jeudi 4 septembre 2014

Au poste de « contrôle » de santé du quai de Rosso : un boulevard pour EBOLA !


Alors que s’accélère l’épidémie d’Ebola et que le monde entier se mobilise pour la stopper sans qu’aucune solution ne soit réellement en vue dans les prochains mois, le spectacle auquel j’ai été témoin et acteur dans l’après midi du 3 septembre au poste frontière de Rosso a de quoi faire peur quant aux risques très graves que fait peser l’administration publique elle-même sur les citoyens qu’elle est censée protéger.
Les passagers qui descendent des pirogues ou du bac venus du Sénégal sont invités à se présenter à un « poste de contrôle sanitaire » dans un bâtiment isolé des autres bâtiments administratifs, après avoir accomplis les formalités administratives d’usage, c'est-à-dire après être déjà entrés en contact non protégés avec le personnel de douanes, police,gendarmerie, change etc, ainsi gravement exposés. Mais ce premier couac sécuritaire n’est rien à côté de ce qui se passe à l’intérieur du poste de « santé ». Le spectacle est hallucinant. Dans un désordre indescriptible, les passagers sont mis en rangs par deux ou trois personnes dans un couloir étroit , à côté de gendarmes assis à même le sol, la kalachnikov posés le long des murs à portée de mains, harassés par la chaleur étouffante d’une fin d’après d’hivernage tardif. « Au suivant ! ». On entre et on en revient pas. Un monsieur enturbanné et en grand boubou bleu, tient dans ses mains nues, deux thermomètres blancs ergonomiques et les tend sans dire un mot aux arrivants, tout en sueur le plus souvent, pressés chacun son tour, d’en fourrer un sous l’aisselle avant de payer à un gendarme rivé sur l’écran de son ordinateur, les mille ouguiyas exigés par aisselle et par personne. Quelqu’un a l’indélicatesse de dire « c’est cher ! » en observant tout près de moi le manège du gendarme qui pianote sur son ordinateur les mentions portées sur une carte d’identité. Le gendarme le tance du regard et lui dit de retourner d’où il vient s’il n‘est pas heureux. Il répond en hésitant qu’il était mauritanien et s’entend répondre définitivement et sans appel : « raison de plus de te taire et de laisser les gens travailler ». Je sens la crise arriver. Je me vois déjà embarquer vers la brigade de gendarmerie et passer la nuit à Rosso pour rébellion ou quelque chose comme ça. Car bien sûr, je ne cautionnerai pas cette mascarade dangereuse et ne payerai pas une ouguiya sans reçu ni fiche quelconque pour un « service » aussi incongru. Une délégation de femmes sénégalaises manifestement en mission officielle n’en croit pas ses yeux, tout en se prêtant à ce jeu à la fois dangereux et vulgaire (exposer au regard de tous, ses aisselles n’est pas de nos traditions !) et tout en faisant gentiment la remarque qu’il ‘ya pas eu de reçu pour les mille ouguiyas chacune. J’observe le spectacle. La salle est d’une repoussante saleté. Pas un seul signe de dispositif lié de près ou de loin à la médecine hormis les deux thermomètres et, peut être, l’ordinateur du gendarme, qui enregistre sans arrêt et fourre les billets bleus dans un tiroir rempli. Qui est ce monsieur enturbanné et en boubou bleu : un infirmier, un médecin, un gendarme en civil ? Pourquoi n’est-il pas en uniforme blanc réglementaire ? Pourquoi pour sa propre sécurité et celle de ses innombrables « patients » ne met il pas des gants et un masque respiratoire ? Et ces mille ouguiyas que l’on s’acquitte : pourquoi et pour qui ? Qui peut réellement les payer dans la masse de petits pauvres qui font le va et vient entre les deux rives à longeur de journée ? N’est-ce pas une somme qui peut en pousser plus d’un à passer la frontière en catimini pour y échapper et fuir ainsi l’essentiel : le contrôle de santé précisément ?
Mon tour arrive. Mon compagnon de véhicule était ressorti de peur sans doute d’être embarqué en même temps que moi à la gendarmerie puisque je lui avais fait part de mon intention de me rebeller. J’avance vers le monsieur enturbanné. Il me tend furtivement l’un des thermomètres juste après qu’une femme l’a passé sous son aisselle. Je me penche alors vers lui pour ne pas le gêner et lui dis « je ne prendrai pas ce thermomètre et votre jeu est dangereux et contraire à toutes les règles de santé publique ». Il sursauta surpris, prononça des mots inaudibles avant de me dire très distinctement « vous avez raison ». Poliment, Il me demanda néanmoins de m’enregistrer auprès du gendarme. Celui-ci avait observé la scène sans rien dire. Il prit ma carte et m’enregistra. Il n‘y eut pas de crise car il ne me réclama aucun sou en me la restituant sans un mot. Je sorti de ce four poussiéreux pour reprendre le véhicule garé dans le parking du quai où m’attendait mon compagnon de route. Devant des douaniers et des gendarmes assis à côté de lui j’expliquai les raisons de mon double refus d’être contrôlé et de payer dans ces conditions. Ils étaient plus indignés que moi de cette mascarade qui risque de coûter cher au pays au moindre cas d’Ebola qui passerait par Rosso dans ces conditions invraisemblables. Au vu de ce que j’ai vu, à Rosso, c’est un boulevard que l’administration ouvre au virus. Prions pour qu’il s’inscrive aux abonnés absents.
Lo Gourmo

Des experts militaires internationaux sous haute sécurité à Atar

Des experts militaires internationaux sous haute sécurité à Atar   Depuis quelques temps, les Hôtels d’Atar et particulièrement El Waha et MKT abritent des dizaines d’experts militaires de différentes nationalités. Des soldats Mauritaniens assurent 24 sur 24 la garde très stricte de ces lieux d’hébergement.

Ces experts étrangers semblent chargés de missions provisoires dont entre autres, la formations des élèves pilotes, mécaniciens et navigateurs de l’armée de l’air Mauritanienne ainsi que les élèves de l’école interarmes d’Atar.

D’autres experts sont venus dans le cadre de la mission « Damo » chargés d’encadrer et entrainer les forces terrestres. Il importe de rappeler que la ville d’Atar abrite trois casernes et deux écoles militaires.

Mourassiloun

Plusieurs cas de rage découverts au sud du Brakna

Plusieurs cas de rage découverts au sud du Brakna   Plusieurs cas de rage ont été décelés ces derniers jours parmi le bétail mordu par les chiens dans la moughataa de M’Bagne (sud de la wilaya du Brakna), a rapporté le correspondant d’Alakhbar.

Aucun cas n’a pas été, pour autant, enregistré parmi la population de la ville, a informé le correspondant d’Alakhbar. Les autorités locales ont alors procédé à une opération dans laquelle ils ont tué des dizaines de chiens.
Alakhbar

Disparition mystérieuse d’une femme dans la moughataa d’Aoujeft

Disparition mystérieuse d’une femme dans la moughataa d’Aoujeft   Une femme répondant au nom de Beikka, a disparu depuis quelques jours, dans des conditions demeurées mystérieuses dans la moughataa d’Aoujeft, à 80 km au Sud-Est d’Atar.

Les recherches lancées pour connaître le sort de la disparue restent timides et suscitent des soupçons sur une volonté manifeste des autorités locales de ne pas accorder à cette disparition mystérieuse toute l’attention qu’elle mérite.

Certains sont même allés pour attester de l’exactitude de cette négligence à rappeler l’insuffisance des efforts déployés pour retrouver Beikka, comparativement à un cas qui s’était produit un an auparavant , à Atar, la capitale de l’Adrar, à l’occasion de l’éclipse d’un enfant.

Selon des sources Beikka a disparu depuis le mois béni du Ramadan dernier, précisant que son sort pourrait être connu très vite si une enquête digne de ce nom est réellement menée par les autorités administratives et sécuritaires locales pour lever le coin de voile de ce mystère.

Atlanticmedia

Kankossa : un nouveau cas de suicide

Kankossa : un nouveau cas de suicide
  Un homme d'une quarantaine d'année, Samba Coti Sow, s'est donné la mort ce mercredi, tôt le matin dans la localité de Kélebélé Peulh, à une quinzaine de kilomètres de Kankossa.

D'après les sources, c'est la sœur de la victime qui s'est réveillée remarquant l'absence de son frère, alerta les autres frères qui se mettent aussitôt à sa recherche, suivant ses traces qui les menèrent vers l'oued d'à côté, avant de retrouver le corps sans vie de la victime suspendu à un arbre.

La victime souffrirait de problèmes psychiques, il est père de deux enfants.
Kiffa News



PNUD/ FEM/SGP – ONG Sadaga : Fin des travaux du projet de sécurisation du château d’eau et de protection des palmeraies de Goudiya



Les travaux de sécurisation du château d’eau et de protection de la palmeraie de Goudiya initiés par l’ONG Sadaga en partenariat avec le PNUD à travers son fond mondial de l’Environnement, ont été parachevés. Plusieurs bassins d’eau ont été mis sur place pour abreuvoir les colonies de singes qui vivent dans le voisinage et une vaste clôture en grillage de la palmeraie de  Goudiya a été érigée pour sécuriser les palmiers et les préserver de  la divagation animale. Notons que la viabilisation de la zone, à travers ces différentes réalisations, en  plus,  des retombées économiques qu’elle devrait  générer, permettra, également, de  préserver l’écosystème local et mettra fin à la divagation des singes qui, en période de forte chaleur provoquant le dessèchement de la Guelta de Goudiye, escaladent le château d’eau et cassent les tuyaux pour s'abreuvoir, ce qui occasionne régulièrement des ruptures d’approvisionnement en eau de la ville ».
Seulement, c’est ici le lieu de souligner que les eaux de ruissellement des dernières pluies ont occasionné des dommages au niveau de la zone dite Voum El Guelta dont une partie de la clôture a été détruite. Les responsables de l’ONG Sadaga qui ont constaté les dégâts se sont engagés de procéder aux réfections nécessaires aussitôt après l’hivernage en cours en prenant soin de renforcer l’ouvrage et de le sécuriser davantage.
Il convient de souligner enfin que, l’ONG Sadaga, en charge de l’exécution de ce projet,  est reconnue localement comme étant  d’utilité publique. Des actions bénéfiques qu’elle mène en partenariat avec le PNUD  que l’ONG Italienne Bambinos d’El Deserto, tant sur le plan environnemental, sanitaire, économique,  social, éducatif que celui de la lutte contre la pauvreté, ont des impacts positifs dans le quotidien des populations bénéficiaires.
Khalil Sow - Tagant