lundi 30 août 2010

Environnement /Protection de la ville de Tichit contre l’ensablement



L’une des plus anciennes villes du pays, Tichitt est classée patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO. Engloutie dans une immense zone désertique, cette ville, située à 240km environ à l’est de Tidjikja, s’étend à perte de vue au coeur d’un gigantesque océan de sable. Jadis carrefour commercial transfrontalier cette bourgade chargée d’histoire était un passage obligé des caravanes venues du Sahara, de la méditerranée et de l’empire du Ghana. Mais Aujourd’hui, Tichit vit sous une menace quasi permanente qui risque, si on n’y prend garde, de compromettre son existence du fait des dunes de sable mouvantes qui la ceinture.
Il faut souligner toutefois, qu’une action ponctuelle avait été engagée en décembre 2008 par le député qui avait pris l’initiative de mettre en place une pépinière de 23.000 plants.

Une pépinière de 23.000 plants avec la répartition ci-dessous :
Noms scientifiques Noms vernaculaires quantités
Leptadenia pyrotechnica Titarekt 3000
Acacia radiana Talh 3000
Acacia flava Temat 3000
Panicum turgidum Markouba 2000
Azararachta indica Quinine 4000
Prosopis Groun lemhada 8000

1900 plants ont été déjà plantés selon Chriv El Moktar chargé du programme du site. Le programme prévoit 15kmx400m soit 6km² ou 600 ha à reboiser. Le clayonnage est à base de rachis de palme.La zone à protéger se situe au nord de la ville : généralement direction des vents dominants.
Mais aussi salvatrice soit-elle, cette action n’avait pas été suivie d’effet et ce, au motif que la structure régionale de l’environnement et du développement durable du Tagant, censée être l’élément central d’exécution, d’encadrement et de suivi en synergie avec les autorités régionales et locales, de l’opération en question, n’avait pas été impliquée.

Aussi, il convient de souligner que pour que pareille initiative puisse porter ses fruits, il faut l’implication de tous les acteurs de la chaîne : les autorités, le service technique et les populations cibles.
De même pour atteindre l’objectif escompté faudrait-il que des moyens conséquents soient mis en œuvre pour sauver cette ville historique d’une probable disparition, sous l’effet des dunes de sable. Les pouvoirs publics sont interpellés au premier chef pour sauver ce qui peut l’être avant qu’il ne soit trop tard. L’ambitieux programme de reboisement initié par les pouvoirs publics devrait bénéficier largement à nos anciennes villes qui regorgent de vestiges historiques d’une richesse incommensurable. Inscrire Tichitt au cœur de ce programme national de reboisement est une décision qui doit être inscrite au cœur des priorités (déjà, le minaret de la mosquée multicentenaire de Tichitt menace de céder du fait d’une large fissure qui le traverse).
Il est nécessaire donc de procéder à une action de fixation mécanique et biologique des dunes mouvantes autour de Tichit pour renforcer celle qui avait été menée par le député de Tichitt et qui s’est soldée par un résultat mitigé.
La quantité de pluie déjà enregistrée cette année est favorable pour la plantation des arbres, car il y a eu jonction d’humidité résiduelle et superficielle. Et selon une étude menée par le délégué régional du Tagant chargé de l’Environnement et du Développement durable monsieur Ba Mamadou Moussa, pour que l’opération puisse être couronnée de succès il faut impérativement mobiliser les moyens suivants :
-l’acquisition d’un 4x4 tout terrain performant, compte tenu de la rudesse de la zone, susceptible d’assurer l’encadrement et le suivi des travaux ;
- acquisition de matériaux de clayonnage synthétique correspondants au volume du travail à réaliser ou ;
-disponibilisation de cinq (5) camions chargés de transport du matériel végétal de la zone de ravitaillement au site ;
-deux citernes en plastique de 5m cubes chacune destinées à l’arrosage des plants,
-50 arrosoirs ;
-20 brouettes ;
-20 râteaux ;
-20 pelles ;
-20 binettes ;
-10 sécateurs par la tutelle.
Aussi au niveau de la délégation régional du Tagant on souhaite vivement qu’une action de reboisement d’envergure soit menée après la fête de la Korité au niveau de Tichit et qu’elle soit lancée officiellement par le ministre délégué auprès du premier ministre, chargé de l’environnement et du développement durable au côté du Wali du Tagant.
Khalil Sow

Mort d’un sous-officier de la garde nationale dans un accident de voiture sur l’axe Nouakchott-Nouadhibou




Le brigadier-chef de la garde nationale Bakari Diallo est décédé, dimanche, des suites d’un accident de voiture survenu sur l’axe Nouakchott-Nouadhibou.


Le sinistre s’est produit au niveau du PK 220 de Nouakchott, quand la Mercédès 190 conduite par le défunt a fait plusieurs tonneaux.
Le défunt sous-officier était accompagné de son frère qui, dans une déclaration à l’ANI, a affirmé qu’il était sorti indemne de cet accident qui s’est produit au moment où il dormait.

Nous présentons nos condoléances les plus attristées à toute la famille Diallo de Boghé. Inna Lillahi Wa Ina Ileyhi Rajiouna