vendredi 7 mai 2010

Découverte d’une femme morte dans la localité d’Agney Ehl Boubaly




Les habitants de la localité d’Agney Ehl Boubaly, relevant de la Commune de Tmmizin ont eu aujourd’hui, la regrettable surprise de découvrir une femme morte, répondant au nom de Emma Mint Edew, suspendue avec une corde, dans une zone non loin du village.

Les raisons de ce crime ou suicide n’ont pas encore été connues. Selon le site alakhbar, qui révèle cette terrible nouvelle, des éléments de la gendarmerie ont fait une reconnaissance du lieu du drame, dans l’espoir de déceler ses mobiles.

Certaines sources non concordantes estiment que la défunte manifestait de temps à autre des troubles psychologiques, mais ces indications n’ont pas été encore confirmées par les enquêteurs.

Les gens de la localité sont sous le choc et appellent les autorités à tout faire pour lever le plus vite possible, les zones d’ombre du crime


www.cridem.org


Info source :
Emjad (Mauritanie)

Campagne d’implantation de l’Union Pour La République: Mic-mac au Brakna




Après plus de trois semaines d’intenses et variées manœuvres, la campagne d’implantation de l’Union Pour la République (UPR) touche à sa fin. L’opération, qui constitue un véritable baromètre de l’audience de la formation politique de Mohamed Ould Abdel Aziz, n’a, malheureusement pas, permis à ses responsables d’éviter les travers que prirent, par le passé, d’autres «artisans» d’autres formations politiques, obsédés d’hégémonie. Les nombreuses transgressions, qui ont émaillé l’opération, au Brakna, ne sont, certainement, que le reflet de ce qui s’est passé à travers tout le pays, et les responsables nationaux de ce parti naissant dont le président de la République se targuait de faire l’élite démocratique du pays, doivent déchanter. Faute de mobiliser les populations, fatiguées par les mêmes discours véhiculés, depuis tant d’années, par les mêmes personnes, les mêmes opérateurs politiques locaux, en complicité avec les émissaires du parti, ont perpétué les mêmes fraudes, selon les mêmes combines, afin de paraître, aux yeux de la direction centrale, comme les serviteurs exemplaires d’une cause pas encore gagnée. Pratiquement dans toutes les moughataas du Brakna, c’est massacres, faux et usage du faux.
Partout la même obsession de faire comme si, subitement, toutes les populations adhéraient, inconditionnellement, aux idéaux et aux principes de la formation du président que, paradoxalement, certains responsables s’empressent de critiquer en privé. Le cas d’Aleg, par l’ampleur des atteintes et des manquements, illustre, à lui seul, le risque que certains responsables font courir à l’UPR de bâtir ses fondements sur des bases fausses.

Des chiffres qui parlent
De tout temps, la ville d’Aleg, malgré toutes les acrobaties comptables, affichait un peu plus de 4.000 électeurs. Aux dernières élections présidentielles, le candidat Mohamed Ould Abdel Aziz a recueilli 1.300 voix, un score très flatteur, dans une ville encore très en colère contre le tombeur de son enfant prodige, Sidi Ould Cheikh Abdallahi. Au temps de Maaouya, lorsque l’administration offrait toutes les facilités, quand l’argent coulait à flot, au temps où les diables adhéraient, s’inscrivaient et votaient, les gens du PRDS, beaucoup plus zélés qu’aujourd’hui, n’avaient jamais réussi à «inventer» plus de 35 comités de base. Comment ont-ils pu, aujourd’hui, alors que deux des plus populaires statures d’Aleg, Sidamine Ould Ahmed Challa et Cheikh Sidi El Moktar Ould Cheikh Abdallahi, sont encore membres de la coalition de l’opposition démocratique, mettre sur pied plus de 70 comités (71, exactement) dans cette seule ville? Un comité de base est constitué de 80 à 100 personnes. Un petit calcul permet de rendre compte de l’ampleur de la supercherie. Sur le plan purement arithmétique, les adhérents de l’UPR à Aleg seraient, au minimum, 5.600, c'est-à-dire plus que tous les électeurs de la ville, en juillet 2008!

Histoire de fratrie
Le principal reproche fait à l’un des principaux leaders politiques locaux de la ville, il y a quelques années, fut d’avoir placé son frère à la tête de la mairie. Mais décidément, il semble avoir fait des émules. Qui n’aime pas son frère? Les hommes politiques d’Aleg les aiment, manifestement, un peu trop, au point de leur réserver tout, au détriment des autres. Le responsable nouvellement désigné de la sous-section de l’UPR, à Aleg, est le frère de Sidi Ould Youma, un des premiers soutiens du coup six-aoûtard. Le ministre Mohamed Abdallahi Ould Oudaa préparerait son grand frère à briguer la section du parti, au niveau de la capitale du Brakna. Les deux hommes se sont beaucoup (trop?) investis dans la campagne d’implantation. Un groupe de cadres de la ville les accuse, même, d’avoir pesé, avec la complicité du coordinateur régional, de tout leur poids, pour marginaliser des porteurs de voix de plus de quatorze comités de base, au point de ne pas leur accorder un seul délégué. «Alors qu’ailleurs dans le Brakna, tout a été fait par consensus, ici, à Aleg», confie l’un de ces cadres, «la coordination, pour plaire à certains, à procédé de manière à mettre hors-jeu notre groupe». «Au lieu», renchérit un autre, «de chercher à concilier les gens de Bouhdida, le ministre des Mines aurait dû aplanir les divergences, ici». Paradoxalement, sur les 18 délégués d’Aleg, certains dépendent d’autres communes. Un travail en amont, en vue des prochaines empoignades pour la conquête de la section. Déjà, à travers toute la moughataa d’Aleg, les manœuvres ont commencé pour séduire les 104 délégués – 18 à Aleg, 12 à Agchorguitt, 20 à Bouhdida, 12 à Cheggar, et 42 entre Male et Dielwar – qui constituent le collège électoral du département. Une belle bagarre en perspective qui mettra aux prises Mohamed Abdallahi Ould Oudaa, ministre de l’Industrie et des Mines, les députés Aminetou Mint Maouloud, El Houssein Ould Ahmed Hadi et son frère Zeini, Dah Ould Abdi l’ex-ministre et ambassadeur, le doyen Ismail Ould Amar, le directeur du cabinet du Premier ministre, Alioune Ould Issa, l’ancien député Sidi Ould Youma, entre autres, pour le contrôle d’une structure symbole d’une place au soleil. Bref, une poignée d’hommes politiques, bien connus de la scène politique locale, comme un réchauffé resservi au public. Comme quoi, la retraite politique dont le président Ould Abdel Aziz est un des chantres, n’est, manifestement pas, pour demain.
Sneiba El Kory depuis Aleg
sneibak@yahoo.fr

Commune de Ould Birome: La vérité sur l’arrestation d’une bande de voleurs armés à Thiofel Edi

Il s’agit de deux adolescents probablement habitués à écumer dans la zone où ils ont commis leur dernier forfait avant leur arrestation. Oumar Sow fils de Aliou Sow et de Diao et Harouna Diallo (21 ans) fils de Mohamedou Diallo et de Habi Diallo avaient fait irruption Mercredi, à l’aube dans le domicile Alassane Abdoulaye Lam dans le village de Olologa et ont cambriolé deux chambres dans cette maison en banco.

Dans la chambre conjugale de Alassane, père de famille, les malfrats à en croire ce dernier ont emporté une somme de 123.000 UM, et un autre montant de 181.000 F.CFA, 12 bracelets en argent, 2 colliers (l’un en Or et l’autre en argent), ½ boucle d’oreille en Or, et 2 téléphones portables.

Ces biens appartiennent pour certains au chef de famille, d’autres pour son épouse, Fatimata Ousmane Sy, sa sœur Sadio Lam, sa nièce Dieynaba, à Aminata Demba Sy voire des orphelins de la famille ou de tiers personnes ayant confié leurs biens à Alassane nous a affirmé ce dernier que nous avons rencontré à Dar El Barka où ils était venu se plaindre auprès de la police.

Aussitôt après avoir constaté le vol à leur réveil au petit matin, ils alertent les villageois et le Commissaire de police de Dar El Barka Mohamed Lemine O Sidhé dit Guine qui se lance dans la poursuite des voleurs. Avec l’efficacité des téléphones portables, toutes les localités environnantes (N’goral Guidala, Silbé, Thiofol Edi) ainsi que les villages riverains Sénégalais sont avisés.

La zone est presque bouclé de partout par les villageois raconte monsieur, N’diaye Mamoudou Dewel, 1er adjoint au maire de Ould Birome. En cours de route, la voiture du Commissaire de police tombe en panne. Une épave ou même un cercueil roulant et qui fait honte à la République. Guine est obligé de monter dans la voiture du maire de Ould Birome Mohamed Abdel Jelil O Habib pour rattraper l’un des voleurs entre les mains de son élément Becrine à Thiofel.

Les voleurs s’étaient réfugiés dans un petit village entre Silbé et Olologa et qui s’appelle Thiofol Edi dans une chambre. Dès qu’ils ont senti la présence des villageois venus les chercher, les deux jeunes prennent la fuite et se dirigent dans la forêt. Les premiers villageois qui ont eu l’audace d’approcher le jeune berger, Oumar Sow ont failli renoncer à leur objectif.

Oumar Boubou N’dongo, l’un des témoins oculaires qui faisait parti d’un groupe de villageois raconte : « quand nous avons eu l’audace d’approcher l’un des fugitifs, Oumar Sow en l’occurrence, il a dégainé quelques coups de feu en l’air pour nous intimider ». Vous n’avez pas eu peur lui demandais-je, « Non répond t-il » en ajoutant avec des rires : « si nous avions peur, nous n’aurions pas arrêté ce jeune garçon ».

Oumar Sow est entrain les mains de la police. Mamadou Watt fils du chef du village de Olologa affirme par contre avoir été le premier à approcher Harouna Diallo. Il affirme, je cite: « lorsqu’il a tiré sur moi sans m’atteindre, je me suis brusquement arrêté et j’ai demandé à mes compagnons de se rapprocher de moi pour venir en renfort afin que nous puissions le neutraliser mais j’ai constaté qu’ils étaient loin et alors je me suis arrêté en diminuant la vitesse de ma course.

Entre temps, nous étions fatigués par la course arrivés vers le village de Silbé où nous fait appel à des renforts et finalement un autre groupe venu en renfort l’a cueilli de l’autre côté mais, il nous a fatigué ce teint clair là».

Mama Lamine Dia, un jeune de Olologa est le troisième témoins que nous avons interrogé et voici ce qu’il nous a déclaré: «lorsqu’on m’a téléphoné d’ici, j’ai aussitôt rejoint ce qui le poursuivaient et c’est moi qui l’ai retrouvé dans la forêt, il a pointé son arme sur moi, j’avais une hache et j’ai reculé lorsqu’il est sorti je l’ai suivi, je les ai appelé et ils sont venus nous l’avons arrêté ».

A la question de savoir s’il a tiré sur lui, Mama Lamine a dit non. Son arme avait épuisé ses cartouches. Maîmouna Abdoulaye Lam affirme a confirmé la déclaration de vol faite par son grand frère devant la police et elle a affirmé que les membres de leur famille ne connaissent pas les voleurs. Fatimata Ousmane Sy, Maîmouna Lam, Sadio Lam ont fait des témoignages sur les objets et l’argent volés. Cette dernière, Sadio a indiqué que seule, son grand frère sait ce qu’il y’avait dans le coffre.

Abdoulaye Sall un conseiller municipal de Ould Birome nous a affirmé que dès qu’ils ont été informé à 8 H30, ils ont saisi le commissaire de police de Dar El Barka qui était déjà informé par l’un de ses agents en poste à Olologa. Monsieur Sall ainsi que le maire adjoint ont salué la promptitude de la réaction du Commissaire de Dar El Barka dans cette affaire.

Il faut signaler que l’un des voleurs, Harouna a été sévèrement battu par les villageois (embarqués dans les véhicules de la gendarmerie de Dar El Barka) avant d’être livré à la gendarmerie de Boghé car ayant été arrêté dans la zone de compétence de ces derniers. D’ailleurs il a été évacué dans la journée à l’hôpital d’Aleg pour y être soigné.

Après leur arrestation, les voleurs ont avoué leur forfait et conduit la police dans les endroits où ils avaient caché le butin dans un trou. Mais les sommes d’argent déclarés (180.000 F.CFA et les 120.000 Um) n’ont pas encore été retrouvées.

Les policiers poursuivent leur enquête.

Dans le village de Thifol Edi, nous avons visité l’une des chambres où le voleur avait été isolé par le policier Becrine pour échapper à la furie des villageois dont l’un l’a d’ailleurs blessé à l’oreille. Il s’agit semble t-il d’un vieux qui l’avait terrassé et l’a mordu. (affaire à suivre)

Thièrno Souleymane CP Quotidien de Nouakchott au Brakna