samedi 20 février 2010

Route Atar/Tijikja : Le marché de toutes les aberrations.




Le lancement de l’Appel d’Offres pour la réalisation de la route Atar/Tijikja provoque beaucoup de bruits et de mécontentements au sein des entreprises nationales et même internationales.

La précipitation de l’administration a causé beaucoup de fautes dans le document d’Appel d’Offres et les critères d’éligibilité préconisés excluent automatiquement les entreprises nationales de la course.

De nombreuses voix réclament un délai supplémentaire et une intervention des hautes autorités pour l’application de clauses de préférence nationale et la protection de potentiels candidats mauritaniens.

Une route qui relie Atar à Tijikja fait rêver et rappelle le passé avec ses caravanes transportant, au moyen âge, les produits commerciaux d’un bord à l’autre pendant et, apportant en plus de cela, d’autres produits de la civilisation orientale, particulièrement l’islam.

Afin de ressusciter le passé glorieux et encourager le tourisme, le gouvernement a décidé de construire entre les deux villes une route bitumée, longue de 367 kilomètres. Le financement (ou une grande partie de l’enveloppe financière : 100 millions de dollars) a été trouvé auprès de la Banque Islamique de Développement (BID) et du Fonds Arabe de Développement Economique et Social (FADES).

Un bureau conseil a été recruté, a conçu de manière hâtive le document de l’appel d’offres qui a été lancé lui aussi sous le sceau de l’urgence et de la précipitation. Pour la visite des lieux, une étape importante du processus, une cinquantaine d’entreprises ont fait le voyage.

Ils étaient encadré, sécurité oblige, par une patrouille de la gendarmerie nationale et la visite proprement dit des sites n’a pas eu vraiment lieu dans la mesure où le tracé n’était pas apparent et les gendarmes veillaient à ce qu’aucune voiture ne reste seule de peur de rapt ou d’attentats.

Il est vrai que postulant doit accomplir cette formalité qui fait partie du dossier mais, généralement, les entreprises reviennent, chacune selon son calendrier, pour prospecter le terrain afin de prélever la carrière, l’analyser dans le laboratoire et savoir si elle est bonne pour a la construction de la route; définir l‘emplacement de l’eau ou éventuellement le forage…

Tout cela n’a pas eu lieu et, bizarrement l’administration semblait très pressée à lancer les offres qui ne sont pas également bien déterminée parce que l’enveloppe dégagée est loin d’être suffisante pour couvrir les frais d’une route répondant aux normes internationales en la matière.

Pour cela et parce que l’administration n’a pas fait son choix, les soumissionnaires sont appelés, chacun, à présenter huit offres pour chacun des quatre tronçons. La tutelle tranchera après pour le choix du type et de la qualité de la route en fonction du prix et conformément aux moyens disponibles.

Exclure les siens, un objectif.

Depuis le début des années 80 et avec l’arrivée du Fonds Monétaire International, les entreprises nationales de BTP (Bâtiments et Travaux Publics) ont été reléguées au rang de simples sous-traitants. Les bailleurs de fonds ont pris la place des administrations et avaient donc le loisir de définir les critères de sélection des entreprises.

Ainsi, ils avaient le loisir d’instituer les normes et les exigences, tel que le chiffre d’affaires ou l’expérience dans le monde, qu’ils étaient tout simplement impossibles aux entreprises mauritaniennes de remplir.

A partir de là, explique un responsable de la fédération nationale de BTP, on a commencé à tuer l’entreprise mauritanienne au profit du courtier. Pire que cela, les sociétés qui, vaille que vaille, avaient décidé de mener le combat sont obligées de jouer le rôle incongru de troisième ou quatrième traitant.

Le dit responsable cite, dans ce cadre le cas d’Aftout Essahli où les travaux de terrassement et d’enfouissement de la tuyauterie étaient réalisés par des entreprises mauritaniennes dont certaines ont traitées ces travaux en troisième position. Il s’agit de la SAD qui a sous traité à Razel qui avait confié le boulot à EBTR. Par rapport à ce projet de plus de 500 millions de dollars, moins de 7% de l’enveloppe financière a été injecté dans l’économie nationale.

Presque tous les projets de routes, de bâtiments ou d’ouvrages importants passent par le même chemin. C’est exactement ce que redoutent les professionnels du BTP par rapport à la route Atar -Tijikja. Il semble que tout est fait, de manière volontaire ou par incurie ou incompétence de l’administration, pour exclure les entreprises nationales en cette période vache maigre caractérisée par un taux élevé de chômage dans le pays et de chute drastique du pouvoir d’achat.

Dans l’appel d’offres dont le délai doit expirer le 10 mars prochain, le seuil de qualification technique est à lui seul suffisant pour exclure les entreprises nationales. Elles doivent pouvoir justifier, par exemple, qu’ils aient réalisé le même travail au moins dans deux pays étrangers. On sait bien qu’aucune entreprise nationale, à part peut être ATTM, n’avait entrepris des travaux à l’étranger. Exit les autres. Par rapport au chiffre d’affaire, là aussi c’est ahurissant: un minimum de dix millions de dollars durant les quelques dernières années.

Il est clair, le cas échéant, que la clause de préférence nationale, adoptée dans tous les pays du monde, parait une imposture. Dans le marché de la route Atar- Tidjikja, elle est fixée à 2,5% en fonction du décret 93011 qui a été abrogé en 2002 et qui fixe le taux entre 5 à 10%. S’agit-il d’une erreur ou d’un geste délibéré de l’administration qui a, elle, sa propre préférence qui correspond rarement à l’intérêt national ?

Face à tous ses éléments qui entachent la procédure poursuivie dans le lancement de l’appel d’offres relatif à la réalisation de cette route, beaucoup de voix s’élèvent pour réclamer une intervention salvatrice du président de la République. Ce dernier est déjà très attentif à la règle de préférence nationale en la matière.

Selon certaines sources, il aurait même déjà failli rejeter un marché gagné par une entreprise nationale avec un partenaire étranger. Il voulait le céder exclusivement pour la société nationale. Dans le cas contraire, ce sera un véritable gâchis et une occasion perdue de plus pour la nation de créer des occasions d’emploi, faire gagner un savoir faire à nos entreprises quoi qu’encore balbutiantes et élargir la richesse nationale.

Ould Bladi



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Info source :
Biladi (Mauritanie)

vendredi 19 février 2010

Gorgol : Le lycée de Djéol organise une journée d’animation pédagogique




Le Lycée de Djéol (localité située à une vingtaine de kilomètres de Kaédi dont elle dépend) a organisé ce jeudi 18 octobre une journée d’animation pédagogique (3e édition) sur le thème : « la famille, l’école et la nation ».

Présidée par le Hakem de la mouqata’a de Kaédi, M. Sidi Ould Nouhman, au nom du Wali du Gorgol, la cérémonie a été également rehaussée par la présence du député Camara Ibrahima Hamady, du maire de la commune, M. Abdoulaye Moussa Bâ, du DREN, M. Sidina Ould Henoune, du principal du Collège d’enseignement moyen de Doondu (village située sur la rive gauche à 2 km environ de là), M. Salif Bâ accompagné de quelques membres de son personnel, du Maire de Mbagne, M. Sy Abdoulaye revêtu également de sa casquette de professeur ainsi que de nombreux notables et représentants d’organisations de la société civile venus de Djéol, Kaédi, Boghé, Nouakchott.

Les enseignants, parents d’élèves, élèves étaient naturellement de la partie pour donner à l’évènement tout l’éclat qu’il mérite.

La lecture de quelques versets de Coran par Sidi Mohamed O. Kehel et Thierno Moussa Sy , la levée du drapeau et la présentation du personnel de l’établissement ont donné le coup d’envoi de cette grande manifestation scolaire qui fait la fierté de tous les fils du terroir.

Dans son allocution de bienvenue prononcée à cette occasion, le directeur du lycée de Djéol, M. Sy Alhousseïnou a d’abord exprimé « l’honneur, la joie inouïe et l’extase ineffable » qu’il éprouve pour accueillir ses hôtes avant de présenter les différentes activités pédagogiques menées par son établissement dans le but de répondre « aux objectifs cognitifs, psychomoteurs et socio affectifs ».

Parmi ceux-là, il a notamment cité l’organisation d’un tournoi de génie en herbe, d’un championnat de football, d’excursions, de visites au dispensaire, de concours de dessins, la diffusion de la pommade moustifuge et la fabrication du thermomètre artisanal. Le proviseur a aussi décliné les projets qui figurent dans l’agenda de l’établissement à savoir « la construction et l’équipement de trois nouvelles salles de classes, l’adduction en eau potable, l’accès à l’informatique et la recherche d’un partenariat avec le collège Cassin de Noisy-Le-Sec en France ».

Poursuivant, M. Sy a plaidé pour la restauration des internats, des colonies de vacances, des festivals et des tournois sportifs pour redonner à l’école son lustre d’antan. Parmi les handicaps à l’essor de son établissement, le directeur cite sans ambages l’épineux problème des mariages précoces et celui du mythe de l’immigration qui hante certains jeunes.

A coup de citations, ce brillant professeur de sciences naturelles a longuement disserté sur le rôle et la place de l’école et de la jeunesse dans la construction des nations avant de remercier le Président de la République « qui ne ménage aucun effort pour le développement de notre système éducatif, outil de formation des citoyens cultivant les valeurs de tolérance et d’unité nationale » ainsi que le DREN « fer de lance de la réussite de cet évènement » sans oublier de faire une mention spéciale au Principal du CEM de Doondou et sa délégation et à tous ceux qui, de près ou de loin, ont contribué au succès de cette manifestation.

De son côté, M. Ngaïdé Malik a pris la parole au nom des professeurs de l’établissement pour remercier d’abord les invités de leur présence massive avant de présenter, à l’instar de son directeur, les ambitions et les activités du lycée de Djéol au titre de l’année scolaire en cours.

M. Ngaïdé a par ailleurs lancé un véritable plaidoyer pour le redressement de notre système éducatif qui interpelle naturellement le corps enseignant mais aussi l’administration, les parents d’élèves et les élèves. Cela permettra à notre école de « retrouver son passé glorieux qui faisait la fierté de tout mauritanien, moment où nos étudiants dans les grandes universités symbolisaient l’excellence et la fierté ».

En outre, ce professeur émérite et parfait bilingue a lancé un appel pour que « ce sujet fasse l’objet d’une réflexion profonde et de débats sérieux lors des Etats Généraux de l’Education promis par le Chef de l’Etat en vue d’une réforme profonde de l’enseignement loin de l’improvisation et de la démagogie ».

Poursuivant son diagnostic, M. Ngaïdé a exhorté la tutelle à appliquer « le principe de la sanction et de récompense loin du camouflage et du favoritisme qui ne ménagent que les médiocres et les paresseux laissant notre système éducatif à la merci de toutes les tempêtes qui l’ont plongé dans son sommeil et sa dégringolade ».

Après ces deux discours-fleuve, les représentants des élèves, successivement Ishak Abdoulaye Wane en Français et Sira Sall en Arabe, ont pris le relais pour remercier les participants de leur présence et demander la connexion au réseau d’adduction d’eau et la création d’un dispensaire au sein de leur école.

La distribution des prix aux élèves qui se sont distingués lors des compositions de 1er trimestre aura été l’autre fait marquant de cette cérémonie. Pas moins de 29 as se sont vus décerner des attestations et des livres sous les applaudissements nourris et les regards admiratifs de leurs proches. Parmi ceux-ci, Abou Demba Niang, Maïmouna Djibril Bâ, Alassane Harouna Ndongo et Karim Samba Sow sortent du lot avec des moyennes comprises entre 16,32 et 14 / 20.

Ces heureux élus répartis en deux groupes s’affronteront en match de génie en herbe portant sur l’Arabe, le Français et la culture générale. Un chœur vantant les mérites du savoir et une démonstration de rap boucleront les activités pédagogiques et ludiques de cette 3e édition placée cette année sous le signe de la collaboration.

A l’issue de la manifestation, quelques invités ont pris la parole pour magnifier « cette initiative salutaire destinée à rehausser le niveau de notre enseignement ». Tour à tour, le DREN Sidina O. Henoune avec son verbe facile et sa parfaite maîtrise de la langue de Molière, M. Gaye, professeur au CEM de Doondou, Amadou Sow, représentants des émigrés Djéolois, Sy Abdoulaye, Maire de Mbagne et Mohamed Moustapha Ould Bleil, représentant de la World Vision ont salué « cette brillante prestation des professeurs, des élèves et de leur encadrement » et remercié les émigrés de Djéol pour « leur appui constant à la famille scolaire ».

Notons que le Lycée de Djéol crée en 1998, compte 453 élèves dont 219 filles (soit 49,88%) répartis en 9 sections. Il est placé depuis trois ans sous la direction de M. Sy Alhousseïnou, professur de sciences naturelles qui s’est distingué au milieu des années 80 et tout au long des années 90 par son professionnalisme et son dévouement avant d’être promu directeur des études au collège de Boghé (Brakna) puis directeur au collège de Khabou (Guidimakha).

Pour couronner son action remarquable, le ministre de l’enseignement secondaire et supérieur lui a adressé une lettre de félicitations et à travers lui, le lycée de Djéol avant même la fin de la cérémonie. La voie tracée par M. Sy devra servir de modèle pour rendre à notre système éducatif ses lettres de noblesse car l’école n’a pas uniquement pour mission d’enseigner mais elle doit contribuer à bâtir un citoyen exemplaire capable de relever les défis du moment.

Dia Abdoulaye
camadia6@yahoo.fr

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Info source :
Dia Abdoulaye

Santé : les rapatriés mauritaniens à l’honneur Une caravane de santé au profit des mauritaniens rapatriés du Sénégal.





Des médecins sénégalais, français et mauritaniens sillonnent depuis le 16 février les campements (Trarza Rosso Lycée, Gani, Dabaye M’Bagnik, Dar Salam, Houdalaye et Bellel Ourguel) des refugiés mauritaniens rapatriés du Sénégal pour administrer des soins à ces mauritaniens hier apatrides aujourd’hui de retour dans leur patrie mais qui vivent dans le dénuement total.

Cette action ô combien opportune et salutaire entre dans le cadre de la 2ème édition de la caravane de santé au profit de ces mauritaniens qui avaient tout perdu, la première édition avait eu lieu aux camps des réfugiés mauritaniens au Sénégal.

Une caravane de santé qui est organisée par l’AVOMM en partenariat avec l’OCVIDH, ces deux organisations mauritaniennes basées à l’étranger sont sur le terrain au coté de rapatriés avec des fortes délégations présidées par :

Sarr Ousmane président de l’AVOMM et Soumaré Abdoul Aziz président de l’OCVIDH, le Collectif des veuves représenté par sa secrétaire générale Maimouna Alpha Sy, SOS Femme. Afrique. Santé, ASFO Association Sanitaire pour le FOUTA (Sénégal), Kane Mamadou coordonateur de l’OPRPH et l’association des femmes du fleuve, une association basée à Paris.

Ces ‘’ humanitaires’’ ont payé tous les médicaments et autres kits sanitaires sur place (en Mauritanie). L’Agence Nationale pour la Réinsertion des Refugiés participe à ce bonheur de ces autres mauritaniens par un appui logistique pour le transport du matériel.

Il est à souligner que la délégation de l’AVOMM est composée de son Président Ousmane Sarr, Kane Harouna le chargé des relations extérieures et Mohamed Dogui le conseiller des droits de l’Homme, etc.

Camara Seydi Moussa



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Info source :
Nouvelle Expression (Mauritanie

jeudi 18 février 2010

De la part de Abderrahmane Ould Sneiguel


Objet : Droit de réponse


J’ai l’honneur de vous demander de bien vouloir publier ces quelques lignes que je vous adresse au titre de mon droit de réponse :

En réponse à l’article publié par votre site en date du 13 février 2010 et relatif au problème de l’eau à Achram et dont nous espérons que le titre exprime plus d’optimisme que d’étonnement,

Votre source d’information a préféré garder l’anonymat ; néanmoins, je tiens à remercier Monsieur C.O.M. - puisqu’il veut s’appeler ainsi - au nom des populations de la commune pour l’intérêt porté à leurs problèmes. Tout en rappelant que celui de l’eau est, par ailleurs, l’un des problèmes hérités d’une longue période de mauvaise gestion que tout le pays a vécue.

Je me félicite, également, que ce problème soit posé de nouveau dans le contexte précis où les hautes autorités accordent une attention particulière à la vie des citoyens et à leur bien-être.
Une réponse objective suppose un rappel de l’historique de la question.

Il s’agissait, au départ d’un groupe électrogène qui était pris en charge par la direction de
L’Hydraulique.

Ensuite, ce fut le tour de la SONADER, puis par la Société française des Routes RAZEL.
Vint, enfin, celui de l’ANEPA qui a signé un contrat avec deux notables de la Commune, en l’occurrence M. Bestami Ould Brahim et moi-même, Rajel Ould Sneigtuel.

A un certain moment, le premier avait démissionné pour des raisons de non rentabilité de l’opération.
Par contre, moi, j’ai accepté de continuer mon travail, convaincu que la dimension sociale et humaine de l’opération compte beaucoup plus que sa rentabilité financière.
Le groupe est tombé en panne plusieurs fois ; ce n’est que normal. J’ai été amené à le remplacer par le mien propre pendant quelque temps, jusqu’à sa réparation.

Quant à la panne de la semaine dernière, certes, elle a eu lieu ; mais elle a été réparée et l’eau est disponible, même dans les quartiers les plus éloignés (El Basra, par exemple).

Informées de la panne, les autorités administratives dans la Wilaya se sont rendues à Achram pour s’enquérir de la situation, conformément aux orientations des Hautes Autorités du pays qui font des problèmes des populations la priorité des priorités. Voilà la réalité.

Enfin, je voudrais remercier tous ceux qui ont contribué à faire connaître ce problème, car ils nous aident à obtenir un groupe nouveau qui sera, de toute façon, géré par un habitant de la Commune.
J’invite les bonnes volontés à partager leurs idées constructives avec nous pour éviter la dispersion des efforts.


Rajel Ould Sneiguel


A Monsieur Rajel Ould Sneiguel

Le droit de réponse de Rajel Ould Sneiguel fait suite à un article paru dans le blog khalilsow.blogspot.com sous le titre « le problème d’eau à Achram en passe d’être réglé ». Rajel Ould Sneiguel qui semble vouloir se défendre des « accusations » qui lui y sont adressées, n’y fait, aucunement, allusion à la somme de 4.664.000UM en sa possession et dont une partie devait, normalement, servir pour la maintenance de la station de pompage dont il est le gérant.
Notre propos ici, n’est nullement d’engager une polémique avec lui, mais c’est surtout d’attirer son attention sur le fait que nous n’avons fait que répercuter la conclusion sanctionnant l’enquête menée à Achram par la commission dépêchée par le Wali du Tagant.
Les membres de cette mission dont le Hakem de Moudjeria, le chef de service régional de hydraulique chargé du Tagant, le chef de service régional de l’ANEPA, sont tous d’avis que l’argent en question est entre les mains du gérant et qu'il devait normalement en utiliser une partie pour la maintenance du groupe. Que Rajel Ould Sneiguel use de son droit de réponse pour réagir contre ce qu’il considère comme une attaque, rien de plus normal. Mais qu’il fasse de la diversion en escamotant l’essentiel, il donne libre court à la confusion.
Khalil sow

Brakna: Mobilisation contre l’excision







Jusque là encore, seule Tostane, une ONG Internationale qui possède son siège au Sénégal et qui dispose d’une Antenne régionale au Brakna (l’unique d’ailleurs en Mauritanie) s’est illustrée dans la lutte contre les Mutilations Génitales Féminines (MGF).

Mais est-il besoin de le faire remarquer, Madame Moulati Mint El Mokhtar, la Ministre en charge des Affaires Sociales, de l’Enfance et de la Famille s’emploie depuis sa nomination à la tête du département à impulser davantage de dynamisme du combat engagé contre les Mutilations Génitales Féminines.

En témoigne les deux voyages successifs qu’elle a effectués dans la région pour parrainer des manifestations portant sur la problématique de l’excision. La première remonte au 22 Novembre dernier dans le village de Sinthiane Diama (à 68 kilomètres de Boghé) et la seconde visite a eue lieu le dimanche, 07 Février à Aleg pour présider la cérémonie de lancement des activités marquant la célébration de la journée mondiale dédiée à la lutte contre les mutilations génitales féminines.

Ces deux déplacements en moins de 3 mois, dénotent un regain d’intérêt des autorités nationales au plus haut niveau pour la lutte contre ce fléau qui impacte négativement sur la santé de la reproduction. Les chiffres alignés par le Représentant résident de l’UNICEF dans notre pays, M. Christian Skoog en disent long sur la gravité de ce fléau dans la région du Brakna.

88,1%, tel est le taux de prévalence d’excision dans la Wilaya et qui justifie le choix de la région pour abriter cette cérémonie consacrée à l’éradication de ce fléau et qui est placée sous le thème « Ensemble pour l’Abandon de l’excision ». Ce qui fait dire au diplomate Onusien « ces mutilations qui relevaient d’un tabou enraciné et pernicieux bénéficient aujourd’hui d’une mobilisation à la hauteur du défi ouvrant la voie à de réels espoirs pour rétablir le droit fondamental de l’intégrité physique de chaque fille et de chaque femme ».

M. Skoog a également précisé que le thème de cette année qui met en avant le rôle des hommes et des jeunes dans l’élimination des MGF participe à la logique de mobiliser toutes les volontés et toutes les influences pour venir à bout de ce déni de droit car « c’est cet esprit de coalition agissante qui n’a de cesse de s’élargir avec notamment les nouveaux engagements et Fatwa des Imams ; en particulier la dernière Fatwa nationale».

Profitant de cette grande journée consacrée à la lutte contre l’excision, madame le Ministre a quant à elle expliqué, les grandes orientations et mesures prises par l’Etat Mauritanien conformément au programme de reforme du Président de la République en matière de rapprochement de l’administration avec ses administrés a-t-elle précisé.

Notre pays, à l’instar de la communauté internationale, célèbre la journée mondiale de lutte contre les MGF sous le slogan “Ensemble pour l’abandon de l’excision” dans un contexte national, en particulier marqué par une lutte sans merci contre toutes les pratiques discriminatoires à l’égard des femmes a-t-elle conclu à ce sujet. Il est indispensable pour réussir cette lutte d’adopter des mesures d’accompagnement au profit des femmes qui exercent ce métier. Car, la plupart de ces dames vivent grâce à l’exercice de ce métier.

Thièrno Souleymane cp Brakna


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Info source :
Quotidien de Nouakchott

mercredi 17 février 2010

Une première en Mauritanie: Réalisation prochaine d’un Plan Communal d’Hydraulique et d’Assainissement à Keur Macène !

Le 7 février 2010, les élus de Keur Macène, l’administration locale, les notables, les représentants des ONGs locales et les partenaires de la commune se sont retrouvés pour le lancement du processus d’élaboration du Plan Communal d’Hydraulique et d’Assainissement (PCHA). Ce travail est réalisé en appui avec le GRET, dans le cadre du Programme AICHA Mauritanie – Appui aux Initiatives des Collectivités locales en matière d’Hydraulique et d’Assainissement – financé par le SEDIF, l’AESN, l’UNICEF, le SCAC et les communes de Keur Macène et Rosso. Le Programme AICHA prévoit, en particulier, la réalisation d’une station de traitement de l’eau et d’un réseau multi-villages d’adduction d’eau potable, à Breun, Dieuk et Tekeche, sur la commune de Rosso – travaux en cours – ainsi que la rénovation et l’extension du réseau de Keur Macène – études en cours. En parallèle, le projet vient en appui à ces mêmes communes, pour l’élaboration d’un plan sectoriel, venant en complément du Plan Local de Développement (PLD). Le PCHA est un outil de planification et de programmation qui va être élaboré, au niveau de la commune de Keur Macène, pour la première fois en Mauritanie. Ce plan pourra être partagé entre les élus locaux, les services déconcentrés et les services centraux de l'hydraulique et de l'assainissement. Le PCHA identifiera et priorisera les investissements en eau potable et assainissement à réaliser, sur l’ensemble du territoire de la commune, et définira des solutions techniques, des budgets estimatifs et les mesures d’accompagnement à mettre en œuvre, tout ceci en accord avec la politique sectorielle. Le PCHA est élaboré suivant une démarche participative avec les élus, les services techniques de la commune et les populations.
A cette occasion, les représentants du Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement (MHA) – les directions du suivi, de la planification et de la coopération, ainsi que celle de l’assainissement – ont rappelé la nécessité de définir des normes, des critères et des solutions techniques, adaptés au contexte, et ce, en partenariat avec les services du MHA. Le maire de Keur Macène, Mohamed Ould Babah, et les élus qui portent ce projet pourront, à l’issue du processus, rechercher des financements pour la réalisation des projets, sur la base d’avant-projets très sommaires et de propositions techniques et financières clairement définies. Le représentant du GRET RIM, Bernard Gay, a insisté, d’une part, sur l’importance de l’implication des communes, dans le domaine de l’hydraulique et de l’assainissement, pour la mise en place de services durables, et, d’autre part, sur la planification, pour atteindre les OMD, d’ici 2015.
Pour mener à bien la réalisation de ce PCHA, un comité de suivi, composé d’élus et de techniciens, a été mis en place. Il sera appuyé par l’équipe du GRET, tout au long du processus. Suivant une méthodologie participative et rigoureuse, le tout devrait durer quatre mois. En espérant qu’à l’issue de cette expérience à Keur Macène, d’autres communes de Mauritanie adoptent la même démarche…
JIDDOU HAMOUD CP ROSSO

Epidémie de rougeole à Boutilimit Malades mis en qurantaine dans une maison privée



Selon des sources bien informées, au moins 50 sont déjà sont actuellement mis en quarantaine suite une épidémie de rougeole qui sévit depuis quelques jours à Boutilimit.


De même source on indique que la plupart de ces personnes sont des femmes et ces enfants,. Une famille entière (13 personnes) a été terrassée par cette maladie virale. Plusieurs autres malades, pris en charge par des volontaires, sont installées dans une maison privsée de la ville.
Selon des sources médicales, « la situation qui règne à Boutilimit demande une intervention urgente, surtout que les moyens locaux sont dérisoires face à l’ampleur grandissante de l’épidémie ».

Kiffa: La réunion de la discorde

Habité essentiellement par des populations autochtones, le quartier « El Ghadima » occupe une position particulière dans l’échiquier politique de la ville de Kiffa. En effet, l’historique de ce quartier, dont sont issus de nombreux cadres et intellectuels ouverts et acharnés à l’instauration d’un véritable multipartisme devant conduire à une démocratie réelle, en dit long sur la place qu’occupent ces populations au niveau de la scène politique locale. C’est dans ce contexte qu’a eu lieu la réunion qu’a tenue Mohamed Ould Boilil, ministre de l’intérieur et de la décentralisation lors de son passage à Kiffa avec certains des notables de ce quartier. D’ailleurs, à la suite de cette audience, le ministre a, parait-il, proposé aux participants la constitution d’une délégation qui devrait le suivre à Nouakchott en vue de rencontrer d’abord le secrétaire général de l’Union pour la République (UPR), ensuite le président de la République.
Seulement, c’est cette initiative qui a mis le feu aux poudres, car un groupuscule de notables rivaux s’est vite démarqué des siens en stigmatisant le rôle joué par le ministre de l’intérieur et de la décentralisation et en annonçant au wali de l’Assaba, au hakem de Kiffa et au directeur régional de la sûreté leur stricte opposition à ce qui s’est passé.
Aussi, ces notables ont-ils demandé au hakem une réunion à laquelle participeraient leurs partisans, une sorte de démonstration de force. Mais, dès que la rumeur a circulé, le second clan a, lui aussi, présenté une demande similaire, mettant ainsi le hakem dans une situation inconfortable, au moment où il a déjà fixé une date pour les retrouvailles avec le groupe des frondeurs.
Alors, l’entité El Ghadima, déchirée par les divergences claniques, infiltrée profondément par le monopole et l’hégémonie tribaux est, ces jours-ci, secouée et traverse une période où les querelles et divisions politiques viennent de gagner du terrain.
En somme, en attendant l’évolution des faits, l’on peut dire qu’à la « Ghadima » le répit est rompu momentanément.
Cheikh Ould Ahmed
CP Assaba
Le Calame

Aleg: La MASEF préside les célébrations de la Journée mondiale de lutte contre les MGF

La ministre des Affaires Sociales, de l’Enfance et de la Famille, Moulaty Mint El Mokhtar, a présidé, dimanche, à Aleg, la cérémonie de lancement des activités marquant la célébration de la journée mondiale de lutte contre les Mutilations Génitales Féminines (MGF), placée, cette année, sous le thème «Ensemble pour l’abandon de l’excision». Accompagnée de la wali du Brakna, Zeïnabou Mint Ahmednah, et de la coordinatrice régionale des Affaires Sociales, de l’Enfance et de la Famille, Gueïtana Mint Mohamed, la ministre a effectué des visites dans les services relevant de sa tutelle – notamment la Nissa Banque – avant de rencontrer, à la Maison des jeunes, les cadres du département, les notables et représentantes des OSC féminines. Après l’allocution de bienvenue du maire, le représentant de l’UNICEF en Mauritanie, Christian Skoog, a pris la parole, au nom de son institution et de l’UNFPA, pour indiquer, d’abord, que «le choix du Brakna, pour abriter cette célébration, est significatif car cette wilaya dépasse, nettement, la moyenne nationale, avec un taux de prévalence d’excision de 88,1%, qui la situe dans les zones de haute prévalence.» Poursuivant, le responsable onusien a expliqué que «ces mutilations, qui relevaient d’un tabou enraciné et pernicieux, bénéficient, aujourd’hui, d’une mobilisation à la hauteur du défi, ouvrant la voie à de réels espoirs pour rétablir le droit fondamental de l’intégrité physique de chaque fille et de chaque femme.» Skoog a, également, précisé que «le thème de cette année, mettant en avant le rôle des hommes et des jeunes, dans l’élimination des MGF, tend à mobiliser toutes les volontés et toutes les influences, pour venir à bout de ce déni de droit,» car «c’est grâce à cet esprit de coalition agissante qui n’a de cesse de s’élargir, avec, notamment les nouveaux engagements et fatwas des imams – en particulier la dernière fatwa nationale –» qu’on parviendra au but.
Pour sa part, la ministre a expliqué les grandes orientations et mesures prises par le gouvernement mauritanien, conformément au programme de réforme du président de la République, en matière de rapprochement de l’Administration avec ses administrés. Elle a, aussi, rappelé, aux cadres de son département, que sa visite a pour but de «s’informer, directement, des problèmes qu’ils rencontrent, en vue de leur trouver les solutions appropriées.» Avant de terminer, Moulaty Mint El Mokhtar a indiqué que «notre pays, à l’instar de la communauté internationale, célèbre la journée mondiale de lutte contre les MGF, sous le slogan «Ensemble pour l’abandon de l’excision», dans un contexte national particulier, marqué par une lutte, sans merci, contre toutes les pratiques discriminatoires à l’égard des femmes. Après cet échange de discours, la ministre a écouté les doléances des notables, cadres du département et responsables des coopératives féminines. Elles ont, notamment, porté sur les difficultés d’accès à l’eau, pour les exploitants maraîchers. Sur ce, les représentantes des associations féminines ont demandé une assistance technico-financière et une aide matérielle ainsi que la mise à disposition de grillages, de semences, d’eau pour l’irrigation et la fondation de postes de santé, dans les zones reculées. Dans ses réponses, la ministre a indiqué que son département prendra en considération toutes ces doléances et oeuvrera pour leur trouver les solutions adéquates, en étroite collaboration avec les départements de la santé, de l’hydraulique et de l’insertion. Avant de prendre congé de ses hôtes, la ministre s’est rendue à la station régionale de Radio-Mauritanie où elle a répondu aux questions des journalistes, faqihs, médecins et autres techniciens des affaires sociales.
Brahim Ould Ely Salem
Cp. Brakna
Source Le Calame

Hodh El Gharbi/ Enseignement Fondamental : Un surplus de 180 instituteurs arabisants






Au début du mois de février courant, des missions de validation du recensement 2007 des fonctionnaires s’étaient éparpillées dans toutes les wilayas du pays. Au Hodh El Gharbi, la mission a révélé dans le domaine de l’éducation un surplus de 180 instituteurs arabisants. Ce rapport est parvenu aux autorités en place.

Les services de l’éducation ont passé à des retouches et ont envoyé une liste de 117 instituteurs en surplus mis à la disposition du ministère. Parmi ces 117 instituteurs, la majorité n’a jamais touché à la craie et s’occupait d’affaires personnelles. Alors ce fut un brouhaha total. Ce jeudi 11 février une vingtaine des femmes attendait le wali dans son bureau pour exprimer leur préoccupation. Elles réclamaient leur maintien dans leur wilaya natale.

Cette jeune femme dit avoir enseigné trois ans dans une école et se voit mise à la disposition du ministère de tutelle. Cette autre femme plus agressive, s’en prend aux IDEN (Inspecteur Départemental de l’Education Nationale), qui dit-elle sont corrompus et injustes.

Elle a aussi précisé qu’il y a des institutrices qu’elle connaît, qui n’ont jamais enseigné mais qui n’ont pas été mises à la disposition du ministère. Il faut signaler que depuis la mise en place de l’Ecole Nationale d’Instituteurs (L’ENI) à Aioun, les jeunes de cette région ont bénéficié de beaucoup de jeunes fonctionnaires. Des dizaines d’instituteurs mêmes affectés ne sortent pas de leur région natal pas par patriotisme mais pour être couverts.

A titre d’exemple, les missions de sélibaby ont révélé un déficit de 200 instituteurs arabisants. Ces déficits constatés, des mesures ont été prises, limitant à deux instituteurs de français et quatre instituteurs arabisants pour un cycle complet, soit 58 heures à partager entre les deux francisant et 100 heures à partager entre les quatre arabisants. Alors ces critères seront-ils respectés ?

Des enseignants remplaçants

Comme dans une équipe de football, il y a de ces écoles à Aioun et à Tintane qui ont des bancs de remplaçants d’instituteurs. Certaines institutrices peuvent rester chez elles ou dans leurs boutiques jusqu’à ce qu’un de leurs collègues tombe malade ou s’absente pour qu’elles soient téléphonées par le directeur pour le remplacer. Sans oublier ceux affectés dans des écoles fictives.

A cela s’ajoute la surcharge de nos établissements (secondaire et fondamental) en surveillants et surveillantes sans tâche spéciale, surtout jamais présents dans les établissements, des économes ou trésoriers présents sur papier et toujours absents sur le terrain et d’autres postes fictifs attribués à un cousin ou cousine, qui ne vient jamais dans ces dits établissements.

Alassane Sarré Cp Hodh El Gharbi

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Info source :
Quotidien de Nouakchott

mardi 16 février 2010

Adrar/ Communication : Tracé définitif de la route Atar –Tidjikja.







En prélude au lancement des travaux de la route Atar- Tidjkja et dans le cadre de la sensibilisation des populations du Dhar de l’Adrar sur les nouvelles politiques de l’Etat en matière notamment de sécurité et des appropriations foncières.

Monsieur Sall Seydou, wali de la région, vient d’entreprendre un périple de 3 jours le long du nouveau et dernier tracé de la route. A la suite du parcours effectué il y’a 3 semaines entre Atar et Tidjikja , par les représentants des 41 sociétés nationales et internationales de travaux intéressées par soumettre des offres au projet de réalisation de cette route,il a été retenu :

Dés sa sortie des frontières du Tagant, cette route passera à Ain Savra, commune de la Moughataa de Chinguitty, perle du désert et symbole de l’endurance des hommes face à l’adversité de la nature.

Traversera la grande Grara de Taknez qui en cas de bonnes pluies, alimente de ses céréales et pâturages cheptel et populations des deux régions environnantes ; Passera dans la localité de N’Terekt, connue pour ses minéraux de pierres précieuses(Nickel, Kohl, Himmer etc.).

Coupera l’inaccessible localité El Maleh de l’Arrondissement de N’Terguint où dorment des villages vestiges de l’empire du Ghana( poteries, et matériaux divers ensevelis) ; Se jettera dans la très belle cuvette de Lebheir ainsi appelé petit espace verts de pâturages luxuriants palmeraies et grenier céréalier.

Gravira la difficile montagne de Guer Guer à pente abrupte et rocailleuse pour serpenter entre escarpements, Oueds et regs jusqu’à la panoramique Batha de Timinitt où s’installe majestueusementaccoudée au flanc de la falaise, Ziret Mint Leboudy au milieu d’une foret de palmeraie verdoyante; Longera la nouvelle cité de Tirebane en sa partie Nord pour joindre enfin dans la vallée, l’axe Aoujeft-N’Tourvine, Terjitt, Atar.

Comme le confirme Monsieur le wali dans ses diverses interventions auprès des populations et comme cela est prévisible, la route Atar –Tidjikja ne désenclavera pas seulement cette zone dorsale du territoire Mauritanien mais contribuera sans nul doute à améliorer et renforcer toutes les politiques de développement du pays.

Ely Salem Khayar Adrar.
Info N° 11



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Info source :
Adrar Info

Aioun : la SONIMEX pointé du doigt

Depuis quelques temps l’avenir de la branche de la SONIMEX (Société Nationale d’Import et d’Export) d’Aioun devient sombre. Elle est presque dans l’agonie. Sa clientèle s’amaigrit de plus en plus. La majorité de la population a tourné le dos à cette institution et d’autres ne savent même pas qu’elle existe. Ces derniers jours elle a montré ses limites. Cette situation est caractérisée par la suppression de vente en gros de certaines denrées de première nécessité (sucre, huile, etc).

Par ailleurs, on note ce grand paradoxe. En effet, les prix de certaines denrées sont plus élevés au niveau de cette société qu’au niveau du marché local. Tel est le cas du prix du sac de riz vendu à 9 000 Um tandis qu’au marché le sac s’achète à 8 500.Um. Un renversement de tendance fort curieux.

La SONIMEX au niveau d’Aioun a toujours été critiquée par la population locale. Ainsi, en avril dernier, les boulangers de la ville avaient suivi une grève totale. C’était 24 heures sans pain. Les boulangers avaient avancé comme cause la cherté de la farine dans la ville alors que dans les magasins les de la SONIMEX cette denrée était stocké en grandes quantités.

Certains commerçants avaient même affirmé que la SONIMEX leur livrait de la farine avariée. Cette société a certes besoin d’un remède de cheval faute de quoi c’est la fin à petits feux.

Adama Sy cp Hodh EL Gharbi.



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Info source :
Le Divan (Mauritanie)

lundi 15 février 2010

La situation sanitaire dans la wilaya de Nouadhibou.

La situation sanitaire dans la wilaya de Nouadhibou laisse beaucoup à désirer malgré les moyens mis par l'Etat et toute la priorité qui lui est accordé par le gouvernement.

La mairie fait beaucoup d'effort pour prendre en charge les citoyens mais la structure publique en l'occurrence l'hôpital continue de se dépêtrer dans les problèmes.

Sa direction n'arrive pas a maîtriser sa gestion et lui donner l'essor qui lui sied. Sa mauvaise prestation fait fuir les populations et les problèmes internes de gestion ne présagent rien de bon.

Un controle de l'ige est necessaire pour eviter que nos structures sanitaires ne continuent à financer la construction de villas et d'appartement à Nouakchott.

comprendre




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Info source :
comprendre

Cadres UPR de Kaédi : Première rencontre préparatoire de la campagne d’implantation.




La nouvelle maison des jeunes de Nouakchott localisée non loin de la mosquée marocaine abritait samedi passé dans l’après-midi, une réunion des cadres UPR du département de Kaédi.

L’affluence n’était pas au rendez-vous, moins d’une centaine de personnes ont répondu à la rencontre. Ce qu’a regretté la commission de l’UPR chargée de la préparation de la campagne d’implantation au niveau de cette moughataa centrale de la wilaya du Gorgol.

Kamara Ibrahima Hamadi, député de Kaédi qui chapeautait la rencontre, entouré de Haba Ould Teïss, Nourou Sakhanokho, Diéo Kamara et Bâ Hawa Djibril, a dit espérer croire que le manque d’affluence soit dû à un déficit de coordination et de circulation de l’information.

Les raisons de cette faible affluence seraient des divisions internes. Même s’il n’a pas été explicite sur les raisons de cet échec, M. Kamara a tenu à expliquer le but de la rencontre, pour dire que les cadres étaient conviés à cette réunion afin de déblayer le terrain des incompréhensions politiques à l’effet de s’unir pour la réussite de l’implantation.

« Si nous voulions remplir cette salle, nous savons comment le faire, mais ce n’est pas notre intention. Cette rencontre était destinée aux cadres du département seulement », martèle le député qui s’est par ailleurs offusqué de cette division politique.

Bâ Hawa Djibril a abondé dans le même sens, estimant toutefois que la commission préparatoire n’a pas encore de moyens financiers pour pouvoir se déployer alors qu’il est prévu qu’elle se déplace le 19 février dans la capitale du Gorgol. Pas même les documents du parti et documents d’implantation ne sont encore disponibles, a-t-elle dit.

Le député à sa suite, a tenu à transmettre les excuses de Mme la ministre de la fonction publique et du travail, Bâ Coumba, pour les ratés de la réunion tenue chez elle où beaucoup de cadres se sont plaints de n’avoir pas été informés. A ceux qui s’interrogeaient de l’absence de certains ténors de l’UPR à cette rencontre de la maison des jeunes, Kamara Ibrahima Hamadi a tenu à lever toute équivoque.

Selon lui, les représentants du département dans l’UPR, Bâ Coumba, Yaya Mint Kéhel et Sow Moussa Demba dit Tschombé sont à la présidence où le président de la République, Mohamed Ould Abdel Aziz reçoit le directoire du parti.

Notons à cette réunion, la présence remarquée de l’ancien député, M. Kane Abdoul Wahab, grand frère de l’ancien ministre Kane Moustapha dont les incessants allers et retour entre un soutien plusieurs fois déclaré à Mohamed Ould Abdel Aziz, et plusieurs fois renié par ses apparitions à l’emporte-pièce dans les meetings du FNDD et ceux du candidat Messaoud Ould Boulkheir, avaient fini par intriguer ici, décevoir par là et même inquiéter ailleurs, le landerneau politique Kaédien.

Tant et si bien que la fiabilité, la sincérité et la crédibilité de l’ancien ministre de Ould Taya et de Sidi Ould Cheikh Abdallahi, en a pris un sérieux coup. Sa présence à la nouvelle maison de jeunes est-elle le signe d’un nouveau retour au sein de la majorité ?

Difficile de savoir à l’heure actuelle où il se situe politiquement. A-t-il marqué une pause dans son action politique ou s’est-il définitivement retiré de l’arène ? Comprenne qui pourra. le landerneau politique Kaédien car bon nombre de figures politiques et leaders d’opinion du département central ont brillé par leur absence à cette rencontre. De nombreux intervenants au cours des débats de la rencontre, n’ont pas manqué de faire le constat.

Moussa Diop

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Info source :
Le Quotidien de Nouakchott

Podor : La douane saisit des médicaments de contrebande estimés à dix millions

...ces fraudeurs, qui étaient partis de la Mauritanie, avaient pour destination une des villes saintes du Sénégal.


Dix millions de nos francs, c’est la valeur en médicaments de contrebande qui ont été saisis par les hommes du commandant de la brigade de douane de Podor, Moussa Wally Faye. En effet, c’est au terme d’une course-poursuite de plus d’une heure, dans la communauté rurale de Fanaye, que les douaniers ont réussi ce coup qui n’est pas un premier dans le département.

Lors de cette opération, deux véhicules bourrés de médicaments contrefaits, destinés à la fois à la consommation humaine et animale, ont été immobilisés.

Ces fraudeurs, qui se sont révélés comme de véritables professionnels en la matière, avaient pour logistiques deux voitures dont l’une, non immatriculée, était fortement modifiée pour les besoins du trafic. Et il aura fallu aux douaniers neutraliser la roue de la première voiture, par un coup de feu, pour stopper les fraudeurs qui n’hésiteront pas à se fondre dans la nature.

Cette importante saisie a été opérée à hauteur du village de Tatki dans le Diéri. Selon certaines sources, ces fraudeurs, qui étaient partis de la Mauritanie, avaient pour destination une des villes saintes du Sénégal.

Abou KANE
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Info source :
Walfadjri (Sénégal)

UPR-Trarza: Abdellahi Ould Ahmed Damou joue avec le feu!



Le vendredi passé, Abdellahi Ould Ahmed Damou a pris l'initiative de convier les ressortissants du Trarza, membres du bureau exécutif de l'UPR et membres du gouvernement chez lui à des fins politiques selon quelques invités qui n'ont pas trop compris le but de la manoeuvre.

Selon les mêmes sources, une seconde réunion se tiendra le mardi prochain. Toujours est-il que l'on se souvient encore des rumeurs de foudres engendrées par une rencontre similaire des cadres du Trarza, sur invitation d'un élu et pas des moindres,

Celui qui a l'avantage d'être le rassembleur des ressortissants du Trarza et d'ailleurs autour du concept de l'union pour la République et ce qui lui précéda.

Par ce geste politiquement suicidaire dans la logique du chat échaudé craint l'eau froide, Abdellahi Ould Ahmed Damou ne serait-il pas en train de jouer avec le feu?




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Info source :
deddouh

Mbagne étrenne ses parcs de vaccination



Jeune par son âge (une année d’existence) mais grand par ses réalisations : six parcs de vaccination dans les Wilayas du Trarza et du Brakna - Financement des activités génératrices de revenus au profit des femmes, embouche ovine, suivi sanitaire des animaux - Renforcement des capacités institutionnelles au profit des éleveurs,

C’est dans ce cadre que deux villages de la Mouqata’a de Mbagne dans la Wilaya du Brakna relevant de deux communes différentes : Niabina-Garlol (Ndiawaldi) et celle de Mbagne (Dabbano) ont reçu comme étrennes ce dimanche 14 février 2010, des parcs de vaccination flambants neufs.

Selon Ahmed Ould Mohamed dit Alem, le responsable national de l’ONG APE (Association des professionnels de l’élevage), « ces parcs sont une initiative des populations que l’ONG est venue épauler dans le cadre de la politique de l’élevage tracée par l’Etat mauritanien ».

Le parc de vaccination est un moyen de captation des animaux pour leur vaccination et leur suivi sanitaire. Qui dit la santé animale dit forcément la santé de l’Homme.

Ce projet est financé par la coopération espagnole : Agencia Espaonola de cooperacion internacional, Paradesarrolla en partenariat avec deux ONG, une internationale : ASADE / AECID’2009 et une nationale : l’APE (l’Association des professionnels de l’élevage). Ce projet a une durée de 18 mois (1er novembre 2009 au 3 avril 2010).

Selon M. Diop Mamadou Amadou, ancien ministre reconverti en éleveur, dit que ce parc était un rêve devenu aujourd’hui une réalité. Depuis les indépendances à nos jours, la commune de Mbagne bien qu’agro-sylvo-pastorale, n’a jamais bénéficié d’un parc. M. Bâ Mamadou Abdoul dit Petit Bâ, ancien fonctionnaire d’Air Mauritanie redevenu éleveur, dit sa satisfaction pour cet ouvrage.

Il a rappelé que le département de Mbagne n’a qu’un seul parc construit depuis 1959 qui se trouve dans un piteux état, n’est plus usité. Il faut rappeler que M. Bâ fut le 1er à pratiquer l’insémination artificielle dans la zone en 2004 sur sa propre initiative et ses propres moyens.

Dans les deux villages récipiendaires, Ndiawali Mango et Dabbano, les éleveurs ont exprimé leur satisfaction et ont fait une mention spéciale à l’ONG APE à travers elle Diop Oumar Ndiengoudi, responsable local de l’ONG qui n’a ménagé aucun effort pour que ces ouvrages se réalisent.

Il faut rappeler que l’ONG internationale ACPP (Assemblée de la coopération pour la paix) était représenté en la personne Aurélie Hernandez Massi et Marie-Charlotte Bissan de l’ACPP.

Abou Boubou Fall
Cp. Brakna




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Info source :
Abou Boubou Fall

dimanche 14 février 2010

Tekane: suicide ou assassinat?

Il s’appelait Salem Ould Sidi Vall. Il est né en 1968, à Tekane. Il détenait un petit commerce, au Sénégal, avant les événements sénégalo-mauritaniens de 1989. Ayant tout perdu, suite aux douloureux événements, il s’est rabattu sur des parents qui lui ont offert l’opportunité de se refaire une vie à Nouakchott, toujours par le biais du commerce. Mais, cette reconversion s’est soldée par un échec cuisant et ces cumuls de pertes sèches, aussi bien au Sénégal qu’en Mauritanie, ont eu raison du pauvre Salem qui n’avait plus toute sa tête et était en proie, par moment, à crises de démence.
Ses parents prirent l’habitude de l’emmener, tous les trois mois, à l’hôpital psychiatrique de Nouakchott. Au village, il passait la majeure partie de son temps dans la mosquée. Mais, jeudi soir, plusieurs témoins ont affirmé qu’il allait et venait, bizarrement, entre le village et le cimetière. Le vendredi matin, tout semblait revenu dans l’ordre et c’est lui qui fit office de muezzin pour la prière de soubh. Après celle-ci, il s’est rendu chez lui, pour son petit déjeuner. Le repas matinal fini, Ould Sidi Vall se saisit d’une corde et accompagne le troupeau de veaux de sa famille. Nul ne pouvait imaginer que Salem avait l’intention de se suicider. Et pourtant, peu après son départ, c’est son corps sans vie qui a été retrouvé, pendu à un arbre, à côté de Oumlghoura, en face de Tékane (Rkiz).

L’homme qui souffrait, manifestement donc, de troubles psychiques, se serait-il suicidé, lors d’une ultime crise de démence? C’est ce que pensent ses proches. Mais faut-il, vraiment, se suffire de cette thèse ou approfondir l’enquête, pour, peut-être, découvrir la piste du crime parfait?
JIDDOU HAMOUD CP ROSSO

Une délégation de la commission africaine des Droits de l’Homme visite des sites de rapatriés





La délégation de la Commission Africaine des Droits de l'Homme et des Peuples (CADHP), en visite dans notre pays, s’est rendue samedi 13 février 2009, dans les villages des rapatriés de Dar Salam au Brakna et Médina Salam au Trarza.

Ce déplacement sur le terrain a permis à la présidente de la CADHP, Mme Reine Alapini-Gansou et aux commissaires Soya Maïga et Mohamed Bechir Khalfallah d’apprécier la détermination des plus hautes autorités de notre pays à assurer une solution durable au problème des rapatriés.

Le sénateur Mohamed Bechir Khalfallah, commissaire chargé des activités de promotion en Mauritanie, dira à l’adresse des populations rapatriées de Dar Salam : «nous sommes véritablement charmés par cette ferme volonté de tourner une page qui a été très dure dans l’histoire de la Mauritanie Mais avec ce retour réussi des ex-réfugiés, ces nombreuses réalisations du gouvernement mauritanien à traversl’ANAIR, l’on ne peut que se féliciter du travail accompli même si les besoins restent immenses. Mais il ne dépend que de vous, mauritaniens, de faire en sorte que ce processus soit irréversible tout en sachant qu’il nécessitera beaucoup d’engagements pour le conforter, pour surmonter les obstacles et vaincre les réticences».

Avant cette intervention, le chef du village de Dar Salam ,a loué les efforts de l'ANAIR qui ont ciblé les besoins réels des populations comme l'eau à travers la construction de deux forages à Dar Salam, les mosquées, les projets agricoles, l’éducation et l’épanouissement des enfants, la distribution dans ce même village de 817 vaches laitières suitées, l’ouverture de trois boutiques communautaires pour les coopératives féminines, les nombreux soutiens aux différentes collectivités, la mise à disposition de deux moulins à grain et de cinq salles de classes équipées, les fours solaires ...

Il a évoqué comme problème la non-obtention des pièces d’état-civil pour les rapatriés du dernier convoi. La représentante des femmes a remercié l'ANAIR pour son programme d'appui aux populations rapatriées et pour les efforts de ses différentes équipes sur le terrain. Elle a toutefois souhaité l’ouverture d’une case de santé au village.
Pour sa part, le directeur général de l’ANAIR, Ba Madine, a tenu à préciser que toute la réussite de la politique nationale de réconciliation porte l’empreinte du Président de la République, Mohamed Ould Abdel Aziz, qui a fait du retour des déportés et de l’amélioration de leurs conditions l’une de ses premières priorités offrant ainsi l’occasion pour notre pays de s’ériger en exemple, d’être fier de son image et d’accroître son rayonnement sur le plan international.

Ba Madine précisera à l’adresse de toute l’assistance : « Jusqu’à ce jour, tous les programmes réalisés par l’ANAIR au niveau des 117 sites d'accueil l’ont été sur fonds propres de l’Etat Mauritanien. Nous n’avons pas reçu un koums des bailleurs de fonds. Et c’est là l’occasion de demander à cette auguste délégation de la Commission Africaine des Droits de l'Homme et des Peuples de nous aider dans nos requêtes de
financementauprès de nos partenaires techniques et financiers».

La délégation a par la suite visité le village de Médina Salam et son projet pilote caractérisé par l’aménagement d’un périmètre hydro agricole d’une superficie de 59 hectares au profit des populations rapatriées de ce village situé dans la commune de Tékane au Trarza.

Notons enfin qu’au cours de ce déplacement, la délégation de la Commission Africaine des Droits de l'Homme et des Peuples était accompagnée par Son Excellence N’Gam Yahya, ambassadeur de Mauritanie en Gambie, siège de la dite commission, Ba Madine, directeur général de l’ANAIR, Cheikh Tourad Ould Abdel Malick, directeur général des droits de l’homme au commissariat aux droits de l’homme, à l’action humanitaire et aux relations avec la société civile, Mohamed Ould M’Khaïtir, hakem de Boghé, Kane N’Diawar, directeur de l’accueil, de l’assistance et des AGR à l’ANAIR et MohamedOuld El Kory, directeur de la communication à l’ANAIR.

Source : ANAIR

Kamour(Assaba), un village menacé par la soif




Les habitants de Kamour(Assaba sur la route de l’espoir) se plaignent d'une pénurie d'eau depuis que la seule pompe alimentant leur village, en eau potable, est tombée en panne il y a de cela 72 heures.


Les habitants ont, dans un contact avec l’ANI demandé aux autorités d’intervenir d’urgence pour mettre fin à leurs souffrance et de procéder à la réparation de la pompe et éloigner le spectre de la soif.

ANI

samedi 13 février 2010

Tagant : Le problème d’eau à Achram en passe d’être réglé



Les habitants du chef lieu de la commune de Soudoud ont été confrontés, la semaine passée, à un sérieux problème d’approvisionnement en eau potable. Ce désagrément est dû, selon certaines sources, au dysfonctionnement du sondage alimentant la ville. Une situation inacceptable selon C.O.M. « Nous sommes étonnés d’apprendre qu’on est redevable à l’ANEPA de la somme de 4.644.000 Um. Les usagers du sondage d’Achram se sont toujours acquittés régulièrement de leur dû. S’il y a problème, il faut le rechercher du côté du gérant de la station. Seul Abderrahmane Ould Sneygui parce que c’est de lui qu’il s’agit, peut s'expliquer sur le sort de cet argent. D’ailleurs, Il n’est pas exclu que ce dernier soit de mèche avec la mairie d'Achram et l’ANEPA, sinon on s’explique mal que l’argent en sa possession n’ait pas servi pour ce à quoi il était destiné » indique-t-il l’air frustré.
Seulement, pour les amis du gérant du sondage d’Achram, il faut mettre cette attaque sur le compte des rivalités opposant le groupe politique de ce dernier à celui de C.O.M.
Saisi de l’affaire, le Wali du Tagant a aussitôt dépêché une mission composée du Hakem de Moudjeria, le chef de service régional de l’hydraulique, le responsable régional de l’ANEPA et des éléments de sécurité. Sur place, les membres de cette mission se sont réunis avec le maire de Soudoud, son secrétaire général et le gérant de la station de pompage d’Achram, pour tirer l'affaire au clair.
La conclusion à laquelle est parvenue la mission est que, non seulement, les populations locales se sont acquittées de leur devoir en payant, rubis sur ongle, leurs factures, mais que l’argent se trouve entre les mains du gérant qui d’ailleurs n’a pas nier les faits.
Par conséquent, ce dernier est tenu pour seul responsable du dysfonctionnement du groupe par défaut de maintenance.
En quittant les lieux, le Hakem de Moudjeria, le chef de service régional de l’hydraulique et celui de l’ANEPA, ont pris le soin de sensibiliser les populations sur la nécessité de payer régulièrement leur facture pour permettre à l’ANEPA de faire face à ses charges d’exploitation. Ils ont également demandé au gérant de la station de respecter à la lettre la mission qui lui a été confiée avant de lui préciser qu’un rapport faisant l’économie de la situation sera remis au Wali.
D’ailleurs, ce dernier s’est rendu le lendemain dans la Moughattaa de Moudjeria dans le cadre du programme « clôture des sites agricoles » et il n’est pas exclu qu’il aborde ce problème avec les principaux acteurs (maire, gérant de la station, populations) afin de lui trouver une solution durable.
Une solution qui ne saurait tardée parce qu’un technicien a été déjà dépêché de Nouakchott pour réparer le groupe.
Seulement, autant il est utile de mettre les populations en face de leur responsabilité (payement de leur facture) autant, il faut tenir le langage de la fermeté au gérant à défaut de prendre des mesures strictes à son encontre.
Khalil sow
Khalil1965@yahoo.fr

Enlévement de deux personnes par des hommes armés prés de Oualata.

Selon des sources bien informées, un jeune mauritanien et son chauffeur ont été enlevés, vendredi par des hommes armés, prés d’Achemmim, avant d’être libérés sur la frontière malienne, et leur véhicule amené par les inconnus.

Selon ces mêmes sources , le jeune Sid’Elmoctar Ould Sidami et son chauffeur se trouvaient prés du sondage « Ehel Derwich » où il ont été pris de court par deux hommes armés qui les conduiront de force en direction de la frontière, où ils les ont remis en liberté, parés avoir amené leur véhicule 4X4.

Les deux hommes ont réussi à rejoindre la localité d’Achemmim, prés de Oualata.

La piste de l’acte de banditisme demeure privilégiée par plusieurs sources, notamment dans cette zone où sévissent des bandes de trafiquants de tous genres.


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Info source :
ANI (Mauritanie

La police de Boghé arrête le jeune meurtrier Jidou Ould Brahim


Une histoire triste, complexe voir sanglante : Cette nuit du 9 février 2010 entre 19h et 20h 30, Boghé Dow l’un des grands quartiers de la ville de Boghé, a été le théâtre d’un meurtre douloureux.

La victime, un jeune garçon âgé de 17 ans du nom Ibrahima Saidou Dia, fils de Saidou Dia et Mariam Diallo dite Polel. Il a été poignardé par son compagnon de clan Jidou Ould Brahim, fils de Brahim Ould Mahmoud et de Vatma mint Braika Jabar, le jeune meurtrier est élève en 5eme année, à l’ école 5 de Boghé Dow.

A Boghé actuellement, les actes de banditisme, les vols s’accentuent nuit et jour, certains analystes de la scène, ont donnés la cause de ce déclanchement à la plaine de Boghé et aux jardins autour du canal qui ne sont plus opérationnels cette année. Les jeunes qui gagnaient leur pain aux cultures, n’ont rien d’autres à faire que suivre les films des différentes chaînes où tuer et voler est un mode de vie.

L’origine de l’histoire de ce meurtre, selon les 7 enfants témoins oculaires (dont l’age varie entre 15 et 16 ans) est problème passionnel. La nommée « Mouna » élève dans une école où certains enfants du clan apprenaient sortait avec Ami, avec qui, la victime s’est bagarrée avant d’être poignardée par Jidou ould Brahim.

Jidou a agit pour aider son ami terrassé par terre par Ibrahim Saidou dia. La victime qui n’a pas prêté attention à son meurtrier est tuée sur le champ, il a reçu un coup de couteau planté, directement dans le cœur, le sang coulait partout. Le meurtrier a eu peur et prit la fuite, allant se réfugier chez lui, informant leur parent que son compagnon est mort dans leur querelle. C’est à partir de ce moment que l’enfant cacha son couteau sur le hangar. Les autres enfants qui ont assisté à la scène dramatique sont partis informés la famille de la victime.

Le commissaire de police de Boghé en compagnie de ses quelques éléments ; Youba ould cheikh, Mohamed Ismail, l’agent de police Sy, le major Sidi sont vite sur le lieu et menèrent leur enquête dans les mêmes instants, ils arrivèrent à arrêter Ami le jeune bagarreur, d’autres : Youba et le commissaire sont allés attrapés le meurtrier chez lui et la bande des témoins qui ont assisté à ce meurtre horrible.

Tous les témoins ont affirmé que « c’est Jidou qui a poignardé », et vers deux heures du matin, le meurtrier a cédé, reconnaissant ainsi les faits et il est parti avec Youba et le Commissaire de police chez lui pour ramener l’arme tachée de sang, le couteau retrouvé sur le hangar, dissimulé entre la paille.

Il a affirmé que « son intention n’était pas de tuer, parce que ce dernier dormait souvent chez lui, » c’est grâce à lui que feu Ibrahima a pu récupérer la jeune « Mouna », il a beaucoup pleuré et dit qu’« il accepte, c’est vraiment son destin ».

Selon, nos informations, l’enquête de police dans cette affaire a été l’œuvre du commissaire et de Youba. Nous disons bravo à la police de Boghé pour le service rapide rendu et efficace. La police a pu régler l’affaire de ce meurtre dans une courte durée, en remettant l’ordre à la raison nous confie un parent de ces enfants témoins oculaires.

Notons que les parents, de ces jeunes mineurs sont convoqués le lendemain au commissariat de police et les témoins ont été libérés, il restait à la police que le bagarreur Ami et le meurtrier. Quelle sera la suite de l’histoire dans un pays musulman où il y’a la justice ? Va- t’on vers le « Maslaha » ou les parents de la victime vont comprendre que leur fils est mort selon le destin ? Pour que cessent à jamais ces genres de tueries faudra t–il avancer masquer pour démasquer le Réel. ?

Diop Mohamedou Abou
CP Le Véridique au Brakna.


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Info source :
Le Véridique (Mauritanie)

Un véhicule enlevé et ses occupants abandonnés au Hodh Charghi




Quatre inconnus armés ont pris d’assaut, jeudi, un mauritanien et son chauffeur, à bord de leur véhicule tout-terrain. L’enlèvement s’est produit aux environs de la localité d’Achemim, au nord-est de Néma (Hodh Charghi).

Les personnes enlevées ont été abandonnées aux frontières maliennes, vendredi, et leur véhicule a été confisqué par leurs agresseurs.

Selon des témoignages en provenance de la région, ce genre d’actes est souvent le produit de bandes de malfaiteurs, de trafiquants ou de terroristes qui écument la zone.

ainrim



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Info source :
AINRIM (Mauritanie

vendredi 12 février 2010

Urgent : Arrestation de deux combattants d’Al-Qaïda aux environs de Zouerate

Des sources bien informées ont affirmé à l’ANI que Mohamed Ould Kehli Ould Bouya Ahmed et Hadj Boutna Ould Hmoudna, tous deux membres présumés d’Al-Qaïda, ont été arrêtés, vendredi, au nord de Zouérate.

Les deux prisonniers, précédemment recherchés, ont été acheminés, d’urgence, cet après-midi, par liaison aérienne militaire à Nouakchott, où ils sont actuellement entre les mains des enquêteurs de la DGSN.

L’arrestation des deux présumés combattants d’Al-Qaïda serait intervenue suite à un échange de tir entre un groupe d’Al-Qaïda et une unité de l’Armée mauritanienne, au nord est de Zouérate.



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Info source :
ANI (Mauritanie)

Brakna : Don de matériels informatiques à l’Union des jeunes de Touldé (UJT)




L’Association des ressortissants de Touldé en Europe (ARTE), en partenariat avec la Sécurité sociale des Hauts de Seine, a accordé à la fin du mois dernier, un important don de matériels informatiques à l’Union des jeunes de Touldé Doubango (Boghé).

La cérémonie de réception de ce don s’est déroulée jeudi en fin d’après-midi au siège de la coopérative féminine en présence du chef de village entouré des notables, des responsables des associations de jeunes et de femmes et des membres de la société civile.

Prenant la parole à cette occasion, le chef de village, M. Bâ Alassane Adama a indiqué que « ces outils informatiques sont venus au moment opportun car les jeunes de Touldé, à l’instar de leurs camarades d’ailleurs, aspirent à s’initier aux NTIC dans un monde qui ne cesse de devenir un village planétaire ».

Pour M. Bâ, « ces ordinateurs permettront de renforcer les capacités des élèves et des étudiants en leur facilitant la recherche indispensable à leur formation ». Enfin, le chef de village a promis que toutes les dispositions nécessaires seront prises pour assurer la maintenance du matériel en vue de sa pérennité.

Pour sa part, le président de l’Union des jeunes de Touldé (UJT), M. Bâ Aliou Silèye, il a saisi l’occasion pour rappeler qu’il s’agit du 2e geste du genre venant de l’ARTE car en 2005, « nous avions réceptionné à la même place 4 ordinateurs qui ont permis d’initier plus de 100 jeunes filles et garçons à l’informatique ».

M. Bâ ou « Ali Bébé » pour les proches, a ensuite rendu « un hommage mérité à l’ARTE et à la Sécurité sociale des Hauts de Seine » tout en formulant le souhait de voir « ce partenariat, symbole vivant de la coopération décentralisée, se développer et se consolider car constituant un véritable creuset pour le développement de notre village et de sa jeunesse ».

Quant aux notables et responsables des associations de jeunes et de femmes, ils ont unanimement salué cette initiative qui ne manquera de satisfaire aux besoins des jeunes en matière de formation. Tour à tour, MM. Lô Samba, Soko Amadou, Soumbounou Cheikh, Bâ Mamadou Abdoulaye, Bâ Abdoulaye et Mme Fatim Ndiaye ont remercié l’ARTE et la SSHS pour « cette contribution généreuse à l’œuvre de développement communautaire ».

Notons qu’il s’agit d’un lot de 20 ordinateurs écrans plats (Samsung SyncMaster 172 N) octroyés par les ressortissants du village en Europe (présidée par M. Mika Sall) en partenariat avec la Sécurité sociale des Hauts de Seine par l’entremise de M. Michel Descaves (aujourd’hui à la retraite) et de Mme Charbonnier.

Selon les responsables de l’UJT, « l’octroi de ce matériel permettra de doter les jeunes de Touldé et de ses environs d’un cyber pour mieux s’ouvrir au monde extérieur ». Pour l’instant, il est installé au siège de la coopérative féminine du village avant la construction et l’équipement d’un local adapté.

Un appel pressant est lancé aux cadres ressortissants de Touldé pour que ce rêve puisse se réaliser. « Déjà le commissaire Diop Ibrahima a mis la main à la cagnotte en octroyant une enveloppe de 80 000 UM ! » expliquent-ils.

Dia Abdoulaye

Cp. Brakna


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Dia Abdoulaye

Guidimagha : le Wali en visite d’information.

Au matin du 10/02/2010, quelques services déconcentrés de l’Etat basés à Selibabi à savoir la santé,la délégation régionale, l’Education sont pris de court par la visite inopinée d’informations ,effectuée par Isselmou ould Abderrahmane ould Meinouh.

Accompagné du hakem central de Selibabi, Mohamed Salem ould Mohamed, du commandant de la compagnie de la gendarmerie, le colonel Ahmed Ammou ould Jddein, du directeur de la sûreté régionale, Ould Meinouh descend tôt le matin à l’hôpital régional de Selibabi pour s’enquérir de l’état de fonctionnement de cette principale structure de santé :

au chevet des patients dans les salles de l’hôpital en passant par l’interrogatoire du personnel médical des services visités, le Wali fait des remarques et des recommandations constructives qui s’inscrivent en parfaite harmonie avec les directives de la politique générale d’assainissement engagée par l’Etat.

Sous la direction Ely ould Meida qui jouit d’une bonne réputation du médecin chef expérimenté, disponible et compétent, l’hôpital régional a bien fait ses preuves et ses résultats : la prise en charge gratuite dans les traitement du paludisme par l’Etat a fait la fierté des populations de Guidimagha, terrassées en cette période par la pandémie du malaria.

Et ould Meida met continuellement son poids sur la balance pour le respect strict des orientations attrait au bon fonctionnement de l’hôpital et cela à travers la bonne maîtrise du personnel médical.

Au centre de santé de Selibabi qui abrite la maternité dénuée de sage femme, le Wali exige au personnel médical le port de blouse et appelle les responsables au respect des normes déontologiques du métier en faisant preuve de plus d’hygiène et de propreté dans les salles .

La délégation régionale du MDR, a reçu le wali : le délégué régional a donné en détail les activités de son département et les réalisations effectuées : l’opération clôture en barbelé défraie la chronique et constitue est une véritable aubaine pour les populations agropastorales du Guidimagha : elle permet de sécuriser les zones de culture en endiguant la divagation des animaux.

Cette opération de grande envergure qui prévoit 2.200 hectares à protéger pour une longueur totale en barbelé de 1 18 Kilomètres « se réalise dans la transparence et dans l’équité ».

Coup de chapeau à la Direction régionale de l’Education Nationale (DREN) de Guidimagha qui brandit le sceptre de l’excellence, de la ponctualité et de l’assiduité.

C’est aux environs de 13 heures que Salek ould Bilal, directeur régional de l’Education nationale reçoit le wali et sa délégation. Et l’heure est consacrée à la mise au point de la situation du fonctionnement de l’institution ce qui a nécessité la visite des différents services affiliés à la DREN :

du service des Ressources Humaines au service de la Carte Scolaire et des statistiques, en passant par le service du secondaire, du fondamental, de la Division Nutrition et éducation sanitaire jusqu’au service des examens et évaluation, la maîtrise des dossiers confiés a fait l’unanimité des appréciations judicieuses portées à l’égard du personnel de la direction régionale de Guidimagha sous l’égide de Saleck ould Bilal.

Mbaye Demba Yero


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Mbaye Demba Yero

Mauritanie : un ancien membre de la junte nommé gouverneur de province




Le colonel Ahmedou Bamba Ould Baya, ancien membre du Haut Conseil d’Etat (HCE, instance militaire qui a dirigé le pays après le coup d’Etat du 6 août 2008) , a été nommé, jeudi, gouverneur de la province miniére du Tiris Zelmour (Nord de la Mauritanie) par décision du conseil des ministres, annonce-t-on de source officielle.

Le colonel Ahmedou Bamba qui était le secrétaire permanent du HCE avait été affecté au ministère de la Défense après l’élection présidentielle de juillet 2009, remportée par le président Mohamed Ould Abdel Aziz.

Ould Baya avait joué un rôle important de sensibilisation des populations de l’est du pays, notamment de la province du Hodh Elgharbi, dont il est originaire, en vue de soutenir le président Ould Abdel Aziz.

(Xinhua)

jeudi 11 février 2010

Boghé : L’écrivain poète Sall Djibril anime une conférence au Lycée.

Dans le cadre des activités de la Coordination des professeurs de Français du Lycée de Boghé, l’écrivain-poète Sall et ex-commissaire de police Djibril Zakaria a animé mercredi après-midi une conférence-débat sur la poésie en général et son œuvre en particulier.

Devant un public scolaire rassemblé au terrain de basket-ball du lycée pour la circonstance, l’écrivain mauritanien a d’abord défini la poésie comme étant « un art de combiner les sonorités, les rythmes, les mots d’une langue pour évoquer des sensations et des émotions ».

Ensuite, il a évoqué la place de l’écrivain dans la société qu’il décrit comme un « messager », un « messie » ou un « prédicateur ». M. Sall a ensuite évoqué son parcours professionnel riche en couleurs : « Je vais vous dire la difficile conciliation entre la fonction de flic et celle de poète ».

Poursuivant, il explique : « J’ai commencé à écrire en 1967 un recueil de 25 poèmes que j’ai envoyés au président Senghor pour avis et suggestions ». Ce coup d’essai a été bien apprécié par ce dernier qui écrivait alors en réponse : « Il faut vous consacrer à la poésie négro-africaine qui est rythmes et images ». Les encouragements du président sénégalais d’alors servirent de déclic à l’éclosion de l’œuvre poétique du policier reconverti en homme de lettres.

Après cette présentation succincte mais claire, les professeurs de Français du lycée ont présenté quelques échantillons de l’œuvre grandiose de cet écrivain qui, bien que natif de la région (Aéré Mbar/Bababé), est peu ou pas connu des jeunes générations. Parmi ses recueils, on cite notamment : “Les yeux nus”, “le chemin d’espoir” suivi de “Reprenez le chemin de l’Europe”, “cimetière rectiligne”, “Soweto”.

Ensuite, quelques poèmes intitulés Khesal, Boghé, Harlem, l’au-delà ont été lus puis expliqués par l’auteur sous les acclamations nourris des élèves, des professeurs et des membres du personnel d’encadrement. Cet exposé sera suivi de questions portant notamment sur l’engagement de l’écrivain Sall, son passé politique, ses activités après sa retraite, ses projets.

Auparavant, le coordinateur des professeurs de Français, M. Thiam Hamady avait fait une présentation détaillée de la vie et de l’œuvre de l’écrivain Sall (71 ans) qui, après ses études primaires à Rosso, Atar et Boghé, secondaires au collège Xavier Coppolani de Rosso, fut engagé d’abord comme instituteur adjoint en 1960 puis comme inspecteur de police (1961-1965) avant d’être promu commissaire (1965-1999). En raison de ses activités littéraires, M. Djibril Sall fut détaché au Ministère de la culture (1975-1977) puis au Département des affaires sociales et culturelles de la CEDEAO (1982-1994).

Il a participé à plusieurs rencontres internationales qui l’ont conduit de Téhéran à Bruxelles en passant par Stockholm et Mexico sans oublier les grandes capitales africaines. Son œuvre a été sanctionnée par de nombreuses distinctions (Prix d’honneur de l’Ile des poètes de Lyon en 1972, Prix au concours de poésie à Grand Bassam en Côte d’Ivoire en 1985, Ordre national de Mérite, Ordre de Mérite français). Il est aujourd’hui le 1er vice-président de l’Association Mauritanienne des Droits de l’Homme (AMDH).

Notons par ailleurs que cette activité, la 1ère du genre organisée par une coordination de matière depuis le début de l’année scolaire 2009-2010 a été rehaussée par la présence du député Sy Samba ainsi que des directeurs du lycée et du collège de Boghé respectivement MM. Diaw Moussa et Mokhtar Nagi Ould Mohamed. Le Club EMP du lycée a joué un rôle remarquable dans l’organisation de cette grande manifestation culturelle qui est censé apporter un peu d’oxygène à cet établissement, l’un des plus vieux du pays, victime depuis de plus d’une décennie d’une véritable sécheresse intellectuelle ou d’un marasme scientifique.

Dia Abdoulaye


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Dia Abdoulaye

Au Brakna : dans la commune de Boghé à Thiénel Halaybé : un Atelier Formation sur le Renforcement des Capacités des Femmes en Milieu Rural.





Ce lundi 9 février 2010, s’est ouvert à Thiénel, une localité de la commune de Boghé, un atelier de formation sur le renforcement des capacités des femmes en milieu rural.

Le Hakem de Boghé en compagnie du Maire Bâ Adama Moussa ont ouvert cette rencontre. L’initiative émane des ONG ; New Vision en parfaite collaboration Cideal (espagnole) et SOS pairs éducateurs, et Caecid.

Mr Samba Fall (responsable de New Vision de Boghé) a dans son allocution, souhaité la bienvenue aux autorités administratives et responsables des ONG accrédités ici à Boghé.

Avant de dire : « permettez moi de saisir cette occasion solennelle à mon nom personnel et aux noms de l’ensemble des membres de l’ONG New Vision dont j’ai l’honneur de diriger pour vous remercier d’avoir accepter de nous honorer de votre présence parmi nous, le programme que nous lançons, aujourd’hui à savoir le renforcement des capacités des femmes, constitue au niveau international ,national et local une préoccupation majeure de l’ensemble des décideurs et des autorités, comme en témoigne les axes stratégiques du PDC de Boghé.

Le développement de la femme est un défi, un défi qui appelle à une véritable conjugaison de nos efforts dans un partenariat fiable et remarquable. Je remercie sans exception les autorités de Boghé des efforts qu’elles fournissent pour nous appuyer, la commune pour tous ses appuis, je ne pourrai terminer sans remercier la coopération espagnole de l’ONG cidéal et SOS pair éducateur qui apportent leur soutien dans cette noble action. »

Lui succédant, le Hakem de Boghé a loué ces démarches des ONG qui sont là pour le développement de leur milieu, ces ONG qui apportent le salutaire, il encourage ces derrières à faire l’éclairage, la sensibilisation et gérer ces villages à lutter contre la mutilation génitale, a rappelé le taux du Brakna qui a dépassé toutes les autres wilaya. Ndiaye Djibril n°2 (conseiller) a traduit en gros le discours du Hakem pour les nombreuses femmes venues pour la circonstance.

Plusieurs interventions se sont multipliées : Madame Coumba Niang (représentante de l’union des coopératives de Boghé), Bâ Aliou Nago de (EDS), Mariéta Abdallah Dia (Nissan Banque), ciré Dioum (AMDS), Bâ Aissata Souleymane (antenne sociale), Chérif Lo dit Abou Cira président CPB deThiénél, et notons par la suite la présence massive des ONG du Département : World vision de DAREL Barka, INTERSOS, Papis SAO animateur communale, le nouveau Directeur de la Maison des jeunes Mr Diallo, Jules Diop (responsable du programme de New Vision) , Bâ Mamadou Hamady chargé de l’organisation, pape Bâ membre de l’équipe mobile de New Vision.

Tous les intervenants ont mis l’accent sur l’importance de cette formation en milieu rural, et certains ont émis le souci permanent d’apporter leur assistance multiforme aux projets de développement dans divers domaines, ils ont encouragé les femmes à bien travailler pour une formation réussie.

Dix jeunes femmes seront formées sur la communication et l’animation pendant deux semaines, deux autres formations suivront à savoir la Technique Pédagogique et le 3éme atelier va embrasser les droits des femmes.

Diop Mohamedou Abou dit Hbodiel

CP le véridique au Brakna.

hamadyabou2009@live.fr

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Diop Mohamedou Abou dit Hbodiel, CP Le Véridique au Brakna.

mercredi 10 février 2010

Réalisation d’un Plan Communal d’Hydraulique et d’Assainissement à Keur Macène : Une première en Mauritanie bientôt à Rosso et keur macène !

Le 7 février dernier, les élus (maire, sénateur et député) de Keur Macène, l’administration locale, les notables,

les chefs de villages, les représentants des ONG locales et les partenaires de la Commune se sont retrouvés à Keur Macène pour le lancement du processus d’élaboration du Plan Communal d’Hydraulique et d’Assainissement (PCHA).

Ce travail est réalisé en appui avec le GRET dans le cadre du Programme AICHA Mauritanie (Appui aux Initiatives des Collectivités locales en matière d’Hydraulique et d’Assainissement), financé par le SEDIF, l’AESN, l’UNICEF, le SCAC et les Communes de Keur Macène et Rosso.

Le Programme AICHA prévoit en particulier la réalisation d’une station de traitement de l’eau et d’un réseau d’adduction d’eau potable multi-villages à Breun, Dieuk et Tekeche sur la Commune de Rosso (travaux en cours) ainsi que la rénovation et l’extension du réseau de Keur Macène (études en cours).

En parallèle, le projet vient en appui à ces mêmes communes pour l’élaboration d’un plan sectoriel venant en complément du Plan local de développement. Le PCHA est un outil de planification et de programmation, qui va être élaboré au niveau de la commune de Keur Macène pour la première fois en Mauritanie.

Ce plan pourra être partagé entre les élus locaux, les services déconcentrés et les services centraux de l'hydraulique et de l'assainissement. Le PCHA identifiera et priorisera les investissements en eau potable et assainissement à réaliser sur l’ensemble du territoire de la commune, et définira des solutions techniques, des budgets estimatifs et les mesures d’accompagnement à mettre en œuvre, et tout ceci en accord avec la politique sectorielle .

Le PCHA est élaboré suivant une démarche participative avec les élus, les services techniques de la Commune et les populations. A cette occasion les représentants du MHA (les Directions du Suivi, de la Planification et la Coopération, et d’Assainissement) ont rappelé l’importance de définir des normes, des critères et des solutions techniques adaptés au contexte et ce en partenariat avec les services du Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement.

Le Maire de Keur Macène, M. Mohamed Ould Babah, et les élus qui portent ce projet pourront à l’issue de ce processus rechercher des financements pour la réalisation des projets sur la base d’avant-projets très sommaires et de propositions techniques et financières clairement définies

Le représentant du GRET RIM, M. Bernard Gay, a insisté d’une part sur l’importance de l’implication des Communes dans le domaine de l’hydraulique et de l’assainissement pour la mise en place de services durables et d’autre part sur l’importance de la planification pour atteindre les OMD d’ici 2015.

Pour mener à bien la réalisation de ce PCHA, un comité de suivi, composé d’élus et de techniciens a été mis en place. Il sera appuyé par l’équipe du GRET tout au long du processus.

L’ensemble du processus qui se déroule selon une méthodologie participative et rigoureuse devrait durer 4 mois. En espérant qu’à l’issue de cette 1ère à Keur Macène, d’autres Communes de Mauritanie adopteront la même démarche…



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Jiddou Hamoud

Les rapatriés du Trarza : Déclaration.






Dans le cadre de la restitution des terres des cultures et d’habitation, les rapatriés mauritaniens du Sénégal du Trarza sont inquiets de la situation qui prévaut actuellement dans la région.

En effet depuis notre retour organisé sous l’égide du UNHCR rien n’a été fait par les autorités locales pour le règlement de ces problèmes et çà malgré les écrits qui leur ont été adressés par les propriétaires terriens.

Aujourd’hui nous sommes interpellés par un cas individuel, de Mr Iba Diop, dont le terrain lui servait de résidence et de champ de culture en 1989, d’où il a été déporté vers le Sénégal.

Dès son retour, il s’y installe car personne ne l’occuper et cela conformément aux termes de l’Accord Tripartite (UNHCR, Mauritanie et le Sénégal). Quelque temps après un prétendant propriétaire du nom de Mr Cheikh Dieng revendique le terrain à l’issue de ce litige Iba Diop fut arrêté au commissariat de Tekane sous l’ordre du Hakim de Rkizpuis transféré au commissariat de Rosso,

Après une intervention, Mr Bâ Alassane dit Balass fut dépêché de Nouakchott et avec Wali sortant le consensus trouvé était que toutes parties évacue le terrain jusqu’au règlement définitif. Ainsi Mr Iba Diop a continuer les démarches et des promesses de hauts niveaux ont contribué au relâchement.

Et voilà de nouveau le problème surgit avec un autre prétendant propriétaire Mr Sidi Mohamed Ould Hamdine qui a commencé à mettre en valeur le terrain, alerté Mr Iba Diop se rend sur le terrain et s’oppose de façon pacifique aux travaux et ce qu’il lui valu son arrestation au commissariat de police de Tekane et puis transféré à la Sureté Régionale de Rosso puis conduit par son Directeur chez le Wali où l’attendait l’émissaire de l’Agence Nationale d’Insertion des Réfugiés (ANAIR).

A la sortie de leur entretien l’émissaire de l’ANAIR annonce que les occupants refusent catégoriquement toute solution d’indemnisation Et que le Wali a confirmé leur droit de propriété sur la terre qui leur a été cédée par l’Etat et mis en garde Mr Iba Diop de ne plus retourner sur les lieux .

Le Directeur régional de la sureté a proposé à Mr Iba Diop de signer de ne plus venir sur le dit terrain et en contre partie sa libération immédiate. MR Iba Diop a déclaré qu’il n’acceptera jamais un chantage et qu’il a mourir plutôt que de céder sa propriété.

C’est ainsi que le Directeur régional de la sureté ordonna à l’agent d’escorte de le ramener au commissariat de Tekane où il actuellement en garde à vue. Nous rapatriés demandons à Son Excellence le Président de la République de :

- libérer sans condition Mr Iba Diop

- L’arrêt immédiat des travaux en cours sur le terrain jusqu’à ce que justice soit faite et ceci dans le souci d’apaiser la tension qui prévaut au niveau des sites

Les rapatriés du Trarza
Rosso, le 09/02/2010



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sysawandee