vendredi 9 décembre 2011

Gorgol / Kaédi: ouverture officielle de la caravane nationale de dépistage du VIH / Sida.



Ce 8 décembre 2011, s’est ouverte la caravane nationale de dépistage dans la Wilaya du Gorgol. C’était en présence du Wali chargé des affaires économiques, le député de Keadi, le maire adjoint, le secrétaire régionale de lutte contre le Sida au niveau du Gorgol et du Guidimaka et la société civile.

La population de Keadi a répondu à cet appel. Des hommes, jeunes, femmes et vieux étaient au rendez vous. Le secrétaire exécutif régionale de lutte contre le sida a insisté que l’état mauritanien représenté par le SNLS, finançant les ONG qui ont la capacité et la volonté de travailler ; il a félicité l’ONG Amami du Dr Moulaye El Mehdi, sur ses activités, appelant par la suite les citoyens du Gorgol de faire comme : le Brakna, Trarza, Adrar et Dakhlat Nouadhibou.

Le coordinateur du terrain Mr maître Yislim Ould Abdidéye a félicité et remercié le SNLS pour ce travail gigantesque et Amami qui ne ménage aucun d’effort pour la réussite élevée de cette campagne, cela montre aussi que la société civile a les compétences et capacités de ce genre de travail.

Le Wali chargé des affaires économiques a, quant à lui, mis l’accent sur l’importance de cette caravane,campagne de dépistage du Sida, invitant la population à venir nombreuse pour le dépistage et que la wilaya du Gorgol soit la première parmi ces wilayas de la Mauritanie déjà visitée.

Enfin, après les allocutions, L’ONG Amami a remercié, tous les membres de la société civile de leur présence massive. Rappelons, que cette activité est menée par l'ong Amami et en fin financée par SNLS.

Une soirée spéciale « podium » est organisée parle secrétariat exécutif régional pour la lutte contre le Sida, la sensibilisation sur podium avec la jeunesse.Cette caravane durera du 8 décembre jusqu’au 18 décembre 2011.

Diop Mohamedou Abou
Cridem

Urgent : A Sélibaby, la Police arrête un charlatan voleur.




Un jeune malien, d’une trentaine d’année est arrêté ce vendredi dans la matinée pour vol à Sélibaby. Malgré le plan qu’il a tracé pour sortir de la ville, le fameux guérisseur, voleur n’a pas échappé à la vigilance de l’officier de la police judiciaire, le commissaire de la ville de Sélibaby, Mr Mohamed ould Cheneydra.

En effet c’est au cours d’une patrouille dans l’un des quartiers périphériques que l’officier de la police a appréhendé le fameux guérisseur traditionnel qui cherchait à quitter la ville à sa possession une grande valise et d’autres sachets contenant d’objets volés.

Le fameux guérisseur qui n’est rien d’autre en réalité qu’un cambrioleur de première classe était en partance à l’en croire pour Dibolly (une ville malienne marquant la frontière avec le Sénégal à partir de la Falemé) lors qu’il a été vu et interpellé par le commissaire, qui l’a conduit au commissariat de police.

Après la fouille de ses bagages des ordinateurs portables, des clefs U S B, des téléphones portables, des colliers en Or et en argent, des bracelets et d’appareils numériques volés soit dans des ateliers et/ou dans des domiciles ont été retrouvés. Plusieurs qualités de poudres et écosses d’arbres prouvant qu’il est charlatan ont été également retrouvés dans l’un des sachets qu’il détenait.

Plusieurs personnes au niveau de la ville de Sélibaby ont eu à déplorer des multiples vols. C’est pourquoi, le commissaire de cette ville a pris l’engagement de ne ménager aucun effort pour que les citoyens puissent dormir en toute tranquillité. Comme le témoigne le chef de la station de la Radio Sélibaby qui a retrouvé son ordinateur portable parmi les objets retrouvés avec le guérisseur, voleur.

Une dame dont le mari et les enfants sont victimes des mauvais services de ce jeune originaire d’un pays voisin déclare n’avoir d’autres mots que de remercier Dieu et de louer les services du commissaire de cette ville, capitale régionale de la wilaya frontalière avec le Mali et le Sénégal.

En attendant de savoir la suite de l’affaire du guérisseur, voleur, il importe de noter que plusieurs personnes ont salué la qualité et le professionnalisme du Commissaire Mohamed ould Cheydra devant le commissariat de police de Sélibaby, ce vendredi, 09/12/2011.

Signé : Amadou Bocar Ba/Gaynaako.


Cridem

Cérémonie de réception de 6 salles de classes de l’école III de Boghé construites par l’Ambassade des USA en Mauritanie.




Une mission de l’Ambassade des USA en Mauritanie a réceptionné ce jeudi matin, 08 décembre 2011 à l’école 3 de Boghé, six salles de classes construites sur un financement offert gracieusement à la commune de Boghé par la chancellerie américaine accrédité dans notre pays.

La cérémonie de réception de ces bâtiments flambant neuf s’est déroulée en présence de M. Steven Hampson, du programme d’assistance humanitaire de l’Ambassade américaine à Nouakchott, de M. N’Diaye Djibril, de M. Diakitté Ibrahima, de M. M’Baye Bocar, du doyen Diop Ibrahima Mamadou dit Djiby N’Dama respectivement adjoint au maire et secrétaire général de la commune de Boghé, directeur de l’école 3 et président du bureau des parents d’élèves de l’établissement.

La délégation américaine forte de plusieurs cadres dont des Marines a visité les nouvelles salles de classes et apprécié le travail accompli par l’entrepreneur Mauritanien.

Rarement en tous cas, pareilles salles ont été réalisé dans la région en général et la commune de Boghé en particulier ces dernières décennies. Elles sont d’une qualité et d’une beauté remarquable. Elles sont équipées de tables bancs dont le montage s’effectue sur place par des soudeurs métalliques de l’entreprise qui réalise les travaux.

Ecoliers, parents d’élèves et maîtres étaient là pour exprimer leur satisfaction de cette œuvre grandiose et encore témoigner leur gratitude au donateur américain.

L’émissaire américain a exprimé ses souhaits de voir cette école contribuer davantage à rehausser le niveau de l’enseignement des élèves de l’établissement avant de demander aux bénéficiaires de redoubler d’effort pour leurs études. Le maire adjoint, a, au nom du maire absent, remercié vivement le donateur et souhaité que le partenariat entre la commune et cette chancellerie se développer davantage.

Le président du bureau des parents d’élèves a exprimé sa satisfaction à l’égard des bienfaiteurs qu’il n’a pas manqué de remercier chaleureusement pour leur geste. Ces salles de classe dont l’inauguration officielle est prévue dans les semaines à venir sont en chantier depuis la fin 2004 mais le retard des travaux est du au non respect par le premier entrepreneur de ses engagements vis-à-vis du bailleur. Il a fallu contracter avec un autre entrepreneur pour voir les travaux reprendre et s’achever dans la beauté.

Thièrno Souleymane
Cp Brakna QN.

Projet de Regroupement des écoles du Brakna : les acteurs de la famille scolaire des Moughata’a de Bababé et de M’Bagne se penchent sur la problématiq




Un atelier axé sur le « Regroupement des écoles des départements de Bababé et de M’Bagne » s’est ouvert ce mercredi, 29 novembre dans les locaux de l’école 1. Un atelier organisé par la direction régionale de l’éducation nationale du Brakna en partenariat avec l’Unicef.

Cet atelier supervisé par le directeur régional de l’éducation nationale, M. Sidi Mohamed O Hademine a été rehaussé par la présence de M. Ahmed O Ahmed Babou, représentant l’Unicef à cette rencontre et enregistré la participation du président du bureau régional de l’association des parents d’élèves (APE), M. Ahmed O Ahmed Tolbe, de M. Prosper Tine, chef de la base de World vision au Brakna, de Macina, chef d’ADP de Bababé ainsi que des Idens de M’Bagne (Ly Oumar) et celui de Bababé (Mohamed O Brahima) de plusieurs élus municipaux...

...des responsables d’APE, du représentant de l’Ong ESD qui s’investit beaucoup dans le secteur éducatif et fait du regroupement des écoles aujourd’hui un crédo et de M. Cheîkh O Abdallahi, Inspecteur de l’enseignement scolaire et conseiller du Dren. Les participants ont d’abord écouté un exposé présenté par monsieur Hadji Bâ, secrétaire exécutif de l’ong ESD sur les expériences en cours à Darel Barka.

Prenant la parole à cette occasion, Monsieur, Ahmed O Ahmed Babou représentant l’Unicef à cet atelier averti « le regroupement n’est pas la baguette magique qui va résoudre les problèmes de l’éducation » avant d’indiquer que le secteur fait face à deux équations restées sans solution : la qualité et la rétention. Le responsable de la World Vision au Brakna a déploré l’absence de suivi en termes de réalisation d’infrastructures scolaires et d’adhésion des communautés dans le projet de regroupement en cours dans la commune de Darel Barka.

Il a évoqué le cas de l’école de regroupement de Sinthiane Diama qui compte 6 salles de classes jusqu’ici resté confronté à un déficit d’enseignants. Pour lui, l’objectif est certes de sortir avec un document mais il faut un processus avec la participation des acteurs communautaires de l’école (APE notamment).

Il propose l’élaboration d’un processus qui permet d’aboutir à des résultats probants avant de féliciter le Dren pour les efforts qu’il déploie en faveur de la réalisation du projet de regroupement des écoles. Son collaborateur de l’ADP de Bababé, M. Macina a abondé dans le même sens que lui en insistant sur la gestion des ressources humaines des établissements scolaires.

Quant au Dren, il affirmé que le regroupement est un long processus mais l’objectif de cet atelier est d’adopter une feuille de route et qui permettra de conscientiser les parents d’élèves sans les bousculer ni prendre des décisions à leur place. S’agissant du déficit d’enseignants dans les écoles évoqué par le responsable de la W.V, le Dren a précisé qu’il n y’a pas de déficit dans les établissements scolaires du fondamental mais une mauvaise gestion des ressources humaines de ce secteur par les responsables des établissements.

A cet effet, il a dit que cette situation s’explique par le refus de certains directeurs d’écoles d’enseigner considérant qu’ils sont déchargés et la mauvaise répartition de l’emploi de temps. Après une tournée qu’il a effectuée dans les écoles, il a constaté cette situation qu’il a corrigée sur place fait-il remarquer. Pour Ould Hademine, il faut éviter la complaisance et gérer de façon rationnelle les ressources humaines disponibles dans la région.

Dans ce cadre dit-il, tous les enseignants sortants ont été muté dans les départements déficitaires. Il a conclu en remerciant la World Vision pour avoir pris en charge financièrement des enseignants volontaires qui contribué à combler le déficit en enseignants l’an dernier tout en demandant le renouvellement de leurs contrats. Les maires ont été indexés par l’Iden de M’Bagne, M. Ly Oumar qui les a accusé de favoriser l’anarchie dans le secteur éducatif en ramant à contre courant du projet regroupement des écoles en poursuivant la construction de salles de classe sans s’en référer aux inspections de l’éducation.

C’est après un débat sur le diagnostic de la carte scolaire du département que les participants se sont scindés en deux groupes d’ateliers pour se pencher sur cinq thèmes, à savoir : diagnostic de la situation (01), détermination des distances entre les écoles à cycle incomplet et les contraintes (02), identification des effectifs des écoles et le mode de fonctionnement des écoles (03), identification des écoles susceptibles d’être l’objet de regroupement conformément à la loi sur les regroupement (04), les recommandations de mise en œuvre de la feuille de route.

A l’issue de ces ateliers, les participants ont adopté une ébauche de regroupement des différentes écoles des départements cibles et une série de recommandations qui feront l’objet d’un grand forum à l’image de ceux déjà organisé en à Darel Barka et Ould Birome sur la thématique du regroupement.

Ecole de Edébaye Hijaj : 26 ans sans secréter un seul cadre selon monsieur Bâ Abdoul Demba, président du bureau départemental des parents d’élèves de M’Bagne. Lors de l’atelier sur le regroupement des écoles du département de Bababé et de M’Bagne organisé par la Dren du Brakna en partenariat avec l’Unicef, le président du bureau départemental des parents d’élèves de la Moughata’a de M’Bagne, M. Bâ Abdoul Demba a fait un témoignage accablant sur la situation de l’école fondamentale de Edébaye Hijaj.

S’adressant à l’assistance, il a affirmé que « depuis 18 ans, les écoliers de cette localité s’asseyent au sol et non jamais bénéficié de tables bancs avant l’année scolaire en cours». Plus grave encore martèle vigoureusement M. Bâ Abdoul, la commune de Hijaj n’a pas produit un cadre pour l’administration Mauritanienne depuis 26 ans, faute de lieux d’hébergement pour ces élèves qui admettent au collège durant ces 26 années.

Pour lui, seule la construction d’un collège dans cette commune peut résoudre cette situation. Justement, l’installation de la nouvelle société Bofal Indo Minig Compagny SA dans la commune de Edébaye Hijaj constitue une opportunité pour doter cette localité très pauvre et oubliée d’infrastructures scolaires pour que les jeunes de ce coin rattrapent leur retard sur le plan éducatif.

Thièrno Souleymane
Cp Brakna
www.cridem.org


Source :
Jules Diop

Brakna : Démarrage de la campagne nationale de déparasitage dans les écoles.



La campagne nationale de déparasitage des écoliers du cycle fondamental a démarré le mercredi, 07 décembre 2011 sur toute l’étendu du territoire de la région du Brakna. Cette campagne est menée par l’Association Nationale pour le Développement et la Culture (ANDC) en partenariat avec l’Unicef et le Ministère de l’Education Nationale (MEN).

Cette campagne qui vise à déparasiter tous les écoliers de la Wilaya va durer une quinzaine de jours a déclaré M. Ahmed O Ahmed Babou, président de l’Ong ANDC qui exécute l’opération pour le compte de l’Unicef et du gouvernement Mauritanien.

Cette campagne d’envergure nationale qui se déroulera du 07 au 22 décembre en est à sa première phase et touchera 7 régions du pays, à savoir Nouakchott, Brakna, Inchiri, Adrar, Trarza, Tagant et Nouadhibou a ajouté Ould Ahmed Babou. La deuxième phase de cette campagne se déroulera dès la rentrée des fêtes de Noël qui s’approchent a précisé le responsable de ANDC.

Le déparasitage des écoliers contribuent à maintenir les enfants dans un très bon état de santé en augmentant leur appétit a commenté un directeur d’école. Il faut rappeler que l’Etat Mauritanien et l’Unicef, organise presque tous les ans cette campagne de déparasitage au profit des écoliers de notre pays.

Thièrno Souleymane
Cp Brakna

www.cridem.org


Source :
Jules Diop