samedi 13 février 2010

La police de Boghé arrête le jeune meurtrier Jidou Ould Brahim


Une histoire triste, complexe voir sanglante : Cette nuit du 9 février 2010 entre 19h et 20h 30, Boghé Dow l’un des grands quartiers de la ville de Boghé, a été le théâtre d’un meurtre douloureux.

La victime, un jeune garçon âgé de 17 ans du nom Ibrahima Saidou Dia, fils de Saidou Dia et Mariam Diallo dite Polel. Il a été poignardé par son compagnon de clan Jidou Ould Brahim, fils de Brahim Ould Mahmoud et de Vatma mint Braika Jabar, le jeune meurtrier est élève en 5eme année, à l’ école 5 de Boghé Dow.

A Boghé actuellement, les actes de banditisme, les vols s’accentuent nuit et jour, certains analystes de la scène, ont donnés la cause de ce déclanchement à la plaine de Boghé et aux jardins autour du canal qui ne sont plus opérationnels cette année. Les jeunes qui gagnaient leur pain aux cultures, n’ont rien d’autres à faire que suivre les films des différentes chaînes où tuer et voler est un mode de vie.

L’origine de l’histoire de ce meurtre, selon les 7 enfants témoins oculaires (dont l’age varie entre 15 et 16 ans) est problème passionnel. La nommée « Mouna » élève dans une école où certains enfants du clan apprenaient sortait avec Ami, avec qui, la victime s’est bagarrée avant d’être poignardée par Jidou ould Brahim.

Jidou a agit pour aider son ami terrassé par terre par Ibrahim Saidou dia. La victime qui n’a pas prêté attention à son meurtrier est tuée sur le champ, il a reçu un coup de couteau planté, directement dans le cœur, le sang coulait partout. Le meurtrier a eu peur et prit la fuite, allant se réfugier chez lui, informant leur parent que son compagnon est mort dans leur querelle. C’est à partir de ce moment que l’enfant cacha son couteau sur le hangar. Les autres enfants qui ont assisté à la scène dramatique sont partis informés la famille de la victime.

Le commissaire de police de Boghé en compagnie de ses quelques éléments ; Youba ould cheikh, Mohamed Ismail, l’agent de police Sy, le major Sidi sont vite sur le lieu et menèrent leur enquête dans les mêmes instants, ils arrivèrent à arrêter Ami le jeune bagarreur, d’autres : Youba et le commissaire sont allés attrapés le meurtrier chez lui et la bande des témoins qui ont assisté à ce meurtre horrible.

Tous les témoins ont affirmé que « c’est Jidou qui a poignardé », et vers deux heures du matin, le meurtrier a cédé, reconnaissant ainsi les faits et il est parti avec Youba et le Commissaire de police chez lui pour ramener l’arme tachée de sang, le couteau retrouvé sur le hangar, dissimulé entre la paille.

Il a affirmé que « son intention n’était pas de tuer, parce que ce dernier dormait souvent chez lui, » c’est grâce à lui que feu Ibrahima a pu récupérer la jeune « Mouna », il a beaucoup pleuré et dit qu’« il accepte, c’est vraiment son destin ».

Selon, nos informations, l’enquête de police dans cette affaire a été l’œuvre du commissaire et de Youba. Nous disons bravo à la police de Boghé pour le service rapide rendu et efficace. La police a pu régler l’affaire de ce meurtre dans une courte durée, en remettant l’ordre à la raison nous confie un parent de ces enfants témoins oculaires.

Notons que les parents, de ces jeunes mineurs sont convoqués le lendemain au commissariat de police et les témoins ont été libérés, il restait à la police que le bagarreur Ami et le meurtrier. Quelle sera la suite de l’histoire dans un pays musulman où il y’a la justice ? Va- t’on vers le « Maslaha » ou les parents de la victime vont comprendre que leur fils est mort selon le destin ? Pour que cessent à jamais ces genres de tueries faudra t–il avancer masquer pour démasquer le Réel. ?

Diop Mohamedou Abou
CP Le Véridique au Brakna.


www.cridem.org


Info source :
Le Véridique (Mauritanie)

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