samedi 13 novembre 2010

Des tour-opérateurs français explorent le terrain sécuritaire dans la région de l’Adrar en Mauritanie.



Une délégation de tour-opérateurs français a entamé vendredi une visite dans la région touristique de l’Adrar, en Mauritanie, dans le but de s’enquérir des nouvelles mesures de sécurité prises par le gouvernement mauritanien en vue d’assurer le développement du tourisme dans le pays, a appris APA de source sure samedi à Nouakchott.

Cette délégation qui représente 90% des pourvoyeurs français de la destination Mauritanie devra contacter les réceptifs sur place (guides, chameliers, locateurs de voitures, hôtels et auberges, etc.).

Le tourisme en Mauritanie a passablement souffert des soucis sécuritaires provoqués par les opérations menées au cours dernières années par Al Qaida au Maghreb islamique (AQMI) contre des ressortissants occidentaux dans le pays.

Prenant la parole devant les voyagistes français, le ministre mauritanien du commerce, de l’artisanat et du tourisme, Bemba Ould Daramane, s’est voulu rassurant en rappelant que son pays a adopté une stratégie efficace de lutte contre le terrorisme et l’extrémisme, lors d’un récent colloque en présence de toutes les composantes de la société.

Cette stratégie est basée sur 3 éléments : la lutte contre la pauvreté dans les milieux les plus exposés, la mise en oeuvre d’une politique de sensibilisation dans les milieux de la jeunesse et l’ouverture de la porte du repentir devant les victimes de la propagande mensongère des terroristes, a-t-il expliqué.

S’exprimant au nom de la délégation française, Vincent Fonvieille, président directeur général du tour-opérateur « La Balaguère », a qualifié « d’exemplaire et responsable » le tourisme en Mauritanie.

Le nombre de touristes est passé de 1077 en 2008 à 1671 en 2009 dans la région de l’Adrar dont la capitale, Atar, compte 6 hôtels et 61 auberges employant 250 personnes de façon permanente et le double pendant la saison touristique (hiver).

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Source :
Agence de Presse Africain

MGF / Hodh El Gharbi : Les Imams des communes d’Aioun disent oui à la Fatwa




Les locaux de la wilaya d’Aioun a abrité une journée pour le lancement de la campagne de vulgarisation de la FATWA et la déclaration des professionnels de santé sur les MGF : excision, ce jeudi mardi le 09 du mois courant. Le lancement de la dite campagne a été organisé par la Composante genre de la GTZ et la Coordination Régionale des Affaires Islamiques. Ont participé à cette rencontre 30 Imams venus des quatre horizons de la moughata.

Pour la cérémonie d’ouverture, le maire de la commune d’Aioun, Hakem de la moughata, le directeur des affaires islamiques de la wilaya et le Coordinateur de la composante genre de la coopération allemande GTZ ont chacun prononcé un mot dans lesquels ils ont décliné les effets néfastes qu’entraîne cette vieille pratique, qui date de 1200 ans avant JC. Ils ont aussi loué les effets consentis par l’Etat pour éradiquer le fléau.

Après les mots d’ouverture, Mohamed El Mokhtar Ould Mohamed Mahmoud , le coordinateur de la composante genre a fixé les attentes et les finalités de la rencontre.

Madame Aminétou Mint El Hadj, sage femme du Centre Hospitalier Régional a, pris parole pour lire et expliquer la déclaration des professionnels de santé sur les mutilations Génitales Féminines. ‘’Les mutilations génitales féminines désignent toutes les interventions aboutissant à une ablation partielle ou totale des organes génitaux externes de la femme ou toute autre mutilation des organes génitaux qui sont pratiquées pour des raisons culturelles ou autres et non à de fins thérapeutiques’’ voila la définition a t-elle donnée à l’excision.

Mint El hadj a par ailleurs ajouté que les MGF a des conséquences graves sur la vie des excisées telles que, l’hémorragie dysménorrhée (règles douloureuses), dyspareunie (rapports sexuels douloureux), traumatisme, lésions des organes génitaux, complications pendant la grossesse et l’accouchement… et peut même conduire à la mort. Avant de ceinturer son mot la sage femme a souhaité vivement aux participants à participer activement à l’abandon de l’excision.

Après cette intervention, les participants ont longuement et fructueusement discuté sur le sujet et attendaient l’intervention de l’Imam pour prendre une décision.

Ainsi fut le tour de l’Imam Mohamed Sadbouh Ould Hamamoullah pour présenter et expliquer la Fatwa sur les MGF, fait à Nouakchott les 11 et 12 janvier 2010 à la suite d’une colloque Islamique à la quelle l’Imam a participé. A la colloque après avoir pris connaissance de l’avis des médecins et des sociologues et en se basant sur la charia islamique ont affirmé que la pratique dans sa forme habituelle est interdite et engage la responsabilité civile et pénale à cause des préjudices qu’elle provoque.

Le discours qui a suscité un grand intérêt aux participants qui buvaient littéralement les mots. A la suite de cette intervention, l’assistance est unanime pour dire non à l’excision qui est fortement présente dans la région du fait qu’elle se range parmi les 5 régions les plus touchées par ce phénomène social.

S’il s’agit de récapituler l’atelier s’est entendu pour participer à la promotion de l’abandon de la pratique.

Adama Sy cp la Tribune Hodh El Gharbi.

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Source :
La Tribune (Mauritanie

Pris en flagrant délit de braconnage un haut responsable de l’Etat pleurniche




Un haut responsable de l’Etat mauritanien qui dirigeait une agence chargée de l’accès aux services sociaux de base a été pris, il ya quelques temps, en flagrant délit de braconnage dans la zone de «Berbouchiya» (Hodh El Garbi). Arrêté par les gendarmes le haut responsable qui a commis un affreux carnage...


...sur des espèces animales protégées a été conduit à Aioun et relâché après avoir pleurniché dit-on. Son dossier a été classé. Parti dare-dare à Nouakchott notre braconner a été promu à un poste supérieur. Il n’est plus chargé de fournir les services de base, il est maintenant chargé de les réguler. Espérons que ce ne sera pas à la chevrotine

Tahalil Hebdo

Aicha Vall Verges, Présidente de la Commission Nationale des Femmes/UPR




Présidente de la mission de sensibilisation du Brakna tire le bilan de sa tournée avec le Quotidien de Nouakchott.


Quotidien de Nouakchott : Quel bilan faites vous de la visite que vous avez effectuée au Brakna?

Aîché Vall Vergess:
Visite qui vient à point nommé car elle intervient après la tenue du 1èr congrès du parti et la mise en place des structures du parti et donc il était utile qu'il y ait une rencontre entre le sommet et la base. Le rapprochement continu entre la base et le sommet est l'un des objectifs du parti.

Cette mission de sensibilisation que je considère réussie a permis d'atteindre les objectifs visés à savoir la formation des responsables des structures de base en vue de leur permettre d’être mieux outillés pour l’exécution de leur fonction politique, la sensibilisation de la base sur les grandes orientations du parti et les positions par rapport aux problématiques d'ordre national et enfin la prise en compte des observations et suggestions des adhérents à travers les meetings organisés et les audiences accordées à ces derniers.

Quotidien de Nouakchott : Une forte mobilisation n'était pas au rendez vous, qu'est ce qui explique cela selon vous?

Aîché Vall Vergess :
Je pense que la mobilisation était à niveau car elle a permis de mobiliser tous les élus, les cadres, les notables, les acteurs politiques et les autres adhérents. Je sais que la mission s’est préparée dans un délai très court et s’est déroulée dans une période agricole mais malgré cela elle a pu mobiliser le maximum d’adhérents.

Quotidien de Nouakchott : Que comptez vous faire par rapport aux doléances des populations en tant que parti au pouvoir?

Aîché Vall Vergess : les doléances seront traitées et suivies cas par cas par le parti en vue de leur satisfaction

Quotidien de Nouakchott : votre dernier mot

Aîché Vall Vergess:
Comme dernier mot, je remercie et félicite les Braknaouis pour l’accueil chaleureux qu’ils nous ont réservé tout au long notre mission et pour les efforts fournis pour la réussite de cette mission.

Le Brakna dispose de grandes potentialités politiques, culturelles, économiques et sociales à cet effet, nous sommes convaincus que les Braknaouis contribueront sans aucun doute à la concrétisation de la révolution menée par notre cher Président SE Mohamed Ould Abdel Aziz en vue d’une Mauritanie nouvelle où règne la stabilité, la sécurité et la justice sociale.

Propos recueillis par Thièrno Souleymane CP Brakna


Source :
Le Quotidien de Nouakchott

Le Président de la République attendu à Zouérate et Thermessa.



A l’occasion des festivités du cinquantenaire de l’indépendance nationale, le Président de la République, Mohamed Ould Abdel Aziz, se rendra à Zouérate où il présidera la cérémonie de lancement des travaux de l’Usine Guelb II.

Ce méga-projet de 500 millions d’euros concerne la construction et l’équipement d’une deuxième usine d’enrichissement de minerai de fer à côté de l’actuelle usine des Guelbs. Il permettra à la SNIM d’accroître sa capacité de production annuelle de concentrés.

Il s’inscrit dans le cadre de l’augmentation des capacités de production de la SNIM avec 4 millions de tonnes de minerais concentrés par an.

L’objectif du Projet Guelbs II est donc d’augmenter la production du concentré de fines de haute qualité (sinter feed). Il est prévu l’extension de la mine existante pour produire 9,4 Mt/an de minerais concassés supplémentaires.

Une nouvelle usine d’enrichissement du minerai sera aussi construite parallèlement à la modernisation et à l’extension des installations annexes. Le Président de la République se rendra aussi dans la nouvelle localité de Thermessa au Hodh El Gharbi. Du nom d’un marigot local, Thermessa est situé dans la commune de Timizine à une quarantaine de kilomètres au Nord-Est de Kobeni.

Ce nouveau village regroupera22 anciens hameaux qui constituaient des points de sédentarisation anarchique comprenant 653 ménages pour une population de 4000 habitants. Ce déplacement présidentiel concrétise la volonté de rompre d'avec une pratique de sédentarisation atomisée et anarchique rendant jusqu’ici l’action de l’Etat, dans plusieurs régions, diffuse, disparate et inefficiente.

Mauritanie2

Formation : Sur La Gestion du Micro Crédit pour Les 30 Communautés du Brakna




La maison des associations de Boghé a abrité ce 12 novembre 2010, un grand atelier de Formation sur La Gestion du Micro- Crédit qui durera pendant 3 jours. L’initiative émane de L’ong Tostan, en collaboration avec le Gouvernement Mauritanien et L’Unicef.

30 communautés (CGC) du Wilaya du Brakna : Mbagne 5 communautés, Bababé 5, Maqtar Lahjar 5 et Boghé 10 ont assisté à cet atelier, soit 90 personnes concernées au total. Ces dernières sont formées en Hulaar et Hassaniya sur La Gestion du Micro- crédit des projets.

Ouvrant la cérémonie Mr le coordinateur National de Tostan : Mamadou Baba Aw a dans son allocution dit, après les salutations : « que le but général de cet atelier est de contribuer au développement de leur milieu respectif, lutter contre la misère, la pauvreté, depuis 2007à 2010,

Tostan a beaucoup facilité et travaillé pour ces populations dans chaque des 30 villages, disposant des connaissances en Démocratie, Droits Humains, Résolution des problèmes, Hygiène, Santé, Gestion et Leaderships et le processus de l’abandon des pratiques néfastes( l’excision). Nous avons encore cette fois un autre contrat de 3 ans pour le micro crédit.

Je vous remercie de votre engagement, Tostan est toujours là, où il faut pour votre développement. » Lui succédant, le Maire Mr Ndiaye Djibril a mis l’accent sur l’importance de l’atelier et exhortant les 90 participants à mieux s’approprier de cette occasion pour augmenter leur savoir faire et être, pour mieux vivre dans son milieu, il a remercier Tostan de ces projets, de ces appuis combien salutaires dans la vie. »..

Après le Maire, ce fut le tour de Madame Zahra Mint Amoijine, coordinatrice Régionale MCPFEF (ministère chargée de la promotion Féminine, de l’enfance et de la famille) de dire : « haut et fort, combien elle est satisfaite aujourd’hui des progrès réalisés par cette ONG en Mauritanie, remerciant Tostan, Unicef et le Gouvernement Mauritanien, elle demandera ensuite, aux nombreuses personnes ici présentes de travailler doubler d’effort pour votre avenir.. »
Etaient présents aussi, Camara Massar, responsable Administratif Financier de l’ONG Tostan, Cheikh Diouf (Formateur, venant du Sénégal et responsable Micro crédit.), Diallo Saidou (assistant du coordinateur), Trois Superviseurs : Aldiouma Ndiaye (zone Boghé) Ablaye Bâ et Saidou Baba Sall respectivement Zones M’bagne et Bababé.

L’objectif de cette rencontre est de doter et renforcer pendant 3 jours ces 30 communautaires du Wilaya du Brakna , les capacités, en cultivant un esprit de développement , une vraie approche des compétences sur Le Micro- Crédit, offrir enfin aux participants une nouvelle orientation positive dans la gestion transparente de leurs communautés et comment réussir dans leur projet de développement , de revenu Crédible.

Ils apprendront pendant ces 3 jours : la gestion du Projet, la gestion financière, les études de Faisabilités.

La 1ere journée, Aldiouma N’diaye a longtemps expliqué aux participants les caractéristiques d’un bon bénéficiaire : une bonne méthode de travail, conscience collective, bonne formation, remboursement dans le délai prévu, un bon contact, la confiance aux redevables.

Il a par la suite expliqué le Micro- crédit, quant à Ablaye Bâ, il a retracé comment Tostan travaille, l’activité productive et Pourquoi on travaille dans ce monde « travailler pour une meilleure vie dans tous les sens ».

Donc, Tostan va offrir 2500000 Ouguiyas pour chaque Communauté,au bout de 6 mois, Tostan va évaluer, un contrôle sur les CGC afin de vérifier les meilleurs élèves du Micro- Crédit.

Diop Mohamedou Abou dit Hbodiel CP Le Véridique au Brakna.


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Source :
Mohamedou Abou Diop

La journée Culturelle de Bagodine à Bruxelles




Bagodine Yakaré de Belgique asbl a organisé une journée culturelle samedi passé à Bruxelles. La salle était pleine de Foutankés et quelques belges d’origine. Le président a donné le coup d’envoi par quelques mots de bienvenue et a expliqué l’objectif de la journée.

Daouda Thiam a fait une belle prestation de musique acoustique traditionnelle Halpoular’en, la salle était agitée, les femmes et les hommes se dirigèrent vers le podium, offrirent quelques billets d’euros. Les Fountankés ont découvert un jeune rappeur bagodinois Hamady Kéthiel dit Ham’s accompagné par son groupe, des jeunes engagés sur le plan politique, culturel, social et économique de la Mauritanie.

Le secrétaire général, N’Diaye Oumar quant à lui, a fait un petit travail de présentation sur Bagodine concernant les besoins en eau, éducation et santé. Je vous laisse découvrir les photos de la journée :

Quelques photos à découvrir de la journée culturelle Bagodine Yakaré de Belgique, asbl, le 6 décembre à la rue Alphonse De Witte, 1050 Bruxelles
Oumar N'Diae

Adrar/Tourisme : Le Hic ! du Quai d’Orsay …

Les Mauritaniens (ministère, Ont, services de sécurité, acteurs locaux) multiplient les efforts pour assurer un retour du tourisme en Adrar. Les tours opérateurs Français sont prêts à courir -pour quelques temps encore- des pertes et risques pour que cela soit. Voici, grosso modo, le constat enregistré au sortir du séminaire

« Le respect des étrangers, une tradition séculaire en Mauritanie ». Organisé ce matin 12 novembre à Atar, par le MCAT en collaboration avec les principaux Tours opérateurs Français desservant la Mauritanie.

Etaient là, coté Mauritanien : Le ministre, le wali, le Maire adjoint, le directeur du tourisme, la directrice de l’office national du tourisme (ONT), le représentant de l’ANAC,les réceptifs locaux, le syndicat du tourisme, les chameliers, guides, aubergistes, chauffeurs. Coté Français : Point Afrique, Balaguére, Alibert, Atlantique, Club Aventure, Voyageurs du Monde (VDM) et quatre journalistes de grands médias.

Les uns et les autres –au travers de leurs interventions- manifestent le désir de revoir reprendre les circuits de rotation des vols hebdomadaires à destination de l’Adrar. Malheureusement, la situation est trop sérieuse.

Après les dernières déclarations de Ben Laden dans lesquelles il menace la France, le Quai d’Orsay déconseille à tous les ressortissants Français de visiter –entre autres- Ouadane et Chinguitty , qui, de l’avis de tous ne présentent aucun risque et qui constituent à 90% les circuits préférés des voyagistes.

Pour tenter d’amener le ministère Français des affaires étrangères à de meilleurs sentiments, les intervenants Mauritaniens dans le secteur du tourisme et les TO Français desservant l’Adrar, joignent leurs efforts afin que ce vecteur d’échanges, pourvoyeur, d’emplois et générateur de revenus, reprenne de plus belle que précédemment ou tout au moins…rapidement.

Ely Salem Khayar.



Source :
Adrar Info

Portrait d’un opérateur économique et vétéran de la politique locale à Bababé



Cet ancien gérant de la représentation de la Société Bata à Nouakchott est né un certain jour de 1947 à Bababé. Une ville qui fait partie de la région du Brakna, distante elle, de quelques 380 kilomètres de Nouakchott, la capitale du pays.

Après quinze laborieuses années passées à la tête de la prestigieuse société de fabrique de chaussures (de 1967 à 1982), N’Dongo Adama Alassane, intègre la Société Mauritanienne des Banques (SMB) en qualité de comptable avant que cette institution bancaire ne tombe en faillite vers la fin des années quatre vingt.

En 1991, soit deux ans après son départ de la SMB, il se rend au Mali, à Nioro Sahel auprès de feu Thièrno Hadi Tall (un érudit de l’Islam). Il mit à profit cette période pour se ressourcer spirituellement auprès du Khalife Omarien avant de le quitter en 1992. A cette date, il revient au pays dans un contexte de forte ébullition politique, notamment l’organisation des premières élections pluralistes en Mauritanie.

L’homme de taille moyenne, au teint noir, au regard distrait mais attentif saute sur cette nouvelle opportunité politique après de longues années passées dans le monde des finances, pour se jeter dans les bras du parti au pouvoir, le PRDS crée par Maouiya O Sid’Ahmed et rejeté à cette époque là par les populations de la vallée du fleuve.

Convaincu par « son ami Dieng Boubou Farba », ancien président du Sénat à s’engager au côté du régime de Ould Taya, l’ex-militant du PPM accepte cette offre non sans hésitation. « Une adhésion désintéressée » affirme le sexagénaire qui s’était allié à d’anciens dinosaures politiques locaux tels :Bâ Abdoulaye Chaouaîbou (ancien député de Bababé), Dieng Oumar Harouna (ancien ministre), Dieng Diombar (ancien maire de Aéré M’Bar), feu Me Cheîn (ancien sénateur).

En guise de récompense à son engagement politique auprès du pouvoir, il se voit adjugé la gestion du forage de la ville de Bababé dont il demeure le concessionnaire exclusif depuis 1995 jusqu’à nos jours. Parallèlement au forage qu’il gère, M. N’Dongo s’investit dans d’autres prestations. «Je n’ai jamais été loin du pouvoir » aime t-il répéter devant la presse. Raison pour laquelle, il a apporté son soutien au Mouvement Rectificatif du président Mohamed O Abdel Aziz en 2008.

Lors de la mise en place de la section départementale de l’UPR à Bababé au mois d’Avril 2010, M. N’Dongo a joué un grand rôle dans le dénouement de la crise entre la tendance de Thiam Diombar (IGE) et celle de Dieng Mamadou Abdoulaye (le maire de Aéré M’Bar). « Nous sommes des sages, nous prodiguons des conseils aux jeunes générations pour les pousser afin qu’ils émergent et qu’ils puissent servir leur pays demain » disait-il au mois d’Avril passé en ajoutant :« je n’aime pas les tiraillements, je ne cherche que l’intérêt et l’unité des populations du terroir car les tendances peuvent détruire l’UPR».

Toutefois, l’ex-banquier se défend de toute ambition politique locale réitérant en même temps son amour pour la paix et sa disponibilité à faire des sacrifices quand il le faut.

Parmi ses amis, on retient, l’actuel député Bâ Aliou Ibra, M. Sall Amadou Abou (ancien maire), M. Brahim O Hmeîada, directeur général de l’ANEPA, Nema O Ahmed Challa, ancien douanier entre autres. Ses détracteurs eux, lui reprochent d’être foncièrement capitaliste. Il n’est pas compris par une bonne partie des abonnés lorsque le prix le prix du mètre cube d’eau augmente. Cependant, tous les observateurs avertis s’accordent sur sa sagesse et le rôle qu’il joue dans le développement économique de la ville.

Thièrno Souleymane CP Brakna.



Source :
Jules Diop