jeudi 20 février 2014

Le périmètre maraîcher de Sollou : « une oasis dans un désert »

Le périmètre maraîcher de Sollou : « une oasis dans un désert »* - [PhotoReportage]

  Pour le voyageur qui se promène dans la commune de Khabou, grande sera surprise quant sur la route, au bord du fleuve Sénégal dans la localité de Sollou il tombe dans un espace vert après avoir parcouru tout un paysage clairsemé et frappé par la dureté de la sécheresse.C’est le périmètre de Sollou avec ses 6 ha de maraîchage avec un arrosage gravitaire et de l’eau pompée à partir du fleuve Sénégal.

Au commencement

Les deux coopératives exploitaient moins d’un ha. « C’était très dur » nous rappelle Magou Soumaré « car il fallait transportait de l’eau à partir du fleuve qui est à trois cent mètres du périmètre, ce qui n’était.Silly Coulibaly de la coopérative des hommes soulignait qu’il fallait arroser avec les mains, ce qui rendait le travail plus pénible. Tout ça n’est qu’un vieux souvenir. Car avec l’appui de Counterpart International tout a changé renchérit-il.

L’appui de Counterpart International

Le programme a aidé les deux coopératives qui ont fini par fusionner en une coopérative dénommée Kheeri Kafo désormais forte 419 membres, hommes et femmes, dans un premier temps a effectué une visite d’études et d’échanges dans les périmètres de Lixeïba 2, dans le bassin du Gorgol noir.

Trois jours durant, les représentants des deux coopératives, et l’ADL de la commune qui est un ressortissant de la localité de Sollou ont pu visiter les périmètres de Lixeïba, s’entretenir avec les promoteurs maraîchers et fruitiers de la place sur la filière maraîchère c’est dire de la production à la consommation en passant par les circuits de commercialisation.

De quoi susciter l’enthousiasme de nos vaillants promoteurs. Ce qui fera dire à Moussa Diakité, un cadre ressortissant de Sollou qui faisait parti de la délégation, « Nous sommes partis à Lixeïba 2 comme des coqs, on y est revenu avec un cœur de lion », « comment se fait-il que les gens de Lixeïba puissent aménager des périmètres allant de 15 à 70 ha avec une rivière (le Gorgol noir), alors que les maraîchers de Sollou qui disposent d’un cours d’eau permanent n’arrivent pas aménager 2 ha » s’indigne-t-il

Ensuite une motopompe de deux cylindres leur a été octroyée. Le programme a également disponibilisé des semences de qualité. Un technicien ayant une grande expérience dans le domaine du maraîchage était là pour un suivi et un encadrement de proximité.

Une première

« Le périmètre de Sollou, avec son système d’irrigation gravitaire les canaux et les parcelles, de l’eau pompée à partir du fleuve, c’est une première dans la zone » dira Mr Koundou Tamboura président du sous comité de gestion. D’habitude on arrosait avec la main mais actuellement, il suffit d’allumer la motopompe pour que l’eau se répande dans les parcelles pour irriguer les plantes, ceci a permis non seulement d’alléger le travail mais nous avons pu également aménager une grande surface pour produire beaucoup » continue t-il.

Le Délégué régional du Ministère du Développement rural, me dira que dans ses tournées à l’intérieur de la région les communautés, entre autres doléances, on lui demande un périmètre comme celui de Sollou. On peut dire que le périmètre de Sollou a fait tâche d’huile, déjà plusieurs particuliers ont commencé à initier des périmètres et des visiteurs commencent même à pulluler à Sollou et certains viendraient même du Mali voisin.

Des résultants probants

20 tonnes de légumes récoltés, plus de 2 millions d’ouguiya de recettes malgré une campagne maraîchère qui a démarré tardivement, l’on peut dire que les deux coopératives ont pris un bon départ. Les membres des deux coopératives ont en outre beaucoup appris sur les techniques culturales : de la pépinière à la technique de récolte. Beaucoup d’AGR se sont développées dans la zone, et les prix ont également baissé rendant les légumes accessibles à plusieurs foyers pour qui leur consommation était un luxe.

Amélioration de la nutrition et de la santé des enfants et des mères

« Avec des kilos de légumes produits chaque jour et des prix défiant toute concurrence, nous commençons à diversifier nos repas avec des plats à base d’aubergine, de gombo etc. » « Autrefois après l’hivernage ou l’hiver on ne voit plus de légumes actuellement on les a en toutes saisons. Les enfants mangent bien et mieux tombent rarement malades et les femmes sont moins anémiées » constate Dianna Ndaiye.

Après une campagne maraîchère relativement réussi, l’on peut affirmer que les populations de Sollou ont su profiter de cette manne céleste qu’est le fleuve – Qui avait dit que l’eau est le premier intrant en agriculture ?

Ousseynou M. Traoré
Ancien Coordinateur-Chef de Bureau de Counterpart International au Guidimakha
Consultant en Gestion et suivi-évaluation des projets
Email :ouseynout@yahoo.fr



Avec Cridem, comme si vous y étiez...



















Source : ouezzin

Yéro Gomel Sall (Dabbé) réclame une partie de son terrain morcelée par Mohamed Ali


Yéro Gomel Sall (Dabbé) réclame une partie de son terrain morcelée par Mohamed Ali Elfoutiyou - L’intéressé a acquis une parcelle en 1991 à M’Bagne. Le terrain en question a été attribué suivant le permis d’occuper N° 216 en date du 7/02/1991 et portant dûment la signature du Hakem de M’Bagne contre une somme de 6600 Um.

Cependant, cette attribution de terrain est assortie de certaines conditions clairement mentionnées sur le permis d’occuper et qui font obligation à l’acquéreur de le clôturer dans un délai de deux ans et de le mettre en valeur au bout d’une période ne dépassant pas trois ans sous peine de déchéance.

C’est ainsi que le propriétaire du terrain a introduit auprès du Hakem, plusieurs années après l’acquisition de ce terrain, une demande pour la délimitation de cette parcelle.

Comme, on est en Mauritanie, le pays qui bat le recordman du monde dans la Gazra (occupation illégale d’espace), un certain Mohamed Aly, son voisin immédiat présenté comme un ancien domestique du préfet de M’Bagne est venue morceler quelques mètres sur le terrain en y construisant une chambre. Chose confirmée par une source sécuritaire qui a requis l’anonymat. Yéro Gomel Sall a déposé une plainte auprès du Hakem qui a renvoyé les deux protagonistes de ce litige foncier auprès du tribunal du Cadi pour trancher.

Depuis, le Cadi a envoyé le greffier pour faire un constat sur les lieux. Et ce dernier a dressé un procès verbal constatant l’existence du morcellement. Yéro Gomel se plaint des menaces répétitives qui sont brandîtes par Mohamed Ali contre sa personne à chaque fois qu’il se présente sur les lieux. Selon Yéro Gomel, il n’hésite pas un instant, lui et les membres de sa famille à se saisir de haches ou de coupes-coupes, menaçant de le tuer.

Et cela dit-il, se déroule sous l’œil passif de certaines forces de sécurité complices de Mohamed Ali a affirmé Yéro Gomel Sall. Quant à Mohamed Ali que nous avons joint au téléphone, il a nié catégoriquement les accusations proférées à son encontre par Yéro Gomel. Au sujet du morcellement de la parcelle, il a indiqué que lui (Mohmed Ali) a occupé ce terrain avant les événements de 1989, bien avant le lotissement.

J’avais élevé à cet endroit précis un hangar, j’ai frappé des briques et j’ai construit deux chambres et un perron a déclaré Mohamed Ali. A cette période là, Yéro Gomel était bien présent dans la ville de M’Bagne mais bizarrement, il n’a pas dit que cette parcelle lui appartenait.

Ce terrain ne lui appartient pas monsieur a-t-il pesté au téléphone. Un certain Gorgui est venu me voir pour me demander de lui vendre ça mais j’ai refusé a-t-il dit. Yéro Gomel s’est alors présenté devant moi et a brandit un document pour dire que ce terrain est sa propriété. Je lui ai dit qu’un permis d’occuper manuscrit n’existe pas.

Gorgui qu’il avait monté dans cette affaire a fini par reculer et l’a poussé à rentrer dans cette affaire. Il m’a convoqué chez le Cadi. Et ce dernier a commis son greffier qui s’est présenté sur le terrain litigieux pour instruire l’affaire. On en est là dans cette histoire de terrain.

Et Mohamed d’ajouter que Yéro Gomel Sall s’est une fois présenté aux alentours de 00 Heure dans cette parcelle et s’est mis à creuser, quand je l’ai aperçu, je l’ai poursuivi, il a pris la fuite mais je l’ai rattrapé ; le brigadier de police Lemine est témoins. J’ai informé le Hakem Mouçaid malgré tout.

Pensez-vous que Yéro Gomel cherche la paix ou il veut des problèmes ? A la question de savoir s’il détient un permis d’occuper, Mohamed répond par l’affirmative en précisant toutefois qu’il a perdu le document. Il nous a promis de le rechercher dans les archives de la Moughataa et de nous le montrer.



Source : Elfoutiyou

Arrestation d’un sénégalais à Nouadhibou pour viol collectif de 4 filles

Arrestation d’un sénégalais à Nouadhibou pour viol collectif de 4 filles Le Véridique - Le commissariat de police du Robinet 5 dans la capitale économique Nouadhibou a arrêté mardi 18 février courant, un ressortissant sénégalais, suspecté de viols collectifs commis sur quatre (4) filles dont l’ainée a moins de 10 ans.

L’arrestation est intervenue après une plainte portée par les parents des enfants abusés qui semblent avoir identifié le bourreau de leurs enfants. Les examens cliniques faits par les services habilités dans la capitale économique ont attesté des actes de viol commis sur les petites.

Le violeur en série devra être présenté demain jeudi 19 février devant le Procureur Régional pour répondre de ses forfaits.

Les photos des quatre filles victimes des viols ont été publiées par le confrère Nouadhibou presse.

ndbpress


Mauritanie: Dana Petroleum décèle un potentiel de pétrole léger sur le bloc 7 dans le puits Fregate-1

Mauritanie: Dana Petroleum décèle un potentiel de pétrole léger sur le bloc 7 dans le puits Fregate-1 Dana Petroleum Plc, filiale de Korea National Oil Corporation (KNOC), a annoncé le 18 février la découverte « d’un système de condensat de gaz et de pétrole dans plusieurs minces couches » dans le puits d’exploration Fregate-1 qui a atteint une profondeur totale de 5426 m, dans le bloc 7 offshore en Mauritanie.

Elle dit avoir intercepté, en outre, de « bons sables pétrolifères » dans le Santonien et dans des intervalles du premier objectif principal, datant du Santonien et du Coniacien. Selon Dana, le principal objectif, beaucoup plus en profondeur, « ne contient qu’une colonne mineure d’hydrocarbures ».

Fregate-1 confirme toutefois, dit-elle, le « potentiel de pétrole léger » des réservoirs de turbidites datant du Crétacé tardif, décelés en 2006 par le puits Aigrette-1, ainsi que le gaz et le condensat de gaz découverts en 2003 par Pelican-1.

Dana Petroleum (E&P) Ltd détient un intérêt opérateur de 43% dans le bloc 7, à côté de Tullow Petroleum Mauritania Pty Ltd (36,15%), GDF Suez Exploration Mauritania BV (12,85%) et PC Mauritania I Pty Ltd (8%).




Source : Agence Ecofin

Mauritanie : don de 2,85 millions de dollar du Japon au profit des rapatriés du Sénégal

Mauritanie : don de 2,85 millions de dollar du Japon au profit des rapatriés du Sénégal   Le Fonds japonais pour le développement social (JSDF) a fait au gouvernement mauritanien un don de 2,85 millions de dollars américains, au profit des populations rapatriées du Sénégal et des communautés d’accueil, dans les régions du Trarza et du Brakna, dans la vallée du fleuve Sénégal, a appris mercredi la PANA auprès de la représentation de la Banque mondiale.

Ce don est destiné au financement d’un projet pour "l’accès aux moyens de subsistance durables" de ces populations.

Le projet cible 22 communautés, soit environ 15.700 personnes, dans les régions précitées et "vise à améliorer leurs moyens de subsistance à travers la réduction de l’insécurité alimentaire par le biais d’un appui à la fourniture d’intrants de production pour prés de 4000 ménages et un appui complémentaire pour les activités de formation professionnelle et génératrices de revenus au profit de 1500 cibles, des jeunes et des femmes issus de ces ménages".

Le projet vise également le renforcement des structures communautaires dans les zones ciblées, notamment, à travers la mise en place de mécanismes de gestion des conflits, de suivi et évaluation du projet associant les communautés cibles. L’Agence nationale de lutte contre les séquelles de l’esclavage et la pauvreté (Tadamoun) est chargé de la mise en œuvre de ce projet.

Sur la base d’un accord tripartite signé entre les gouvernements de Mauritanie, du Sénégal et le HCR prés de 25.000 réfugiés mauritaniens ont été rapatriés du Sénégal entre janvier 2008 et mars 2012 et installés sur différents sites d’accueil le long de vallée du fleuve Sénégal, rappelle-t-on

Pana

Plus de 10 milliards d’UM pour relier l’Adrar à la capitale du Tiris Zemmour

Plus de 10 milliards d’UM pour relier l’Adrar à la capitale du Tiris Zemmour   Le ministre de l’Equipement et des transports, Yahya Ould Hademine, a donné mardi le coup d’envoi des travaux du premier tronçon de la route devant relier les deux wilayas de l’Adrar et du Tiris Zemmour.

Les travaux du premier tronçon, long de 40 km, ont commencé entre les localités de Kseir Torchane et Choum. Ils sont réalisés par le regroupement ATTM-MT et il est prévu qu’ils soient terminés au bout de vingt mois. Ce projet est financé, sur budget de l’Etat, à hauteur de 4.7 milliards d’UM.

Le deuxième tronçon, dont le début des travaux a été donné également hier par le ministre de l’Equipement et des transports, concerne 50 kilomètres entre la localité de Touajil et celle de Choum.

Les travaux d’une durée de 18 mois coûteront la bagatelle de 5.4 milliards d’ouguiyas également financés par l’Etat mauritanien. La réalisation de ce tronçon a été confiée à l’Etablissement national pour l’entretien des routes (ENER). Cette route est jugée d’importance pour mettre enfin un terme à l’enclavement de la ville de Zouerate et de toutes les localités qui se trouve sur son tracé.

Notons qu’un troisième tronçon, reliant la localité de Touajil à Fdérik est presque achevé. Il restera malgré tout 100 km sans goudron, mais les observateurs considèrent que c’est un grand pas de franchi pour que le Tiris Zemmour soit enfin relié au réseau national routier.