mercredi 1 septembre 2010

Des sources particulières en exclusivité à Sahara média : Des hommes armés menace un berger et lui demandent des informations sur N’Beiket Lahwach.



Des sources particulières ont affirmé à Sahara média que des citoyens du Hodh Chargui ont informé les autorités administratives et sécuritaires de Néma qu’un des leurs a été l’objet de menaces de la part d’hommes armés qui lui ont demandé des informations sur la nouvelle moughataa de N’Beiket Lahwach.

Ces sources ont précisé aujourd’hui lundi que les citoyens cités sont un éleveur et un berger qui travaille pour lui qui ont remarqué la présence insolite de véhicules tout-terrain transportant des hommes qui ont tout l’air d’être des Mauritaniens et des Touaregs.

Cette rumeur a provoqué une grande peur au sein des travailleurs de l’entreprise en charge de la construction des locaux administratifs dans la nouvelle moughataa de N’Beiket Lahwach qui n’ont pas tardé à demander une protection contre la menace qui pèse contre eux.



Ces craintes rappellent l’attentat terroriste perpétué, il y a quelques jours, contre la cinquième base militaire de Néma par un kamikaze mort sur le coup après avoir blessé trois soldats.


Source : Sahara Medias (Mauritanie

Boghé : Arrestation d’un vendeur de boutique Ramadan.



La police a procédé hier dimanche, 29 Août tôt dans la matinée à Boghé, à l’arrestation de Mohamed O Limam, gérant de la boutique Ramadan dans le quartier de l’Escale. Les autorités étaient informées la veille de la vente par ce dernier de quelques quantités de vivres (sucre, huile et riz) à des commerçants au marché.

Sur instruction du Hakem la police a saisi les quantités vendues au commerçant en question avant que celui-ci ne procède à leur écoulement auprès des détaillants. Mohamed O Limam avait vendu une tonne de riz au commerçant. O Limam n’a pas nié les faits devant la police. Il a été immédiatement remplacé par un autre gérant du nom de Mamadou Djibi Bâ.

Le chef de service du CSA a dressé la situation des ventes enregistrées par O Limam depuis le démarrage des opérations boutiques ramadan le 12 Août dernier et sommé le bonhomme à rembourser le montant de 1.900.000 Um à l’Etat. Une somme qu’il versera intégralement aux mains du responsable local de la SONIMEX qui l’avait proposé à ce poste.



A l’heure actuelle, O Limam a été relaxé par la police car, nous dit le Hakem, il n’est plus redevable auprès de l’Etat. Ces pratiques du jeune gérant n’étaient qu’un secret de polichinelle. Tous les jours qui passaient, le gérant de cette boutique partageait en deux parties les quantités de vivres destinées aux nécessiteux. Une moitié était vendue à ces derniers alors que l’autre moitié était recyclée auprès des commerçants du marché de Boghé.

Si le kilogramme de sucre est vendu à 150 UM dans une boutique ramadan, le sac de 50 kilogramme revient à 7500 UM (mais une quantité par ailleurs formellement interdite de vente dans ces commerces subventionnés par l’Etat) alors qu’il se négocie au marché à 260 UM le kilogramme soit, 13.000 UM le sac de 50 Kg. Le calcul montre qu’il (le gérant) gagne 110 UM au kilo et 5500 UM par sac.

Sur une tonne de sucre, il gagne 110. 000 UM. Et par jour, il vendait des tonnes de riz, de sucre et d’huile à des commerçants au vu et au su de tout le monde. Les habitants de Boghé Escale et d’autres citoyens avaient commencé à se plaindre mais le temps a fini par leur donner raison.

Thièrno Souleymane
CP Brakna


Source : Le Quotidien de Nouakchott

Adrar / USA : Son excellence Mark Boulware, Citoyen d’honneur de la ville d’Atar.





A quelques jours de son départ définitif de la Mauritanie, son Excellence Mark Boulware est revenu pour la 6eme fois à Atar et ce, depuis sa prise de fonction en 2006 en Mauritanie . « Ensorcelé », dés sa première visite le 12 décembre 2007, par le panorama de la région et l’accueil chaleureux de ses habitants, le diplomate américain, trouvait opportun de se rendre régulièrement en Adrar.

En Avril 2010, lors de la visite dans cette région de Madame farah Pendith, représentant spécial des Etats-Unis auprès des communautés musulmanes, qu’il accompagnait,SEM Boulware semblait particulièrement très marqué par les contacts directs avec les populations locales et les sites historiques visités. Hier, en compagnie de son épouse et d’importantes autres personnalités, SEM l’Ambassadeur est revenu saluer –en guise de reconnaissance, avant son départ définitif- les populations et autorités de l’Adrar.

Dans ce cadre, il a offert et partagé l’Iftar (coupure du jeùne) du lundi 30 Août avec les Imams de mosquées, conseillers municipaux, chefs de service régionaux et autorités administratives de la région.



Auparavant, l’une des personnalités l’accompagnant, un savant musulman Américain, a animé vers 18 heures, une conférence au profit des Imams de mosquée de la ville d’Atar.

Le lendemain 31 Août 2010, Monsieur Sid’Ahmed Ould Hmeimed Maire d’Atar, sacre, par arrêté communal : SEM Mark Boulware, citoyen d'honneur de la ville d’Atar. Au cours de la cérémonie organisée pour la circonstance, dans les locaux de la Mairie, SEM l’ambassadeur a reçu des mains du Maire d’Atar la clef de la ville, capitale de la région de l’Adrar.

Son excellence a dit : « Je suis très ému et honoré par cette distinction. Je ne manquerai pas de montrer à mon successeur cette clef par laquelle la porte d’Atar reste grande ouverte devant la coopération avec l’ambassade des Etats-Unis en Mauritanie ».

Ely Salem Khayar

Source : Adrar.info (Mauritanie

Périmètres rizicoles de Kaédi : faute de pièces d’identité, le don présidentiel n’a pas été distribué





En juillet 2009, le candidat à la présidence de la République, Mohamed Ould Abdel Aziz, s’est rendu à Kaédi. Il y a rencontré les agriculteurs des deux périmètres rizicoles (PPGI et PPGII) de la ville. Des agriculteurs qui, les deux années précédentes n’avaient pas exploité leurs rizières. Le candidat a promis de faire un geste.

La semaine dernière, la « promesse de campagne » a été tenue. 125 tonnes de riz 2500 litres d’huile et 10 tonnes de dattes ont été envoyées, de Nouakchott, aux agriculteurs des deux périmètres. Ces vivres ne font pas partie de l’aide acheminée par le CSA à Kaédi pour faire face aux inondations du 18 août, précise-t-on.

Dans la requête transmise à Mohamed Ould Abdel Aziz par les agriculteurs, au PPGI, il a été établi une liste de nom par parcelle (une parcelle correspond à un demi hectare). Au PPGII, il avait été établi une liste avec un hectare par famille.



La commission chargée de la distribution des vivres, sur la base de ces données, a prévu 02 sacs pour un hectare au niveau du PPGI et 01 sac par hectare au niveau du PPGII. Pour la récupération de ces sacs, la commission a exigé la présentation de la pièce d’identité nationale.

Lundi 30 août, les exploitants du PPGII organisent une marche de protestation en direction de la wilaya de Kaédi. Ils refusent le mode de partage choisi par la commission et demande une répartition « équitable » car pour eux « un hectare, c’est un hectare… »

Ils contestent également l’exigence de la pièce d’identité en expliquant que « même le crédit agricole avec lequel ils prennent des millions ne demande pas à chaque exploitant sa pièce d’identité. » C’est, expliquent-ils « les présidents des secteurs qui récupèrent les intrants car ils (ces président) connaissent les exploitants.»

Le recours aux listes établies par la SONADER a été également rejeté par les exploitants. « Ces listes de la SONADER comportent les noms des propriétaires terriens et la majorité des exploitant n’est pas propriétaire.»

Les manifestants ont choisi trois délégués qui ont rencontré le wali Mouçaid. Pour plus « d’équité », le Wali Mouçaid a pris l’engagement de donner un sac par hectare.

Concernant la présentation de la pièce d’identité et l’attribution des sacs aux bénéficiaires ou exploitants, le wali Mouçaid n’a pris aucun engagement. Il a simplement promis de rendre compte au ministère du développement rural.

Au-delà de cette distribution de vivres, au-delà des difficultés structurelles des deux périmètres rizicoles de Kaédi, la gestion de « ce don présidentiel » pose un autre problème : l’état civil. Avant les vivres, ces gens ont, prioritairement, besoin de sécurité juridique. Autrement, à chaque fois qu’il sera exigé pièce d’identité, ils seront exclus.

Khalilou Diagana

Les eaux des oueds envahissent Kounkel au Hodh El Gharbi



Après un répit de quelques jours, les fortes précipitations reprennent de plus belle avec cette récente tombée d’averses de pluie sur des régions de l’Est et du centre du pays, inscrivant de nouvelles localités dans le registre des zones sinistrées comme Kamour et Kaédi.

C’est, apprend-on, le cas du village de Kounkel, relevant de la commune de Bounnemane dans le Hodhl Gharbi où les eaux de l’oued qui jouxte celui-ci avaient considérablement monté, dépassant leurs niveaux habituels et envahissant de nombreuses habitations de cette localité, causant de nombreux dégâts et laissant des sans abri.

Ces inondations auraient également causé l’ensevelissement du seul forage existant d’eau potable de Kounkel, cette localité dont la majorité des habitants sont des agropastoraux.



Devant ces sinistres, les populations ont lancé un appel pressant aux autorités pour bénéficier de secours d’urgence, notamment pour l’acheminement de l’eau potable dans une zone où le seul puits d’eau douce n’est plus inaccessible aux populations depuis la crue de l’Oued.


www.cridem.org



Source : La Nation (Mauritanie)