mercredi 18 avril 2012

Un avion cargo contenant des stupéfiants et des armes atterrit à Gao




La marchandise a été récupérée par Ansar Eddine et remise à Aqmi
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La situation critique imposée au nord du Mali par, notamment, les organisations terroristes (Aqmi, Mujao et Ansar Eddine) fait craindre le pire, à court, moyen et long termes. Les nouvelles qui parviennent de cette partie du Mali ne font que conforter cette crainte.

L’une d’elle concerne l’atterrissage d’un avion cargo à l’aéroport de Gao, ville où nos diplomates ont été enlevés. L’avion transportait des armes et des stupéfiants. Les colis auraient été chargés à bord d’une dizaine de pick-up qui auraient aussitôt pris la direction de Kidal.

L’information, rapportée par le journal malien L’indépendant, dans son édition d’hier, a de quoi ajouter aux inquiétudes déjà installées depuis la prise des villes du nord du Mali par Aqmi, Ansar Eddine et Mujao (Mouvement pour l’unité et le djihad en Afrique du Nord). Le journal malien écrit, néanmoins, ignorer la provenance du cargo, qui selon la même publication, a atterri à l’aéroport de Gao vendredi dernier, dans l’après-midi.

L’indépendant ajoute, cependant, que «les colis ont été chargés à bord d’une dizaine de pick-up qui ont aussitôt pris la direction de Kidal, escortés par des hommes d’Iyad Ag Ghaly», ancien diplomate malien en Arabie saoudite, et actuel émir de l’organisation terroriste Ansar Eddine.

Cette inquiétante affaire ne rappelle pas seulement celle dite d’«Air cocaïne», mais également une ressemblance, en ingrédients de stabilisateurs et semant le chaos, de l’Afghanistan, où la culture de l’opium se conjugue à la culture de discours terroristes ayant fait de ce pays une sorte de gigantesque camp d’entraînement pour des «djihadistes» de tous bords et de différentes nationalités. Même l’organisation terroriste Boko Haram, sévissant au Nigeria, est signalée dans la région.

Réplique de l’affaire «Air cocaïne» ?

Cette affaire n’est, d’autre part, pas la première du genre ni la première preuve de liens très étroits entre les terroristes d’Aqmi et des narcotrafiquants dans la région du Sahel. Cette affaire rappelle celle dite d’«Air cocaïne», qui a défrayé la chronique, au Mali. Elle consistait en l’atterrissage d’un Boeing 727, en 2009, transportant de la drogue.

Trois personnes ont été inculpées de «trafic international de cocaïne» par la justice malienne dans le cadre de l’enquête sur cette affaire. C’était la première fois que Bamako reconnaissait que l’appareil transportait de la drogue.

Le procureur malien anticorruption, Sombé Théra, avait annoncé, en juin 2011, l’inculpation de trois personnes (un Espagnol, un Français et un Malien) pour «trafic international de cocaïne».

Quant à lui, Eric Denécé, directeur du centre français de recherches sur le renseignement (CF2R), a annoncé, à Alger, lors d’une rencontre organisée sur l’enlèvement des diplomates algériens à Gao, que «les narcotrafiquants latino-américains et mexicains inondent la Mauritanie et le Mali en drogue.

M. A.

Visite présidentielle au Brakna: Les temps forts



Le président de la République a entrepris, le dimanche 15 avril 2012, une visite au Brakna qui le mènera dans les cinq départements de la wilaya. Pendant trois jours, il sillonnera la région, de long en large, pour, dit-on,« s’assurer de la bonne exécution de plusieurs projets de développement », destinés à pourvoir cette région agropastorale qui compte parmi les plus vulnérables du pays. Beaucoup de localités du « triangle de la pauvreté », commué en « triangle de l’espoir », se situe dans cette région où le projet d’éradication des séquelles d’esclavage a permis de doter la quinzaine d’adebayes que forme l’ensemble Bouratt, de quelques services de base, surtout des écoles, des points d’eau et des centres de santé.

Programme bousculé

Annoncé pour 14 heures, l’hélicoptère présidentiel ne se posera qu’à 16 heures 6 minutes, sur un terrain aménagé la veille. Toute la Mauritanie était là. Chacun voulait saluer le Président. Grande désorganisation et très fortes bousculades. Plusieurs dizaines de milliers de personnes, accourues des quatre coins du pays. Les ministres et directeurs généraux, les généraux et les colonels, les présidents des conseils d’administration et autres hauts fonctionnaires ont tout mis en œuvre pour mobiliser les foules. Par exemple, le ministre des Finances a rempli une cinquantaine de bus. Comme à Nouadhibou, le Président a bousculé le protocole. C’est à peine si le maire d’Aleg a pu placer un mot.

Discours très ordinaire

Sans surprise, le discours du Président n’a été qu’un classique du genre. Récital de réalisations réelles ou supposées. L’hôpital régional va bien, contrairement à ce que pensent les « malveillants » qui ont, au cours d’un sit-in organisé le 14 avril, dénoncé le délabrement avancé de l’établissement sanitaire. Attaque contre les« prévaricateurs » et de cette « bande de marmailles » qui se permet de faire des graffitis lui demandant de dégager. Or, dixit le Président : « Nous sommes dans une démocratie. Nous n’emprisonnerons personne, comme le veulent certaines gens de l’opposition ».

Forte mobilisation humaine et matérielle


Selon les spécialistes-maison de l’évaluation, l’argent débloqué, pour louer les centaines de bus et autres moyens de transport, héberger les délégations dont certaines sont venues d’Aïoun ou de Nouadhibou, aurait atteint un ou deux milliards d’ouguiyas, « sur fonds propres », précise, avec amertume, un cadre visiblement très fatigué. Le meeting populaire a, de source policière, atteint la quinzaine de milliers d’individus. « Les voitures étaient plus nombreuses que les gens », selon un gérant d’auberge, très satisfait de la bonne affaire que cette providentielle visite vient de lui offrir.

La saga des anciens


Ils étaient là. Les vieilles figures des grands moments. L’ancien ministre Dah Ould Abdi, Mohamed Mahmoud Ould Agrabatt, Zeïni Ould Ahmed Hadi. Les banquiers IsselmouOuldTajedine et Mohamed Salem Ould Sidi. Les notables du Tagant, du Trarza, du Gorgol et de l’Assaba.

Ould Youssouf brutalisé


Pour avoir voulu accéder, à tout prix, à la tribune officielle, Mohamed Vall Ould Youssouf a été maltraité par des éléments du BASEP et un officier de police. Ould Youssouf préside la commission départementale d’organisation de Boghé. Il aurait reçu quelques coups et été violemment bousculé, pour le dissuader de monter sur l’estrade officielle.

Des gens de la COD arrêtés

Deux responsables de la COD (le fédéral de Tawassoul, El Moustapha Ould Cheikh, et le représentant de l’UFP à Aleg, TeyibSow) ont réussi à tromper la vigilance des forces de sécurité et à brandir des banderoles sur lesquelles était écrit : « Aziz, dégage ! ». Rapidement, des policiers sont intervenus pour conduire les deux « perturbateurs » au commissariat de police.

Graffitis inquisiteurs


La veille de l’arrivée du Président, des voitures de ministres et de hauts fonctionnaires ont été couvertes d’écritures demandant le départ du président de la République. Même la voiture du directeur régional de la Sûreté (un comble !), le mur de la brigade de Gendarmerie (un autre moindre…) et de certaines écoles n’ont pas été épargnés.

Les autochtones marginalisés


Les « Gens d’Aleg » n’ont pas été suffisamment impliqués, dans l’organisation de la visite présidentielle. Car la ville est fortement « infestée » par l’opposition. De grands cadres locaux de la ville, qui ne sont pas de l’UPR, ont entrepris des manœuvres pour que « leur monde » reste à la maison.

Inaugurations et audiences


Le programme de la visite comprend plusieurs inaugurations dont le projet Bouhchicha qui devrait pourvoir la ville de MagtaLahjar en eau potable, la pose de la première pierre, pour l’électrification de Bouhdida, l’inauguration de la station de pompage du casier-pilote de Boghé, un aménagement de 600 hectares, dans la commune d’Aéré Mbar, département de Bababé. Des audiences seront accordées à des personnalités et notabilités des cinq moughataas

Record de généraux et panoplie de cadres

Le Brakna compte le plus grand nombre de généraux de brigade. Trois sont de Boghé : Ndiaga Dieng, de la gendarmerie ; Félix Négri, chef de corps de la Garde nationale, et Dia Adama Oumar, le chef d’état-major particulier du Président. Le quatrième étoilé est Ould Megett de la localité de Cheggar, dans le département d’Aleg. Côté civil, l’administrateur-directeur-général de la SNIM, le directeur général du port de Nouadhibou, celui de la SMCP, le ministre des Finances, le secrétaire général du ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation et celui de la Justice. Plusieurs conseillers à la Présidence et autres huiles. Pourtant, quelqu’un du Brakna, saluant le Président, n’a pas manqué de lui dire que la wilaya ne comptait aucun cadre. Quel message ? Carence ou déficit ? En tout cas : On ne change pas une équipe qui change.

Le calame

Au pays du gâchis (2).




Boghé… Mais pour y aller d’Aleg, on passe par Azlatt, cette grande dune qui rompt la monotonie du paysage. La platitude et la noirceur du sol sont interrompus par ce grand «silk», une série de dunes qui se joignent pour ne plus faire qu’une. La difficulté de traverser apparait avec le détour que la route goudronnée est obligé de faire.

Au lieu d’affronter la dune là où elle parait la plus dense, la route fait un virage, dangereux certes mais obligatoire. C’est là où la dune semble mourir, à quelques deux kilomètres à l’ouest de la route (à droite), que la plupart des victimes des exactions commises en 1991 ont été enterrées. En cachette à l’époque.

Quand je suis venu sur place en août 1991, les restes étaient encore visibles. Là aussi, les prédateurs ont sévi. Il y avait bien des gouverneurs, des préfets, des responsables militaires (et politiques) qui ont commis le crime, qui l’ont couvert. Où sont-ils aujourd’hui ? que font-ils ? dans quel camp se trouvent-ils ? que veulent-ils ?

Plus loin, toujours sur cette route qui relie Aleg à Boghé, un village moderne avec une grande auberge appelée «Auberge de l’unité». En mars 2009, il y avait là quelques tentes du HCR abritant les expulsés mauritaniens fraichement rapatriés du Sénégal.

Avec quelques têtes de bétail, un petit fonds financier, une organisation des plus élémentaires, des dizaines de Mauritaniens injustement renvoyés de chez eux, revenaient sur ces terres qui furent les leurs… Aujourd’hui, c’est un gros bourg qui est là, avec une réelle activité économique, une réelle intégration sociale… avec surtout le recouvrement de la dignité et des droits. En mars 2009, Ould Abdel Aziz avait fait un passage par ici, de retour de Kaédi où il avait effectué la fameuse prière de l’absent qui scellait la reconnaissance par l’Etat du mal qui a été fait.

Sur ces terres, ont vécu heureuses des populations qui ont toujours vu une richesse dans leur diversité, une complémentarité dans leurs modes de vie… qui ont fait de la fraternité une seconde religion, de la solidarité une valeur morale… et vinrent des administrateurs avides, des politiques calculateurs… pour s’approprier terres et biens des uns, ils les ont chassés vers l’autre rive prétextant leur non-appartenance à cette Nation… De l’avidité de ceux-là est née la fracture que la Mauritanie mettra du temps à soigner…

Mohamed Fall Oumeir


www.cridem.org


Source :
Oumeir Blogspot (Mauritanie)

Zouerate: Du matériel informatique pour la maison de la société civile.



La maison de la société civile s’est dotée d’un lot de matériel informatique d’une valeur de 3000 euros.
Ce Matériel d'informatique de seconde main composé d’ordinateurs, imprimantes et d’autres accessoires est un don de la l’Association Zen de Rouen France avec le concours du conseil municipal de Rouen.

La remise officielle de ce matériel a eu lieu le vendredi 13 avril à la maison de la société civile en présence du maire de Zouerate Mr Yacoub Ould Salem Vall, du délégué régional de la culture, de la jeunesse et des sports, du secrétaire général de la commune de Zouerate et de membres de la société civile.

Ce matériel informatique destiné à la maison de la société civile, vient renforcer les capacités d’accueil de la salle de formation de la MSC et participera sans nuls doutes au développement des potentialités des associations et des coopératives dans le domaine des technologies de l'information et de la communication (TIC) et à la réduction de la fracture numérique.







www.cridem.org


Source :
Abdallahi Dieng Ould Cheikh

Retour sur l’arrivée Mohamed Ould Abdel Aziz à Boghé




Ils étaient des milliers de Boghéens, de populations des quatre communes, de toutes les tendances politiques et des militants, sympathisants de L’UPR, pour accueillir ce matin du 16 Avril 2012 à Boghé, Mr Mohamed Ould Abdel Aziz chef de l’état ou mieux président de la RIM.

Les chants, tambours battants, les applaudissements bourdonnaient partout dans les quatre coins de la place de l’indépendance. Sur le pont qui va de Boghé Dow à Boghé Escale les militants et militantes de L’ UPR des villages environnants prirent place, chacun à sa manière la plus belle à voir.

A la place de l’indépendance , des jeunes et employés à la mairie de Boghé, sous la direction du SG Diakité assurent l’animation, au niveau de l’organisation ce sont les jeunes du département tous genres confondus plus la commune de Boghé Une atmosphère riche en son et lumière.

Un monde fou carrément délibéré, alerte et aisé. Une foule immense s’est rangée des deux cotés de la place de l’indépendance, quelques drapeaux verts à croissant et étoile d’or claquent au vent. Des photos, le portrait du président Aziz en l’air flottent . Partout des banderoles écrits en gros caractère souhaitant la bienvenue au président Mohamed Ould Abdel Aziz.

25 banderoles des quatre communes qui rassurent le président Aziz de leur soutien, l’association des retraités de la Gendarmerie (ARGEND) : « vous souhaite la bienvenue, vous remercie pour les actions réalisées opportunes envers vos citoyens les plus fragiles notamment les anciens des forces armées et de sécurité », le parti de la jeunesse pour la nation, la présence de Mr Barro Mohamed président du parti Unité et Développement (UD) accompagné de Messieurs Ba Hamath, Thiam Djiby et Diop, les coopératives féminines de Dar El Barka, de Dioulom, le Regroupement des Ressortissants Sénégalais à Boghé dirigé par Mar Diéne Touré :



« souhaite au président Aziz la bienvenue et relations sont aux beaux fixes », la coordination des femmes de Boghé Escale dirigée par Djaly Cissoko avec 17 femmes habillées tout blanc, la coordination de Nioly sous la conduite de Mariétou Dieng, Kounda Mamadou Gacko ( SNDE), la présence remarquable de Thiédé, le fief de la Sénatrice et maire de Sebkha, la coordination des cadres ressortissants de Boghé que dirige Ngaidé Abdrahmane Hamath, la coordination de Boghé Escale dirigée par Abdi Vall et ses jeunes qui ont même été associés à l’organisation interne Pape Moctar, Hassan Guéye, Mamoudou Touré, Iba Samaké, Diaga Chouweine et Demba Anne.

L’arrivée du président Aziz à Boghé est un succès et une occasion pour les acteurs politiques de l’UPR et la population du département de Boghé et d’autres tendances de communier afin de réussir le parti unique de l’unité nationale.

Ils l’ont fait ce 16 Avril 2012 accueillir son président dans leur fief. L’histoire retiendra que c’est dans la vie des individus comme celle des nations qu’il v’a des nations, qu’il y’a des moments dont la solennité et la sobriété qui les enveloppent sont plus éloquents que tous les discours. Tous les cadres et ressortissants de Boghé de l’UPR des quatre communes (Dar El Barka, Ould Birom, Dar El Avia et Boghé) étaient là pour la circonstance :

Mohamed El Hadi Macina, Fari Diéry Ba, Abdallah Sarr, Djigo Alassane Mamadou, Sow Moctar Aliou, Daha Mamadou Sy, Niang Idrissa, Abdi Vall, Ngaidé Abdrahmane Hamath dit Baba Dia pour ne citer que cela sans compter les Sénateurs : Ba Elhadj Abdoul, Rabiya Chérif Haidara et la femme du Général Félix Négril sa délégation.

Les notables, anciens combattants, les imans des mosquées, Oulémas, surtout les femmes et la jeunesse ont réservé un accueil enthousiasme à Aziz. Cette effervescence départementale réconforte d’abord les habitants du département pour un intérêt commun, les populations ont compris pourquoi leur maire s’adresse aujourd’hui à Mohamed Ould Abdel Aziz. Et le président a bel et bien pigé que les problèmes de famille ne se traitent pas dans la rue.

Après la lecture du coran lu par Tijane Mamoudou Dia, Ethmane ould Brahmatt (animateur) donna la parole au maire Mr Ba Adama Moussa qui pendant plus de 45 mn a d’abord salué le président et ensuite listé tous les problèmes de la commune de Boghé et les autres (nous publierons le discours complet du maire dans nos prochaines publications). On retiendra les doléances suivantes : L’hôpital National de Boghé, Maison des jeunes et le stade municipal.

A chaque mot prononcé par le maire ce sont des salves d’applaudissement et toute la population a apprécié. Le président Aziz a promis aux milliers de personnes venues pour la cause de résoudre l’ensemble des problémes posés par le maire Mr Ba Adama Moussa, d’équiper le plus rapidement possible le centre de santé et que madame la ministre ce qu’elle avait déjà promise sera faite, ainsi que le stade, ici à

A Boghé, Mr Mohamed Ould Abdel Aziz a loué et salué le rôle de l’opposition, précisant : « qu’elle doit être responsable en créant et fondant à la fois sa critique du pouvoir sur l’objectivité des choses réelles, en cessant d’être une opposition qui rêve à des choses qui ne se réaliseront jamais dans la vie. ». Après, l’allocution du président Aziz applaudi haut et fort, le président et sa délégation se dirigent à la Sonader ou mieux encore au station de pompage de Boghé pour l’inauguration. Là, aussi la foule (surtout des jeunes) scandait et cadençait : « AZIZ merci, président merci, ça va allez »

Ce matériel de pompage déjà installé est composé de 6 pompes d’une haute technologie des normes européennes (normes standard), 4 pompes d’une capacité et débit de 600 litres par seconde et 2 pompes de300 litres par seconde (marque Grundfos), des armoires de commande, des Vanes, un lot de pièces détachés et beaucoup de tuyaux de branchement. La Société fournisseur de ce matériel luxe est Farmex export Mauritanie.

Rappelons ici, que ce matériel est obtenu grâce au plaidoyer du maire Mr Ba Adama Moussa, La visite au Brakna, en Novembre 2010, du président Mohamed ould Abdel Aziz, où ce dernier a reçu en audience tous les maires du Brakna. Le maire avait posé ce problème parmi tant d’autres. Le président a vite donné des instructions urgentes pour résoudre tous les problèmes de la plaine de Boghé.

Après la station de pompage, ce fut la pose de pierre d’un projet de construction de 2 centres techniques dans les villes de Boghé et Sélibaby dont le coût global est de 115 160 885 d’ouguiyas, délai d’exécution 6 mois. Il est question aussi de construction de 4 pylônes de 60 m dans les villes de Boghé, Sélibaby, Nbeiket lehwach et Zoueratt par l’entreprise SOREB. SA. EMER, LE Montage du Projet est de : 81 296 000 ouguiyas.

Là , après la visite de ces lieux et écouté les explications des experts de la dite entreprise, Mohamed Abdel Aziz a salué l’iman de la grande Mosquée de Boghé et doyen des ages Thierno Sokho âgé 96 à 98 ans, qui lui a remis un dossier concernant l’ex gendarme à Boghé qui disait que la partie ( morceau de terre) à coté du PMI est son propre lot de terre, le président a promis de régler définitivement cette affaire et des mains de Mr Mohamed El Hadi Macina le président lui a remis ce dossier jusqu’à son retour. C’est à partir de là au centre du quartier de Boghé Dow, au milieu des cris de joie des jeunes, un président relax , apaisé, décontracté remercie cette foule de jeunes qui est là , malgré cette chaleur et le soleil accablant de 14 heures.

Diop Mohamedou Abou dit Hbodiel
CP au Brakna le véridique.