dimanche 30 septembre 2012

Partenariat PDDO- Union des AGPO du Tagant : Des formations au profit des coopératives du Tagant

Les coopératives oasiennes du Tagant bénéficient depuis quelques temps d’une série de formations organisées par l’Union des AGPO du Tagant avec l’appui du Programme de Développement Durable Oasien (PDDO). Ces formations visent le renforcement des capacités des structures paysannes en matière de pilotage, du fonctionnement administratif et de gestion comptable des coopératives. Les participantes à ces ateliers ont également subi des formations visant la vulgarisation des techniques culinaires (préparations de plats, construction de four). Les ateliers en cours qui constituent la deuxième phase dont bénéficient les coopératives féminines affiliées aux AGPO, ciblent 10 femmes de chaque AGPO. La formation se déroule en neuf jours en raison de trois jours par AGPO ( le Tagant compte 28 AGPO actives). Pour ce qui est du premier module portant sur les principes de gestion et fonctionnement des coopératives, l’accent a été mis sur les objectifs des coopératives, leurs ressources, l’adhésion, la représentation et sur les instances dirigeantes des coopératives. Pour ce qui est du deuxième module portant sur les documents de gestions administratives des coopératives , l’accent a été mis sur la gestion administrative (registre de procés verbal, registre des adhérents, modèle de convocation, cahier de suivi, cahier d’or de la coopérative, archivage des correspondances) et sur la gestion comptable ( journal de caisse, journal de banque, reçu de versement, reçu de retrait, facture, contrôle de caisse et documents de gestion et de suivi). Notons enfin que la formation est dirigée intégralement par des membres de l'union en s’appuyant sur des éléments des AGPO Khalil sow-Tagant

Santé : Tenue à Tidjikja d’un atelier sur l’abandon des MGF

Un atelier de deux jours portant sur la promotion de l’abandon des mutilations génitales féminines (MGF) a été ouvert à Tidjikja au profit des sages femmes, des infirmières et des accoucheuses du Tagant. Les objectifs visés à travers cette rencontre tournent essentiellement autour du Renforcement des capacités des prestataires de santé sur les conséquences sanitaires de la pratique des MGF, renforcement du rôle et l’implication des prestataires de santé dans la promotion de l’abandon des MGF, la mobilisation des prestataires de santé sur la nécessité d’unir les efforts pour mettre fin à la pratique des MGF et la Vulgarisation de la déclaration des professionnels de santé et la fatwa des Imams auprès des prestataires. Les travaux de l’atelier ont été animés par Mme Aichetou Mint El Hadj secrétaire générale adjointe de l’association des sages femmes de Mauritanie et Mme Qhalat Mint Laqhlal de la direction régionale de la santé du Tagant. Selon Mme Aichetou Mint El Hadj au terme de l’atelier, les participantes devraient s’engager concrètement à renforcer leurs implications : dans l’accélération de l’abandon de la pratique des MGF ; l’intégration des MGF dans le paquet minimum d’activités des structures de Santé et dans le suivi et la collecte de données de l’évolution da la pratique des MGF chez les filles de 0 à 5 ans fréquentant les structures sanitaires. Khalil Sow-Tagant

samedi 29 septembre 2012

Mauritanie-Assaba: Une maladie étrange tue les chameaux à Boumdeïd

Une maladie étrange ravage le cheptel à Boumdeïd, une localité de la Wilaya de l’Assaba (Sud Mauritanie). Elle tue les chameaux. La maladie se manifeste par une hémorragie accompagnée d’un frémissement suivie de la mort de la bête, ont affirmé des éleveurs à Alakhbar. Les populations des localités concernées sollicitent une intervention urgente des autorités sanitaires avant que la maladie ne fasse plus de ravages ou se transfère à l’homme. Une mission du ministère de la Santé s’est d’ailleurs rendue dans le Brakna frontalière de l’Assaba pour, probablement, s’enquérir de la situation. Cependant, une fille de 17 ans est décédée suite à une forte fièvre hémorragique au village d’Ounweije dans le Brakna. Un échantillon de son sang a été envoyé pour analyses à Nouakchott. Ce, après que des sources médicales ont émis les craintes que la fille soit morte de la fièvre hémorragique d’Ébola. Share on facebook Share on google Share on twitter Share on email Share on print More Sharing Services. ALAKHBAR

Mauritanie: Une famille périt dans un accident de circulation sur la route Nouakchott-Rosso.

Mohamed Salem Ould Soufi, son épouse et sa fille ont tous périt dans un accident de route, ce vendredi soir, sur l'axe Nouakchott-Rosso , apprend-on de sources informées. La famille était dans sa voiture qui était remorquée par une autre et à 70 km de Nouakchott, le câble de remorquage se coupe et le véhicule du défunt heurte de plein fouet le véhicule qui le remorquait. Ce fut, alors, la cause de la disparition tragique de cette famille. A en croire que la Mauritanie a enregistré plusieurs cas d'accidents sur les axes routiers les plus fréquentés qui sont: Rosso-Nouakchott, Nouakchott-Nouadhibou et Nouakchott-Néma. www.cridem.org Source : Elhourriya (Mauritanie)

Décés de son excellence N'Diaye Kane Ousmane à Paris

Nous apprenons avec une immense tristesse le décès de Monsieur N'Diaye Kane Ousmane, diplomate de carrière à la retraite. Son décès a été constaté à Paris le 27 septembre 2012 à 13 heures. Il fait suite à une longue maladie. La dépouille du défunt sera rapatrié à Nouakchott où il arrivera le lundi 01 octobre 2012 à 23 heures 45 mn. Le corps sera dès lors acheminé à Tékane, son village natal, où il sera inhumé le mardi 02 octobre. Diplomate chevronné apprécié de tous, son Excellence N'Diaye Kane Ousmane a occupé de nombreux postes au service de son pays : Il a été Premier conseiller à l'ambassade de la République Islamique de Mauritanie dans divers pays, en Espagne, au Maroc, en Roumanie, en Russie et en Allemagne. Il a également occupé le poste de Directeur du département Europe au Ministère des Affaires Etrangères. Il a terminé sa longue carrière en tant qu'Ambassadeur de la République Islamique de Mauritanie au Brésil Ina lilahi wa ina illeyhi raji'oun Diatou Diop

Mauritanie: l’Unicef accusé de distribution d’aliments avariés aux réfugiés.

Des réfugiés maliens au camp de Mbéra prés de la ville de Basiknou dans l’est mauritanien ont manifesté vendredi contre l’Unicef. Ils accusent l’organisation d’avoir distribué des aliments avariés provoquant la diarrhée chez les enfants. Selon des témoignages des réfugiés en colère, les enfants ont subitement développé la diarrhée après consommation de biscuites "avariées" distribuées par le Fonds des Nations Unies pour l'enfance. Le camp de Mbéra a été par ailleurs sécoué par une tempête de sable qui a arraché les tentes abritant les réfugiés. Elle a également affecté le dépôt alimentaire. Des milliers de réfugiés maliens se concentrent dans le camps de Mbéra. Ils ont fui le conflit opposant l’armée malienne, d’une part aux séparatistes touareg, et d’autre aux groupes islamistes dans le nord du pays. www.cridem.org Source : Alakhbar (Mauritanie)

vendredi 28 septembre 2012

Démarrage d’une campagne de lutte contre les feux de brousse en Mauritanie

La Mauritanie a lancé jeudi à partir du Brakna (sud), une campagne nationale de protection de ses pâturages, très abondants cette année, contre les feux de brousse, a appris APA à Nouakchott. L’opération qui vise la réhabilitation de 10.000 km d'anciens pare-feux contre les feux de brousse ainsi qu'à tracer 1.000 autres nouveaux kms en trois mois, sera réalisée grâce à une enveloppe financière de 582 millions d’ouguiyas (300 ouguiyas =1 dollar américain). Sept régions sylvo-agro-pastorales sont ciblées par cette campagne, à savoir les deux Hodhs, l’Assaba, le Brakna, le Gorgol, le Guidimakha et le Trarza. Supervisant l’évènement, le ministre mauritanien délégué auprès du Premier ministre chargé de l’environnement et du développement durable, M. Amedi Camara, a précisé que son pays connaît une bonne pluviométrie généralisée particulièrement au niveau des Wilayas des deux Hodhs, du Guidimagha, de l'Assaba, du Brakna, du Gorgol et du Trarza. Il a ajouté qu’une évaluation des pâturages réalisée conjointement par son département et les ministères de l'Intérieur et de la Décentralisation et du Développement Rural au niveau des wilayas agro-sylvo-pastorales a confirmé l'existence d'une quantité importante de pâturages avec une bonne répartition spatiale qui peut satisfaire les besoins du cheptel pour une grande partie de l'année. La Mauritanie enregistre annuellement 64 feux de brousse qui détruisent environ 448 800 ha de pâturage, selon le ministère de l’environnement précisant que les pare-feux diminuent à 50% le nombre de feux de brousse déclenchés. www.cridem.org Source : Agence de Presse Africaine

Brakna / Boghé : La commune organise une journée de concertation sur ses projets

Dans le cadre de sa démarche participative, la commune de Boghé a organisé jeudi, à la Maison des associations, une journée de concertation qui réunit des chefs de villages, des responsables locaux d’ONG partenaires, des représentants de coopératives et d’associations de jeunes et des notables. Deux points étaient inscrits à l’ordre du jour, l’ouverture du marché hebdomadaire et l’organisation du festival des « Blues du fleuve » avec Dandé Legnol prévu en décembre prochain. Ouvrant la séance, le maire de la commune, M. Bâ Adama Moussa a d’abord remercié l’assistance pour sa présence massive « qui traduit l’intérêt que les populations accordent aux questions de développement local ». Il a ensuite indiqué que cette réunion s’inscrit dans le cadre de l’approche initiée par le conseil municipal pour faire participer toutes ses forces vives à ses projets communautaires. Il s’est empressé de préciser que cette approche fait fi des querelles politiciennes : « Depuis 10 ans, le conseil, malgré ses colorations politiques a délibéré dans une parfaite harmonie plaçant l’intérêt local au-dessus de tout autre considération », a-t-il souligné. Ensuite, le 1er magistrat de la ville de Boghé a étalé les grands projets de sa commune : la convention de financement d’une gare routière sera signée le 8 octobre avec l’UE selon des critères de performances que la commune a remplies. Quant aux projets de construction du stade municipal et de l’hôpital de Boghé, le Président de la république avait donné des instructions aux ministres concernés pour leur exécution lors de sa visite en avril dernier. Selon le maire, l’appel d’offres pour la construction du stade a été lancé et les travaux vont commencer dans un bref délai sur le site actuel. Quant à l’hôpital, son plan est en cours d’élaboration et il sera construit sur la route de Kaédi vers Bassine en raison de l’absence d’espace public dans la ville. Ces deux projets qui seront exécutés par l’Etat répondent à un vieux rêve exprimé par les populations de Boghé depuis de longues années. M. Ba Adama a annoncé aussi la construction d’un abattoir municipal qui est déjà opérationnel invitant les usagers à « changer de comportements et de mentalités », l’octroi de fonds dénommés "Transfert Cash" à hauteur de 8 080 000 UM destinés aux paysans les plus démunies par Intermon Oxfam et la réhabilitation des installations de la station de pompage du CPB. Enfin, le maire a évoqué l’organisation de la 8e édition du Festival des blues du fleuve les 7, 8 et 9 décembre prochain à Boghé invitant les populations de sa commune « à se mobiliser comme un seul homme pour la réussite de cette manifestation qui honore la ville » et l’ouverture du marché hebdomadaire (projet soumis en février 2011 à la Wilaya par le conseil municipal). Les participants ont unanimement salué ces initiatives « qui ne manqueront pas d’améliorer positivement les conditions de vie des populations ». Si les intervenants ont établi d’emblée le lien entre la construction d’une gare routière et le marché hebdomadaire, leurs avis divergent sur le choix des sites. Les uns proposent Nioly Carrefour, d’autres Boghé Escale pour leurs positions stratégiques de pôles économiques de la ville capables de drainer le maximum d’individus. Pour les intervenants, l’impact socio-économique du marché hebdomadaire est évident surtout dans cette commune qui se situe à proximité du Sénégal et qui partage des frontières communes avec des départements importants. Ils ont cependant mis en garde contre certains effets néfastes tels que le trafic de drogue en raison de la dimension transfrontalière que le marché pourrait prendre. Quant au festival des Blues du fleuve, les intervenants ont d’abord salué le choix porté sur Boghé avant de proposer la mise sur pied dans les meilleurs délais de commissions techniques de pilotage qui doivent se composer d’hommes et de femmes choisis selon leur compétence, leur disponibilité et leur engagement. Ils ont invité la commune à rechercher des sponsors et à assurer une large diffusion de cet évènement grandiose à travers la presse, les panneaux publicitaires, la réalisation d’un film monographique pour "vendre" l’image de la ville de Boghé aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur. Avant la clôture des travaux de cette journée de concertation comparée à un « parlement local » par un des participants, le modérateur des débats, M. Mohamed El Kébir Dia a donné la parole aux responsables communaux qui ont apporté des réponses aux questions. Tour à tour, MM. Diakité Ibrahima, secrétaire général de la commune, Ndiaye Djibril Malal et Coumba Niang, Adama Amadou Bâ, conseillers municipaux et Gako Moussa, représentant du ministère du commerce, Mamadou Amadou Dia, un des initiateurs du marché forain et Djigo Moussa ont donné des explications techniques sur le choix du site qui sera soumis à l’étude par une commission technique, les modalités d’exécution du projet et les préparatifs du festival. Dia Abdoulaye Cridem

Zouerate : Ouverture officielle de la semaine régionale de la culture, de la jeunesse et des Sports du Tiris Zemmour

La maison des jeunes de Zouerate a abrité ce matin, le lancement des activités de la semaine régionale de la culture, de la jeunesse et des sports sous la présidence du Wali du Tiris - Zemmour en présence des Maires de Zouerate, FDérick et Bir Mogrein. Cette manifestation qui a démarré aujourd’hui, 26 septembre et qui marque la fin des vacances scolaires sera clôturée le vendredi 28 avec la participation des villes de toutes les villes de la Wilaya . Après le défilé des participants suivi de la présentation de l’hymne de la semaine régionale, le Maire de Zouerate a pris la parole pour souhaiter la bienvenue aux participants avant de faire l’état des réalisations concrétisées au bénéfice des jeunes dans les do maines de l’éducation, de la culture, des et sports. Le Wali du Tiris zemmour a dans son allocution annoncé le lancement officiel des activités de la semaine culturelle et sportive. Au programme, une compétition sur la lecture du saint coran, des jeux récréatifs, des conférences, le football, la musique, le théâtre et le tire à la cible. Par ailleurs, une cérémonie de remise des clés d’une ambulance municipale offerte par l’ONG française Nomades de Mauritanie a eu lieu, le même jour sous auspices du Maire de Zouerate. Abdalahi Dieng Ould Cheikh Cridem

La route Tiguint – Mederdra, en construction pour désenclaver le Sud de la Mauritanie.

Les travaux de construction de la route reliant la ville de Mederidra à l’arrondissement de Tiguint sur l’axe Nouakchott – Rosso ont débuté sur une superficie de 50km, a constaté APA jeudi. Cette route qui sera réalisée sur le budget de l’État et pour une durée de 20 mois, permettra de briser l’isolement de 28 localités et agglomérations, tout comme elle traverse des zones sablonneuses d’accès difficile. Ces travaux coïncident avec le début de la réhabilitation de tronçon Boumbri –Rosso de la route Nouakchott-Rosso-Sénégal par une société espagnole. La construction de la route Tiguint-Mederdra constitue une satisfaction d’une vielle doléance et mettra fin à des agitations sociales dans cette partie de la Mauritanie. Au mois d’avril 2012, plusieurs jeunes de cette ville avaient organisé une marche jusqu’à Tiquint sur une distance de 50 km pour manifester leur colère quant à l’enclavement de leur ville et sa négligence par les pouvoirs publics. Cette manifestation avait été dispersée par une intervention des unités de la gendarmerie mauritanienne, ce qui a donné lieu a des échauffourées et des arrestations dans les rangs des jeunes de Mederdra. La ville de Mederdra à vocation agropastorale est parmi les plus anciennes villes de Mauritanie et avait servi de base militaire pendant la période coloniale. MAMY/of/APA Cridem

jeudi 27 septembre 2012

Urgent : Bababé : la manifestation exigeant le départ du chef de centre d’enrôlement a fini par regrouper 900 à un millier de personnes .

Le point départ de la manifestation était la brigade de gendarmerie de Bababé où une foule immense attendait les dirigeants. Cette foule était composé outre la jeunesse de Bababé dans son ensemble on pouvait noter également le chef de village, les représentants de la société civile œuvrant pour les droit humains comme Action pour Développement (Action. Dev) , l’A.M .D.H ; l’A.S.C.F, Alliance pour le développement de l’enfance et l’environnement (A.D.E.F.E) ; association pour le développement et la coopération en Mauritanie.(A.D.E.C .O.M). Rappelons que la manifestation était autorisée par l’administration, elle se voulait pacifique également. C’est pourquoi elle était très encadrée par les forces de l’ordre de Bababé. Dans la manifestation on pouvait entendre des slogans comme « Mohamed lemine dégage !! ». Sur Les banderoles étaient inscrits des mots comme « la population de Bababé exige le départ de Mohamed Lemine El Moktar Loully chef du centre d’enrôlement de Bababé». « non à la violence ». A partir de la brigade jusqu’au point de chute qui est la tribune officielle « grande place publique de Bababé » la foule se corsait de plus en plus en jeunes hommes et jeunes femmes. Toute la population était solidaire aux manifestants du coup arrivées aux abords du marché toutes les vendeuses d’étals et les boutiquiers sont venus soutenir les manifestants. Arrivée au point de chute, la foule a écouté les derniers mots prononcés par le chef de village Ba Mohamed Harouna qui a félicité les populations venues d’horizon divers et qui ont tenu à manifester pacifiquement et de façon responsable sans aucun débordement . Enfin , il a tenu à faire la conclusion suivante « nous avons terminé notre manifestions est finie, mais avant de nous séparer nous devons nous entendre sur un fait si toute fois, les autorités restent sourdes à notre revendication à savoir « le départ de du chef centre » nous allons envoyer à toutes les populations du département un mot d’ordre de boycott du centre. « Nous allons accentuer les moyens de pression en utilisant des moyens légaux jusqu’au jour où il prendra congé de la ville ». Auparavant une lettre de doléances énumérant l’ensemble des difficultés endurées par les populations était signée par le chef de village et envoyée au ministère de l’intérieur. Dans cette lettre on pouvait lire : - Exigence du certificat de décès authentifié par le tribunal départemental (qui n’est plus demandé dans les autres centres d’enrôlement) - Le refus catégorique du chef centre d’enrôlement de rectifier les Noms - Blocage des dossiers qui sont transmis au chef de centre - Constat du rejet des personnes recensées en 1998 et 2000 dont les numéros et les noms ne sont pas confirmés au niveau de l’ordinateur central Le chef de centre est le seul maitre à bord, l’avis de la commission importe si peu. Vu ces difficultés les populations sont obligées d’aller se recenser dans d’autres centres comme Boghé, Mbagne, kaedi et Nouakchott Armiya Dem Cridem

Mauritanie: Une fille de 17 ans serait morte d’Ébola.

Mariam Mint Brahim, une fille de 17 ans est décédée suite à une forte fièvre et une hémorragie au niveau de la bouche et du nez au village de Ounweije relavant de la commune de Magta-Lahjar dans la Wilaya du Brakna (sud Mauritanie). Des sources médicales craignent qu’elle soit morte de la fièvre hémorragique d’Ébola. La fille a été évacuée le mardi 25 septembre de son village à l’hôpital de la Wilaya de l’Assaba où elle a perdu la vie. Un échantillon de son sang a été envoyé à Nouakchott pour d'autres analyses plus approfondies. La fièvre hémorragique Ébola porte le nom d'une rivière passant près de la ville de Yambukuen à la République démocratique du Congo où elle a été découverte en septembre 1976. La maladie se caractérise par une montée de fièvre hémorragique et des maux de tête et de gorge accompagnés de diarrhées, des vomissements et des éruptions cutanées. Elle peut aboutir à une insuffisance rénale et hépatique. www.cridem.org Source : Alakhbar (Mauritanie)

Kaédi :Des journées de la jeunesse pour une nouvelle citoyenneté.

Pour cette 3 troisième édition du séminaire régional de la jeunesse dont le coup d’envoi est donné ce 20 septembre dans l’enceinte de la maison des jeunes par le Wali du Gorgol Ahmedou Ould Cheikh El Hadrami, en présence de ses proches collaborateurs. Dans son mot d’ouverture, le premier responsable de la wilaya a invité les jeunes à faire « siennes dans leurs attitudes » les thématiques de l’unité nationale et de la citoyenneté. Auparavant le coordinateur régional de la jeunesse du Gorgol Sow Ibrahima, a dans son allocution placé le séminaire dans son cadre en rappelant l’importance de l’unité nationale à travers des figures historiques comme Samba Guéladiegui, Souleymane Bal et Mohamed Cheyn qui, devrait il dire « armes blessantes hier ,aujourd’hui curieuses résonances inoffensives ».Aussi , dans sa mise en exergue de l’héritage mauritanien fait de brassage et de métissage il rappela à l’assistance le nom de Mamadou Malamine Tandia « l’émérite interprète » dont on trouve les descendants chez les Rgueibatt et les Idaouili et même au-delà de nos frontières d’aujourd’hui. En présence des jeunes venus des Moughatas de Monguel ,de M’Bout,de Maghama et ceux de Kaédi ,le Délégué Régionale de la Culture,de la Jeunesse et des Sports Sidi Mohamed O/ Khady a dans son intervention loué les efforts de son Ministère de tutelle qui contribue à travers ce séminaire à « hisser au plus haut niveau les valeurs nationales ».Abondant dans la même direction ,le maire adjoint Abou Cissé s’est félicité du choix de la commune de Kaédi pour abriter cette rencontre régionale avant de souhaiter à l’assistance plein succès. Apres la cérémonie protocolaire, le programme déroulé plus qu’alléchant a montré à travers des sketchs, des pièces de théâtre et des chœurs l’importance de la diversité culturelle dont le Gorgol se vante et à juste titre d’être le creuset. Aussi , des compétitions sportives ,le foot, le basket et le cyclisme ont agrémenté les trois jours (20 au 21 ) du séminaire auquel la coordination régionale des jeunes s’est beaucoup investie par sa mobilisation ,pour sa réussite. Il faut rappeler que depuis quelques années le cyclisme est devenu une pratique sportive à part entière à travers lequel des vocations naissent à l’image Bayounouss Maréga , par ailleurs entraineur de l’équipe de Rugby de Kaédi ,un jeune sportif plein d’ambition qui s’est illustré en laissant de loin ses adversaires du Jour. C’est par le biais d’un mouvement d’ensemble ,la main dans la main que les jeunes plus confortés que jamais de leur « maturité précoce » se sont donnés rendez vous pour la prochaine édition pour davantage adhérer à cette « vision d’allégeance » pour un ancrage dans les valeurs citoyennes aujourd’hui encore masquées par la culture du clanisme, du tribalisme aux antipodes du culte du civisme du droit et de l’Etat de droit. Biry Diagana CP Gorgol Le Calame

mercredi 26 septembre 2012

Menace de clash à l’Institut mauritanien de recherches océanographiques à Nouadhibou.

Sans salaires ces trois derniers mois, le personnel s’adresse au Wali. Depuis juillet dernier, le personnel de l’IMROP (Institut mauritanien de recherches océanographiques et des pêches) s’est finalement résolu à faire part de son calvaire en portant son problème sur la voie publique. Le 19 septembre, il s’est adressé au wali pour se retrouver dans ses droits. La correspondance en question fait état du manquement à ses devoirs de la direction de l’IMROP qui n’aurait concédé le moindre acte social en direction de ses employés mais aussi et surtout, de la difficile situation que vivent ces derniers durant les trois mois sans salaires qi viennent de s’écouler. S’abstenant d’entamer une quelconque manifestation publique tels des sit-in ou des grèves, le personnel de l’IMROP privilégierait toujours le dialogue et les échanges. C’est à ce propos qu’il a adressé le 19 septembre dernier, la lettre qui suit au premier magistrat de la capitale économique. “A Monsieur le wali de Dakhlet-Nouadhibou Nous venons, en notre qualité de représentants du personnel de l’IMROP, attirer votre bienveillante attention sur le problème récurrent des retards de salaires du personnel de l’IMROP depuis 2009 persiste toujours. En effet, depuis juillet 2012 le personnel de l’IMROP n’a perçu aucun salaire malgré les deux événements majeurs que sont le mois béni de ramadan et la fête qui marque sa fin. La situation devient de plus en plus insupportable et aucune solution immédiate ne se pointe malheureusement à un horizon immédiat. Monsieur le Wali, il est de notoriété publique à Nouadhibou et dans tout le pays, qu’Il n’est pas dans les traditions de l’institut que le personnel manifeste son mécontentement par des actions d’éclat. Au contraire, les options de dialogue et de la discrétion ont été toujours privilégiées dans un souci de préservation de la notoriété et de l’image de marque de l’institution et de son administration. Nous, personnel de l’IMROP, considérons que le salaire est un droit inaliénable, qui doit être perçu à la fin de chaque mois. Il est tout simplement incompréhensible, que dans une République Islamique qui ne souffre d’aucune récession économique, que des agents de l’Etat restent impayés durant les fêtes d’El Fitr, El Adha ou le Mawlid, et ce, depuis 2009. De ce fait, nous vous demandons de bien vouloir user de votre influence auprès des autorités compétentes afin qu’une issue rapide soit trouvée à ce problème et de manière définitive. Par ailleurs, La recherche scientifique en général, et la recherche halieutique en particulier exigent une disponibilité à temps plein et sans faille des personnels dévolus à la tâche. Or, dans la situation que traverse actuellement l’IMROP, il est impossible de réunir les conditions optimales de travail, sachant que chacun est plus préoccupé par la quête de sa subsistance quotidienne. Pour toutes ces raisons, nous venons porter à votre connaissance, que si une solution à ce problème n’est pas trouvée, dans les meilleurs délais, nous personnel de l’IMROP, comptons observer un débrayage de 2 (deux) heures le lundi 24 /09/12 à 14 heures. Comptant beaucoup sur votre clairvoyance, votre soutien et votre sens d’équité, nous, personnel de l’IMROP, vous prions de bien vouloir agréer notre très haute considération." Le représentant du personnel de l’IMROP Mohamed Abderrahmane O. Meinatt. www.cridem.org Source : L'Authentique (Mauritanie)

3ème Caravane de fraternité : L’AMDM visite les villages de Moundouwaye, Loboudou et Aly Guélel (communiqué).

Dans le cadre de sa 3ème Caravane de fraternité, l’Association Main Dans la Main pour la Culture et l’Action Sociale a effectué une visite du 13 au 15 Septembre 2012, dans les villages Moundouwaye, Loboudou et Aly Guelel, situés dans la wilaya de Brakna, dans la commune de Darel Barka. A cette occasion les populations de ces localités ont réservé une cérémonie d’hospitalité inoubliable à l’équipe de l’AMDM, composée de prédicateurs, de bénévoles et des médecins, qui reflétaient toutes les composantes de la Mauritanie. C’est ainsi qu’en concertation avec les représentants des trois villages, un programme d’activité a été établit, des conférences islamiques, des distributions de kits d’habits, de colis alimentaires et hygiéniques ainsi que des consultations médicales suivi de distributions de médicaments. Soulignons que plus de 120 femmes ont bénéficiés de cours sur la prière et les pratiques islamiques sans compter la conférence publique organisée à l’école fondamental de Loboudou. Par ailleurs, plus de 300 personnes on été consultées par l’équipe médicale composée de Dr Ba Mamadou Demba, Dr Varha et l’infirmier d’etat Bal. Les activités de la visite ont été clôturées par la distribution de kits d’habits, de produit alimentaire et hygiénique. Cette visite entre dans le cadre de sa vision et de sa stratégie à réconcilier et fraterniser entre l’ensemble des communautés mauritaniennes. L’AMDM remercie tous ceux qui ont contribué de près ou de loin à cette activité et plus particulièrement Monsieur Diop Ahmedou Alassane, qui travaille dans une ONG dans le cadre de la réinsertion des rapatriés. Commission de communication de l’AMDM via Kassataya le Calame

L'Etat Civil de Sélibaby: une machine toujours grippée.

L'Etat civil de Sélibaby était fermé en 2009 pour mettre fin à la prolifération des faux papiers en Mauritanie. Désormais les services de cette structure sont disponibles dans les locaux de la mairie. Officiellement et formellement on peut y enregistrer et établir son acte de naissance, son acte de mariage, l'acte de décès d'un proche... Et pourtant, les citoyens se heurtent très souvent à un goulot d'étranglement énorme: le manque de professionnalisme du personnel. Ce grand problème pénalise plus qu'un à Sélibaby. Ibrahima en a fait les frais. Voulant établir son acte de mariage, il a défilé plus de dix jours devant le bureau de l'Etat Civil. Il avait déposé une demande dans les délais légales; demande signée par M. Le Maire et Le Hakem de Sélibaby mais qui n'aura pas de suite favorable. Le refus d'enregistrer cette demande d'acte de mariage est clair mais incompréhensible. L'agent d'Etat Civil juge qu'Ibrahima est très envahissant: pourquoi tu viens tous les jours ici? si ton acte est prêt tu seras au courant; tu nous empêches de travailler; tiens tes documents tu ne vas pas te faire enregistrer ici dit-il avec un ton menaçant. Dans les faits, Ibrahima, au bout de sa patience avait provoqué la colère de Monsieur en ces mots: "je viens vous voir tous les jours Monsieur. Je constate que vous venez à 10h30 et vous repartez à 14h00 objectant toujours une panne des prises électriques de votre bureau; et pendant le temps que vous êtes là, vous ne posez votre téléphone que pour prendre un verre de thé: mon dossier ne verra jamais le jours dans ces conditions." Il faut dire que le cas d'Ibrahima n'est pas isolé. Découragés par les délais très longs de traitement des dossiers, des rejets de demandes sans motif valable et des conditions d'accueil insupportables, plusieurs Selibabyens renoncent à leur documents d'Etat Civil ou partent les établir ailleurs. Ajoutons à ce problème que les Selibabyens sont toujours considérés comme des vaches à lait qu'il faut traire à tout prix et par tout les moyens. L'Etat civil continue à élaborer, délivrer et vendre des documents sans valeur: le moins qu'on puisse dire ce que la situation est scandaleuse, alarmante et surtout triste. Ibrahima Samba Dioum Alakhbar Cridem

mardi 25 septembre 2012

Education /Tagant : Election du bureau du réseau régional des ONGs chargées de l’Education [Reportage Photos]

Les Organisations non gouvernementales du Tagant opérant dans le champ éducatif, sanitaire et celui des droits humains se sont regroupées, lundi matin, dans les locaux de la Drefp du Tagant pour jeter les jalons de la mise en place d’un réseau chargé d’appuyer l’offre éducative régionale. Plusieurs ONGs étaient représentées lors de cette rencontre marquée par la présentation des objectifs de la Coordination des Organisations Mauritanienne pour l’Education (COMEDUC) faite par le secrétaire général du SNES Mr Sidi Ould Boudida et Mme Aminetou Mint Mokhtar Ould Ely Présidente de l'association des femmes chefs de famille. Les deux intervenants ont mis l’accent sur la nécessité pour notre pays de travailler à l’atteinte des objectifs du millénaire en matière d’éducation indiquant que la mise en place de la Coordination des Organisation Mauritaniennes pour l’Education et ses réseaux régionaux vise l’atteinte de ces OMD. Le COMEDUC affilié au réseau sous-régional Africa Network Campaign on Education For All (ANCEFA) a déjà mis sur place, l’année dernière cinq réseaux régionaux : Brakna, Hodh El Gharbi, Assaba, Nouadhibou et Traza. Cette année, la Coordination programme l’installation des réseaux pour quatre régions : Tagant, Hodh El Chargui, Guidimakha et Adrar. Enfin , les ONGs du Tagant présentes lors de l’Assemblée générale tenue à Tidjikja ont élu le bureau suivant : Président Mohamed Lemine Ould Ntela de l’ONG Ecoverte/LCS, Vice Président Aly Ould Abeydallah, Secrétaire générale Khadi Mint Lahrach Vice SG Selem Mint Djeha, Chargé de communication Sidi Mohamed Ould Abdel Jelil, Chargé de la jeunesse Sidi Mohamed Ould Heydi, Chargé des affaires éducatives Ahmed Ould Eguelay, Tresorier Moussa Harouna. Khalil Sow –Tagant

Thidé/Boghé : un centre de promotion féminine flambant neuf désormais opérationnel

Le joyau est composé de deux pièces et d’une vaste cour. Une grande salle d’atelier pour les femmes qui s’investissent dans les petits métiers et les activités génératrices de revenues, une petite pièce qui sert de magasin pour garder les biens mobiliers des groupements féminins qui partagent cette infrastructure. On se rappelle que la pose de la pierre de ce centre de promotion féminine avait eue lieu l’année dernière en présence du Hakem de la Moughataa de Boghé, Ahmedna O Sidi Bah et de plusieurs cadres du village de Thidé et des représentants des localités environnantes telles : Daghvec, Ganki, Gourel Sada, Belel Koîlé et Ari Hara. Cette infrastructure qui a coûté plus de 3 millions de nos ouguiyas est l’œuvre des cadres de Gouré Dièri qui selon M. N’Gaîdé Abdarahmane Hamat, responsable local de l’UPR au niveau de la sous section ont conjugué leurs efforts pour réaliser cet édifice au grand bénéfice des femmes de ces localités. Cette œuvre grandiose porte aussi l’empreinte personnelle de Rabi Aîdara Chérif, maire de Sebkha qui a donné la plus grosse part de ce montant a indiqué M. N’Gaîdé. Rabi Aîdara dit-il est la marraine d’une association de femmes qui porte son nom et qui avait émis le besoin de la réalisation de ce entre auprès d’elle (la mairesse de sebkha). A ce jour, les jeunes du village en âge de se marier utilisent les locaux du centre pour célébrer leur mariage nous a affirmé Abdarahmane Hamat. Une cérémonie inaugurale du centre de promotion de Thidé était prévue durant le courant de ce mois de septembre mais elle a été ajournée à cause d’un deuil dans le village. Le centre de promotion des femmes de Thidé est infrastructure une qui appartient à toutes les femmes sans distinction de race ou d’appartenance politique a fait savoir l’informaticien Abdarrahmane Hamat qui a lancé un appel à l’endroit des bénéficiaires qui ont commencé déjà à tirer profit de ce centre afin qu’elles assurent une bonne gestion de l’infrastructure. Thidé est une localité de la commune de Boghé qui se situe à environ 6 kilomètres de la capitale départementale de la Moughataa. C’est une localité qui compte de nombreux cadres et une jeunesse extrêmement dynamique qui fait aujourd’hui la fierté du terroir. Dans quelques jours, les jeunes de Thidé structurés dans une association sportive et culturelle vont célébrer la finale d’un tournoi de football qu’ils organisent depuis le début du mois de septembre. www.cridem.org Source : Elfoutiyou

A.T.P.C : rendre les villages propres, pour combattre le paludisme et les maladies diarrhéiques.

Une réunion de prise de contact s’est tenue ce mardi à la place publique « Diakka » avec les acteurs de la société civile et les animateurs et facilitateurs du projet A.T.P.C « assainissement total piloté par la communauté ». C’est une nouvelle technique de salubrité née au Bengladesh, qui a fait ses preuves en Asie. Le projet, expérimenté en Mauritanie depuis quatre ans, commence déjà à faire taches d’huile dans la région du Brakna. Il est piloté par Mariétou Abdoulaye Dia qui fait office de coordinatrice régionale. D’autres régions comme le Trarza le tagant finiront par être certifié f.d.a.l (fin de la défécation à l’air libre) à l’instar du Brakna ce qui signifie dans le jargon de l’A.T.P.C que la prophylaxie en termes de salubrité est respectée. Cette nouvelle forme d’assainissement réside sur la prise en compte de l’environnement immédiat des communautés, le rejet systématique de la défécation à l’air libre, la propreté des maisons, le lavage des mains avec du savon avant de manger, après chaque selle, entrenir les fosses sceptiques par les moyens du bord exemple les bidons d’huile de vingt litres avec de petits trous au bas à la place des fosses en béton pour éviter le ruissellement des eaux usées. L’arrivée du projet dans le Département de Bababé a amélioré la situation mais n’a pas pu rendre tous les quartiers de la ville de Bababé et tous les villages satellites fedales, par contre certains villages mais elle a pu le faire pour Darto Abdallah, Maaté Goumi, Dioudé Dandé Maayo. Enfin la réunion a débouché sur des propositions concrètes en vue de rapprocher les positions. C’est ainsi que la communauté formée entre autre des membres des associations et coopératives villageoises a accepté de prendre ses responsabilités pour se charger de nettoyer les quartiers et mettre des brigades de surveillance pour les ordures et sensibiliser les populations sur les méfaits des immondices et les défécations à l’air libre, il reviendra ensuite à la mairie de transporter les ordures avec les moyens du bord (charrettes , camion-bennes) d’un site provisoire vers un site final. Enfin une réunion est prévue le 25 septembre à 9Heures entre la coordination du programme A.T.P.C de Bababé, la mairie et le membres de l’associations de jeunes coopératives féminines de la commune de Bababé dans les locaux de l’hôtel de ville pour qu’un accord qui mettra fin à l’insalubrité dans le département de Bababé voit enfin le jour . Armiya Dème Cridem

lundi 24 septembre 2012

Réseau du Tagant des ONGs chargées de l’Education: La Présidence revient à Ecoverte/LCS

L’élection du bureau régional des Organisations non gouvernementales opérant dans le champ éducatif a été entérinée lundi 24 septembre 2012. La liste des éléments du bureau a été rendue publique par la commission de désignation et adoptée par l’écrasante majorité des participants. L’ONG ECOVERTE / LCS présidée par votre serviteur a été honorée avec la cooptation de son vice président Monsieur Mohamed Lemine Ould Ntela comme Président du réseau régional des ONGS du Tagant chargées de l’Education. C’est un signe de distinction couronnant les efforts de cette ONG naissance qui commence à imprimer ses marques dans le paysage local.
Après l’entérinement du bureau par l’Assemblée générale, Mr Ould Ntela nouvellement installé dans ses fonctions, a tenu, à préciser qu’il reste ouvert à tous et qu’il travaillera dans le sens de l’intérêt général. Ould Ntela a invité les membres du bureau à ne ménager aucun effort pour l’atteinte des objectifs assignés au réseau. Juste après l’élection du bureau, Sidi Ould Boudida et Aminétou Mint Ely de la Coordination des Organisations Mauritanienne pour l’Education (COMEDUC) ont tenu une réunion restreinte avec les nouveaux responsables du réseau régional du Tagant pour un briefing portant sur le mode de fonctionnement des réseaux régionaux. Une réunion du bureau est prévue mardi 25 septembre et une rencontre avec les Président des ONGs locales aura lieu au cours de la semaine. Khalil Sow- Tagant Khalil1965@yahoo.fr

dimanche 23 septembre 2012

16.200.000UM pour les coopératives féminines du plateau du Tagant

18 coopératives féminines dirigées par des femmes vivant sur la zone montagneuse et enclavée du plateau du Tagant ont bénéficié les 20 et 21 septembre d’un crédit de 16. 200.000UM accordé par l’Ong Espoir dans le cadre du projet de lutte contre la pauvreté en milieu vulnérable (PLPV) appuyé par ses partenaires suédois PMU-Interlife et ASDI. Chacune des coopératives sélectionnées a obtenu un crédit 900.000 UM destiné à financer ses activités d’élevage, de commerce, d’agriculture, d’artisanat et d’autres activités génératrices de revenus. Le crédit a été remis aux présidentes des coopératives en présence de ses membres, sur la base d’un contrat qui spécifie ses conditions d’utilisation et de remboursement fixées à 24 mois, avec une période de grâce de deux mois. La cérémonie de remise des crédits a été organisée au milieu de réjouissances populaires dans les localités de Kehmeit et El Vouj en présence du maire d’Achram M. Mohamed Ould Mohamed Lemine, du directeur de la base de la Sonader dans cette commune M. Mohamed Ould Brahim et de la présidente de l’Ong Espoir, Mme Fatma Mint Sidi Mohamed. Le maire d’Achram a rendu un vibrant hommage à l’action de l’Ong Espoir dans sa commune rappelant ses réalisations dans le domaine de la santé, de l’éducation, du crédit ainsi que la fourniture d’un véhicule tout terrain aux populations du plateau du Tagant qui a été fort utile dans l’évacuation des malades de cette zone totalement enclavée et difficilement accessible. La présidente de l’Ong Espoir a exhorté les femmes organisées en coopératives à prendre en charge leur destin et à redoubler d’efforts insistant sur la valeur libératrice du travail et du rendement; et appelant au respect des conditions du remboursement pour que les crédits remboursés puissent bénéficier à d’autres coopératives dans des phases ultérieures. Les femmes des localités de Kehmeit, Ain Ejeuml, Dakhleut initi, Daber, Argoub Neumreu, Mabtouh, Nzaha, Laweinatt et Achram Teguaneut ont à leur tour remercié l’Ong Espoir et ses partenaires pour la mise en place du volet tant attendu de la micro finance du PLPV au niveau Tagant. Ce volet on le rappelle, a déjà bénéficié à 25 coopératives féminines à Termesse et Kerkeratt (Hodh El Gharbi) et 9 coopératives dans la zone de Tarhil à Nouakchott. Le PLPV est un programme triennal lancé en juillet 2011 qui a pour objectifs d’appuyer les structures communautaires, de renforcer les capacités managériales des femmes, de consolider la cohésion et la paix sociale et d’amener les groupes cibles au Hodh El Gharbi, au Tagant et au niveau de Tarhil de Nouakchott à prendre en charge leur propre développement. Il a pour principaux axes d’intervention, la structuration, l’alphabétisation les activités génératrices de revenus, la formation aux petits métiers, l’accès à l’eau potable et l’appui aux agriculteurs. Source : Journal Tahalil (Mauritanie) Cridem

Guerou: Manifestations populaires contre la caricature blasphématoire.

La ville de Gerou, ,a abrité ce samedi 22 septembre une manifestation populaire denonçant la caricature blasphématoire , à laquelle ont pris part des centaines des habitants de la ville. La manifestation a démarré par une marche, à partir de la grande mosquée ,sillonnant les principaux artéres de la ville y compris l-ex marché ,pour arriver ensuite à la tribune improvisée pour la circonstance où il a été rejoint par le Hakem et le commissaire de Guerou, a déclaré à Alakhbar l'un de manifestant lors d'un entretien téléphonique. La population ont, vivement, dénoncé ces actes abjectes , réitérant aussi leur détermination à organiser un autre meeting le 24 du courant . www.cridem.org Source : Alakhbar (Mauritanie)

samedi 22 septembre 2012

Idawaali.

"Idawaali" est une curiosité. Cette tribu est intrigante à plus d'un égard. Imaginez un instant qu'un père, avant de mourir, réunissait ses fils pour leur ordonner de se disperser dans toutes les contées du pays. Qui à Tidjikja, qui à Kiffa, qui à Tintane, qui aux Hods, qui à Kaedi ou à Rosso et qui au bord du lac R'Kiz, sans oublier d'en envoyer même à l'extrême nord; et dans le Trab El Bidane de l'époque, il était dangereux de s'adonner à de telles randonnées. Il leur requerra une seule consigne: de toujours être l'avant-garde. Ils donnèrent batailles parfois rudes avec la plus part de ceux qui se trouvèrent sur leur route, mais jamais à plus faibles qu'eux. Et en fin de compte ils restèrent toujours debout. Ils enfantèrent Sidi Abdoullah Ould El Haj Ibrahim, l'érudit dont la science rayonnât sur tout le centre et l'est de la Mauritanie. Le célèbre et énigmatique poète et cadi Abdellah ould Mohamed el Qadi dit Ould Razga était aussi l'un des petits fils du père qu'on évoquait plus haut. De sa descendance, le célèbre Mohamed El Hafiz Ould Beddi dit Cheikh Mohamed El Hafez Echenguitti, le propagateur de la Tidjanyya en Mauritanie et en Afrique noire, Horma ould Bebana, fin politique des années de l'indépendance, Ahmed Ould Zein, modèle de probité et de noble conscience et Mohamed Mahmoud Ould Ahmed Louly, le chef d'Etat pieux et désintéressé, pour ne citer que ceux-ci. Sur le plan du commerce, ils dominèrent, quand cela demandait du talent, les marchés naissants dans les premières villes de Mauritanie qui se peuplaient progressivement. On dit d'eux que rien ne leur résiste. En effet, les "Idawaali" réussirent, avec un nombre relativement modeste, à édifier le concept d'une tribu nation. Leur présence un peu partout sur le territoire national, leur force économique et leur goût prononcé pour le savoir, les prédisposent à tous les rôles prépondérants dans l'exercice de la politique et la conduite des affaires des hommes. Ami Camarada 46497846 Cridem

Hivernage 2012 : Il a plu à Tidjikja

Les habitants de Tidjikja ont retrouvé le sourire suite à une abondante pluie intervenue vendredi dans la soirée et qui s’est prolongée jusqu’au samedi matin. Cette pluie qui intervient après un début d’hivernage peu pluvieux était très attendue. En effet, après le déficit pluviométrique enregistré l’année dernière les palmeraies de l’Oued de Tidjikja étaient menacées d’extinction. Seules celles qui sont raccordées au réseau d’adduction d’eau de la SNDE pouvaient survivre mais ce luxe n’est pas donné à tout le monde. Khalil Sow –Tagant

Hivernage 2012: Un espoir de bonne campagne agricole

Selon le Bulletin Agrométéorologique Décadaire (BAD) du service agrométéorologique de la direction de l’Agriculture, la première décade de septembre 2012 a été marquée par « des activités pluvio-orageuses moins intenses que celles de la décade précédente, dans l’ensemble de la zone agropastorale du pays […] Les précipitations ont été bien réparties, dans le temps et dans l’espace. Il est à noter qu’au niveau de certaines stations, les pluies ont été faibles et parfois inexistantes ». Les cumuls les plus importants, depuis le début de la saison, sont enregistrés dans les localités suivantes. Hodh El Charghi : Adel Bagrou, 625 mm, en 28 jours de pluie ; Néma, 370 mm en 19 jours ; Bousteilla, 332 mm, en 17 jours ; Bassiknou, 322,5 mm, en 21 jours ; Fassala Néré, 295 mm, en 23 jours ; Amourj, 303 mm, en 21 jours ; Djigueni, 251 mm, en 22 jours ; Timbedra, 169 mm, en 15jours. Hodh El Gharbi : Tintane, 357 mm, en 16 jours ; Touil, 286 mm, en 17 jours ; Aïn Farba, 276 mm, en 17 jours ; Aïoun, 269 mm, en 14 jours ; Koubéni, 249 mm, en 21 jours ; Gogui Zemal, 222 mm, en 17 jours. Assaba : Kankossa, 368 mm, en 21 jours ; Kiffa, 348 mm, en 19 jours ; Guerou, 241 mm, en 19 jours ; Boumdeïd, 242 mm, en 13 jours ; Barkéol, 194 mm, en 14 jours. Guidimakha : Ghabou, 695.6 mm, en 32 jours ; Bouanze, 494 mm, en 21 jours ; Wompou, 452 mm, en 23 jours ; Sélibaby, 468.9 mm, en 27 jours ; Dafort, 397,5 mm, en 22 jours ; Gouraye, 428.5 mm, en 26 jours ; Ould Yengé, 335 mm, en 20 jours ; Bouly, 260 mm, en 18 jours. Tagant : N’Beïka, 185,5 mm ,en 12 jours ; Moudjéria, 173 mm, en 11 jours ; Achram, 137 mm, en 6 jours ; Tidjikja, 67 mm, en 8 jours. Brakna : Boghé, 290 mm, en 15 jours ; Bababé, 272 mm, en 12 jours ; Aleg, 270 mm, en 12 jours ; Magta Lahjar, 241 mm, en 9 jours ; M’Bagne, 238 mm, en 16 jours ; Niabina, 188 mm, en 12 jours ; Dionaba, 173,5 mm, en 10 jours. Gorgol : Maghama, 507 mm, en 26 jours ; Djadjibine, 473 mm, en 25 jours ; Toufoundé Civé, 328,5 mm, en 15 jours ; M’Bout, 324 mm, en 22 jours ; Monguel, 299 mm, en 17 jours ; Kaédi, 290 mm, en 17 jours ; Lexeiba, 251 mm, en 15 jours ; Foum Gleita, 191 mm, en 7 jours. Trarza : Méderdra, 210 mm, en 12 jours ; Tékane, 208 mm, en 10 jours ; R’Kiz, 191 mm, en 10 jours ; N’Diago, 191 mm, en 9 jours ; Rosso, 172 mm, en 12 jours ; Boutilimit, 158 mm, en 8 jours ; Léxeiba II, 126 mm, en 9 jours. Comparée à l’année passée et à la même période, la majorité des stations (90 %) affiche, selon le BAD, une situation normale à excédentaire. Cependant quelques déficits persistent, dans les postes suivants. Guidimakha : Gouraye, – 272 mm ; Bouly, – 236 mm. Assaba : Barkéol, – 56 mm. Tagant : Tidjikja, – 20 mm. Inchiri : Akjoujt, –72 mm. Par rapport à la moyenne sur les dix dernières années (2001- 2010), 75% des stations présente une situation normale à excédentaire. Cependant, des déficits sont notés dans les postes suivants. Hodh el Charghi : Timbédra, – 61 mm ; Djiguéni, – 49 mm. Hodh el Gharbi : Touil, – 71 mm ; Koubéni, – 39 mm. Assaba : Barkéol, – 107 mm. Guidimakha : Gouraye, – 79 mm. Tagant : Tidjikja, – 24 mm. Trarza : Rosso, – 37 mm. Adrar : Atar, – 22 mm ; Aoujeft, – 37 mm. Inchiri : Akjoujt, – 24 mm. Bon développement des cultures Relativement à la situation des cultures, pour la campagne de contre-saison chaude, la moisson a pris fin. Environ 28 000 tonnes de paddy ont été déjà commercialisées, renseigne le BAD. En ce qui concerne la campagne de saison hivernale, le traitement des demandes de travaux d’offset s’est achevé le 10 septembre. Au moins 19 200 ha sont déjà semés. Les stades des cultures varient entre semis/levée, tallage et montaison, selon les périodes de semis effectués. Le premier épandage d’engrais a été déjà réalisé, conformément au calendrier de semis, sur presque tous les périmètres. Au Brakna, environ 2 500 ha, sur la base des déclarations d’intention, sont prévus. Actuellement, 586 ha sont en cours de semis. 1 900 sont mesurés et en cours de travaux de préparation. A la faveur des pluies, les semis se sont généralisés, dans l’ensemble des wilayas de la zone agropastorale. Les cultures se développement normalement et sont à différentes phases phénologiques, suivant les wilayas et les dates de semis. Au Guidimakha, le sorgho hâtif est au stade de montaison et début épiaison ; les variétés tardives, au stade tallage, tandis que le petit mil est en épiaison et le maïs, au stade croissance/floraison (vente sur le marché). Les cultures de bas-fonds ont connu des dégâts sérieux, dus aux inondations (asphyxie et ensablement). Les légumineuses: sont aux stades de ramification, croissance et floraison. Quelques difficultés d’accès aux champs ont été signalées dans certaines zones suite aux importantes pluies enregistrées. Dans le Hodh, également, les cultures se développent normalement, notamment dans la bande frontalière (département de Koubéni et sud du département de Tintane). Le sorgho est au stade de levée/tallage et début montaison ; le petit mil, tallage/montaison, avec dominance montaison, et le niébé, ramification. Bonne santé des troupeaux et des pâturages Concernant l’élevage, la situation sanitaire est bonne, dans l’ensemble, et les animaux affichent un état d’embonpoint satisfaisant, note le BAD. Néanmoins, des cas isolés d’entérotoxémie sont signalés, au Guidimakha, et de polyparasitisme, au Hodh el Gharbi, sur les animaux de retour de la transhumance au Mali. Quant à la situation pastorale, elle est assez bonne, toujours selon le BAD, dans l’ensemble des wilayas du Sud (Hodh Charghi, Hodh el Gharbi, Guidimakha, Assaba, une bonne partie du Gorgol, le sud du Brakna et une partie du Trarza). Les pâturages y sont à des stades différents de développement, à la faveur des dernières pluies enregistrées. Au Guidimakha, le taux de couverture des pâturages ligneux et herbacés est, pour le moment, satisfaisant. Au Hodh el Gharbi, on note une forte proportion de légumineuses, par rapport aux graminées, très faibles. Quelques signalisations de nidification, au Trarza ; présence de colonies d’oiseaux et de début de nidification, au Guidimakha, en particulier dans les communes d’Arr et Wompou. Présence de bandes larvaires de sautereaux, au niveau de Kobény. Le taux de remplissage des principaux barrages est satisfaisant, dans la majeure partie des wilayas (Hodh el Ghabi, Hodh el Charghi, Assaba, Guidimakha). Il dépasse, en moyenne, 80% et atteint, parfois, 100% (Guidimakha). Au Brakna, il varie de 40 à 80%. Quant à la situation hydrologique générale, le niveau du fleuve est très élevé, jusqu’à atteindre, en certains endroits, la côte d’alerte (Gouraye (10,26 m), Kaédi (11,78 m) et Rosso (3 m), s’alarme le BAD. Synthèse THIAM Mamadou www.cridem.org Source : Le Calame (Mauritanie

vendredi 21 septembre 2012

Aleg: Nécessaire réhabilitation de l’hôpital régional

Situé à l’entrée ouest de la ville, l’hôpital régional d’Aleg, fondé, en 1976, par une mission algérienne, a connu des hauts et des bas. Unique hôpital de la wilaya vers lequel convergent, théoriquement, tous les malades de la région, il a, pour seul auxiliaire, le vieux dispensaire, datant des années trente, qui le décongestionne, lors des grandes affluences, surtout en période d’hivernage où les maladies comme le paludisme et les diarrhées sévissent sévèrement et où le nombre d’accidents de la circulation augmente singulièrement, à cause des vacances scolaires. Et, comme la ville est un carrefour pour les voyageurs de six wilayas (Gorgol, Guidimaka, Tagant, Assaba et les deux Hodhs), les victimes de ces accidents sont acheminées prioritairement dans les structures d’urgence sanitaire de la ville, pour y recevoir les premiers soins. En 2000, soit vingt-quatre ans après sa fondation, l’hôpital ressemblait encore à un gros dispensaire de village. La structure fonctionnait avec le minimum : un médecin généraliste, quelques IDE (Infirmiers Diplômés d’Etat) et autres IMS (Infirmiers Médicaux Sociaux), des employés recrutés sur le tas, en guise de personnel d’appui, très insuffisant pour faire fonctionner convenablement la structure. Des équipements de fortune, souvent dégradés, servaient de matériel. Les problèmes surgissaient régulièrement. Les faibles prestations du service en disaient long sur l’avancement du délabrement de ce gros dispensaire de village. Le manque d’équipement et de motivation décourageait les employés les plus consciencieux. Les malades étaient évacués, à la moindre souffrance, vers Kaédi ou Nouakchott. Avec l’ouverture du nouvel hôpital qatari de Boutilimit, celui d’Aleg s’est mué en simple salle de consultations d’où les patients sont, presque systématiquement, envoyés dans ce département. Situation catastrophique Comme l’a déclaré, il y a plus d’un mois, son médecin-chef, l’hôpital d’Aleg est dans une situation catastrophique. Et ce n’est pas la mise en scène d’avril dernier, lors du passage du Président où tout un plateau technique et une équipe médicale, composée de tous les spécialistes, ont été temporairement mobilisés, qui réglera le problème. Les réguliers abandons de poste des docteurs qui sont affectés, les intempestifs déficits de médicaments, la vétusté des équipements, le découragement d’un personnel paramédical peu motivé sont autant de facteurs qui annihilent tous les efforts des bonnes volontés. Depuis 2010, l’hôpital ne dispose plus que d’un seul médecin, sans radio ni table d’opération ; la lampe scialytique est défectueuse ; l’appareil d’anesthésie, totalement inopérant ; les lits, délabrés ; l’ambulance, un tacot souvent en panne ; les quelques hangars qui servaient de rempart aux malades et à leurs accompagnateurs, détériorés ; les peintures des murs, totalement défraîchies, tandis que les stigmates des dernières pluies prouvent, éloquemment, un manque préjudiciable d’entretien et de nettoyage. Tentative de réhabilitation En avril 2012, devant le Président, le ministre de la Santé a promis de « tout faire », pour que l’hôpital régional d’Aleg retrouve son lustre. L’affectation, en octobre 2011, du docteur Anne, comme directeur régional de la Santé, participe, peut-être, de cette tentative de redorer le blason, très terni, de la structure sanitaire. Depuis son arrivée, en tout cas, le docteur a doté l’hôpital de nouveaux équipements : nouvelle radio opérationnelle, nouvel échographe, table opératoire, appareil d’anesthésie, deux tables d’accouchement, deux tables gynécologiques, une table chauffante, pour les nouveaux-nés, trente potences et trente lits d’hospitalisation. Deux ambulances opérationnelles, dont une toute neuve. La question de l’électricité a été réglée, grâce à l’achat d’un poste de transformation, à hauteur de 15 millions d’ouguiyas, pour stabiliser le courant et à distribution de la précieuse énergie dans tous les compartiments de l’hôpital. Travaux de maçonnerie, de plomberie, de carrelage, et construction de quatre hangars : l’hôpital est beaucoup plus présentable. Le personnel compte, aujourd’hui, trois sages-femmes, neuf infirmiers dont quatre diplômés d’Etat, un chirurgien et un anesthésiste. Problèmes Ils sont, surtout, d’ordre organisationnel, de motivation et de déficit en personnel médical spécialisé. La gestion normale et l’organisation convenable d’une structure si longtemps déliquescente demandent du temps. D’aucuns préconisent l’autonomisation de l’hôpital : elle est, de fait, prévue pour 2013. Mais cette option ne permettra pas de régler définitivement les problèmes, surtout pas celui du fonctionnement des hôpitaux régionaux dont plusieurs – Aïoun, Nouakchott (CHN), Nouadhibou, Kiffa, Néma et Rosso – sont déjà autonomes. Epidémiologiquement, la zone souffre particulièrement du paludisme, des diarrhées, de problèmes obstétricaux et, répétons-le avec insistance, des accidents de la circulation. Or, le traitement des traumatismes liés aux accidents de la route exige, banalement, de la réanimation et du sang. C’est donc une urgence, pour « l’hôpital- carrefour » d’Aleg, que de le doter d’une banque de sang et d’une équipe de traumatologues et de réanimateurs. Sans oublier la nécessité d’une politique régionale d’amélioration des conditions de travail, par des motivations substantielles au profit des fonctionnaires de ces structures, afin d’y assurer leur maintien. La fixation de compétences en région est un leitmotiv du développement durable. Il n’est pas tout de le proclamer : elle doit être clairement budgétisée. Sneïba El Kory

Procés verbal de réunion

L’an deux mille douze et Mercredi le 12/09/2012, se sont réunis à Kankossa les Principaux acteurs politiques de la Communauté Foulabbé de la Moughataa. L’Ordre du jour s’articulait au tour de : 1/ Campagne de sensibilisation pour l’enrôlement 2/ Campagne de sensibilisation pour éviter les feus de brousse 3/ La question politique S’agissant des points à l’ordre du jour, y’a lieu de rappeler qu’un groupe de cadres et de notables de cette composante avait fait le tour de la Moughataa de Kankossa pour expliquer aux populations la nécessité d’accorder une importance toute particulière à l’enrôlement d’abord mais aussi prêter une attention aussi importante pour éviter les méfaits des feus de brousse sur le pâturage. Les membres du groupe sont : - Mohamed Mahmoud Demba, Directeur Régional de l’Equipement et des Transports de la Wilaya de Dakhlet Nouadhibou(en congé administratif). - Mamadou Yaté Technicien de laboratoire à l’hopital cheikh zaed - Sow Pathé Gory fonctionnaire au Ministère de la Justice (cabinet du SG) - Sow Laba Souffi notable - Abderahmane Sadi Infirmier Chef de Poste de Santé de Chleykha (Guidhimagha) - Gnado Baidy notable - Billy Kibbel notable Les présents à cette réunion ont félicité le groupe pour cette initiative louable et ont demandé de constituer un groupe local pour la relève car les fonctionnaires sont appelés à rejoindre leurs postes de travail. A l’issue de cette réunion, deux décisions importantes ont été prises : 1/ Les acteurs politiques ont décidé de confier la Direction de l’affaire Politique de la composante à Monsieur Mohamed Mahmoud Demba, Directeur de l’Equipement et des Transports de la Wilaya de Dakhlet Nouadhibou 2/ un groupe local a été constitué pour s’occuper désormais et ce, en concertation avec le leader politique de toutes questions concernant cette composante. Ce groupe est ainsi constitué : - Dore Ba - Samba Sané - Sow Amadou Yero - Mbaye Demba Ba - Fatimetou Demba Ba - Sow Laba Soufi - Alioune Sadi Ba Fait à Kankossa le 12/09/2012 "Libre Expression" est une rubrique où nos lecteurs peuvent s'exprimer en toute liberté dans le respect de la CHARTE affichée. Les articles, commentaires et propos sont la propriété de leur(s) auteur(s) et n'engagent que leur avis, opinion et responsabilité. www.cridem.org Source : Mohamed Mahmoud Demba

Violences faites aux Femmes : L’AFCF sensibilise les hommes de Kiffa !

Le Projet FAM (Former et Agir en Mauritanie) de l’AFCF (Association des Femmes Chefs de Famille) a organisé- les journées du 14 au 16 septembre à Kiffa-un atelier de sensibilisation des professionnels sur les violences faites aux femmes en présence des plusieurs personnalités judiciaires et policières ainsi que des hommes et des femmes de la société civile. Cet atelier a permis les uns et les autres de s’outiller davantage pour mieux défendre les droits des femmes victimes des violences masculines. Dans son discours d’ouverture, le wali d’Assaba a vivement félicité les femmes militantes de l’AFCF pour le travail qu’elles ne cessent d’abattre pour la défense des droits de leurs sœurs mauritaniennes. Mieux, il a exhorté les participants : magistrats, greffiers, avocats, policiers, acteurs de la société civile à tirer profit des différents thèmes de l’atelier et de s’en servir autant que possible dans leurs domaines d’intervention. Pour sa part, la Coordinatrice du Projet Former et Agir en Mauritanie de l’AFCF, Salimata Sy a souhaité la bienvenue aux participants et dit :«Nous ne sommes pas venus ici pour donner des leçons aux uns et aux autres, mais d’offrir une occasion particulière aux professionnels de droits de discuter sans tabou des diverses préoccupations des femmes victimes des violences de corriger éventuellement certaines approches liées à la cause des femmes pour qu’elles puissent jouer leur rôle dans le développement ». Et Salimata de rappeler que «son» ONG joue ce rôle conformément aux prescriptions de la Charia. «La place de la femme dans l’Islam»
Exposant sur le thème «La place de la femme dans l’Islam et la position de la Charia par rapport aux violences faites aux femmes», le président du tribunal de la wilaya d’Assaba n’est pas passé par quatre chemins pour confirmer que la femme est bien instruite dans la Charia et celle-ci lui doit pleinement jouir de ses droits. Quant au Procureur de la République, il a révélé que les cas portés par les militantes de l’AFCF devant le parquet dans cette wilaya ont un fondement dans la Charia. Il faut rappeler que cet atelier a été organisé au profit de 35 personnes du monde judiciaire et de la société civile. El Madios Ben Chérif www.cridem.org Source : Acturim.over-blog.com (Mauritanie)

Kaédi : Installation d’une unité de transformation de lait à Pimpadiel

Le village de Pimpadiel, situé à 5 Kms à l’ouest de Kaédi vient de bénéficier d’une unité de production et de traitement de lait et autres produits dérivés. Cette unité se compose entre autres de panneaux solaires, d’un congélateur, de glacières. Douze auxiliaires vétérinaires seront formés pour veiller aux 1ers soins et se charger de la distribution et l’administration de médicaments au bétail. L’unité de transformation du lait sera gérée par l’Ong ACORD qui vient d’y mettre en place un GIE chargé de son pilotage. Deux jours durant (du 29 au 30 août 2012), 15 femmes ont été formées et sensibilisées sur l’intérêt du GIE dont les retombées seront bénéfiques pour toute la communauté par les revenus qu’elles généreront et la qualité des produits mis en vente. www.cridem.org Source : Le Quotidien de Nouakchott

jeudi 20 septembre 2012

Touche pas à ma nationalité à la rencontre de ses militants et sympathisants du Gorgol.

Une mission de Touche pas à ma nationalité conduite par son coordinateur national M. Alassane Dia accompagné de M. Abdoul Aziz Kane, porte parole du mouvement, a séjourné dans la région du Gorgol du 08 au 12 septembre dernier. La délégation s’est d’abord rendue à Maghama où elle a présenté ses condoléances à la famille Mangane et à la ville éplorée pour suite à l’assassinat de Lamine Mangane, premier martyr de TPMN, tombé sous les balles de la gendarmerie instrumentalisée par le système raciste et esclavagiste qui nous gouverne. La mission a ensuite tenu une réunion avec la coordination locale dirigée par Maïmouna Dièye et Adama N’Diaye qui assuraient l’intérim de Moussa Thiam, en déplacement. La réunion a été rehaussée par la présence de Bala Mangane, père de Lamine Mangane. Les discussions ont tourné autour de la crise qui a secoué la coordination nationale et qui a conduit à la dissidence de l’ancien coordinateur. Après les explications sur la genèse de la crise, la délégation a insisté sur la nécessité de la dépasser et de se focaliser sur l’avenir du mouvement, cela d’autant plus que la commémoration de la date fatidique du 27 septembre 2011, date de la tragédie qui a emporté Lamine Mangane et marqué d’une empreinte indélébile la vie de 9 autres jeunes adolescents blessés par les balles assassines des forces de répression du système raciste qui ont ouvert le feu sur des jeunes qui ne demandaient, ni plus ni moins, qu’à être considérés comme des citoyens à part entière de ce pays. Les militants ont fait part de leur fierté de recevoir la délégation et ont insisté pour qu’il y ait désormais ubne coordination plus franche avec Nouakchott pour une plus grande efficience de la lutte. La délégation s’est ensuite rendue à Djéol, ville non moins active dans la dynamique initiée par TPMN. Les délégués locaux du mouvement dont Ablaye Kane, Ablaye Mignel ou encore Mamoudou Diack se sont félicités de la visite et ont émis le souhait qu’à l’avenir la communication soit plus fluide entre toutes les antennes du mouvement. Les hôtes djeolois n’ont pas manqué de prodiguer conseils et recommandations à la délégation pour un travail plus efficient. Ce fut ensuite au tour de Kaédi et de sa coordination locale composée de Bocar Ly, Kawourou Diagana, ou encore Bakary Mangassouba de recevoir la délégation. Ici aussi, l’on s’est appesanti sur la crise et sur le déficit de confiance qu’elle a pu engendrer entre la coordination et les militants et sympathisants du mouvement. Mais à Kaédi comme dans les deux localités précédemment visitées, l’on a insisté sur la nécessité de dépasser la crise et de se remettre au travail vu l’ampleur de la tâche. Cette visite dans la région du Gorgol a été salutaire à plus d’un titre. Elle a permis à la délégation de se rendre compte du fossé qu’il y avait avant même la crise entre la coordination de Nouakchott et les antennes locales du mouvement. Elle a aussi permis de renouer avec la base en vue de regagner sa confiance dangereusement entamée par la crise interne. Nul doute que la coordination nationale tirera profit des enseignements de cette tournée pour raffermir les liens avec les antennes locales pour rendre plus audible la lutte engagée. La coordination Dr Alassane Dia cridem

Encore un OVNI à Boumdeid ?

Une année après, quasiment à la même date, ce lundi 17 septembre les habitants de Boumdeid, en Assaba, (sud-est de la Mauritanie) ont été pris de panique, lorsqu’un objet volant non identifié a illuminé le ciel de la région, selon des témoins oculaires. Le même phénomène avait été observé le 16 septembre 2011. Le même bruit assourdissant, la même explosion, la même lumière vive qui illumine le ciel et qui est visible jusqu’à Kiffa à plus d’une centaine de km. Déjà l’année dernière, des sites spécialisés en ufologie (étude des OVNI) avaient répertorié le phénomène de Boumdeid sans lui avoir trouvé une explication convaincante. Dans sa chute dans un lieu, pour le moment non précisé, l’objet a fait un bruit de tonnerre qui a fait trembler la terre et a plongé les habitants des localités environnantes dans une peur panique. D’autres personnes à Kiffa, à quelques deux cents kilomètres de là, ont affirmé avoir vu une lueur dans le ciel. L’année dernière la brigade de Gendarmerie avait fait une enquête mais elle ne put déterminer l’origine du phénomène s’il s’agissait d’un météorite ou d’un autre objet. En tout etat de cause la Mauritanie n’a aucun moyen technique ou humain pour mener une enquête sérieuse pour résoudre cette énigme. En tout cas le phénomène a été rapporté par plusieurs témoins dont certains sont venus jusqu’à Kiffa. En tout pour la deuxième année consécutive les boumdeidois sont témoins passifs du même mystère sans possibilité de lui donner un nom. S’agit-il d’un météorite ? D’un débris spatial ? Ou d’un OVNI ? La seule certitude est que la région est relativement isolée et n’a à proximité aucune activité qui pourrait expliquer le phénomène. A quelques milliers de km de là, dans la campagne française, le lundi 17 septembre vers 20h, une habitante de Saint-Pois a observé un phénomène étrange dans le ciel du sud-Manche. "Qu'est-ce qui fait l'avion, nous nous sommes dit en regardant cette traînée blanche qui tombait du ciel." L’objet volant non identifié est apparu dans le ciel du sud-Manche vers 20h à une famille réunie dans son jardin à Saint-Pois. L’un d’eux a saisi son appareil photo et a pu prendre en photos cette trajectoire qui selon lui ne ressemblait pas à celle d'un avion. " On dirait plutôt des débris." L'objet a été aperçu quelques instants en direction du sud-ouest puis a disparu dans les nuages". L'observation de cette famille de Saint-Pois coïncide avec celle des habitants de Boumdeid. Première explication avancée par certain : Cet ovni pourrait être un débris de la capsule russe Soyouz qui est partie dans la nuit de dimanche à lundi de la station spatiale internationale avec trois cosmonautes à son bord. Elle a atterri le lundi matin à 6h53, GMT, au Kazahkstan. Ou bien il s'agirait d'un simple débris de satellite comme il en existe des centaines en orbite autour de la terre. 200 tonnes de matériel tombent chaque année de l'espace sur terre. « Le phénomène OVNI, pour Objet Volant Non Identifié est depuis fort longtemps considéré comme un sujet tabou pour les gouvernants. Les medias eux même ne s’y intéressent que de manière très fugace. Malgré la volonté sans fin des Ufologues (personnes qui s'intéressent au sujet), et le travail des nombreux organismes privés et publics la reconnaissance officielle du phénomène n’est pas encore à l’ordre du jour. Malgré l'initiative de la création du GEIPAN (Groupé d'étude et d'information sur les phénomènes aérospatiaux non identifiés) qui est une cellule appartenant au CNES (Centre National d'Etude Spatiale) le tabou relatif au sujet OVNI est encore loin d’être levé. » BC www.cridem.org Source : Le Quotidien de Nouakchott