dimanche 27 mars 2011

Zouerate : Le Maire offre au lycée de Zouerate un jeu de maillots et des ballons.




Le Maire de Zouerate a offert à l’équipe du lycée de Zouerate un jeu de maillot et des ballons de football le samedi 26 mars.

La cérémonie de remise de ces équipements s’est déroulée à l’hôtel de ville en présence du Délégué Régional de la culture, de la jeunesse et des Sports Mr Bouh Ould Imigine, du Directeur des Etudes du lycée de Zouerate Mr El Kori Ould Soula, de l’Adjointe Au Maire chargée des affaires socioculturelles Madame Lehdya Mint Louleid, du secrétaire général de la ligue de football Mr Mangassouba , du professeur d’EPS Mr Dieye Balle et des représentants de l’équipe du lycée.

Dans un mot prononcé à l’occasion, le Maire Mr Yacoub Ould Salem Vall s’est dit heureux de pouvoir faire cette modeste contribution qui rentre dans le cadre d’un programme plus vaste destiné au milieu éducatif.

Il a précisé qu’aujourd’hui dans la ville de Zouerate, tous les établissement scolaires ont été réhabilités et disposent de suffisamment de table-bancs. Il a aussi annoncé qu’une réhabilitation est prévue pour le lycée de Zouerate pour un montant de plus de dix millions d’ouguiyas.

A son tour le Délégué Régional de la Culture, de la Jeunesse et des sports a affirmé qu’il apprécie à sa juste valeur ce geste et a annoncé au même moment le projet de construction d’un stade de cinq mille places destiné à la ville de Zouerate.

Pour sa part l’adjointe au Maire et professeur au lycée de Zouerate, a précisé que les équipements aideront sans nul doute à encourager leurs élèves surtout dans cette période de compétition sportive. Le professeur d’EPS Mr Dieye Balle a signalé l’insuffisance des encadreurs sportifs au lycée de Zouerate, un seul pour le lycée.

Le représentant de la Ligue Régionale de Football a remercié la commune au nom de la ligue. C’est pour la première fois, dit-il, qu’un Maire offre des équipements sportifs au lycée de Zouerate. Ce geste, ajoute t-il, mérite d’être encourager. Il est à noter qu’un match du Tournoi scolaire de football, Challenge Sidi Mohamed Abbas est prévu l’après-midi dans le cadre de la première journée. Un match qui opposera le lycée d’Atar au lycée d’Akjoujt.

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Source :
Abdallahi Dieng Ould Cheikh

Démarrage à Kaédi du projet d'appui à l'enseignement originel dans les zones les moins favorisées en 2011.





M. Ahmed Ould Neiny, ministre des affaires islamiques et de l'enseignement originel a donné dimanche, dans les locaux de la commune de Kaédi le coup d'envoi des activités du projet d'appui à l'enseignement originel dans les zones les moins favorisées en 2011.

Ce projet qui intervient sur toute l'étendue du territoire national a pour but, notamment, de dynamiser le rôle des mosquées dans la propagation d'une culture islamique modérée.

Dans un mot prononcé pour la circonstance, le ministre a rendu hommage au bilan positif de ce projet au cours de l'année écoulée, à savoir le recrutement de 276 imams de mosquées et professeurs de mahadras qui ont dispensé des cours dans le Coran, le hadith, la vie du prophète , la langue arabe et l'éducation civique. Ces cours, a-t-il précisé, ont été hautement appréciés par le public.

Il a ajouté que le champ d'intervention du projet s'est élargi pour englober toutes les zones du pays, notamment les zones des régions de la rive droite du fleuve Sénégal, et ce en raison de l'intérêt qu'accorde le Président de la République, Monsieur Mohamed ould Abdel Aziz aux affaires nationales en général, et particulièrement dans les localités les moins favorisées dans le pays.

Le ministre a indiqué que la wilaya du Gorgol bénéficie cette année d'un récrutement de 34 imams de mosquées et de professeurs de mahadras, en plus de l'ouverture très prochaine de 48 salles d'alphabétisation, en collaboration avec les autorités administratives de la wilaya.

M. Ahmed Ould Neiny a souligné qu'en faisant preuve de détermination pour la réussite du projet, les imams des mosquées et les professeurs des mahadras confirment leur volonté de suivre l'exemple de nos ancêtres connus pour leur action visant à propager les connaissances et à faire connaître les enseignements de notre sainte réligion, l'Islam.

Le ministre a demandé aux imams des mosquées et aux professeurs des mahadras de servir d'exemples de bonne conduite et de dévouement.

Le programme de la manifestation comporte trois conférences-débats sur les objectifs du programme, l'enseignement originel et l'importance des précis dans le rite malékite.

Il est à noter que l'analphabétisme est très repandue au Gorgol, notamment dans ses zones rurales, malgré le fait que la wilaya compte 266 mahadras. L'an dernier, le ministère des affaires islamiques a ouvert 36 centres d'alphabétisation dont ont profité 218 personnes.



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Source :
Agence Mauritanienne d'Information

Coulisses de la visite du Président de la république dans la citée frondeuse.




C’est en août prochain que le président fêtera sa seconde année d’accession au pouvoir sans vraiment être certain d’avoir enrichi son capital de confiance parmi les populations frustrées partout, dans le nord, dans le sud et au centre du pays, mais de manière plus grande dans le Tagant, cette wilaya qu’il vient de visiter en quatre heures de temps, suscitant de la part de ces habitants des interrogations sur le pourquoi de cette visite dans la citée frondeuse à Ould Abdel Aziz, dans la ville aux cadres marginalisées, Tidjikja que le régime voulait rayé d’un trait toutes les traditions d’organisation politique et socioéconomique séculaire qui a encore de longues décennies pour disparaître.

En effet, à l’intérieur du pays, le président de la république Mohamed Ould Abdel Aziz, s’investit à son maximum pour convaincre les bailleurs de fonds, lesquels avaient indexé le régime de gouverner en solo, en marginalisant les minorités, ce qui pourrait être fatal pour l’octroi de tout futur soutien financier des bailleurs de fonds.

Ce constat politique partagé par tous, comme celui du président français Nicolas Sarkozy compromet totalement l’avenir politique Ould Abdel Aziz qui pourrait à la lumière de sa gestion actuelle du pays être désavoué par les urnes et donc perdre le pouvoir sur lequel il a une emprise de fer.

Le chef de l’Etat n’a pas encore trouvé la marge de manœuvre nécessaire pour arriver à cette fin et pour maximiser ses chances d’emporter sans coup férir un second mandat, surtout, si l’on sait que sur le plan politique, on assiste depuis l’installation du gouvernement du Premier ministre Moulaye Ould Mohamed Laghdaf à une véritable politique de l’autruche.

Les politiques montrent une fois de plus que leurs intérêts personnels sont au-dessus des intérêts de leur pays. Des problèmes se posent aussi à l’occasion ou en dehors des périodes électorales. Par pudeur certainement, ces problèmes sont résolus sans tapage dans certains pays pour sauver leur popularité. Mais ce qui est constant en Mauritanie, c’est des campagnes de dénigrement qui ne cessent de porter un coup sérieux au modèle démocratique que représentait la Mauritanie après le changement du 03 août 2005.

Et pour revenir à la capitale du Tagant, la ville frondeuse du Tagant à l’actuel pouvoir, dont certains avaient été emprisonnés par le régime de Ould Abdel Aziz, tout n’a pas été dit sur les coulisses qui l’ont caractérisé, notamment cette première audience accordée par le président à Oud Waghef, Ould Biye et consorts par le chef de l’Etat avant que ce dernier ne juge le moment non propice pour discuter.

A Tidjikja, dans laquelle le président n’a passé que quatre heures de temps, Ould Abdel Aziz n’a pas été reçu par Biya et ses compagnons ; prenant une douche froide devant la faible mobilisation faite par Adil et son leader l’ancien premier ministre Ould waghef ; qui depuis son ralliement de la majorité attend vainement un retour de l’ascenseur qui ne vient pas des autorités, s’interrogeant à quoi sert-il de courir vers un pouvoir qui ne tient qu’à une ficelle.

Par ailleurs, les écoliers atteints par la varicelle n’ont pas été conduits pour défiler devant le président, mais rassemblés dans les établissements, s’exposant ainsi à une contamination facile et rapide par la prolifération, loin de leurs enseignants encadreurs qui avaient peur d’attraper « khelvit ».

La visite présidentielle de Tidjikja a conduit certains à se demander pourquoi Ould Abdel Aziz arrive dans une ville dont il a déclaré la guerre à ces fils dés son mouvement de rectification et se demandent quelle moustique l’a piqué en parlant d’analphabétisme dans une région productrice des plus grands cadres, technocrates et intellectuels du pays.

Le président a sans doute constaté qu’il n’est pas la bienvenue dans cette ville, qu’il a quitté dans la précipitation sans la compagnie du Wali et des autorités comme s’il veut endosser la responsabilité aux autorités territoriales alors que c’est lui le premier qui a sème le vent dans cette région que c’est aujourd’hui lui qui doit récolter la tempête.

Ahmed Ould Bettar

Rosso : La police arrête des responsables de boutiques « Opération Solidarité 2011 » accusés de vendre les produits de façon illégale.





Une source généralement bien informée a révélé à Sahara média que la police de Rosso, ville frontalière avec le Sénégal, a arrêté des responsables de boutiques de l’Opération « Solidarité 2011 » accusés d’avoir vendu des produits dans des conditions non transparentes.

Une mission de contrôle envoyée par le gouvernement et arrivée dans la ville de manière inopinée, a remarqué la disparition de près de 2 millions d’UM au niveau des boutiques de l’Opération « Solidarité 2011 ».

C’est l’un des premiers accrocs au niveau de cette opération lancée par le gouvernement mauritanien pour permettre aux populations les plus pauvres de pouvoir s’approvisionner en produits de première nécessité à des prix acceptables.

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Source :
Sahara Medias (Mauritanie

Rosso : Haimeda Ould Magha, le rebelle du PK6 !




Dans le cadre de la création de Rosso ville-nouvelle au PK6 sur le tronçon Rosso-Nouakchott, l’état essaye de satisfaire les anciens habitants en leur octroyant des terrains de choix. Pour se faire les autorités auraient désigné une commission de sept personnes.

Ladite commission serait chargée de dresser une liste des autochtones du PK6 afin que ces derniers puissent bénéficier de terrains lotis dans la zone. Cette procédure n’a pas plu à tout le monde, surtout Haimeda Ould Magha cadre supérieur de Tasiast et notable de la ville de Rosso mais aussi autochtone habitant du PK6.

« Je suis un habitant autochtone du PK6, il m’a été rapporté que l’état accorde une importance particulière à la tribu Oulad Benioug à la quelle j’appartiens et cela me m’adule mais je m’oppose farouchement au fait qu’une commission de sept personnes toutes issues de la tribu Oulad Benioug soit désignée pour dresser la liste des anciens habitants du PK6...

...car ce n’est pas une question de tribu et la commission dont il est question n’est pas du tout représentative du PK6 car seul Sidi Ould Messaoud peut parler au nom des habitants du PK6 mais malheureusement il ne peut pas s’acquitter de la mission qui lui est dévolue.

Cette localité a été constituée les années 1962,63 et 64 par quelques familles dont certes des oulad benioug mais ils ne sont pas les seuls. Je le dis haut et fort ; les résultats de cette commission ne seront jamais acceptés par les anciens habitants du PK6. Nous demandons à ce que les autorités prennent leurs responsabilités car les anciens habitants du PK6 n’accepteront jamais la distribution sous la forme envisagée.

Dans cette terre on ne doit pas parler de tribu car c’est contraire à toute politique réformatrice. Il faut surtout parler des anciens habitants à qui l’état doit donner la priorité or la commission désignée n’est pas sensée connaître les anciens habitants de la localité. Je répète que je suis ressortissant de cette tribu mais ce n’est pas une raison de cautionner le faux…»

Ces propos montrent si besoin en est, que la distribution prévue par l’état aux premiers habitants du PK6, risque de faire beaucoup de bruit si jamais on ne tient pas compte des avis des uns et des autres. A titre d’exemple, Haimeda qui pense qu’une commission à connotation tribale est une grosse erreur, quoiqu’il soit issu de la tribu en question, se révolte pour dit-il que les autres familles qui ne sont pas de cet ensemble tribal ne soient pas privées de leur droit d’anciens habitants du PK6.

Propos recueillis par Jiddou Hamoud


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Source :
Jiddou Hamoud

Brakna : Le LETP de Boghé forme 125 diplômés chômeurs.




Le lycée d’enseignement technique et professionnel de Boghé abrite depuis le 20 mars et ce jusqu’au 19 mai prochain, une session de formation au profit de 125 diplômés chômeurs (agronomes, géographes, historiens, informaticiens) exécuté dans le cadre d’un vaste programme de mise en valeur de 1300 hectares dans la plaine de Mpourié.

Selon le directeur de l’établissement, M. Mrabbih Ould Abderrazaq, les modules de formation portent sur les techniques de production du riz (540 heures), les techniques de production du blé (120 heures) et la production animale (180 heures) soit un volume total de 840 heures dont 540 pour les travaux pratiques.

A l’issue de la formation, les bénéficiaires disposeront chacun de 3 vaches laitières et 10 hectares à Mpourié (Rosso) avec un financement de l’Etat durant la 1ère campagne. Une bourse mensuelle de 40 000 UM leur sera également versée durant les deux mois de formation.

Le choix du lycée d’enseignement technique et professionnel de Boghé pour abriter la présente session fait suite à un appel d’offre lancé par le comité chargé de la mise en œuvre du programme présidé par M. Coulibaly (Chargé de mission au MDR) et comprenant entre autres le directeur de l’insertion, le directeur de l’Observatoire de l’emploi et un représentant de l’INAP.

Ce choix consacre la qualité de l’offre technique de cet établissement crée par le décret 98 080 du 2 novembre 1998 et qui assure la formation dans trois spécialités à savoir l’agronomie, la maintenance du machinisme agricole et l’artisanat rural réparties en deux cycles : le BEP (Brevet d’enseignement professionnel) et le BT (Brevet de technicien).

Notons que la cérémonie de lancement de cette session bimestrielle a été présidée par le Hakem de la mouqata’a, M. Ahmedna Ould Mohamed Lemine et du maire de la commune, M. Bâ Adama Moussa qui ont exhorté les bénéficiaires « à tirer le maximum de profit de cette session qui ne manquera pas d’améliorer leurs compétences en matière de production agricole et animale ».

Dia Abdoulaye
camadia6@yahoo.fr

Le jumelage de Rosso et Moissy Cramayel fait des émules.



Rosso est jumelée à la commune française de Moissy Cramayel, depuis 1986, une entente qui a beaucoup profité à la capitale du Trarza, sur plusieurs plans. Parallèlement au jumelage, des bonnes volontés françaises ont mis sur pied une association dénommé «le collectif des amis de Rosso».

Cette association ravitaille, chaque année, la ville et ses environs, en matériels sanitaire, agricole, scolaire mais aussi finance de multiples petits projets.

L’année dernière, la commune de Moissy a envoyé, sur proposition du collectif, une délégation de neuf jeunes moisséens – sept filles et deux garçons – à Rosso, en vue de mettre sur pied, avec les jeunes de Rosso, un «chantier jeunes» qui s’est matérialisé par un beau jardin qui ceinture, désormais, la mairie.

Les jeunes moisséens étaient encadrés par deux membres du collectif – Vincent Cangi, son président et Florence Berry, sa vice-présidente – et deux autres cadres de la commune de Moissy, Frank Dessoubri et Estelle. Durant leur séjour, les jeunes ont appris à se connaître. Mieux certains se sont connus au point de s’aimer. Hé oui: Bocar Ba, un jeune de Rosso, a réussi à charmer mademoiselle Emilie Carrouget, une moisséenne.

Les deux jeunes ont tissé une relation amoureuse qui a entraîné la jeune fille à revenir, quelques mois plus tard, rendre visite à son amoureux. Convaincus que leur relation était sincère, nos tourtereaux décident, alors, de se marier et c’est justement ce qu’ils ont fait, à Rosso, durant la dernière fête du Maouloud. La jeune fille est venue avec sa maman, malgré la menace terroriste qui planait en Mauritanie.

L’ambiance fut très festive. On a chanté, dansé, mangé et beaucoup rigolé. Souhaitons heureux ménage au nouveau couple qui a convolé en juste noces, en concrétisant, ainsi et de fort belle manière, le jumelage Rosso-Moissy. Nous lui souhaitons beaucoup de poussins. Mais où est le poulailler, Cheibany? A Rosso, bien sûr!

Jiddou Hamoud / Rosso


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Source :
Jiddou Hamoud

Sélibaby : Visite présidentielle : Rupture de style




A Sélibaby, la visite du président de la République rompt avec le faste d’antan. Ni fanfare, ni soirée artistique, ni haies humaines, ni troubadours et surtout, très peu de Nouakchottois Une vraie rupture avec les carnavals habituels. Lutte contre la gabegie oblige !

Ould Abdel Aziz est arrivée vers 17 h 30 à l’aérodrome de la capitale du Guidimagha. Il embrasse sur la tête les deux fillettes qui lui tendent lait et dattes, serrent quelques mains, récupère quelques lettres, répond avec simplicité à quelques citoyens et va à l’essentiel.

Sur le site de la cérémonie de pose de la première pierre de la ligne haute tension, il écoute le maire APP de Sélibaby, puis le discours du ministre de l’Hydraulique et de l’assainissement, Mohamed Lemine Ould Aboye, avant de s’adresser aux populations venues l’accueillir.

Il promet à la ville deux ambulances et une unité de radiologie pour l’Hôpital, rassure les populations sur les capacités financières du pays à engager la bataille contre le sous-développement et demande aux habitants du Guidimagha de faire preuve de plus de vigilance face à la menace terroriste qui pèse sur la sécurité du pays en rappelant que les auteurs de la dernière tentative s’étaient infiltrés à partir de la wilaya du Guidimagha.

Le projet d’électrification des localités de Sélibaby et de Gouraye à partir de Mannantali via Bakel (Sénégal) dont les travaux seront bouclés en 16 mois permettra la fourniture de l’énergie hydroélectrique aux agglomérations rurales et urbaines de la zone concernée. Il s’agit de l’installation d’un poste de transformation d’une puissance de 90/30 KV et d’une ligne électrique de 90 KV longue de 50 KM reliant les postes de Sélibaby et de Bakel.

Les explications concernant ce projet sous-régional ont été faites par le Haut Commissaire de l’OMVS, Mohamed Salem Ould Merzoug qui était accompagné d’une forte délégation dont le président en exercice du Conseil des Ministres de l’OMVS.

Pour désenclaver la wilaya, le président de la République promet la reprise très prochaine des travaux de l’aéroport et la possibilité de la création d’une ligne aérienne directe Paris/ Sélibaby compte tenu de l’importance de la diaspora originaire du Guidimagha. Mauritanie Airlines International dont la flotte est déjà forte de trois avions pourrait bien relever un tel défi.

En attendant, Ould Abdel Aziz a donné le coup d’envoi du démarrage des travaux du tronçon bitumé Sélibaby- Gouraye long de 45 km et a promet un coup de fouet aux travaux sur l’ensemble de l’axe Kaédi-Mbout–Sélibaby-Gouraye.

Auparavant, le ministre de l’Equipement et des Transports, Yahya Ould Hademine et le Chef de la Délégation européenne, Hans- Georg Gerstenlauer ont donné d’amples détails sur les financements et les travaux de cet important projet qui permettra à la wilaya de sortir enfin de son enclavement étouffant.

Dans la soirée, le président de la République s’est entretenu avec les cadres de l’administration locale et les élus de la wilaya.tôt le matin, il reprendra l'avion-taxi espagnol pour rentrer à Nouakchott où il présidera la réunion hebdomadaire du conseil des ministres du jeudi.




Source :
RIM24 (Mauritanie)