lundi 22 septembre 2014
Réunion sécuritaire à Rosso contre l'immigration clandestine
Cette rencontre est organisée par l'organisation mondiale de la lutte contre l'immigration clandestine en collaboration avec l'Union Européenne et au cours des assises, les participants préciseront des principaux points de passages entre les deux pays, afin de contrôler les passants des deux côtés.
Ensuite, ils mettront en œuvre un certain de mécanismes et de dispositifs sécuritaires pour mettre fin à ce phénomène qui constitue un facteur d'insécurité. Il faut signaler que chaque année, des centaines de personnes dont des jeunes (hommes et femmes) perdent souvent la vie en mer en essayant de se rendre en Europe par l'Océan Atlantique.
Notons que depuis quelques temps, la Mauritanie est devenue un point de passage pour des milliers de migrants clandestins originaires de l'Afrique du sud du Sahara qui tentent de se rendre l'Europe en passant par les côtes mauritaniennes et l'océan atlantique.
Une correspondance particulière depuis Rosso
Réception d’un don de matériel médical à Thiénel offert par un émigré du village établi en France
Cette cérémonie de réception s’est déroulée en présence du 2ème adjoint au maire de la commune, N’Gaîdé Amaddou, du médecin chef du centre de santé, le docteur Bâ Kassoum, de Marième Dia responsable de la maternité, de Kadiata Barra Diop responsable du poste de santé de Thiénel, du colonel de la gendarmerie à la retraite Lô Baîdy, de Niang Alkassoum Koly, le généreux donateur (qui vit à Canteleu/Sen Maritime dans la région de Haute Normandie en France), de Boye Hamet Oumar chef du village, de Abou Cira président du comité de santé et de plusieurs notables, jeunes et femmes de la localité.
Après les mots de bienvenue prononcé à l’endroit des invités officiels et du public par le chef du village, c’est le colonel à la retraite Lô Baîdy qui s’est adressé à l’assistance pour remercier le donateur et exhorté les autres ressortissants du village basés à l’extérieur à imiter son geste qui dit-il doit être apprécié à sa juste valeur.
« Nous devons remercier Dieu mais nous devons encore le remercier lui car il était parti en France pour des raisons personnelles avec sa réussite il a pensé à nous à travers ce geste et nous lui devons des reconnaissances pour cette donation très indispensable à Thiénel » a dit le colonel Lô.
Lui emboîtant le pas, le donateur Niang Alkassoum Koly a pris la parole pour remercier l’assistance et préciser qu’il ne doit pas être remercié pour son geste car cet acte relève tout simplement d’un devoir d’un fils du village à l’endroit d’une localité qui lui a tout donné.
C’est une donation de tous les ressortissants de Thiénel en France a dit M. Niang Alkassoum Koly qui a remercié vivement ses collègues de service qui l’ont aidé à collecter ce matériel médical. Il a cité dans ses vifs remerciements, Véronique Hamon, directeur général du centre hospitalier Saint Etienne de Rouvray, madame Julie Valla directrice des services techniques et logistiques et Monsieur Dominique Mahieu, président de l’ONG Made in Africa qui ont déployé tous les efforts pour l’aider à mobiliser ce don.
Ces hommes et femmes restent profondément soucieux des conditions de vie et sanitaires des populations africaines en général et de celles de Thiénel en particulier a affirmé M. Niang Alkassoum Koly. Leur attachement profond aux relations Nord-Sud ne fait l’ombre d’aucun doute a conclu le donateur qui a demandé aux responsables de la structure médicale de vieller sur la bonne gestion de ce don.
Niang Alkassoum Koly a également remercié très chaleureusement, le général Negri Félix, chef d’Etat Major de la garde nationale, Mohamed El Hadi Macina secrétaire général du ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation, le professeur de médecine Baîdy Boubou Lô qui ont contribué pour aider dans les travaux de réhabilitation du poste sanitaire du village.
Quant au médecin chef du centre médical de Boghé, il a réaffirmé l’engagement des autorités sanitaires qu’elles sont à œuvrer davantage pour la promotion du poste de santé de Thiénel, ce qui justifie leur présence à cette cérémonie a-t-il dit.
Car, le poste de santé de Thiénel contribue à réduire la pression sur le centre de santé a-t-il dit. L’existence du poste de santé de Thiénel dépendra étroitement de la fréquentation de la structure par les populations a dit le médecin, il a le même statut que les autres postes sanitaires du département et si les populations ne le fréquentent pas, il finira par être fermé.
Il a demandé aux populations d’aider la responsable du poste de santé déjà admise à valoir ses droits à la retraite mais s’étant porté volontaire pour fournir des prestations aux patients en attendant qu’un nouvel infirmier soit affecté dans ce poste.
Il a salué le geste du donateur Niang Alkassoum Koly et demandé aux populations de s’inscrire dans la même dynamique que ce ressortissant pour assurer le fonctionnement régulier du poste sanitaire.
S’adressant à l’assistance au nom du maire absent, N’Gaîdé Amadou 2ème adjoint au maire de la commune a exprimé sa profonde gratitude au généreux donateur ainsi qu’à tous ceux qui de prés ou de loin l’ont aidé en France à collecter ce matériel médical.
Il réitéré l’engagement et la disponibilité de la mairie de Boghé à accompagner les populations de Thiénel dans leur effort de développement. Il adressé une mention spéciale aux partenaires de Niang Alkassoum Koly en France et souhaité que ce partenariat se perpétue dans le temps.
Prononçant le mot de clôture, Abou Cira, président du comité de santé de Thiénel a d’abord présenté à l’assistance les composantes du matériel médical et les médicaments apportés par le donateur avant d’adresser ses vifs remerciements aux partenaires de Thiénel en France, à Niang Alkassoum Koly, à Kadiata Bara Diop, au médecin chef du centre médical, docteur Bâ Kassoum et surtout M’Baye Amadou Aly et Bâ Adama, deux grands communicateurs traditionnels qui ont œuvré d’arrache pied avec lui pour donner naissance à ce poste de santé.
Avec Cridem, comme si vous y étiez...







La 1ère édition des Journées Culturelles de "Fedde Mbayaar" à Seeno Boussoobé a vécu
Les festivités de cette première édition placées sous le sceau des « Traditions Culturelles Peulhs » ont démarré avec des récitations du coran à la mosquée du village et s’est poursuivi par d’autres activités culturelles qui ont mobilisé un grand monde pendant 72 heures avec des invités venus des villages environnants.
Un évènement culturel qui reflète la diversité culturelle de la Mauritanie avec la participation très forte de la communauté Maure de Seeno Boussobé qui a donné à l’évènement tout son sens et démontré la richesse de notre patrimoine culturel.
Dans la même journée, l’évènement s’est poursuivi avec une conférence sur le thème « Le Voisinage et la Parenté dans l’Islam » animée par Thièrno Hamath Ball. Après cette conférence, les participants ont eu droit à un beau défilé de chevaux et de jeux traditionnels.
Dans la soirée du 11 septembre 2014, une conférence sur l’histoire retraçant « La vie et l’œuvre du vénéré Thièrno Souleymane Ball » a été animée par Yongane Mohamed El Hadi, professeur d’histoire au lycée de Boghé et Yongane Ibrahima Diagraphe, directeur de l’école de Garly dans le Gorgol.
La deuxième journée a été marquée un défilé et des expositions mettant en exergue les différentes facettes de la culture Peulh « Fina Tawa ». L’occasion pour les organisateurs de vanter les valeurs de la société traditionnelle Pulaar devant les jeunes générations carrément en perte de repères.
Les acteurs du défilé et de l’exposition ont séduit les jeunes générations qui n’ont pas caché leur satisfaction et leur admiration de découvrir les faces cachées qui font le méritent de la culture Peulh dans un monde profondément en mutation.
Toujours dans le même ordre d’idées, un groupe de femmes, des Sow et des Tall du village ont préparé pour leurs cousins de plaisanterie un excellent plat de Niébbé pour démontrer ainsi la grandeur de la culture Peulh et le rôle du cousinage à plaisanterie dans la promotion de la paix social et le renforcement de l’unité et des liens de parenté dans la société africaine.
Et ce au grand bonheur des Sy, Dieng, N’Diaye, Sarr, Sall et autres. La dernière journée a été marquée dans la matinée par une autre conférence sur « l’échec scolaire et le rôle des parents d’élèves » présentés par Wone Adama Yéro, Diallo Moussa et Thièrno Hamat Ball respectivement directeur de l’école de Seeno Boussobé, de Aéré M’Bar et de Garly.
Cette conférence qui a tiré en longueur a été l’occasion pour les participants, des parents d’élèves majoritairement d’aborder toutes les questions qui fâchent et de comprendre les véritables causes de l’échec de notre système scolaire.
Dans l’après-midi, un match amical de football a opposé l’équipe de Seeno Boussobé à la sélection de Haîré Golléré. Une compétition que certains supporters ont failli gâcher. Le match s’est soldé par un nul. La clôture a été marquée par un concert animé par la compagnie culturelle du village, Goomu Pinal et d’autres groupes de musiciens, de poètes et de paroliers qui se sont succédé au podium avec des danseuses professionnels.
Demba Racine, Sidi Dièye, Bâ Moussa Mamoudou, Ibou Hadia, Maîmouna Rougui, Tako Lom, Yaya Abou Diallo, Hama Sikaka Dia, Prof Dieng et Marième Sy ont tenu en haleine le public de 23 Heures du soir jusqu’à 4 H du matin. Une belle soirée qui avait comme maître de cérémonie, le célèbre communicateur traditionnel Samba Sirou. Soirée ponctuée de temps à autre par des sketchs sur des thèmes variés et la finale de génie en herbes.
Pour une première édition, les jeunes de Seeno Boussobé ont réussi à relever le défi. Et ce, grâce à l’engagement des jeunes du village avec l’appui des cadres ressortissants à Nouakchott, Nouadhibou, Zouératt, Sénégal.
On peut citer particulièrement Younouss M’Baye ex-cadre de Tasiast qui a hébergé à ses propres frais toutes les délégations et mis à la disposition des organisateurs sa propre Villat tout au long du déroulement des journées culturelles. D’autres comme Diop Yaya Abda, ancien cadre de la compagnie Air Afrique et 1er adjoint au maire de la commune de Aéré M’Bar.
Mais aussi du parrain, grand absent de ces journées culturelles, le député Yongane Alassane qui a contribué à hauteur de 100 000 Um. Les organisateurs ont remercié tous ceux qui ont de prés ou de loin contribué à la réussite de ces journées qui ont été rehaussé par la présence d’un seul élu, Mika Birama Fall député de Bababé.
Signalons qu’aucune autorité en dehors du député Mika Fall ne s’est présentée à ces journées culturelles. Et c’est vraiment dommage qu’un évènement d’une aussi grande ampleur, aussi riche et unificateur des peuples Mauritaniens soit boycotté par les élus, les autorités préfectorales et la télévision nationale.
Avec Cridem, comme si vous y étiez...











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