jeudi 26 septembre 2013

Disparition mystérieuse d’ Attiha Allah Mint M’Bareck

Une fille mauritanienne nommée Attiha Allah Mint M’Bareck, née en 1978 à Tidjikja, a été perdue de vue depuis hier soir mercredi 25 septembre courant de chez elle dans la moughataa d’Arafat à Nouakchott. L’oncle de la disparue Isselkou Ould M’Bareck, confie à des confrères sur l’éclipse énigmatique de sa nièce qu’elle jouissait de toutes ses facultés physiques et mentales, qu’elle était en bonne santé, rappelant simplement qu’elle avait subi récemment une opération chirurgicale réussie et qu’elle ne souffrait après cette intervention d’aucune malaise à part des douleurs passagères au ventre, qui disparaissent après l’utilisation d’antibiotiques. Isselkou a appelé tous les citoyens, les autorités civiles et militaires ainsi que les bonnes volontés pour l’aider à retrouver sa nièce, précisant qu’elle était sortie du domicile au poteau 3 à Arafat dans un voile rouge. Il a demandé aussi à toute personne capable de donner des informations permettant de retrouver la disparue ou d’aider les recherches d’appeler les contacts suivants :
(222) 46 09 86 89 et (222) 36 62 28 59
sinon de la conduire au plus proche commissariat de police. « Allah ne fait pas perdre la récompense des bienfaiteurs »
Source : Rapide Info (Mauritanie)

Boghé: Les producteurs du CPB suspendent la campagne pour protester contre les « pirates » d’eau !

Les deux institutions qui co-administrent le Casier Pilote de Boghé (CPB), à savoir l’UCA et l’UCAB, dirigés, respectivement, par Ndiaye Daouda et Ngaïdé Hamath Moussa, ont adressé, ce lundi, une lettre au chef d’agence de la SOMELEC, lui demandant, expressément, de « suspendre la fourniture de l’énergie à la station de pompage qui alimente en eau le périmètre, jusqu’à nouvel ordre ». A l’origine de cette décision surprenante qui risque de compromettre la campagne rizicole, ceux qu’ils appellent « les pirates qui exploitent 60 ha, cassant la structure du réseau d’irrigation pour y placer des tuyaux de grand diamètre, pompant l’eau en amont, et privant plusieurs agriculteurs réguliers du CPB de disposer de l’eau d’irrigation ». Les responsables des coopératives du CPB ont interpellé le hakem de la mouqata’a sur cette question, lors d’une réunion dans son bureau, en présence du maire de la commune et du représentant de la SONADER. Résultat des discussions, selon ceux-là : « constat d’impuissance, face aux pirates qui se servent gratuitement de l’eau ». Voilà pourquoi les agriculteurs, s’insurgeant contre une situation « qui n’a que trop duré et qui annonce l’imminence de l’échec de la campagne agricole », ont pris la décision de couper l’alimentation en eau, jusqu’à ce qu’une solution soit trouvée. Interrogé, le hakem de Boghé, Ahmed Miske Ould Mohamed, a d’abord reconnu que le problème lui a été soumis par les deux unions : « cette question, leur ai-je alors expliqué, remonte au milieu des années 80. Elle est si complexe qu’elle mérite d’être soumise à l’étude. J’ai donc instruit la mise sur pied d’une commission chargée de recenser les pirates (noms et prénoms, filiation, origine, profession, superficie exploitée) ». Selon le chef de l’exécutif départemental, c’est dimanche que cette commission a rendu son rapport qui recense cent exploitants, originaires des localités avoisinantes du CPB, dont une vingtaine de militaires. « Il est tout-à-fait établi que ces exploitations portent un sérieux préjudice à l’approvisionnement en eau du CPB, surtout pour la coopérative de Thialgou (8,9 ha). J’ai transmis le dossier par la voie hiérarchique au MDR qui trouvera une solution acceptable pour tous ». En attendant la réponse du ministère qui avait été déjà mis au parfum de cette affaire, lors de sa dernière visite à Boghé, la campagne rizicole est volontairement suspendue par les exploitants qui ne supportent plus de prendre en charge des coûts d’énergie qu’ils ne sont les seuls à consommer.
Brahim Ould Ely Salem, CP Boghé
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Encadré : Dénouement heureux de la crise CPB /Pirates
La décision des exploitants des deux unions qui assurent la gestion du CPB de suspendre, lundi, l’alimentation en eau du périmètre rizicole, pour protester contre ceux qu’ils appellent les « pirates » a porté ses fruits. Le directeur général de la SONADER, Oumar Coulibaly, accompagné de Abderrahmane Khyar Nass, directeur régional du MDR au Brakna, a été dépêchée mardi, à Boghé, pour tenter de trouver une issue heureuse au problème qui oppose riziculteurs et maraîchers. Aussitôt après son arrivée, le DG de la SONADER a convoqué une réunion, présidée par le hakem de la mouqata’a, avec les acteurs concernés (UCA, UCAP, DR/SONADER, CSV/DRB), pour diagnostiquer les problèmes qui handicapent la filière rizicole et maraîchère, en vue de leur apporter les réponses adéquates, à savoir plus d’usage « non-réglementaire » de l’eau d’irrigation par des exploitants pirates, au détriment des coopératives, ni d’occupation illégale des superficies. Le DG de la SONADER a d’abord reconnu l’existence de cette zone pirate, ainsi que l’enherbement excessif du canal T 104 et le manque d’entretien du périmètre, avant de s’engager « à prendre en charge les frais de la main d’œuvre pour le désherbage du canal concerné et de gardiennage des zones où il a été constaté l’usage non réglementaire des eaux ». A la suite d’âpres discussions qui ont duré sept heures d’horloge, les parties concernées ont convenu de remettre en marche la station de pompage, de désherber et d’alimenter le canal T 104 jusqu’au bout, d’amener les pirates à s’acquitter de leurs frais de consommation d’énergie, estimés à 1 604 400 UM, et d’évaluer les superficies emblavées dans les zones illégalement exploitées. Tout est bien qui finit bien, semble-t-il.
Source : Le Calame (Mauritanie)

Brakna : Aleg l’allocution intégrale du coordinateur national de Tostan.

Après Boghé, l’ong internationale Tostan( Mauritanie) qui a organisé un panel de presse le 24 septembre 2013 pour évaluer le programme de renforcement des capacités communautés mauritaniennes pour la promotion de l'abandon de l'excision. Aleg a abrité ce 25 Septembre 2013 une journée spéciale dite la déclaration publique de l’abandon de l’excision. C’était en présence de, Madame la ministre des affaires sociales, de l’enfance et de la famille Madame Aicha Vall mint verges , Le Wali du Brakna, le maire d’aleg, le représentant de l’unicef, des agences de système de nations unies, le directeur de ressources humaines de tostan, des agence de coopération française,espagnole et américaine, chefs de services régionaux, des ONG internationales et réseaux, des oulamas, des répondants d’ONG et la presse écrite des journaux réguliers en Mauritanie. Prenant la parole Monsieur Mamadou Baba Aw a dit : « nous sommes parvenus aujourd’hui,avec toutes les forces réunies atour de ce projet,d’atteindre l’un de ses objectifs les plus attendus : l’organisation d’une déclaraion publique de l’abandon de l’excision avec 201 Communautés issues toutes de la Wilaya du Brakna. Il faut noter au passage qu ce résultat obtenu est le fruit du programme de renforcement des capacités communautaires initié par Tostan et appuyé par l’UNICEF et le gouvernement depuis 2010. C’est ainsi, pendant ces trois dernieres années de mise en œuvre du programme,141 Communautés ont été adoptées ou sensibilisées sur les droits humains et les méfaits de l’excision, 96210 Personnes ont été touchées directement ou indirectement par le programme et toutes sont aussi convaincues et engagées dans la promotion de l’abandon de l’excision, c’est cequi a d’ailleurs facilité cette déclaration publique qui a été très bien murie par les communautés déclarantes et qui est même précédée de trois pré- déclarations organisées à Haimédatt,à Bakaw et Magtar Lahjar au mois d’aout passé. La déclaration de cette journée est la deuxième de son genre après celle de M’Bagne en 2010 avec 78 communautés. C’est une fierté pour nous d’avoir contribué à l’amélioration de la promotion de l’abandon de l’excision qui est principal souci du gouvernement de la république islamique de Mauritanie. Nous allons toujours continuer le travail pour atteindre la tolérance zéro pour l’excision qui est le souhait le plus ardent de l’état mauritanien et de l’UNICEF. Nous remercions le gouvernement mauritanien et plus particulièrement l'UNICEF pour leur soutien constant durant toute la mise en œuvre du programme.Merci aussi à tous, à toutes pour votre contribution sur la promotion du droit de la santé de la femme en Mauritanie.
Diop Mohamedou Abou( hebdomadaire Mauritanoix)