mercredi 2 mars 2011

Le gouverneur d’Aioun forme une commission pour réaliser les aspirations des manifestants




Selon le correspondant d’Essirage dans la région, le gouverneur du Hodh El Gharbi a formé une commission chargée de suivre la réalisation du cahier de doléances des manifestants, condition minimale pour suspendre le mouvement qui a commencé hier mardi 1er mars dans cette région de l’Est mauritanien.

Les doléances, qui comprennent le retour du prix du pain à 40 Um au lieu de 50 Um, sont également d’ordre éducatif, fonctionnel, comme l’amélioration du laboratoire, la mise en service de la bibliothèque du lycée, la création de bibliothèques dans les collèges 1 et 2, la baisse du forfait de blanchisserie pour les boubous, la mise à disposition du transport pour les élèves, la réfection du lycée, la mise à disposition des moyens et des conditions de révision, le raccordement à l’électricité, et l’approvisionnement en eau du lycée et des deux collèges.

Selon le correspondant local, le gouverneur s’est engagé auprès des élèves à satisfaire leurs demandes concernant l’octroi des bourses et leur généralisation, et a désigné une commission pour s’occuper du reste des revendications, et leur mise en œuvre dans les délais les plus brefs.

Selon notre correspondant, les prix constatés chez les gérants de boulangerie font ressortir le sac de farine de blé à 7.000 Um, au lieu de 10.000, il y’a quelques jours seulement.

Le gouverneur du Hodh el Gharbi s’était réuni ce matin aux représentants des élèves, et du président de la commission des parents d’élèves, M. Sidi Ould Zeidane, et un cahier de doléances comprenant 19 revendications principales a été présenté.

La commission de suivi des doléances comprend l’adjoint au gouverneur, les directeurs d’établissements de la ville, et le directeur régional de l’éducation nationale.

Traduction Ahmed Baba Ould Hamoud



Source :
Essirage / Traduction A.O.B. Hamoud pour Cridem

8e édition des journées médicales de Diowol.




La 8e édition des journées médicales de Diowol s’est tenue, les 24,25 et 26 février 11 dans le village du légendaire Samba Guéladiégui, situé à quelques 20 Km de Kaédi, la capitale du Gorgol.

Organisées depuis plusieurs années les amis de Dr Tandia Hadia, chirurgien à l’hôpital Cheikh Zaid et à l’hôpital mère et enfants, en collaboration avec la mairie, les journées de Diowol ont pour but de fournir sur place des soins et médicaments gratuitement aux populations locales, c’est pourquoi, elles attirent du monde qui n’ a pas surtout pas les moyens de se déplacer à Nouakchott ou tout près, à Kaédi.

Outre des soins de proximité, Dr Tandia et ses collègues évacuent, en dépit des maigres moyens dont ils disposent, les cas urgents à Nouakchott et assurent le suivi des ces patients au niveau de la capitale jusqu’à leur retour au terroir.

Les populations ont accouru de tous les villages satellites et même au-delà du fleuve Sénégal. Quelques jours avant l’évènement l’information avait circulé jusque dans les marchés hebdomadaires du Sénégal et dans la capitale du Gorgol. Et pour répondre aux nombreuses attentes des populations, les organisateurs n’ont pas lésiné sur les moyens : une équipe de 24 personnes où se côtoyaient médecin spécialisés, généralistes, infirmiers, sages femmes et laborantins, a effectué le déplacement de Diowol.

Durant les 3 jours, l’équipe a consulté 1269 personnes, tout âge confondu, dans les spécialités telles que neurologie, cardiologie, ORL, rhumatologie, infectiologie, pédiatrie, ophtalmologie, chirurgie dentaire. Cette action humanitaire est très appréciée par les populations locales qui trouvent là une occasion de se soigner chez eux.

Au cours de cette édition, l’équipe médicale mauritanienne a bénéficié, d’un renfort venu du Sénégal en la personne de Dr Diop Adama Hamady, pédiatre à la clinique Bilbassi de M’Bour accompagné de 3 autres collègues spécialisés. Au nom de la commune de Diowol de ses populations, Dr Tandia a tenu à les remercie chaleureusement, à remercier tous ceux qui ont apporté leurs contributions pour le succès de ces journées. Rendez-vous est pris pour 2012, incha Allah.
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Source :
Athie Athie

Lettre ouverte au président de la république Mohamed Ould Abdel Aziz président des pauvres. .



Nous employés de soutien de la région du Brakna, avons l’honneur de vous adresser nos revendications concernant certaines choses relatives à notre travail dans les établissements scolaires.

Nous attirons votre attention qu’il y’a parmi nous des surveillants et gardiens en même temps nous enseignons certains niveaux en cas de manque d’enseignants et nous avons les doléances suivantes en priorité :

1. Paiement de nos salaires correctement et régulièrement sans retard.
2. Généralisation des indemnités sur toutes les augmentations dont nous n’avons jamais bénéficiés.

3. Nous demandons à être intégrés dans la fonction publique.

4. Nous demandons des tenues de travail (visibilité) à défaut le versement d’une indemnité pour les tenues pour s’acquitter facilement et correctement de notre devoir.

Nous fondons beaucoup d’espoir sur vous Monsieur, le Président de la République. Dans l’attente d’une suite favorable à nos doléances, veuillez agréer, Monsieur le président, l’expression de nos hautes considérations.

Le Groupe
Boghé le 10/01/2011

Mohamed O Younouss
Mohamed O Skhaîné
Respectivement employés de soutien au Collège de Boghé
Et à l’école VII de Boghé.
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Source :
Jules Dio

Sénatoriales à Tidjikja: Les candidats à la candidature se bousculent, aux portillons de l’UPR.




La liste des candidats à la candidature, pour le renouvellement du fauteuil de sénateur du département de Tidjikja, ne cesse de s’allonger, depuis que la circonscription a été tirée au sort.

Le fauteuil sera âprement disputé par différends partis politiques implantés dans la wilaya. Côté UPR, ça se bouscule aux portillons. On annonce, déjà, plusieurs prétendants à la succession de Moustapha Ould Sidatt, de l’Union des Forces du Progrès (UFP) qui, à en croire certaines rumeurs, ne se représenterait pas.

UPR: de nombreux prétendants à ménager.

Le parti au pouvoir ne ménagera aucun effort, pour ravir le poste à l’UFP, fortement ancrée à Tidjikja, et qui aura besoin de fortes alliances, pour conserver le fauteuil.

Pour arracher le poste, l’UPR aura l’embarras du choix, parmi un panel de candidats à la candidature. Mais il doit, lors de cette élection-test, dans une moughaata qui n’a, pas totalement, adhéré au régime d’Ould Abdel Aziz, ménager de nombreuses susceptibilités. Les querelles de tendances n’ont, pas totalement non plus, disparu, même si les amis de Didi Ould Biyé (ADIL) ont, récemment, rejoint la majorité présidentielle. Parmi les prétendants, citons:

Sid’Ahmed Ould Dié, maire de Rachid.

Les rumeurs qui circulent, dans les salons feutrés de Nouakchott et les boutiques de Tidjikja, parlent de Sid’Ahmed Ould Dié, l’inamovible maire de la commune de Waahaat (Rachid) où il règne, depuis les premières municipales rurales. Ould Dié est un des piliers de l’équilibre politique de la ville au sein de laquelle il a tissé de solides alliances, de Tidjikja à Ghoudia, en passant par Nimlane où il a permis, aux tendances locales, de trouver un compromis, lors de l’implantation de l’UPR, particulièrement lors de la constitution des structures de base.

Le maire de Rachid, qui militait au PRDR, pendant la première transition, a fini par basculer dans le camp d’Abdel Aziz, peu de temps avant l’élection présidentielle. Selon nos informations, il aurait été le premier à manifester son ambition sénatoriale, aux plus hautes autorités de l’UPR.

A Rachid, il compte sur un collège électoral de dix-sept conseillers, presque tous acquis à sa cause. Et il faut reconnaître, de surcroît, que le maire consacre le maximum de son temps à ses administrés.

Maître Mohamed Ould Isselmou Ould Dahane, notaire.


Jusqu’ici relativement discret, sur la scène politique locale, maître Dahane inscrit sa démarche dans «l’œuvre de construction nationale, engagée par le président de la République». Ancien membre de la commission nationale des droits de l’Homme et de l’Ordre National des Avocats (ONA), l’actuel secrétaire général de la chambre des notaires de Mauritanie entend capitaliser et mettre à profit sa grande expérience, au service des populations de sa moughataa, afin de «contribuer à l’amélioration de leurs conditions de vie, à la formation, au plan politique (citoyenneté), économique (gestion des cités), des élus et conseillers municipaux».

Maître Dahane entend, grâce, toujours, à ses relations, faire profiter les populations des apports de ses partenaires au développement, dans le cadre de la décentralisation. Bon sportif, Ould Dahane dit respecter l’ensemble des postulants et qu’il s’inclinera devant la décision du parti si, «lagaddarallah» (Qu’à Dieu ne plaise), celui-ci ne le choisit pas. Il se mettra à la disposition de celui que le parti aura investi et se battra pour sa victoire.

Sidina Ould Deddi: La baraka de Sidi Abdoullah Ould Hadj Brahim?


Dans la capitale du Tagant, deux autres sont cités. Il s’agit de Sidina Ould Deddi, cadre du ministère de la Pêche et de l’Economie maritime, un actif de la scène politique de Tidjikja. Il explique son intention de briguer le poste par «le souci de conquérir le fauteuil de sénateur, pour l’UPR, de contribuer à élever le niveau des débats, au sein de la chambre haute du Parlement, grâce à l’arrivée des cadres de haut niveau».

Cet ancien président du conseil d’administration de l’ONISPA est un militant de première heure de l’UPR qui a dirigé la campagne du candidat Mohamed Ould Abdel Aziz, dans la wilaya du BraknaRosso puis à , avant d’être élu délégué de la moughataa de Tidjikja, au congrès national de l’UPR. L’homme a entamé, depuis quelques temps, des contacts avec l’ensemble des acteurs politiques et des conseillers municipaux.

Il semble disposer du soutien de la plupart des barons de l’UPR et des autres partis de la majorité, à défaut d’un accord autour d’une candidature unique du parti dans le département. Ould Deddi, il faut le signaler, est le petit-fils du grand et vénéré érudit Sidi Abdoullah Ould El Hadj Brahim qui repose à Ghouba. Bénéficiera-t-il de la baraka de son ancêtre? L’avenir nous le dira.

Saleck Ould Saleck: cette fois-ci sera-telle la bonne?


Le second nom avancé à Tidjikja est celui de Saleck Ould Saleck. Candidat à la mairie de Tidjikja, lors des dernières municipales, sous les couleurs du PRDR, Ould Saleck est administrateur civil, spécialisé en sécurité sociale. L’homme est connu pour sa très grande discrétion et sa modération, ce qui, croit savoir un proche, l’empêchait de descendre dans l’arène, sous le magistère du PRDS, pour battre campagne auprès des siens: il ne tenait pas à en rajouter aux sempiternelles querelles de tendances qui déchiraient ce parti, dans la capitale régionale. La candidature de ce directeur à la CNSS pourrait-elle bénéficier de soutiens de poids des barons du parti, par son avantage de jouir d’une «virginité politique»?
Mohamed Ould Abdi: pour une seconde casquette ?

Les rumeurs avancent, aussi, le nom de Mohamed Ould Abdi, actuel fédéral UPR du Tagant. Contacté par le Calame, cet ancien DGA de la défunte Air Mauritanie, connu pour sa modération et sa retenue, a déclaré n’être candidat à rien mais qu’au cas où le parti le désigne, il se plierait à sa volonté, en militant discipliné. Ould Abdi bénéficie de réelles sympathies, au sein de la wilaya du Tagant.

Selon l’actuel fédéral, une mission du parti se rendra dans le département, à la fin de cette semaine, pour discuter, avec les structures de base, avant d’opérer son choix. Un choix cornélien, parce que, jusqu’ici, les équilibres politiques du PRDS reposaient sur un partage des charges électives (sénateur et députés). Cette distribution qui octroyait le poste de sénateur, à Ghoudia; ceux de députés, à Tidjikja et à Rachid, risque, fort, d’être remise en cause, tellement les appétits sont aiguisés. Un choix qui, d’ailleurs, avait toujours fait grincer les dents, à Tidjikja.

UFP: Conserver le poste, à tout prix.

L’UFP qui détient le poste de sénateur, depuis les sénatoriales de 2006, devra se battre, fortement, pour conserver le fauteuil qu’occupe Moustapha Ould Sidatt, leader de l’ancienne tendance, dite des «cadres», à Tidjikja. Pour l’instant, on ignore si le président de l’UCT va se représenter pour un second mandat: des rumeurs laissent entendre qu’il serait lassé par la politique telle qu’elle est vécue, aujourd’hui.

Selon nos informations, une mission du parti, comprenant, justement, l’actuel sénateur et Mohamed Ould Lekhlil, ancien gouverneur et éphémère ministre de la Santé, sous Sidioca, séjourne dans le département de Tidjikja, pour jauger la situation. Il faudra, donc, attendre le retour de cette mission, pour être, clairement, édifié sur la position du parti qui, il faut le rappeler, dispose de réelles sympathies, non seulement, au niveau de Tidjikja mais, aussi, dans tout le Tagant où la constance de sa position est très appréciée, depuis le mouvement de la Rectification.

La question qu’on se pose, aujourd’hui, est de savoir si l’opposition réussira à unir ses forces, pour ne pas sortir laminée de cette élection-test pour l’UPR. L’alliance électorale, contractée, par l’UFP, avec les indépendants de l’époque, avait déplu aux conseillers du parti de Messaoud Ould Boulkheir…

Que feront les anciens indépendants?

Dans la commune de Tidjikja, on suivra, avec intérêt, la position des anciens indépendants, devenus, depuis, ADIL et qui ont fini par rejoindre la majorité présidentielle, il y a quelques mois. Ce groupe avait, on se rappelle, noué une alliance de désistement avec l’UFP, lors des municipales et législatives de 2006. Ainsi, l’UFP, arrivée en tête aux municipales, avaient cédé la mairie, contre la députation et les sénatoriales.

Cet accord «stratégique» avait, fortement, déplu à l’APP qui estimait qu’il fallait se plier aux consignes de l’opposition, à savoir soutenir le parti présent au second tour. Mais, pour les indépendants et l’UFP, il fallait, coûte que coûte, battre le PRDR.

Aujourd’hui, le parti ADIL pourrait, selon un de ses pontes ne pas présenter un candidat. Un autre dira: candidature ou pas, cela rentre dans une «stratégie globale» du parti, concerné par deux départements. Ses instances ne tarderont pas à se prononcer. Mais, sur le terrain, l’attitude des conseillers sera suivie, avec un vif intérêt, parce qu’à en croire certaines indiscrétions, l’arrimage d’ADIL à la LMP n’aurait pas emporté l’adhésion de tous les militants et sympathisants du groupe. Le trio Ould Biyé, Ould Hamoud Ould Biha et n’hésiteront pas à user de leur très forte influence pour remettre les pendules à l’heure.

Oudey Mejbour réclame son tour


Enfin, on cite d’éventuels candidats du côté la commune d’Oudey Mejbour, au sud de la wilaya. On suit, aussi et avec intérêt, ce qui pourrait advenir d’un autre pôle politique, Ghoudiya, qui pourrait, comme par le passé, jouer un rôle déterminant, dans cette élection. L’ancien vice-président du Sénat et actuel maire de Ghoudiya, Saleck Ould Abdel Jelil du groupe ADIL, qui n’a pas rejoint, lui, la LMP, ne s’est pas encore prononcé.

Selon une confidence, les militants UPR de Ghoudiya réclameraient le poste qui leur revenait, conformément à la répartition des charges politiques, faisant, ainsi, fi des «contingences politiciennes». Se fondant sur ce partage, la commune de Lehseira (Oudey Mejbour) estime que le tour lui revient de désigner le candidat du parti. Et le maire, Bah Ould Mohamed, de préciser: Lehseira est la seule commune, parmi les cinq, à n’avoir ni député ni sénateur, alors que le poste revient à l’arrondissement de Ghoudia.

C’est, donc, fort de cette «légitimité» que la commune de Lehseira réclame son tour. Selon toujours le maire, les acteurs politiques de cette commune, majoritairement UPR, vont se réunir, sous peu, pour procéder au choix de leur candidat, à soumettre à la mission du parti qui se rendra à Tidjikja.

Nimlane: Pour la cohésion du parti

A Nimlane, capitale de la commune de Tensigh, où l’on ne signale pas, pour l’instant, de candidat, les cadres ressortissants prônent la cohésion du parti. Pour l’un d’eux, le choix du parti doit résulter d’un consensus entre les différents pôles politiques locaux et doit être effectué par les instances locales du parti, à travers un consensus, afin d’éviter, au parti, de perdre le poste ou de compromettre les prochaines échéances électorales.

Si, poursuit le cadre, le poste avait appartenu, par le passé, à l’arrondissement de Ghoudiya, aujourd’hui, le contexte politique comme les rapports de force ont changé et le parti doit en tenir compte. A Nimlane, on laisse entendre que rien n’appartient à quelqu’un, si le parti ne le lui attribue pas. Autrement dit, si le parti choisit la commune de Nimlane pour le poste, elle l’acceptera volontiers. C’est dire que la mission du parti est attendue avec un vif intérêt, du côté de Nimlane.

APP: un faiseur de roi?

Les observateurs lorgnent, aussi, du côté de l’APP, un acteur qui pèse, sur la scène politique locale. Les amis de Taleb Mohamed, de Samory Ould Bey et de Mohamed Ould Baty pourraient se jeter dans la bataille. Pour le moment, on attend les différentes réunions en cours, actuellement et un peu partout. Un des cadres du parti nous a laissé entendre que l’APP ne présenterait pas de candidat, et qu’il scrutera, à la loupe, la liste des candidats, avant de se positionner en fonction des intérêts du parti.

DL

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Source :
Le Calame (Mauritanie)

Hodh Elgharbi : Nouvelle manifestation à Aïoun.




Une nouvelle manifestation a eu lieu, mercredi matin dans la capitale du Hodh Elgharbi pour revendiquer l’amélioration des conditions de vie des populations, a appris ANI de sources informée.

Selon cette même source, les élèves des établissements secondaires d’Aïoune ont abandonné les cours pour aller grossir les rangs des manifestants, au moment où les unités de la police et de la garde ont été déployées sur les principaux axes de la ville.

En outre, l’augmentation de 10 ouguiyas du prix du pain a été annulée, après des négociations, tenues hier entre administration et manifestants.

Selon des sources sécuritaires, la police a remis en liberté cinq jeunes arrêtés au cours d’une manifestation contre la hausse du prix du pain.


Source :
ANI (Mauritanie)