la police, le comptoir de la Banque centrale sont privé de courant, mais les services de la Sonelec indiquent être « à l’œuvre pour remédier à ce problème » qui ne fait que durer.
ANI