vendredi 10 décembre 2010

Fiche technique de la centrale électrique et du réseau de distribution de l'électricité à Nbeika


L'infrastructure de Nbeika exécutée dans le cadre du Projet électrification des 20 localités dans les wilayas du Tagant (Pelec 20), du Guidimagha, du Trarza et des deux Hodhs, se compose d'un câble de 6 Km Moyenne tension de lignes de réseaux, 12 Km de réseau extension aérienne basse tension et 11,8 Km de branchement. A cela s'ajoute un lot d'éclairage public de 46 foyers d'éclairage public complet. Les équipements de la centrale sont :
- 2 groupes électrogènes 40 KW et 80 KW ;
- 1 transformateur élévateur de 60 KVA ;
- 2 transformateurs abaisseurs de 100 KVA ;
- 1 cellule moyenne tension ;
- 1 armoire protection et commande ;
- 1 système d'alimentation gasoil de 2 réservoirs de 20 mètres cube.
L'infrastructure comprend également des bâtiments et des équipements divers, une loge de gardien et un local d'entreposage etc..
Elle offre 460 branchements particuliers.
Notons que l'Agence de promotion d'accès universel aux services de base APAUS a été créée pour superviser la privatisation du service de base d'électricité, de l'eau et de la communication et ce dans le cadre de la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le Développement.
Elle intervient là où le secteur privé est absent pour faciliter l'accès universel des populations à ces services de base sur la base des critères d'éloignement, d'enclavement et de pauvreté.
Le plan d'action de l'APAUS est conçu jusqu'en 2015 et mis a jour tous les ans.
L'agence se charge de l'étude de faisabilité de projets, du choix des localités et du plaidoyer visant à mobiliser les financements et de l'exécution. Après leur achèvement, les infrastructures sont remises à l'Autorité de régulation qui lance un appel d'offres pour la sélection d'un délégateur de service qui se charge de la gestion en collaboration avec l'APAUS laquelle se charge de la maintenance et de la fourniture du carburant.

Adrar/Fièvre mortelle : Le ministre du développement rural revient en Adrar






Passé par le très efficace moule formatif de la SNIM, le ministre du développement rural, en application des « démarche qualité Totale »apprises sur les chantiers miniers, est revenu en Adrar en moins d’une semaine pour évaluer de lui-même, l’état d’exécution des mesures d’urgence prises par le gouvernement, en vue d’atténuer quelque peu, voire stopper, le fléau qui frappe hommes et animaux depuis septembre dernier.

Mr le ministre visite ce vendredi 10 décembre, la commune de El Meddah et précisément Graret Levrass où plusieurs personnes et animaux avaient trouvé la mort, le mois dernier.

Il ne manquera pas de se rendre également dans la commune de Tawaz qui avait connu le même sort.

La visite de Mr le ministre se déroule au moment où une vaste campagne de vaccination systématique d’animaux est engagée, parallèlement à une distribution de vivres aux populations des 2 communes touchées et le dispatching des moustiquaires dans les différentes Moughataas et communes de la région.


Ces mesures, bien appréciées jusqu’ici, par la plupart des citoyens, se déroulent convenablement. Des commissions associant pour la première fois, les représentants de la société civile , des partis politiques et comprenant des officiers de gendarmerie, police et garde, procèdent au système porte à porte afin que le traitement soit identique au niveau de toutes les familles.

Taxé de n’avoir pas agi à temps pour contrecarrer vigoureusement la fièvre mortelle au moment de sa manifestation, le pouvoir central tente présentement de se racheter.

Ce retour rapide en Adrar du ministre du développement rural illustre bien cette volonté,quoique ce dernier dit-on cherche aussi à défendre son poste(et celui de ses collègues Snimars) ministériel au moment où on parle de plus de changement imminent du gouvernement.

Depuis quelques jours, les pertes humaines par cause du fléau actuel sont peu signalées,par contre, les morts d’ animaux et les mises à bas précoces ( TRAH) sont nombreuses au niveau des bovins, ovins et camélidés .Que nous attend-il demain ?

A suivre…

Ely Salem Khayar/Adrar.Info

Boghé : Un Imam fanatique s’attaque la World Vision



Mercredi, 01décembre 2010, la section locale de l’association "Moustaqbal" a organisé une conférence débat autour du thème : «Avenir pour l’Enseignement Islamique et la Prêche» dans les locaux de son siège sise le quartier de Nioly non loin du siège de l’Ong Internationale World Vision.

Cette conférence était animée par M. Hassène O Habiboullah (du bureau de l’association à Nouakchott) et Abdarrahmane O Ideghbi assisté de Abdallahi O Abdel Malick, Imam de mosquée à Niloy prés de l’école 4.

La conférence a débuté à 17 heures et s’est achevée avant le crépuscule. Après cette conférence débat, les participants ont rejoint la mosquée pour effectuer la prière d’El Mouqrib.



C’est aussitôt après cette prière que l’Imam Abdallahi O Abdel Malick s’est emparé du micro pour s’attaquer avec une rare virulence à la World Vision et son personnel qu’il a qualifiés de «Mounkar» signifiant dans la langue de Molière « un péché, une faute », ou encore « l’inconnu, le répréhensible ». Pour ce fanatique religieux, « cet Ong n’est pas plus qu’une organisation évangéliste et qui œuvre pour la promotion du christianisme en Mauritanie ».

Cet intégriste musulman « a appelé vivement à chasser la World Vision hors du territoire nationale ». Ce ne sont pas les premières verbales des extrémistes religieux contre cet Ong caritative. Dans un passé récent, ils avaient déclenché une campagne similaire à Kiffa contre la World Vision, campagne suivie d’actes de vandalisme et de violence exercés sur les biens mobiliers et les employés de cette organisation.

L’Imam de la mosquée d’El Houda condamne


Lors de la prière du vendredi, 03 décembre à la mosquée d’El Houda qui se trouve dans le quartier de Nioly, l’Imam Salem O Boubacar a dénoncé l’attitude et les propos proférés à l’endroit de World vision par Abdallahi o Abdel Malick. Il a protesté contre l’émission de tels propos dans la moquée qu’il dirige en son absence. Il a fermement condamné ces propos tenus par l’Imam et s’est démarqué en même temps de ces critiques visant cette organisation qu’est la world vision. La section locale de" Moustaqbal" se démarque

De son côté, les membres de l’association "Moustaqbal" qui sont basés à Boghé par la voix de M. Mohamed Mahmoud O Abdi Daim, professeur au lycée de Boghé a affirmé que les propos tenus par l’Imam n’engagent nullement leur organisation. Il a précisé que l’Imam a fait sa déclaration après leur conférence mais pendant comme l’ont laissé croire certains.

Place de World vision dans le développement local


Quelque soit sa pensée sur cette organisation, cet Imam doit se rendre d’abord à l’évidence que World vision est une institution internationale qui est présente dans notre pays depuis des décennies grâce une convention de partenariat qui la lie au gouvernement Mauritanien. Et en vertu de cette convention, l’Ong accompagne de façon concrète depuis son installation dans ce pays l’Etat Mauritanien dans les axes majeurs de sa politique d’éradication de la pauvreté en milieu rural et urbain.

Au Brakna où elle s’est installée depuis bientôt une décennie, elle a accompli de nombreuses réalisations dans le domaine de la santé, de l’éducation, de l’agriculture, de l’élevage, de la petite enfance, de l’assainissement etc… Plus d’une dizaine de postes de santé de Dar El Barka en passant par Ould Birome, Dar el Avia jusqu’à Boghé ; le mur de clôture du centre de santé de Boghé réhabilité grâce à leur appui.

Des salles de classe construites partout dans le département, des milliers de tables bancs confectionnées pour équiper les établissements scolaires. Des garderies communautaires construites dans de nombreuses localités où les enfants en bas âge encadrées par des femmes reçoivent une éducation préscolaire de 9 heures à 12 heures tous les jours et qui s’accompagne pour chaque enfant d’un gobolet de bouillie de céréales enrichies.

Des centaines d’enfants issues de couches sociales très démunies ont vu leurs conditions de vie connaître une amélioration grâce au sposorship (un système de parrainage mis en place par l’institution). L’appui financier aux campagnes annuelles de vaccination, aux handicapés de l’antenne social, aux groupements féminins maraîchers qui ont bénéficié de semences, de grillages, de matériel horticoles et de formation.

Depuis l’an 2009, l’Ong met l’accent davantage sur la santé, l’assainissement, le projet de regroupement des écoles et l’appui institutionnel aux communes du Brakna. Le démarrage en Novembre 2009 du programme de lutte contre la malnutrition dans les régions du Trarza, Brakna, Gorgol et l’Assaba où le taux de prévalence de cette maladie reste encore très élevé sur un financement américain a sauvé la vie à de nombreux enfants malnutris dont les mères n’avaient pas les moyens de les soigner.

Une enveloppe de 500 mille dollars est consacrée à ce programme qui s’étale sur trois ans. Toutes les structures sanitaires des régions précitées bénéficient aujourd’hui de ce programme salvateur. Les caniveaux du quartier de Boghé Escale sont en cours de réhabilitation sur un financement de la World Vision à hauteur de 5.000.000 UM.

La première initiative en Mauritanie projetée en vue du regroupement des écoles a été a l’œuvre de cet Ong à travers l’action de l’ADP de Dar El Barka qui s’investit actuellement pour aider la municipalité de cette commune à mobiliser le financement indispensable à la réalisation de ce projet. D’ailleurs ce projet sur lequel Word vision est en avance cadre parfaitement avec la vision du président de la république M. Mohamed O Abdel Aziz qui, lors du dernier conseil des ministres tenu le jeudi, 02 décembre a instruit le gouvernement à s’orienter vers le regroupement des établissement scolaires et sanitaires.

Dans le cadre de sa nouvelle approche, elle a aidé toutes les communes du département de M’Bagne de Bababé, celles de Dar El Barka, de Ould Birome et celles de la Moughata’a d’Aleg à se doter de PDC (Plan de Développement Communaux) qui demeure un préalable pour la mobilisation des investissements et l’éradication durable de la pauvreté. Pas plus tard que le 20 Novembre passé, jour de la célébration du cinquantenaire de l’indépendance, c’est elle qui a pris en charge l’achat et les frais d’impression des tees schirts portés par les jeunes écoliers qui défilaient.

Emplois Mauritanisés


Sur un autre plan, cette organisation non gouvernementale internationale emploie à ce jour des centaines de Mauritaniens qui occupent presque tous les postes stratégiques (chefs de départements, chefs d’ADP). Ici au Brakna, tous les chefs d’ADP sont des ressortissants de la région sans compter les autres employés travaillant comme agents de développement, animateurs, chauffeurs, plantons, superviseurs, agents de sécurité pour l’écrasante majorité sont du Brakna. Bref, l’Ong a injecté des centaines de millions d’ouguiyas dans la région en moins de 10 années d’intervention.

Argent des "Mounkar" empochés par des nationaux


L’argent des "Mounkar" pour reprendre les propos de l’extrémiste religieux profite à des Mauritaniens qui se soignent dans les centres de santé, qui apprennent dans les écoles, qui travaillent dans les bureaux et donc qui prient dans des mosquées. Il profite aux banques nationales où sont logés leurs fonds.

L’argent profite à des entrepreneurs nationaux qui exécutent les projets financés par l’Ong. Il faut que ce barbu et ses acolytes dont les agissements ont porté un sérieux coup à l’économie et à la sécurité du pays sachent que leur agissements sont inacceptables et ils ne rencontrent guère l’assentiment des populations de la Wilaya du Brakna qui contrairement à sa campagne féroce restent entièrement reconnaissant à l’égard de la World vision pour l’ensemble des œuvres de bienfaisance accomplies dans les villes et les villages. C’est aujourd’hui l’un des partenaires au développement les plus dynamiques des communautés et des collectivités locales de la wilaya du Brakna.

Les autorités locales (le Hakem, le commissaire de police et le commandant de Brigade) doivent rester vigilants et ne pas se laisser distraire par des discours obscurantistes véhiculés par des individus de ce genre Ils doivent même ouvrir une enquête et arrêter l’auteur de tels propos. Actuellement, ils sont entrain de mener un travail de sape de efforts de l’ADP world vision à Aleg.

Jules Diop CP Brakna

www.cridem.org


Source :
Jules Dio

Mali: six 'gros' trafiquants de drogue arrêtés (source sécuritaire)




" Nos collègues mauritaniens, avec lesquels nous travaillons main dans la main, ont frappé un très grand coup ".


Bamako (AFP) - Les forces de sécurité malienne ont arrêté jeudi dans le désert du Sahara six "gros" trafiquants de drogue, associés aux sept hommes arrêtés mardi par l'armée mauritanienne, a affirmé à l'AFP une source sécuritaire contactée dans le nord du Mali.

"Nous avons arrêté jeudi six gros trafiquants de drogue dans le Sahara, qui étaient des associés des trafiquants arrêtés mardi par l'armée mauritanienne", a assuré cette source sécuritaire malienne.

Ils "sont issus des rangs du Polisario (qui lutte pour l'indépendance du Sahara occidental, ndlr)", a-t-elle soutenu, en assurant qu'il s'agissait de "l'un des trois principaux réseaux de trafiquants qui écoulent la drogue vers l'Europe en passant par le Sahara".

L'armée mauritanienne avait annoncé mercredi avoir tué deux hommes et en avoir capturé sept, mardi, durant une attaque contre une "bande de trafiquants de drogue" dans l'est de la Mauritanie, à la frontière avec le Mali.

Des enquêtes sont en cours pour connaître l'identité réelle d'un certain Sultan Ould Bady, arrêté par l'armée mauritanienne à cette occasion, selon deux sources sécuritaires maliennes."Dans les mafias qui se sont installées en plein Sahara, il y a un célèbre Sultan Ould Bady, un Sarahoui, très gros trafiquant de drogue recherché par plusieurs polices de la sous-région.

Il y a une deuxième personne qui porte le nom de Sultan Ould Bady, qui a enlevé et revendu plusieurs otages européens dans le Sahara avant de rejoindre les rangs d'Aqmi", a expliqué une deuxième source malienne. "Nos collègues mauritaniens, avec lesquels nous travaillons main dans la main, ont frappé un très grand coup", a-t-elle conclu.


www.cridem.org


Source :
Afrista

Kaédi : Les kaédiens célèbrent le cinquantenaire de l’indépendance nationale.



A l’instar des autres wilayas du pays, le Gorgol a célébré avec faste le cinquantenaire de l’indépendance nationale.

A Kaédi, les festivités marquant ce demi-siècle de souveraineté nationale ont débuté par une cérémonie officielle de levée des couleurs sur l’esplanade de la wilaya, présidée par le wali mouçaid chargé des affaires administratives El Bouh O. Vadel en compagnie du colonel Mohamédou O. Javar, commandant du bataillon 72 de Kaédi , des parlementaires, du maire de Kaédi, du hakem, des responsables de sécurité, de notables et de nombreux autres invités.

Le programme s’est poursuivi par un défilé des élèves du préscolaire et des écoles fondamentales de la ville, des sinistrés d’août dernier, du CFPP, de la santé, de la SNDE, de la SOMELEC, de l’ENFVA et du réseau des Ongs du Gorgol.

Le clou de ce défilé aura sans conteste été l’apparition devant la tribune officielle aux couleurs nationales, de femmes déguisées en tenues et parures traditionnelles reflétant la richesse et la diversité culturelle de Kaédi, et aussi celle de lutteurs traditionnels sifflet à la bouche, esquissant des pas de danse au rythme du tambour.

Les festivités de la matinée seront clôturées par des jeux au profit des élèves du fondamental avec des cadeaux aux gagnants. Dans l’après-midi, les manifestations ont repris avec une rencontre de football au stade municipal de Kaédi, une régate au fleuve, une séance de lutte traditionnelle à la plaine de Touldé-Gattaga, le tir à la cible au nord de la ville. Les manifestations ont été clôturées par une soirée culturelle à laquelle ont assisté les autorités administratives, les élus, des notables et un public nombreux.

Vieux Gaye
Cp/ Gorgol