jeudi 10 octobre 2013

Urgent ! El Wiam désavoue son candidat à Tidjikja

Bodiel Ould Houmeyd vient de désavouer officiellement le candidat désigné par son parti pour défendre ses couleurs aux élections municipales à Tidjikja. Mohamed Lemine Ould Ntella qui était tête de liste jusqu’ici se voit remplacer par Mohamed Ould Nemine qui fort de l’appui du président d’El Wiam est venu présenter à Ntella un papier signé de Bodiel Ould Houmeyd pour lui signifier qu’il est désormais le mandataire du parti. Ce revirement de dernière minute est ressenti comme un coup de tonnerre par les sympathisants du désormais ex candidat d’El Wiam et par la plupart des conseillers qui figuraient sur la liste concoctée par Ould Ntella. D’ailleurs hormis quatre à cinq conseillers qui ont continué à soutenir le parti en ralliant le nouveau candidat, tous les autres ont décidé de geler leur adhésion au sein d’El Wiam en signe de protestation. Mohamed Lemine Ould Ntella est professeur d’anglais chef de service carte scolaire à la direction régionale de l’Education nationale du Tagant. C’est un cadre reconnu pour sa compétence et son sérieux. Sa désignation comme candidat d’El Wiam avait été bien appréciée localement par la frange Hratine à laquelle il est issu. Mais beaucoup n’avaient de cesse d’émettre le doute que cette désignation puisse être maintenue jusqu’au bout sachant que le siège qu’on lui avait attribué était l’objet de beaucoup de convoitise. Notons que la rumeur du désaveu de Ould Ntella a commencé à enfler depuis hier mercredi lorsque certains à Tidjikja avaient fait courir le bruit que la liste dont il est le mandataire n’est pas représentative des sensibilités sociopolitiques locales et que par conséquent El Wiam se préparait à y apporter des corrections pour impliquer tous les potentiels électeurs de toutes les franges sociales locales. Très sincèrement rares sont ceux qui croyaient à cette rumeur que certains mettaient sur le compte de la désinformation. La présence à Tidjikaj le lendemain de Mohamed Ould Nemine porteur du message de son parti le désignant comme mandataire a fini par convaincre les plus sceptiques et à jeter le froid dans les rangs d’El Wiam à Tidjikja dont certains n’ont pas hésité à mettre cette désignation de dernière minute sur le compte du mépris et du racisme primaire.
Khalil Sow-Tagant

Exclusif : Ordonnance d’exécution du tribunal contre Ghassem Ould Bellali

Le député de Nouadhibou, par ailleurs candidat à la mairie de Nouadhibou, Ghassem Ould Bellali, est l’objet d’une poursuite judiciaire contre lui par la Banque Orabank, a pu confirmer jeudi « mauriweb.info». L’intéressé a été, en effet, l’objet d’une ordonnance d’exécution par le tribunal commercial de Nouakchott pour une dette de garantie de plus de 130 millions d’ouguiyas au profit d’Orabank. L’intéressé s’était porté garant de prêts au profit des sociétés dites Groupement Scoex et ECTD. Un protocole a été signé par le candidat Ghassem Ould Bellali avec la Orabank pour le remboursement de ce montant. Mais le député aurait refusé de s’exécuter. La Banque aurait même introduit son dossier de plainte auprès du bureau de l’Assemblée nationale pour obtenir gain de cause forte d’une condamnation du député, en date d’octobre 2012. Ainsi le député est depuis sous le coup d’une ordonnance d’exécution du tribunal commercial de Nouakchott (N°252/2012) qui ne trouve pas le chemin de la coercition en raison de l’immunité dont jouirait encore l’intéressé. Le député avait déjà épinglé pour une affaire de chèque sans provision en juillet 2011, suite à la plainte de Moustapha Ould Soueidate. A l’époque il fallut le mot d’ordre de l’UPR pour ses députés pour le sortir, en même temps que le sénateur de Ouada Naga, Mohamed Ould Chemed, de la qualification du flagrant délit de chèque sans provision. Le député sera pourtant interpellé par la police et placé en garde-à-vue de 72 heures avant d’être relaxé avec la promesse de rembourser sa dette. Mais dans cette nouvelle affaire de créances, la Banque Orabank attendrait, en effet, la fin de la session extraordinaire du Parlement, et donc la fin de mandat de cet élu, pour réclamer réparation pour le prêt consenti de 137.645.769 ouguiyas. Une affaire qui risque de faire des vagues à la veille des élections législatives et municipales prévue le 23 novembre prochain. Les candidatures aux élections municipales, rappelle-t-on, restent provisoires et doivent être examinées par les structures régionales compétentes de la CENI avant leur validation au plus tard le lundi 14 octobre 2013 à minuit.
Source : Mauriweb (Mauritanie)

Droit de réponse

Nous avons été surpris de lire un commentaire (Il ne s’agit pas d’information car l‘article n’est pas signé : Repris, d’une source sans signature aussi) selon lequel notre candidat à la mairie de Nouadhibou Monsieur EL Ghassem Ould Bellali pourrait ne pas être éligible.) N’eut été le respect de vos lecteurs cette information ne susciterait pas de commentaire de notre part pour les raisons : -1) – La question de l’éligibilité des candidats est de la compétence exclusive de la CENI et non des médias -2)- Les personnes ayant une opinion négative de notre candidat – c’est bien leur droit – mais n’ont pas celui de diffamer par des insinuations du genre : selon des ‘’observateurs’’ – sans jamais se référer. -3) – Quand un media décide de diffuser une information, il a le devoir de la faire signer par son auteur et exiger un minimum de preuves, sinon il ne s’agirait plutôt que de nos chers ( Asswaghas). Sans chercher à être désagréable avec le ou les personnes qui se cachent derrière ce ‘’scoop’’ malveillant, nous vous rassurons que Mr Ghassem Ould Bellali est aujourd’hui l’homme politique le plus populaire de Nouadhibou et que les habitants de cette ville sont décidés à l’élire à la tète de leur commune pour sa crédibilité, son sérieux , sa qualité d’homme propre et sa capacité à sortir la ville de sa lugubre léthargie née des positions et des haines nourries en permanence par des lobbies qui ne cherchent qu’a poursuivre on ne sait quel but .... En espérant voir ce commentaire diffusé à coté de celui de mauriweb en utilisation du droit de réponse.
Mohamed Mahmoud Cherif GSM : 22 05 73 37 Mandataire de la liste du parti Elkarama à Nouahdibou

Conflit sur une parcelle de terrain

Hassan Bâ, un natif de Boghé avait acheté un terrain à 750.000 UM cash auprès d’un certain Mohamed Saleck. Ce dernier lui avait juré que la parcelle n’avait aucun problème. Heureux de s’être enfin payé un lopin de terre pour sa famille, Alioune Bâ visitait souvent les lieux en attendant de réunir assez d’argent pour construire. Il avait même construire une ceinture de briques pour dissuader les éventuels squatters. Sa surprise sera grande lorsqu’un jour qu’il était venu s’enquérir de la situation de son terrain, il y trouva un certain Mokhtar qui était en train d’y bâtir une maison. Hassan qui vérifia que le type construisait sur son propre terrain et l’apostropha, lui demandant comment osait-il construire sur son terrain. Le type lui fit comprendre que ce terrain lui appartient pour l’avoir acheté depuis belle lurette, bien avant lui en tout cas. Le type lui expliqua que ce n’est maintenant qu’il a trouvé de quoi le construire. Fou de colère, Hassan Bâ déposa une plainte auprès du Cadi de Dar Naïm. Convoqué, Mohamed Saleck expliqua que le problème doit certainement venir du type qui lui avait vendu le terrain et qu’il faudra attendre son retour, car il est hors de la Mauritanie, pour qu’il puisse récupérer son argent et rembourser par la suite l’argent d’Hassan. Mais ce dernier se refusa à toute explication, tout ce qu’il voulait c’était son argent, accusant Mohamed Saleck de n’être qu’un vil escroc. Comme il voyait que le Cadi n’était pas très exigeant envers Mohamed Saleck, Hassan déposa une plainte au Parquet de la République. Mohamed Saleck fut convoqué au Parquet de la République et âpres les ayants entendus, le Procureur renvoi encore l’affaire au Cadi de Dar Naïm pour trouver un arrangement pacifique entre les deux hommes.
Abou Cissé

Bir Moghrein / Elections: A quoi jouent le Pouvoir et son parti?

C’est un secret de polichinelle, à chaque fois que des joutes électorales se jouent, les « Ehl Tiris », les vrais, sont roulés dans la farine par le Pouvoir qui leur font croire jusqu’à la dernière minute que la gestion de région leur reviendra et puis, hop !, c’est le hold-up ! Hier comme aujourd’hui, le traitement réservé à cette population autochtone ne change pas et la lointaine ville de Bir Moghrein, très convoitisée par une minorité de prétendants vit au rythme des coups bas et des mica-macs. Pourtant un effort gigantesque de mobilisation et d’encadrement a été entrepris par des anciens et des jeunes fils du terroir qui se sont dépensés pour venir de très loin expliquer et sensibiliser à leur devoir citoyen, leurs compatriotes. Ainsi, près de six mille (6.000) inscrits de la ville ont été recensés dont plus de cinq mille (5.000) de l’ensemble R’Gueibatt, les autres se comptant parmi les autres fractions et les résidents. Cet effort de mobilisation vient d’être saborder par le manque de professionnalisme et les manœuvres dilatoires, en particulier de la sénatrice dont le cousin et main droite, ancien maire UPR, a fait scission à la dernière minute pour défendre les couleurs d’El wiam avec une liste où figurent en tête cinq de ses cousins, défilant juste après lui dans l’ordre de deuxième, troisième, quatrième, cinquième. Plus grave, même la liste UPR qui a pris le soin de maire tête de liste un candidat de la communauté R’Gueibatt parce qu’elle compte cinq mille (5.000) inscrits pour les prochaines élections, a aligné quatre noms Kdadra après celui du maire, sachant que le conseil municipal ne compte que onze (11) membres. En d’autres termes, le Conseil municipal de Bir Moghrein comprendra trois groupes : le groupe « Ehl Sahel », essentiellement constitué de la communauté R’Gueibatt ; le groupe El Koutla et le groupe Lekdadra. Si ce ticket était gagnant, la répartition donnera quatre (4) conseillers dont le candidat au poste de maire UPR, au profit du premier groupe (« Ehl Sahel »), quatre (4) autres prenant l’ordre (2-3-4-5) pour le second groupe (« Lekdadra ») et enfin trois (3) conseillers au profit du troisième groupe (« El Koutla »). Le maire sera certes un R’Gueibatt, autochtone, mais un (1) sur … dix (10). Un peu comme pour ne donner aucune chance au maire, une fois élu, de gérer la commune avec des coudées franches. Reste à savoir si le Pouvoir et son parti. Veut-on remettre la ville à ses fils ou plutôt veut-on continuer à la leur ravir par des tours malveillants et malhonnêtes.
Mohamed Ould Khattatt

A Atar les Oulad Ghaylan n’ont pas quitté l’UPR

En raison des tergiversations de l’UPR sur les candidatures aux mairies et aux députations et à la faveur des calculs de certains politiciens de l’Adrar, des rumeurs ont circulé la semaine passée sur un retrait probable de l’UPR que l’imposante tribu Oulad Ghaylan aurait décidé à l’unanimité. Informé, le candidat favori à la candidature UPR d’Atar Mohamed Ould Lezgham, Directeur technique à l’Agence d’Accès Universel, s’est rendu sur les lieux et a invité, en plus de la collectivité incriminée et à laquelle il appartient, l’ensemble des acteurs politiques de l’Adrar, les instances régionales du parti et les représentants de la société civile pour apporter un démenti aussi cinglant que catégorique sur les intentions prêtées à ses parents. Dans un discours tenu à l’occasion, Ould Lezgham a remercié l’UPR et au-delà, le président Mohamed Ould Abdel Aziz, pour l’attention qu’ils accordent à la région de l’Adrar avant de déclarer que sa collectivité, dans sa majorité écrasante, soutien l’UPR et ses choix tout comme elle sera au rendez-vous dans huit mois inchaallah pour soutenir le président Aziz lors des échéances présidentielles. Ould Lezgham a rappelé les réalisations du président Aziz au niveau national en précisant que l’Adrar n’a pas été en reste et par conséquent, avait-il dit, nous devons tous le soutenir et stimuler l’action du parti qui lui sert de base électorale. Ceci est un devoir que nous devons nous imposer et qui, avait-il conclu, sert à la fois l’Adrar et la Mauritanie toute entière.
Source : Rédaction Cridem

Une affaire d’adultère bien rocambolesque

Une jeune fille de 15 ans, originaire de Barkéwol (Assaba) du nom de Salka avait accouché il y a quelques temps à l’hôpital national de Nouakchott accompagnée de sa mère. Pour que cette naissance hors mariage ne soit pas connue là-bas à Barkéwol, cette dernière avait décidé de se débarrasser de l’enfant illégitime, une fille, en la donnant à une autre femme pour qu’elle l’adopte. La mère avait donné à celle-ci un montant de 10.000 UM lui promettant qu’elle lui donnera de l’argent pour l’aider à l’entretenir. Sur ce, l’oncle de Salka débarqua à Nouakchott et sut que cette dernière avait donné naissance à un enfant illégitime. En leur rendant visite, il s’aperçut que le bébé n’était pas avec elles. Alors, il alla porter plainte à la police pour leur dire que sa nièce a accouché d’un enfant hors mariage mais que le bébé a disparu et ils voulaient que les autorités enquêtent sur cette disparition. L’ont-elles tué ? L’affaire fut confiée à la Brigade des Mineurs. Seulement, la mère de la fillette ayant appris les manigances de son frère alla récupérer le bébé des mains de la femme à qui elle la lui avait confiée. A l’arrivée des policiers accompagnés de l’oncle, les deux femmes étaient assises, le bébé entre leurs mains. Elles furent embarquées. A la Brigade des Mineurs, la fille avoua que c’est le fils de son oncle qui l’avait mis en grossesse et que son oncle le savait, c’est pourquoi il s’est intéressé uniquement au sort du bébé. Les deux femmes furent déferrées au Parquet, entendues par le Procureur de la République puis le juge d’instruction du 4ème cabinet avant d’être libérées sous contrôle judiciaire. Elles doivent ainsi passer deux fois par semaine signer un acte de présence à la Brigade des mineurs en attendant la décision de la justice dans cette affaire. Il semblerait aussi que l’auteur de l’acte, le fils de l’oncle sera convoqué à Nouakchott pour être entendu. (A suivre)
Abou Cissé

El Wiam présente un journaliste à sa candidature pour le maire de Tiguint

Des sources au sein du parti de l’Entente El Wiam démocratique et social, indiquent que son président Boidiel Ould Houmeid a porté son choix sur le confrère journaliste Abdallahi Ould Etvagh El Moctar pour défendre les couleurs de cette formation au poste de candidat au maire de la commune de Tiguint. Cette commune sise sur le bitume à mi-chemin entre Nouakchott et Rosso, présentant à la fois le double visage de vie urbaine et nomade relève de la moughataa de Mederdra dans la wilaya du Trarza. Selon saharamedias qui rapportent la nouvelle relative à la candidature de Ould Etvagh El Moctar, trois partis se rivalisent la mairie de cette localité où l’Union Pour la République (UPR), le parti islamiste Tawassoul et El Wiam ont présenté tour à tour des candidats à la mairie de la ville.
Source : Rapide Info (Mauritanie)

Le Wali du Guidimakha préside la réunion d’identification et de sélection d’agents communautaires

Le Guidimakha ,une wilaya où le paludisme, les infections respiratoires, les maladies hydriques et l’ignorance viennent s’ajouter à la mortalité maternelle et infantile pour compliquer le quotidien des populations. Pour faire face à ces différents maux ou fléaux, faisant de la santé des populations l’une des ses priorités, l’état a déployé d’énormes moyens . Les populations en zone rurale en sont elles aussi bénéficiaires. C’est dans ce cadre que le Ministère de la santé fait de la formation continue du personnel soignant une nécessité. C’est dans contexte que Mr Mohamed o/ Kehel, wali du Guidimakha a présidé dans la journée du lundi 7/10/2013 la réunion consacré à l’identification des localités et à la sélection des agents communautaires. Etaient présents à cette réunion tenue dans la salle de conférence de la DRAS du Guidimakha ; MM les maires des onze communes du département de Sélibaby et plusieurs autres personnalités dont le Directeur régionale de l’éducation nationale, du personnel soignant et des partenaires dans le domaine sanitaire. Au cours de cette rencontre le wali a souligné l’importance qu’accorde le pouvoir public aux populations en matière de santé avant de mettre l’accent sur la transparence dans l’identification des lieux et des agents communautaires, qui auront la charge d’assister les populations en situation difficile. Le Hakem de Sélibaby prenant la parole à son tour a appuyé le wali dans son appel aux élus (maires) dans le choix des agents dans les différentes communes. D’ajouter le dévouement, l’engagement et la responsabilité doivent être de mise pour que réussisse l'action salvatrice des populations en zone d’accès difficile et où manquent de personnel et d’infrastructures. Dr Tandia Yacouba, Directeur Régional de l’action sanitaire au Guidimakha,prenant la parole à son tour a mis l’accent sur les réalisations de son ministère de tutelle dans le domaine de la santé. Ainsi a – t –il évoqué le rôle du pouvoir dans la mise en place des équipements telles que des motos dans les centres de santé, les moustiquaires imprégnées et du matériels visant à endiguer les maux des populations. Au représentant du Ministère de la santé d’ajouter que la santé des populations est une affaire de tous et il revient à tout en chacun de contrebuter et d’aider pour une meilleure prise en charge des problèmes de ces dernières. Les responsables sanitaires et les élus, réunis dans ce cadre ont discuté des critères d’identification et de choix d’agents à qui incombent désormais la responsabilité d’assister les populations en zone où la couverture sanitaire fait défaut.
Signé : Amadou Bocar Ba/Gaynaako

Hôpital de Boghé : Les querelles de chapelles risquent de bloquer le projet ?

Le projet de réalisation de l’hôpital départemental de Boghe est dans sa phase finale. Ce projet avait fait l’objet de revendication de la population locale auprès du Président de la République qui en avait donné son accord. Actuellement, le site d’implantation de cet hôpital pose problème. En effet, trois (3) sites avaient été désignés : Centrale électrique Manatali, Karafo et entre Hore Mondje et Bassine. Présentement, le site choisit (à l’intérieur du village), constitue la propriété des habitants du village de Hore Mondje (3km de Boghe sur la route Boghe – Kaedi) et particulièrement la propriété de Mr. Diallo Djibril Hamady, marabout, chef du village, notable et dont les héritiers actuels ont droit sur cette propriété. Ce site a été choisi par le Maire et le Hakem de Boghe pour l’implantation de cet hôpital. Afin d’éviter des querelles au niveau de la population locale et les représentants de l’Etat, les natifs de Hore Mondje, exigent le déplacement du lieu d’implantation de l’hôpital vers les autres cites cités haut. Selon une source particulière, le conflit couve et il y a de forte chance qu’il soit ouvert au préjudice des populations concernées. Toutefois, ces natifs de Hore Mondje attirent l’attention des autorités locales, régionales et nationales pour le règlement à l’amiable de ce conflit éventuel.
Diallo Boubacar Djibril

Le grand malaise

Jusqu’ à une date relativement récente le pouvoir et sa majorité défendaient leurs acquis politiques et à contrario l’opposition elle aussi assumer tant bien que mal ce qu’ elle considère être son rôle . Le dialogue qui a eu lieu , en dépit de certaines améliorations évidentes n’a pas tout réglé. L’appréciation des nouveaux acquis est étagée selon la formation politique que vous approchée. Nous autres Indépendants avons cru assister à un bon match ou tout le monde est mieux préparé pour affronter les nouvelles échéances avec dynamisme et assurance. Malheureusement , nous étions surprit de constater qu’ au moins chez nous à Nouadhibou 80 pour % des listes candidates chez les principales formations politiques sont désavouées par ceux qui sont considérés potentiellement former l’ossature de leur électorat. Tous les regards, les chuchotements et les non-dits convergent vers ces listes . Cette contagion ne semble pas faire la distinction entre majorité et opposition. Quoi qu’il en soit rien n’est plus comme avant, j’espère ne porter qu’un jugement objectif. J’ai approché la formation que j’avais considérée vaccinée contre de telles tergiversations hélas ! il est difficile de se faire une idée du désordre et du tumulte d’un assemblage aussi bizarre qui ne permet pas de décrire le tableau de confusion qui y régnait devant et à l’intérieur du siège. Consternation, émotion et colère … Des sentiments aujourd’hui partagés par les amis, les supporteurs de l’ UPR de Nouadhibou voir même certains représentants de la société civile proche de ce Parti estimant leur liste peu populaire. Cependant au contraire , une seconde tendance de la même formation y voit une excellente idée et un choix bien réfléchit répondant aux critères et paramètres chères au Président de la république . La première tendance rétorque alors qu’ une belle idée peut accoucher d’une souris si ses promoteurs ne se donnent pas les moyens de leur ambition ,sommes-nous vraiment prêts à cela ! Il est permis d’en douter car disent-ils une belle idée ne peut vivre que si elle a plusieurs parrains ; cette question ne doit pas être éludée, sinon on peut prononcer dès maintenant l’oraison funèbre de cette belle idée. Au même moment et dans l’espoir d’obtenir le dernier mot d’ordre, un important groupe de militants bloque le passage à Ms . Abdellahi ould Saleh et Yelle Ould abdsellam , éléments très influents chez certains milieux de la place et financièrement toujours présents et qui pour les mêmes raisons, désabusés, selon leurs camarades s étaient apparemment distendus ces derniers jours de leur formation locale de l UPR avec la même discrétion qui a souvent caractérisée leur agissements ./.
Un supporteur

El Wiam : deux conseillers se retirent de la liste de Mederadra sous la pression du pouvoir

Le parti El Wiam a subi un camouflet de la part du pouvoir en cette phase de parachèvement des formalités des dépôts de listes . Dans la Moughataa de Mederadra, deux conseillers, de la liste candidate du parti pour la commune, étaient contraints à la démission. Selon, le parti, ces deux conseillers furent appréhendés par le ministre du développement économique, Sidi Ould Tah, les sommant de présenter leur démission d’El Wiam par leur retrait de la liste candidate et à rejoindre les rangs de l’UPR. Cette attitude a irrité les leaders du parti en l’occurrence, le président Bodjel Ould Houmeid et son secrétaire général, Ould Jiyid, qui ont tous les deux menacé, de retirer leurs listes de la compétition, si ce genre de pressions persistent de la part de certaines personnes qui usent et abusent de leurs portefeuilles ministériels à des fins de campagnes partisanes. Le parti a été également victime des mêmes pressions, dans la commune d’ Ajouer relevant de la Moughataa de Boutilimitt. Cette fois ci, ce sont des hommes d’affaires qui ont agi sur certains conseillers.Le parti interpelle le pouvoir et les hommes d’affaire à se ressaisir et à rester à égale distance des partis en lice afin de garantir une saine émulation gage d’une élection libre et transparente. Le parti El Wiam a présenté plus de 114 listes, il est partant dans toutes les Wilaya du pays et dans ses différentes moughataa . Son président Bodjel Ould Houmeid est doublement candidat et pour la mairie de Ndiago et pour la députation, tête de liste de son parti sur la liste nationale. Il fut le candidat malheureux du PRDR en 2005, à la députation de Keur Macene au profit de Mohamed Ould Boilil qui s’était présenté sous le label du RFD. El Wiam est également un parti d’opposition, par celle de la COD, il se dit : « un parti de l’opposition responsable celle qui ne s’adonne pas au dénigrement, aux calomnies et au jet des pierres»
Harouna Cissé

Kiffa : la Ghadima très déçue de ce qui est advenu

Les gens de la Ghadima qui fondaient tous leurs espoirs sur cette élection, de voir un des leurs briguer pour la première fois, un poste électif, furent vite sidérés voire choqués du verdict du bureau exécutif de l’UPR, qui a tout simplement balayé du revers de la main cette doléance qu’ils clamaient depuis tant d’années. Cette frange des habitants de Kiffa, qui se démarque du joug tribal, a tant espéré depuis l’arrivée au pouvoir du président Aziz, à laquelle, elle lui a unanimement renouvelé sa confiance, comme étant le président qui porte l’espoir des pauvres. Mais, ce grand espoir qui était presque acquis pour eux, s’est effrité comme un château de cartes à la proclamation du parti UPR de la candidature pour la commune de Kiffa. Une liste qui va au mépris de cette communauté et par sa composition et par son classement. Car les rares personnes cooptées servaient cyniquement à clôturer la liste. La liste fut confectionnée sur un modèle marketing au profit des tribus antagonistes pour calmer leurs ardeurs. Ghadima était la grande oubliée, et sans coup férir. Au sein de la jeunesse, c’est la frustration totale, ce qu’on prétendait dans les beaux discours, n’était en fait qu’un leurre manifeste, martèlent certains d’entre elle.C’est toujours l’anachronisme qui a le dessus sur le changement pour une Mauritanie juste et égalitaire. Et les premières réactions ne se sont faites attendre. Une liste d’El Wiam avait émergé, chapeautée par un autochtone de cette même frange en la personne de Cheikhna Sinagho, et une deuxième liste surprise, fut improvisée par l’UFP, elle est dirigée par Mohamed Saghirou, au lendemain de son dépôt, les réactions pleuvaient de partout là ou réside un ressortissant pour manifester son soutien inconditionnel. Et il a été remarqué un engouement chez les habitants à aller s’enregistrer. Ces deux listes avec celle de Tewassoul , portée par la jeune Mariem David, risqueraient bien de donner du fil à retordre à la liste du pouvoir, d’autant plus que certaines tribus groupées dans le même pôle politique de celui de la Ghadima, compatissent avec cette frange exclue. Mais c’est l’enjeu du verdict des listes législatives qui déterminerait la prochaine configuration politique. L’UPR a bel et bien du pain sur la planche face à ces élections.
Harouna Cissé.