dimanche 10 octobre 2010

Produits frelatés : Destruction à Boghé de 2000 mille bouteilles de boissons gazeuses



Les agents du service régional chargé de la concurrence et de la protection du consommateur de la Wilaya du Brakna ont saisi une importante quantité de marchandises périmées dans le local d’une commerçante répondant au nom de Sala Hawoly Barro suite à un contrôle effectué par le service en question, le jeudi dernier. Cette quantité de produits alimentaires périmés est composée de 2000 mille bouteilles de boissons gazeuses et de quelques flacons de flytoxe.


Ces produits destinés en grande partie à la consommation humaine sont périmés depuis le mois de juin 2010, date de péremption mentionnée sur le label de la société Espagnole qui fabrique ces boissons gazeuses. La quantité saisie a été totalement brûlée en présence des autorités locales. A en croire monsieur, Cheîkh O Moulaye M’Hamed, chef du service régional de la concurrence et de la protection du consommateur citant madame Barro, le propriétaire de cette marchandise périmée serait un commerçant ambulant répondant au nom de Hameden O Bouké qui avait déposé ces marchandises dans sa boutique qu’elle avait loué depuis le mois de mars à ce dernier. A chaque fois que son téléphone sonne, une voix répond en affirmant « ce n’est pas Hameden o Bouké » à en croire le chef de service de la concurrence qui nous dit que c’est la deuxième saisie de produits alimentaires périmés au cours de cette année. Une enquête a été ouverte par les autorités pour identifier le véritable propriétaire de cette marchandise avant de le traduire devant la justice a indiqué M. Cheîkh.



Boghé Dow, 72 heures sans électricité

Dans la nuit du jeudi, 7 octobre vers 23 heures, le poste de transformation électrique situé dans le quartier de Boghé Dow a soudainement pris feu. L’intervention prompte des agents de l’agence locale de la SOMELEC a permis heureusement de circonscrire rapidement les flammes qui n’ont pas atteints les lignes de haute tension.
Heureusement, il y’a eu plus de peur que de mal. Sur les causes de l’incendie du poste électrique, les agents de la SOMELEC dépêchés par la direction technique avancent les mêmes thèses déjà servies lors de l’embrasement d’un autre poste électrique au mois de juin 2010 dans le quartier de Boghé Esacle. « Problème d’amorçage sur l’arrivée du compact», amorçage qui dégagent des étincelles en provoquant le réchauffement des bornes qui déclenchent le feu ! Ce que la direction générale ne dira jamais et qui est un secret de polichinelle, c’est la vétusté des installations électriques de la SOMELEC qui datent d’une trentaine d’années. Ajouté à ce problème, l’absence d’entretien des postes et du réseau électrique. En atteste, l’absence de toiture sur ce poste (en cours de réparation) depuis sa création. Un autre problème reste posé. Il s’agit de la centralisation des moyens de la société à Nouakchott. Pourquoi pas la décentralisation des moyens humains et matériels vers les centres de l’intérieur pour permettre aux agences locales d’intervenir rapidement en cas de problème au lieu de gaspiller de l’argent et du carburant. La fois dernière, seuls les agents locaux de la société sous la conduite de Abdoul Sem ont procédé à la réparation du poste de Boghé Escale.
Thièrno Souleymane CP Brakna

Point Afrique reprend ses vols vers l’Adrar malgré les consignes de Paris.




Quelques jours après l’enlèvement de sept personnes au Niger mi septembre, le tour opérateur Point Afrique avait renoncé à cinq de ses sept destinations dans le Sahel. Mais depuis, le président du voyagiste Point Afrique a changé d’avis.

Maurice Freund vient de passer une semaine en Mauritanie, et le 9 octobre, il a annoncé la reprise des vols vers l’Adrar, la région la plus touristique du pays. Et cela, malgré l’avis contraire du ministère français des Affaires étrangères.

Le 22 septembre dernier Maurice Freund annonçait la suppression de 5 des 7 destinations sahéliennes du Point Afrique au Mali, en Algérie, et au Niger. Seule Mopti restait ouverte.

Atar en Mauritanie était suspendue jusqu’à nouvel ordre. Fin août, le ministère français des Affaires étrangères a en effet durci les consignes de sécurité. Si Atar restait en vigilance orange, la ville touristique de Chinguetti était désormais en zone rouge, formellement déconseillée.

Malgré ces consignes, après une semaine passée en Mauritanie au cours de laquelle il s’est rendu à Chinguetti où il a rencontré le président mauritanien et les hautes autorités sécuritaires du pays, Maurice Freund a décidé de reprendre les vols vers Atar :

« Je ne vois pas en quoi il y a moins de sécurité aujourd’hui, qu’il en avait il y a six mois en arrière. Ce serait plutôt l’inverse. Donc, pourquoi j’arrêterai les vols ? Pour faire plaisir au Quai d’Orsay ? En ce qui concerne le sud algérien, le nord du Niger et le nord du Mali, je m’aligne sur cela. En ce qui concerne la Mauritanie, je suis en total désaccord avec la lecture des pouvoirs français. Aujourd’hui, le seul frein qui pourrait rester, un frein qui devient économique, le frein sécuritaire n’existant pas. Donc le 19 décembre, on est censé repartir pour assurer des vols Paris-Adar ».

Reste à savoir si les voyageurs seront au rendez-vous. Maurice Freund assure que toutes les mesures ont été prises pour assurer leur sécurité. Sensibilisation des populations locales, formation de guides équipés de balises Argos, définition des procédures d’intervention, le tout mis en place sous la supervision d’anciens agents du contrespionnage français.

En 2007, 12 000 touristes avaient visité la Mauritanie avec Point Afrique. L’année dernière, ils n’étaient que 1 500.

Le secteur du tourisme en berne dans le Nord-Niger.

Lors de la prise d’otages d’Arlitt des agences de voyage se trouvaient avec des touristes autour d’Agadez. Les circuits ont été immédiatement interrompus puis détournés vers les régions avoisinantes. Les autorités se seraient bien passées de cette mauvaise publicité et regrettent l’amalgame qui est fait aujourd’hui.

Selon Ibrahim Boubacar secrétaire général-adjoint au ministère du Tourisme, de l’Artisanat et du Transport, « il y a des régions qui ne sont pas du tout concernées mais qu’on met avec celles qui ne sont pas sécurisées et cela nous fait beaucoup de tord. Des produits en fait très prisés et qu’on ne peut pas exploiter ».

En attendant que l’Aïr soit ré-ouvert aux touristes, Niamey fait la promotion du Ténéré et mise sur des offres plus culturelles dans d’autres régions. « Les régions concernées sont surtout la bande sud du pays mais surtout l’ouest du Niger où nous avons donc un autre produit, le produit fleuves et parcs », déclare Ibrahim Boubacar.

Il y a quelques années encore, 70% des touristes au Niger venaient de la France. Aujourd’hui les recommandations du Quai d’Orsay pour toute la moitié nord du pays sont très strictes.« Le tourisme n’est pas un sujet d’actualité pour nous », confie une voix française autorisée.

Message reçu par les Nigériens : « Nous nous tournons vers d’autres marchés et émetteurs que nous explorons pour le moment, parce qu’il ne faut pas se laisser abattre comme cela. Toujours est-il, le marché français est très important pour nous. Il sera très difficile de s’en passer ».

Ils ne sont pas nombreux, c’est vrai, mais il y avait la semaine dernière des groupes de touristes espagnols, italiens et japonais aux portes du désert nigérien.

www.cridem.org


Source :
Radio France Internationale

Rentrée scolaire au Tagant / Entre absence des élèves et du personnel enseignant et délabrement des écoles



La rentrée scolaire au Tagant a été marquée cette année par une forte absence des élèves et leurs enseignants aussi bien au niveau du fondamental qu’au niveau des établissements du secondaire. En effet, Cheikh Ould Medah Wali adjoint chargé des affaires administratives et Sid’Ahmed Ould Houweibib Hakem central de Tidjikja accompagnés du Dren du Tagant Mohamed Sédinté Samba, de l’Iden de Tidjikja Cheibany Ould Tfeil Ould Amar et du Président régional de l’Association des parents d’élève du Tagant Mohamed Abdallahi Ould Néné, ont pu constaté, de visu, le peu d’affluence au niveau des écoles lors de la visite qu’ils ont effectué pour marquer le démarrage officiel de l’année scolaire 2010-2011. Ils ont également constaté l’état de délabrement avancé dans lequel est plongé la plupart des écoles de Tidjikja dont certaines ont subies d’importants dégâts causés par la pluie.





























L’école 5 de Tidjikja encore sous les eaux (reportage photos)


les eaux continuent encore à envahir les locaux de l’école 5 et aucune solution pour leur évacuation n'a encore été trouvée. Selon le Hakem de Tidjikja Sid’ Ahmed Ould Houweibib, une mission de l’ENER a visité l’école et promis d’envoyer une équipe et du matériel pour évacuer les eaux et assainir les lieux mais cette équipe tarde encore à arriver. La mairie de Tidjikja a fait montre, de son côté, de beaucoup de volonté pour apporter son appui mais ses moyens sont limités.
Enfin,Mohamed Sédinté Samba Dren du Tagant a présenté aux autorités compétentes (locales et nationales) un exposé exhaustif faisant l'économie de la situation avant de décider avec l'appui de la mairie de Tidjikja de louer deux maisons pour y ouvrir des salles de classe pour permettre aux élèves de l'école 5 de suivre leur cours.








Brakna : Boghé : Incendie d’un poste de transformation BT




Depuis 48 heures, des centaines d’abonnés des secteurs de la SOMELEC du grand quartier de Boghé Dow sont plongés dans le noir et privés ainsi des multiples services qu’offre l’électricité. Et pour cause, un nouvel incendie, le 2e du genre en moins de 4 mois, du poste de transformation BT de Boghé Dow survenu dans la nuit de jeudi à vendredi.

Les techniciens du centre de la SOMELEC nous répètent la même chanson pour expliquer cet incendie : « Il ne s’agit pas d’un court-circuit mais d’une anomalie provoquée par des amorçages liés à des pertes d’énergie ».

L’Agence locale de la SOMELEC a rétabli l’électricité dans les autres quartiers de la ville mais a isolé le secteur 23. De nombreux clients se sont ainsi retrouvés désemparés par cette coupure inattendue. Pour les soudeurs, menuisiers métalliques, restaurateurs, vendeurs de glace, tailleurs, gérants de cybercafés, de moulins, le manque à gagner est inestimable.

Amadou Ndongo, maître explique : « J’ai dû annuler beaucoup de rendez-vous à mes clients, ce qui n’a pas manqué de se répercuter sur mes recettes journalières que j’estime en moyenne de 5 à 7000 UM/jour ». Son voisin, Kalidou Dia, menuisier métallique renchérit : « ce matin, j’ai été obligé de transporter mes lits à Boghé Escale pour y achever leur confection ! En plus, j’ai dû 5 clients pour rabotage de chevrons soit une valeur de 15000 UM de recettes ».

Ces deux témoignages illustrent parfaitement la situation de détresse dans laquelle se trouvent des centaines d’ouvriers et de petits vendeurs dont la survie dépend étroitement de l’électricité. Peut-on rêver un seul instant que la société envisage des dédommagements en pareille circonstance comme dans de nombreux pays ? Rien n’est sûr.

Une mission de la SOMELEC a été dépêchée sur place pour installer un nouvel appareil mais, selon des sources proches des responsables de l’agence de Boghé, celui-ci n’a pas fonctionné. Il faudra donc attendre encore quelques heures parce qu’un nouvel appareil serait en route. Les clients devront donc prendre leur mal en patience, en attendant que la situation se normalise. Le 13 juin dernier, un incendie de même nature avait aussi plongé dans le noir les habitants du quartier administratif et résidentiel de Boghé Escale.

Les explications fournies par les techniciens de la société ne semblent convaincre personne. Même les esprits les moins cartésiens pensent à la vétusté des installations dont certaines datent de plus de 20 ans. En outre, il n’est un secret pour personne que la maintenance des équipements a toujours été le dernier souci des agents de la SOMELEC comme l’illustrent parfaitement les tas d’immondices dégagés à l’intérieur du poste après l’incendie.

En effet, il n’est pas rare de voir dans le réseau électrique des fils traîner par terre à la suite d’accidents de voiture ou d’intempéries à l’indifférence générale de ceux-là même qui ont la charge de veiller sur sa qualité.

Aux graves conséquences que cette négligence engendre sur le réseau, il faut ajouter les risques humains qu’elle peut provoquer, surtout dans un pays où les services de protection civile sont quasi-inexistants. Les mécanismes de prévention doivent fonctionner à merveille sinon ce serait « médecin après l’enterrement ».

Dia Abdoulaye
camadia6@yahoo.fr