dimanche 26 juin 2011

Mission de sensibilisation de l’UPR au Hodh Gharbi





Dans le cadre de ses missions au niveau des structures régionales du parti à l’intérieur du pays, la mission chargée du Hodh Gjarbi, présidée par Ali Ould Alada,membre du Coneil National, a démarré ses travaux, aujourd’hui, à Tamchekett.

Au cours des rencontres avec les responsables des structures, Ould Alada a insisté sur l’accompagnement de la révision de la liste électorale, en prévision des échéances législatives et municipales d’octobre prochain, afin que les électeurs profitent du recensement.

Le missionnaire du parti a fait également mention du programme de l’UPR et des réalisations du gouvernement.

Notons que la moughataa de Tamchekett compte cinq sous-sections de l’UPR.

canalrim.info

Offensive de l’armée mauritanienne contre AQMI : Bilan Officiel




Le bilan officiel de l’offensive de l’armée mauritanienne contre une base d’AQMI dans l’ouest du Mali a été rendu public dimanche 26 juin vers 19 heures. «Du coté mauritanien, il y a eu sept blessé et deux ont succombé à leur blessures. Les deux morts ont été rapatriés en territoire mauritanien et y ont été enterrée.

Du Coté de l’ennemi, il y a eu 15 morts et un nombre indéterminé de blessé » a annoncé le colonel Teyib Ould Brahim (notre photo), directeur de la communication et des relations publiques de l’armée mauritanienne.

Ould Brahim qui tenait la conférence de presse avec le Colonel Brahim Vall Ould Cheibany, Chef du bureau des opérations, a également révélé que l’opération a été mené conjointement avec l’armée malienne et que cette dernière a fait 09 prisonniers parmi les terroristes dont 08 sont de nationalité mauritanienne.

Khalilou Diagana

Cridem

Mali - L'Armée malienne arrête neuf membres de l'Aqmi





L'armée malienne a arrêté dans la nuit de samedi à dimanche neuf membres d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) dans l’ouest du Mali, près du lieu où l'armée mauritanienne a lancé une offensive contre cette organisation, a appris dimanche l’AFP de source militaire.

"Nous avons arrêté entre Nara et Sokolo neuf membres d’Al-Qaïda au cours d’une opération de sécurisation et nous sommes en train de les convoyer vers Bamako", a déclaré cette source. Les personnes arrêtées sont six Mauritaniens et trois personnes d'ethnie peule dont la nationalité n'a pas été précisée, a-t-elle ajouté.

L'armée mauritanienne a lancé vendredi dans le secteur de la forêt de Wagadou une offensive contre Aqmi, quatre jours après le début d'opérations menées conjointement avec l'armée malienne le long de leur immense frontière commune.

Le Mali et la Mauritanie sont parmi les pays les plus touchés par les activités d'Aqmi, avec le Niger et l'Algérie où cette organisation a ses racines. Elle possède des bases dans le nord du territoire malien d'où elle organise dans le Sahel des attentats et des enlèvements - essentiellement d'Occidentaux - ainsi que divers trafics.

AFP



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Source :
Afreekelection (Côte d'Ivoire)

Nouvelle offensive militaire sur Aqmi : Objectif atteint ?




Deux dépouilles mortelles et des blessés militaires seraient arrivés hier à la ville de Bassiknou, dans l’est du pays, non loin de la frontière malienne. Aucune confirmation officielle n’a été encore donnée sur le bilan exact de cette nouvelle offensive militaire menée la veille par l’armée sur un camp d’Aqmi dans la zone de la forêt du Wagadou, située à l’Ouest du Mali.

Si le camp terroriste visé a été entièrement démoli, comme l’auraient indiqué des officiels mauritaniens, peut-on parler alors d’objectif atteint avec le minimum possible de pertes ? Cela fait plusieurs semaines que l’armée mauritanienne mobilise l’opinion nationale et internationale sur sa capacité de frappe ainsi que sur la modernisation de ses équipements et de ses éléments, notamment par l’organisation de visites de terrain au profit de leaders politiques, de parlementaires, de maires, de journalistes.

Parallèlement, l’armée mettait à échec de nombreux cas d’infiltration de réseaux terroristes ou narcotrafiquants qui tentaient de pénétrer le pays, certains que la Mauritanie n’était pas encore parvenue au stade élevé de sécurisation de son vaste territoire.

Dans la foulée de ces coups de médiatisation, l’armée préparait discrètement cette seconde offensive militaire au delà des nos frontières qu’elle venait de mener vendredi dernier, réussissant selon plusieurs sources à démolir entièrement un campement d’Aqmi. Il faut encore du temps pour avoir tous les éléments nécessaires sur ces accrochages qualifiés par les maliens de très violents.

Entre temps, les première nouvelles, non encore officiellement confirmées indiquent que l’armée mauritanienne aurait perdu dans l’affrontement 2 soldats. Il y a eu également des blessés, dont deux grièvement» dans l’offensive, selon ces informations, qui confirment l’entière démolition du campement d’Aqmi, ciblé par l’assaut mauritanien.

Côté malien, des sources précisent que l’armée malienne, contrairement aux exigences de la coopération commune régionale contre Aqmi, n’a pas participé à l’attaque proprement dite, bien que l’affrontement se soit déroulé dans une zone relevant de son territoire. Ces premières informations qui évoquent la destruction d’ un campement d'Aqmi conduisent à se demander su on peut parler d’objectif atteint neuf mois après sa première offensive en solo en territoire malien, menant une opération plus au nord contre l'organisation.

On se souvient, en juillet 2010, l'armée mauritanienne avait mené un raid avec l'appui de la France contre une unité d'Aqmi dans le Sahara malien, avant de mener seule, en septembre, une offensive dans la région de Tombouctou, près de la frontière mauritanienne.

Amadou Diaara

www.cridem.org


Source :
Le Rénovateur Quotidien (Mauritanie)

Tagant : Messoud boycotté par le comité de crise APP du Tagant.




les militants APP de Tidjikja et de Moudjéria regroupés au sein d’un comité de crise ont décidé de boycotter les activités et manifestations visant à accueillir le Président de l’APP à Tidjikja le 27-6-2011.

Cette décision fait suite à une réunion tenue à Tidjikja la soirée du samedi 25 juin regroupant le fédéral APP chargé du Tagant, le secrétaire général de la jeunesse, la secrétaire générale des femmes, certains membres de la coordination régionale et plusieurs cadres de l’APP.

Le comité de crise a rendu publique une déclaration dans laquelle, il est fait état des motifs à l’origine de cette décision :

Déclaration


Vu la crise qui secoue le parti APP depuis plusieurs mois dont le bureau exécutif présidé par Messaoud Ould Boulkheir semble ignorer délibérément ; Vu l’attitude unilatérale affichée par le Président de l’APP et son groupe qui ont décidé de fermer les yeux face à toute revendication aussi légitime soit-elle,

Nous militants de la coordination régionale du Tagant et des sections de l’APP de Tidjikja et de Moudjéria regroupés en comité de crise, avons décidé de boycotter toutes activités et manifestations visant à accueillir Messaoud Ould Boulkheir à Tidjikja le 27- 6-2011.

Nous considérons que l’APP s’est complètement désorientée par rapport à sa ligne politique initiale en dissolvant le mouvement El Hor. Aussi nous demandons par la même occasion à l’UPR de ne pas interférer dans nos affaires internes.

Les signataires


Section de Tidjikja

-Mohamed Ould Oumar , Coordination Régionale du Tagant
-Mohamed Mahmoud Ould Brahim ,Coordination Régionale du Tagant
-Sidi Mohamed Ould Mohamed El Moctar , Coordination Régionale du Tagant
-Mohamed Ould Mohamed Lemine Coordination Régionale du Tagant
-Dah Ould Mohamed Mahmoud Ould Bilal, Coordination Régionale du Tagant -Mohamed Lemine Ould Slama, Coordination Régionale du Tagant

-Moustapha Ould Saleck, Coordination Régionale du Tagant
-Ahmed Oud Saleck Ould Swelem, Coordination Régionale du Tagant
-Moctar Ould Sidi Moloud, Coordination Régionale du Tagant
-Mohamed Ould Sidi Moloud, Secrétaire général chargé de la Jeunesse
-Dada Mint Sidi Moloud , Secrétaire générale chargée des femmes
-Mohamed Lemine Ould Sweid, cadre

-Mohamed Ould Bey , Cadre
-Oumar Ould Sidi Ould Oumar, cadre
-Lekhliva Ould Varajou, cadre
-Abdallahi Ould Sidi Mohamed Ould Abeîd, cadre
-Hamany Diory Bey, Cadre
-Abdarahmane Ould Saleck, cadre

-Oumar Ould Moustapha, coordination jeunesse
-Vatimetou Mint Mohamed Lemine, coordination femme
-Slama Ould Mohamed Lemine, coordination jeunesse
-Moctar Ould Mohamed Lemine, coordination jeunesse
-Loueily Ould Oumar, coordination jeunesse
v -Khadijetou Mint Hamedy Ould Blal, coordination femme
-Mariem M/ Med d Saleck O Soueilim coordination femme
-Khadijetou M/ Ahemd O Bilal, coordination femme
-Khadijetou M/ Dah O Bilal, coordination femme

Section de Moudjeria

-Cheikh Ould Messoud, fédéral APP au Tagant
-Oumar Ould Zoueine, Coordination départementale
-Sghair Ould Moubarek, Coordination départementale
-Sidi Mohamed Ould Abeid El Barka, Coordination départementale

-Sidi Ahemd Ould Aweje, Coordination départementale
-Mahfoud Ould Khatry , Coordination départementale
-Sidi Mohamed Ould Mahmoud , Coordination départementale
-Ahmed Ould Vadel, Coordination départementale

Oumbeirik Ould Cheikh, Coordination départementale
Mohamed Ould Mabrouk, Coordination départementale

Comité de crise APP/Tagant
Khalil sow
khalil1965@yahoo.fr

Yellitaare Boosoya: garder l'espoir pour batir ensemble l'avenir.




Cette association de développement créée en 2002 et reconnue en 2007 dont l’objectif était d’œuvrer pour le regroupement et la sédentarisation des populations nomades commence à récolter les fruits de ses efforts dans la sensibilisation des communautés cibles.

Créée a partir du néant et voulant une rupture totale avec la vie associative traditionnelle informelle, elle fut dirigée par des jeunes engages ayant des ambitions inégalées pour accompagner les changements socio-économiques des populations nomades pour que leur transition vers la sédentarisation se passât en douceur sans heurts majeurs.

Avec ses moyens financiers quasi- inexistants, elle a pu suscite un éveil des associations villageoises qui se sont beaucoup inspirées de son savoir faire. Faute des capacités internes de mobilisation des financements internes et externes couplées a l’instabilité politique dans le pays, les activités de Yellitaare Boosoya ont drastiquement diminué.

Faire le développement dans un pays en voie de développement n’est pas évident pour les associations de ce genre et dans des pays ou une association ou une ONG locale ne sont qu’une affaire de famille ou une propriété individuelle.

Les hommes sont responsables de leur propre processus de développement et la société civile peut jouer un grand rôle pour une plus grande équité dans la répartition des richesses, pour que chacun ait accès aux services et aux ressources sans exclusion aucune pour réduire les inégalités.

Malgré le contexte politique et institutionnel national favorable a la décentralisation et à la participation de tous pour la réduction de la pauvreté, les opportunités de participation et d’implication de la société civile restent cependant relativement limitées. Pouvons - nous espérer qu’avec le changement politique actuel que l’état met tout son poids et son soutien pour que la société civile ait la place qui lui sied comme acteur incontournable de développement et de gouvernance loin des considérations opportunistes?

Yellitaare Boosoya, sous la présidence éclairée de Ba Idrissa Zakaria lance un appel à tous ses adhérents et sympathisants à s’impliquer davantage dans la vie de l’association afin de l’aider à continuer sa vision et d’atteindre les objectifs qu’elle s’est assignés.

Yellitaare Boosoya a besoin des compétences et des ressources financières de tous ses adhérents et sympathisants aussi bien au niveau national que dans la diaspora pour aller vers le chemin du développement durable dans ce contexte mondiale axé sur la compétitivité pour l’accès aux financements. Rechercher des financements externes est une bonne chose mais capitaliser sur le Self help peut être le chemin obligé pour réussir le pari du développement.





www.cridem.org


Source :
TufndePinal

Bababé : Atelier de formation sur les techniques d’ATPC




Un séminaire de formation de 30 relais communautaires (facilitateurs), s’est ouvert à Bababé, le lundi dernier et a pris fin ce vendredi à l’auberge sis centrale thermique. Une rencontre qui a pour but de former les communautés sur les techniques de l’ATPC (assainissement, total piloté par la communauté), pour les pousser à mieux appréhender l’interdiction de la défécation à l’air libre.

Traitant d’ un sujet tabou nécessitant une certaine pédagogie, les formateurs, Mohamed Oud Tolba directeur de la station de radio Mauritanie à Aleg, membre du comité régionale de suivi du programme ATPC brakna, Dia Mariétou, coordinatrice régionale du programme ATPC brakna et présidente de l’ONG Faabuya, ont d’entrée de jeu expliqué simultanément en français et en pulaar aux séminaristes que la facilitation requiert une certaine pédagogie de la part du facilitateur et surtout une largesse d’esprit.

C’est pourquoi dans ce genre de thèmes il y aura plus de réprobation que d’adhésion de part des communautés ciblées.

C’est ainsi que dans la visite de terrain, quatre groupes se sont formés pour rencontrer les communautés. Ce qui a permis une meilleur appréciation de la marche de la honte (visite de terrain avec l’ensemble leaders villageois que sont le chef de quartier, les imams, les présidents des associations et autres membres de la communauté). Elle a déclenché le dégout chez les communautés, les relais ont pu eux même constaté de visu les dégâts qu’ont pu causer les dépôts de cacas fait à l’air libre et évaluer leur nombre à la périphérie de la ville.

Les participants ont eu droit à un exposé très détaillé sur la défécation à l’air libre, et aux moyens de vulgariser quant à ses effets nocifs pour les populations avoisinantes. La défécation à l’air libre causerait des maladies diarrhéiques et d’autres maladies contagieuses comme le cholera, la tuberculose.

D’après les formateurs il serait intéressant pour les personnes ne disposant pas de latrines chez eux, effectuant leur besoin dans les airs de défécations de creuser un trou et d’enfouir les cacas pour éviter que certains animaux domestiques et de la basse cour (vaches, chevres, chiens, poules, canes,) soient en contact avec cacas et les transmettre aux personnes dans les cités.

Le vent, et les mouches ont attirés l’attention des facilitateurs sur leurs capacités de transmission rapides des maladies causées par la défécation à l’air libre.

Il a été surtout, question dans cette approche du respect des coutumes et des normes villageoises. Ceci pour ne pas heurter l’amour propre des populations et les déranger dans leur vécu quotidien. Du coup le facilitateur aura comme première mission de contacter les chefs de village ; les imams de mosquées, les leaders des femmes et des jeunes dans toutes localités visitées. Surtout leur demander eux même de proposer les lieux et la date de la reunion, puis écouter tout le monde.

Sans de discrimination d’âge ou sexe. Enfin demander aux populations eux même de faire la cartographie leur propre localité, de proposer le chronogramme des activités qui s’en suivront.

A la fin de la cérémonie, les relais, ont eux même remercier les formateurs et ont pris des engagements que dorénavant, ils n’attendront ni la autorité encore moins des formateurs pour commencer à se prendre en charge sur le plan de l’assainissement et du suivi. Comme dira un intervenant, il leur manquait les outils nécessaires pour faire passer le message. Ce qui fut fait par cette approche sur les ATPC.

Armya Deme



www.cridem.org


Source :
Armya Deme