lundi 24 février 2014

Brakna-Aleg: Deux détenus de Prison Centrale suspendent leur grève de la faim


Brakna-Aleg: Deux détenus de Prison Centrale suspendent leur grève de la faim Deux détenus à la prison centrale d’Aleg dans la wilaya du Brakna ont suspendu, ce lundi, la grève de la faim qu'ils ont observé depuis quelques jours, a rapporté le correspondant d’Alakhbar.

Les deux prévenus étaient entré en grève en protestation contre les nombreuses fouilles dont ils sont l'objet ainsi que le vol d’une importante somme d’argent qui était en leur possession.






Coordination des commissions de Dar El Barka, Ould Birome et Dar El avia pour le suivi des affaires foncières

Coordination des commissions de Dar El Barka, Ould Birome et Dar El avia pour le suivi des affaires foncières Communiqué de presse.

Suite à la réunion de M’guerinatt en date du 15 février 2014 avec la délégation ministérielle, les populations du Brakna ouest (Dar El Barka, Ould birome et Dar El Avia)

Réitèrent leur opposition au projet Er-Rajhi et demandent avec insistance au président de la république l’annulation pure et simple de ce projet.

Fait à Boghé le 20 février 2014-02-23
La coordination



Source : Fetere Jeyngol

Ba Yahya organise un diner à l'honneur de la majorité présidentielle

Ba Yahya organise un diner à l'honneur de la majorité présidentielle  Le Député de Kaédi, et ancien Ministre, Ba Yahya a organisé, en fin de semaine, dans son domicile, un diner à l'honneur des dirigeants politiques du régime.

La soirée dédiée au renouvellement de la classe politique de la majorité soutenant le Président Mohamed Ould Abdel Aziz, a été marquée par la présence du président de l'Assemblée Nationale, ses vice-présidents (UPR), le président de l'UPR, le Président de son Groupe Parlementaire, ainsi que certains cadres et haut fonctionnaire issus de la vallée.

La rencontre a été une occasion pour les dirigeants et cadres du parti, pour réaffirmer la nécessité de coordonner et conjuguer les efforts pour une meilleurs présentation du bilan des réalisations édifiées au premier Mandat du Président de la République Mohamed Ould Abdel Aziz, ainsi que la préparation des élections présidentielles à venir, de manière réfléchie et efficace.




Source : Seck Alpha

Expropriation des terres de la vallée : Chassez le naturel, il revient au galop !

Expropriation des terres de la vallée : Chassez le naturel, il revient au galop ! C’est la désolation entière dans la vallée du fleuve Sénégal, où le spectre de l’expropriation des terres, opéré à grande échelle à l’époque, par des mauritaniens contre leurs propres compatriotes, pendant les années de déportation massive des négro-mauritaniens vers le Sénégal et le Mali dans les années 80 et 90, vient de reprendre de plus belle.

Mais, cette fois, ironie du sort, après le processus de rapatriement des réfugiés organisé avec un demi-succès par l’actuel pouvoir, on assiste dans la consternation totale, à une expropriation silencieuse de grande envergure des richesses foncières de la vallée du fleuve.

Une opération menée avec le consentement coupable de l’Etat en connivence avec des consortiums saoudiens sous le fallacieux pseudo de la mise en valeur de ces terres, qui intervient au moment où certains revenants réclament toujours mais en vain, la restitution de leurs anciennes habitations ainsi que de leurs périmètres arables confisqués à l’époque.

Une politique de pillage systématique du potentiel agropastoral s’inscrivant dans le cadre de la politique non avouée des investisseurs de placer leurs capitaux dans des paradis non pas seulement fiscaux tels qu’offert gracieusement par le régime de Nouakchott, mais également fonciers comme l’illustre cette volonté de rétrécir le droit de propriétaires des terres de leurs richesses et de leurs ressources de vie depuis des siècles.

Une politique suscite de plus en plus de l’indignation et de la stupéfaction pour des communautés importantes d’éducation agropastorale, dépossédées de leurs biens fonciers pour la réalisation d’intérêts particuliers et incontestablement étrangers, dés lors où les investissements quelque soient leur faiblesse sont de l’argent qui appelle de l’argent.

Plusieurs voix se sont élevées hier, aujourd’hui et se feront entendre demain pour dénoncer donc cette mascarade foncière qui s’annonce catastrophique à moyen et long terme pour les populations locales qui n’ont de sources de vie que l’exploitation de ces terres.

C’est dans ce cadre aussi que les FLAM se sont érigées « avec force contre cette décision pernicieuse » mettant en garde le gouvernement sur les tentatives, en coulisse, « de légaliser ces spoliations de terres par l’octroi de titres fonciers aux prédateurs ».

Le mouvement exprime également son soutien et toute sa solidarité aux populations victimes de cette politique d´occupation, en particulier à celles de Donaye, appelant les autorités administratives à mesurer le danger de telles pratiques à la limite de provocation.

« On ne peut initier des projets de développement qui se veulent viables, sans associer les acteurs ruraux concernés » disent les FLAM paraphrasant feu Nelson Mandela quand il dit : « ce qui est fait pour nous, que d’autres ont décidé sans nous, est en réalité contre nous », rappelant que si « le Système a changé de visage » il continue de garder au vu et au su de tous le même message.A propos de cette expropriation, notons que l´Etat mauritanien vient encore d’octroyer des terres des populations paisibles de la zone Boghé à des hommes d´affaires Saoudiens.

« Cette décision, dangereuse, s’inscrit dans la droite ligne de la réforme foncière scélérate de 1983 (Ordonnance numéro 83127 du 05 juin 1983) qui vise, rappelons-le, à déposséder les populations paysannes de la vallée du fleuve, pour les transformer en ouvriers agricoles sur leurs terres ancestrales » indiquent les FLAM selon lesquelles cette nouvelle décision ignore l'avis et les intérêts des populations concernées et constitue, de fait, un déni du droit de propriété.

Le projet agricole mauritano-saoudien

Les autorités ont tenu récemment une réunion dans la ville de Boghé avec les agriculteurs de la wilaya du Brakna. Elles ont rappelé à cette occasion que le secteur rural a réalisé d'importantes productions au cours des dernières années grâce aux améliorations apportées au niveau de cette filière, précisant que ces efforts ont permis la couverture de 60% des besoins nationaux en riz.

Elles ont évoqué aussi une situation d'incertitude dans laquelle vivait le secteur avant 2009, les dettes des agriculteurs, le manque des outils agricoles et l'absence de professionnalisme dans leur exploitation.

Les autorités ont parlé également de la vente prochaine d’outils et d’équipements dont des moissonneuses et tracteurs au profit des agriculteurs à des prix préférentiels avant le mois d'avril prochain pour permettre une maîtrise de l'agriculture et pour accorder la priorité aux franges démunies, soulignant les liens entre le secteur et la caisse de dépôt et de développement qui exige selon eux des garanties pour bénéficier des prêts après l'obtention de la propriété foncière.

Elles ont rappelé aussi la recherche en cours d'un mécanisme d'assurance agricole contre les catastrophes naturelles, rassurant les habitants de Boghé sur la viabilisation des anciens périmètres de la ferme de Boghé couvrant 790 ha.

Evoquent le projet agricole mauritano-saoudien proprement dit, ces autorités ont indiqué après avoir évoqué les mesures prises pour l'annulation des dettes des agriculteurs et des conditions devant être réunies pour obtenir des crédits agricoles, qu’il s’agit d’un projet de développement important comportant des parties se trouvant ans les wilayas du Trarza et du Brakna.

Le projet vise à combler le déficit enregistré dans la production du blé mauritanien avec un objectif de récolte de 200 mille tonnes par an en plus de la production d'autres produits comme sorgho et l'aliment bétail. D’une durée de 5 ans, son coût est d'un milliard d'ouguiyas avec un bail des périmètres exploités. Ils ont rassuré enfin les agriculteurs de la construction prochaine d’une usine laitière à Boghé et d'une unité d'emballage des dattes en Adrar.

Md O Md Lemine

Mauritanie: un soldat tué et deux autres blessés aux environs de Lemgheity

Mauritanie: un soldat tué et deux autres blessés aux environs de Lemgheity   L'Agence Tawary d'information a appris de sources particulières que le soldat Chrough Ahmed Ould Moussa a été tué dans un accident survenu ce dimanche dans la zone de Lemgheity au nord de la wilaya de Tiris-Zemour (Mauritanie) et deux autres soldats ont été blessés, il s'agit de Ahmed Ould Abad et Moulaye Zeine Ould Ahmed Salem, tous en service au bataillon des opérations.

Les soldats étaient à bord d'un véhicule de type Land-Cruiser appartenant à l'armée mauritanienne qui suite à un excès de vitesse a effectué plusieurs tonneaux sur un terrain accidenté et caillouteux, précisent nos sources.

Le soldat tué a été inhumé selon les procédures militaires dans le cimetière des "Martyrs", situé non loin de Lemghety et sa famille qui habite Bir-Moghrein a été informée du drame, cite une source informée.



Nouadhibou : le syndicat des enseignants revendique l’indemnité d’éloignement et le logement

Nouadhibou : le syndicat des enseignants revendique l’indemnité d’éloignement et le logement  Le syndicat des enseignants du fondamental de Nouadhibou a menacé d’organiser des activités revendicatives, au cas où la tutelle ne prenne pas les mesures nécessaires pour le payement de l’indemnité d’éloignement et de logement aux instituteurs.

Le syndicat a mis l’accent sur la question du logement dont Nouadhibou connait une crise sans précédent depuis que la ville est déclarée « Zone franche » fortement ressenti par les instituteurs.

Dans un communiqué, dont copie est parvenue à l’ANI, le syndicat a souligné le retard « injustifié » du payement du trousseau d’équipement pour les enseignants et exigé l’accélération des mesures liées à cette question.