vendredi 21 mai 2010

Découverte du cadavre d'un homme près de Kiffa



Le cadavre d'un homme de nationalité ivoirienne âgé de 40 ans et qui voyageait à bord 'une Mercedes de type 200 a été découvert jeudi soir à Kiffa.

Des éléments de brigade de gendarmerie sous la supervision du Hakem de Kiffa ont procédé à une enquête pour déterminer les causes du décès dont le cadavre a été découvert à 19 KM à l'Est de la capitale de la wilaya de l'Assaba (Kiffa).

Le correspondant de l'AMI a appris de source médicale à l'hôpital de Kiffa que la mort était naturelle et que l'homme a été victime d'une crise cardiaque en essayant de faire sortir son véhicule qui s'est enfoncé dans le sable.
www.cridem.org


Info source :
Agence Mauritanienne d'Information

Rosso, dépourvue de bacs à poubelle et de bacs à transport (reportage photos)



La ville de Rosso, déjà fragilisée par son infrastructure pitoyable inspire de plus en plus la pitié. Quiconque qui traverse Rosso se demande où sont les fils de cette ville, où sont les fils du pays?
Cette ville, capitale régionale de ce Trarza peuplé, pépinière de grands cadres et de grands acteurs politiques de ce pays ne fait parler d'elle qu'en période de campagnes électorales ou de visites présidentielles.


Triste est le sort des habitants de Rosso qui cohabitent avec les poubelles soulevées par le vent à longueur de journée, toute l'année et qui se livrent malgré cela à des guerres fratricides pour rassembler des voix ou des unités à tel ou tel maire, ancien ou actuel dont la responsabilité de l'insalubrité de la ville lui incombe.
Sur le plan économique, la campagne agricole mal partie à l'instar des précédentes, risque de décevoir en l'absence de mesures sévères et concrètes. La société des bacs de Mauritanie (SBM), sensée alléger les souffrances des populations par des activités génératrices de revenus, n’est plus aujourd’hui que l’ombre d’elle-même. Assurant le passage des personnes et des marchandises entre le Sénégal et la Mauritanie, depuis l’aube des indépendances.
Elle serait aujourd’hui au bord de la faillite parce que tout simplement les deux bacs, qui sont ses moyens de production, tournent au ralenti. Aucun d’eux n’est en mesure d’assurer trois rotations par jour ! Les moteurs des deux mastodontes de fer sont «morts », comme disent les mécaniciens de chez nous, et l’actuelle direction ne disposerait visiblement pas de solution. Le directeur général aurait entrepris un voyage à Nouadhibou pour récupérer des pièces auprès de la SNIM et tenter un bricolage qui n’a visiblement que très peu réussi.
Pourtant en 2006, l’entreprise disposait en compte d'environ 200 millions d’ouguiyas et de deux bacs révisés neufs, avec un stock important de pièces de rechange. Une bonne santé de l'entreprise qui prédisposait l'actuel directeur général à redorer le blason de la société, satisfaisant ainsi le Président de la République, pour qui cette situation devrait être gênante vu le lien d'alliance familiale qui existe entre eux.
Aujourd’hui, on ose espérer qu'en attendant que les autorités mauritaniennes et sénégalaises arrivent à boucler le financement d’un pont reliant les deux rives du fleuve, l'Etat vole au secours de la SBM, au risque, à très brève échéance, de mettre la clé sous le paillasson.
On ose aussi espérer que l'Etat volera au secours des populations exposées à ces déchets qui sont aussi toxiques que ceux de Tasiast ou de Letfetar.
Jamais la situation de Rosso n'a été aussi catastrophique....