mardi 15 février 2011

A quelques mois des élections des déceptions se multiplient dans les rangs de l’UPR au Guidimakha.




Si les soutiens du tombeur du premier président démocratiquement élu dans l'histoire de la Mauritanie ont été nombreux parmi les jeunes, les femmes et les élus au Guidmakha, au jour d'aujourd'hui ceux qui donnent raison aux élus des communes de Sélibabi, Ajar, Tachott qui, eux avaient refusé de soutenir celui que d'aucuns avaient qualifié le geste comme étant une rectification.

Les premières nominations intervenues juste après le coup d’état du 6/8/2008 avaient nourri un espoir chez les guidimakhanké, qui estimaient leurs problèmes résolus avec la nomination de trois de ses fils.

Depuis un certain moment des jeunes cadres soutenus par des populations, qui pour différentes raisons avaient adhéré au parti au pouvoir ne cachent plus leur déception voire inquiétude suite aux nominations et à l’accession à des postes de responsabilité tant à l’échelle nationale qu’à l’échelle régionale.

Car soutiennent- ils que depuis l’indépendance en passant par tous les régimes qui se sont succédés jusqu'à nos jours tous les ministres qu'on nomme pour le Guidimakha viendraient des mêmes familles et une fois nommés, ces derniers oublient qu'ils appartiennent à des communautés, des tribus, bref à une région contrairement à leurs collègues d'autres wilayas. Pire ils n'utilisent leurs efforts que pour diviser les innocentes composantes de cette région aux cadres démissionnaires à tout acte de développement.

Pour certains élus du département de Sélibabi, les dernières nominations qui ont eu lieu n'ont concerné que le département d’ould yengé. Chose que les jeunes cadres du département de Sélibaby ne digèrent pas tout.

A cela vient s'ajouter l'interférence des politiques dans les affaires des populations et de façon négative., Au lieu d'œuvrer pour toute la région et son développement certains interviennent pour priver certains des avantages C'est dans ce cadre qu' un Maire de l'une des communes du département de Sélibaby dit ( contrairement à ce qui a été décidé lors de la réunion du Comité Régional de Développement qui a eu lieu le 30/6/2010,le poste de santé qui était destiné à Hassi Chaggar a été détourné pour Mbeidiya Sakha dans le département d'Oul Yengé) .

Que fait l’administration des instructions fermes du Président de la République relatives à la moralisation de nos administrations et le bannissement du clientélisme? La justice est foulée aux pieds et le Guidimakha demeure depuis fort longtemps le far west ou ceux qui sont au pouvoir dicte leur propre loi. Il suffirait de faire un micro trottoir pour être édifier sur les abus.

La cherté de la vie et les problèmes auxquels sont confrontées les populations quotidiennement provoquent une révolte chez les jeunes cadres locaux qui ne sont plus prêts à applaudir pour applaudir.

Les boutiques ouvertes dans cette wilaya dans le cadre de l'opération Solidarité 2011 manquent de l’huile, du riz pour certaines. D'où l'appui des populations à la jeunesse qui devient de plus en plus crédible à leurs yeux.

Le manque de volonté des élus, cadres et/ou hommes politiques qui n’accordent aucune importance aux populations et à leurs revendications et des interférences de certains laudateurs risquent de faire échouer le Parti de ce lui qui se dit président des pauvres dans cette partie de la Mauritanie très en colère contre certains de ses fils et ceux qu'ils soutiennent.

La dernière mission effectuée par l'UDP dans le département de Sélibaby est un exemple frappant car ce Si les soutiens du tombeur du premier président démocratiquement élu dans l'histoire de la Mauritanie ont été nombreux parmi les jeunes, les femmes et les élus au Guidmakha, au jour d'aujourd'hui ceux qui donnent raison aux élus des communes de Sélibabi, Ajar, Tachott qui, eux avaient refusé de soutenir celui que d'aucuns avaient qualifié le geste comme étant une rectification.

Les premières nominations intervenues juste après le coup d’état du 6/8/2008 avaient nourri un espoir chez les guidimakhanké, qui estimaient leurs problèmes résolus avec la nomination de trois de ses fils.

Depuis un certain moment des jeunes cadres soutenus par des populations, qui pour différentes raisons avaient adhéré au parti au pouvoir ne cachent plus leur déception voire inquiétude suite aux nominations et à l’accession à des postes de responsabilité tant à l’échelle nationale qu’à l’échelle régionale.

Car soutiennent- ils que depuis l’indépendance en passant par tous les régimes qui se sont succédés jusqu'à nos jours tous les ministres qu'on nomme pour le Guidimakha viendraient des mêmes familles et une fois nommés, ces derniers oublient qu'ils appartiennent à des communautés, des tribus, bref à une région contrairement à leurs collègues d'autres wilayas. Pire ils n'utilisent leurs efforts que pour diviser les innocentes composantes de cette région aux cadres démissionnaires à tout acte de développement.

Pour certains élus du département de Sélibabi, les dernières nominations qui ont eu lieu n'ont concerné que le département d’ould yengé.Chose que les jeunes cadres du département de Sélibay ne digèrent pas tout.

A cela vient s'ajouter l'interférence des politiques dans les affaires des populations et de façon négative., Au lieu d'œuvrer pour toute la région et son développement certains interviennent pour priver certains des avantages C'est dans ce cadre qu' un Maire de l'une des communes du département de Sélibaby dit ( contrairement à ce qui a été décidé lors de la réunion du Comité Régional de Développement qui a eu lieu le 30/6/2010,le poste de santé qui était destiné à Hassi Chaggar a été détourné pour Mbeidiya Sakha dans le département d'Oul Yengé) .

Que fait l’administration des instructions fermes du Président de la République relatives à la moralisation de nos administrations et le bannissement du clientélisme? La justice est foulée aux pieds et le guidimakha demeure depuis fort longtemps le far west ou ceux qui sont au pouvoir dicte leur propre loi. Il suffirait de faire un micro trottoir pour être édifier sur les abus.

La cherté de la vie et les problèmes auxquels sont confrontées les populations quotidiennement provoquent une révolte chez les jeunes cadres locaux qui ne sont plus prêts à applaudir pour applaudir. Les boutiques ouvertes dans cette wilaya dans le cadre de l'opération Solidarité 2011 manquent de l’huile, du riz pour certaines.

D'où l'appui des populations à la jeunesse qui devient de plus en plus crédible à leurs yeux. Le manque de volonté des élus, cadres et/ou hommes politiques qui n’accordent aucune importance aux populations et à leurs revendications et des interférences de certains laudateurs risquent de faire échouer le Parti de ce lui qui se dit président des pauvres dans cette partie de la Mauritanie très en colère contre certains de ses fils et ceux qu'ils soutiennent.

La dernière mission effectuée par l'UDP dans le département de Sélibaby est un exemple frappant car ce sont des présidents unités de bases de l'UPR et des Unités des bases qui ont démissionné pour y adhérer.

Les jeunes cadres lésés, des militants et des élus déçus de la politique de l'UPR pour le Guidimakha tendent la main soit à l'opposition et/ou à d'autres partis en vue de préparer les Sénatoriales avant les municipales et les législatives à venir. En attendant, il importe de signaler que ces contacts changeront la donne politique au Guidimakha.

Car le vainqueur des présidentielles de Juillet de 2009 a été soutenu par ceux, qui aujourd'hui sont déçus suite aux dernières nominations et le comportement de ceux qui répondent au nom de cette région sans accorder la moindre importance à ses populations.

Très en colère lors de la visite de deux Ministres dans le cadre de l'opération solidarité 2011, les élus ont brillé par leur absence à la rencontre de Sélibaby. Pire à la veille une réunion de critique a été organisée à la section de l'UPR.

Pour les observateurs avertis de la politique au niveau du Guidimakha, l’UPR a intérêt de revoir sa politique dans cette wilaya si elle veut garder ses militants qui ne peuvent plus supporter l’injustice dont ils sont victimes à tous les niveaux.

Désormais le fossé entre cadres locaux et hommes politiques qui n’accordent pas d’importance aux aspirations et revendications de la jeunesse se creuse d’avantage. (Les démissions et les alliances avec d’autres partis et/ou mouvement politiques ne peuvent être évités) soutient un militant très en colère devant une boutique

En fin, il oser dire que le parti du président des (pauvres) a désormais du boulot. Car la prise de conscience est réelle au niveau du Guidimakha, qui cherche à se démarquer ou à se débarrasser de tous ceux qui ne défendent que leurs intérêts.

Signé Amadou Bocar Ba

Festival International Soninké à Kayes : Rendez-vous du 15 au 19 février. Une grande mobilisation.




La cité des rails accueille ainsi du 15 au 19 Février 2011 des soninkés du Mali, du Sénégal, de la Mauritanie, de la Gambie et de la forte diaspora venue des quatre coins du monde pour vivre le «sooninkaaxu » sous ses différentes facettes. A cet effet , les organisateurs invitent tous les soninkés à participer à cette grande première afin qu’elle réussisse.

Au programme de cette rencontre pour la promotion de la langue et de la culture soninké, des expositions sur les publications, sur l’artisanat, des conférences sur l’histoire du peuple soninké, bâtisseur du premier empire de l’Afrique de l’ouest : le Wagadou, mais aussi sur le rôle de la diaspora dans le développement socio-économique des pays africains.

Le talent des artistes soninkés aussi bien du continent que de l’extérieur, sera mis à contribution au regard des efforts consentis pour une meilleure diffusion de la langue et de la culture soninké.

Un budget provisoire de 70 millions de francs cfa.

Selon Diadié Soumaré, ce premier festival sera l'occasion de montrer au monde entier toute la richesse du patrimoine culturel soninké à travers chants, danses, cérémonies et rites traditionnels. C’est aussi l’opportunité de magnifier le savoir faire de ce peuple bâtisseur du continent africain avec des démonstrations diverses d’artisans (forgerons, cordonniers, etc.).

Ce rendez-vous se veut un tournant dans les quatre pays car pour la première fois, les associations soninkées du monde entier se sont unies, en dépit de la barrière des frontières, pour organiser, ensemble, un évènement culturel soninké à dimension internationale. Un tel événement demande un cout, et aux dires des organisateurs, l’enveloppe budgétaire prévue est estimée à 70 millions.



Source :
Journal du Mali