mardi 29 juin 2010

Boghé en deuil, Malal Sangha n’est plus !:






La communauté Halaîbé tout entière est plongée dans le deuil depuis lundi soir, 28 Juin 2010. Le grand griot de la communauté, Malal Diabayé plus connu sous le nom de Malal Sangha est décédé hier soir au centre médical de Boghé des suites de problèmes cardiaques a rapporté une source médicale.

Peu avant son décès, Malal s’était rendu dans le village de Abaye, à une dizaine de kilomètres de Boghé pour assister à l’inhumation d’une femme décédée un peu plutôt. C’est au cours de cette cérémonie qu’il fut pris d’un malaise et il sera transporté au Centre Médical où l’infirmier d’état Soumaré Oumar l’a examiné en urgence.

Selon ce dernier, le défunt homme avait la tension pincée suite à des vomissements, bref le cœur ne fonctionnait plus correctement indique notre source médicale. L’annonce de sa mort a pris de court de nombreuses personnes qui se sont rendus dans son domicile à Boghé Dow pour lui rendre hommage.

Une foule s’était massée à l’intérieur et aux abords du centre médical jusqu’à 21h50, heure à laquelle sa dépouille mortelle fut transférée dans la toute nouvelle morgue du CM de Boghé. Pendant que certains pleuraient cette disparition triste et à jamais du grand griot d’autres jeunes et femmes gagnés par une crise d’hystérie se succédaient dans le bloc d’hospitalisation pour être réanimés. C’est une nuit folle que nous avons connu dans la nuit 28 juin.

Rabiyatou Chérif Haîdara, la Mairesse de Sebkha en larmes a pu jeter un dernier coup d’œil sur un personnage qui lui était fidèle, elle et son époux. L’homme était ouvert, courtois et modéré. Il avait par sa maîtrise de l’histoire et l’arbre généalogique de la communauté Halaîbé attiré la sympathie des siens pour sa personne. Il a su au fil du temps tisser un grand réseau de relations et ce, dans tous les milieux (jeunes, notables, vieux, femmes).

De son vivant, il a réussi admirablement à incarner et perpétuer l’héritage de son aïeul, Demba Gawlel. Toujours joviale et modeste, Malal ne quémandait jamais !

Tous les Halaîbé étaient égaux devant lui (riches et pauvres). Dans les cérémonies de baptêmes, mariages chaque fois que deux ou trois ou quatre phrases sortaient de sa bouche, Malal, rendait grâce à Dieu en ces termes « Hamdoulilai Rabilalaminé Allah ». Politiquement, Malal était engagé au côté du pouvoir, la famille naturelle du produit qu’il incarnait.

Un certain mois d’Août 2008, il avait été convaincu par son ami, le Colonel Dia Adama Oumar à s’investir pour le soutien du ″Mouvement de la Rectification″ et plus tard dans le soutien à la candidature du général Mohamed o Abdel Aziz. Son implication avait été d’un grand apport pour le Colonel Dia et son épouse la Mairesse de Sebkha dans la commune de Boghé lors des élections présidentielles du 18 juillet 2009. Mais son engagement auprès du pouvoir n’a jamais entamé ses rapports avec le camp adverse.

D’ailleurs; Malal était un grand démocrate. D’autres membres de sa propre famille militaient à l’opposition pendant qu’il soutenait Mohamed O Abdel Aziz. La communauté Halaîbé perd l’une de ses précieuses bibliothèques. C’est une archive de l’histoire Halaîbé qui disparaît à un moment où personne ne s’y attendait.

A la cérémonie d’inhumation ce matin au cimetière de Boghé, c’est une marrée humaine qui l’a accompagnée jusqu’à sa dernière demeure. Et les témoignages sont unanimes à s’accorder sur ses qualités humaines. L’épreuve est douloureuse certes, mais; en tant que croyants, Pape Diabaye, Amna Gawlo et leurs frères et sœurs doivent supporter et accepter la volonté divine. Nous adressons nos condoléances sincères à tous les membres de sa famille et leurs proches L’homme propose et Allah dispose. Innalilahi, wo inna ileîhi Rajihoune.

Thièrno souleymane Cp Brakna
www.cridem.org


Source :
Jules Diop

Des pluies dans diverses localités du pays

Les quantités de pluies suivantes ont été enregistrées lundi soir au niveau des localités ci-après:

Hodh El Gharbi
- Fassala 15 mm

Trarza
- R'Kiz 05 mm
- Lexeiba 5,5 mm
- Awleyeg 25 mm
- Teychtayatt 08 mm
- Keur Macen 20 mm
- Diawling 09 mm
- Wad Naga 07 mm
- Rosso 13,5 mm
- Tiguent 0,4 mm

Wilaya de Nouakchott
Nouakchott 02 mm.

AMI

Un parlementaire mauritanien se réfugie au Mali:





L’affaire fait déjà grand bruit. En effet, le site arabophone « aqlam » vient de révéler qu’un parlementaire mauritanien a obtenu la nationalité malienne et aurait procédé au transfert de tous ses biens vers son nouveau pays d’accueil. Avec l’obtention de cette nationalité, ce parlementaire jouirait actuellement des mêmes droits qu’un citoyen malien à part entière.

Le site n’a pas donné le nom de ce parlementaire mais affirme néanmoins que ces derniers temps son absence des séances était très notoire. Il dit également que c’est un parlementaire de l’opposition qui a récemment rejoint le camp de la majorité.

Les raisons apportées par ce parlementaire sur cette décision, c’est la recherche d’une paix et d’une stabilité mais des observateurs annoncent qu’il aurait contracté des dettes importantes envers certaines banques du pays et a peur de la confiscation de ses biens.

Même si le texte sur la double nationalité dans le pays n’est pas totalement clair vis-à-vis de certains malgré sa révision et sa modification, ce parlementaire bénéficie quand même de l’immunité parlementaire et fait partie du plus grand groupe parlementaire au sein de l’assemblée nationale.

Le choix de ce parlementaire élu sous les couleurs d’un parti d’opposition dans l’une des plus grandes villes du pays, intervient quelques temps après qu’un haut fonctionnaire mauritanien ait opté pour la nationalité marocaine, note le site.

Source: Aqlam

www.cridem.org


Source :
GPS (Mauritanie)

Nouadhibou : Bataille entre le Ministre de la santé, le Wali et le Drass autour d'un dépôt pharmaceutique:




Mohamed Ould Chemmad est gérant d’un dépôt pharmaceutique à Nouadhibou, propriété de Mohamed Ould Lebeid. Il y a quelques mois, ses locataires décident de démolir le bâtiment abritant le dépôt pour le reconstruire, il cherche alors un autre locataire, le trouve et tente d’installer le dépôt toujours sur la même avenue Media, principale artère de la capitale économique, en face du consulat d’Espagne.

Le 2 mars dernier, il reçoit un retrait d’autorisation du dépôt diligentée par le Drass de Nouadhibou, Dr. Khattri Ould Chiaa au motif de « non respect des conditions d’ouverture du dépôt, absences répétées du responsable, menaces et injures envers les responsables de santé en plein exercice de leurs fonctions ».

Le même jour, le ministre de la Santé, Cheikh Moctar Ould Horma Ould Babana, émet une autorisation de transfert du dépôt, précisant que le lieu du transfert est en « face du Consulat d’Espagne.

Le gérant obtient le document par fax et le présente directement aux autorités sanitaires, lesquelles le refusent au motif qu’il ne leur est pas parvenu par la voie administrative. Le ministre de la Santé entre en colère et menace de limoger le Drass.

Paniqué, ce dernier adresse une lettre d’excuses à son patron dans laquelle il reconnait sa « faute administrative et son erreur » en proposant la fermeture du dépôt, énumérant au passage les griefs portés à ce commerce.

Le Drass se confond dans les excuses, promet que cela ne se répétera plus et tente de se justifier en prétendant qu’il a reçu l’autorisation de transfert du gérant trois jours après sa diffusion et avant qu’elle ne lui parvienne officiellement.

Et le Drass de poursuivre : « Dès que je l’ai reçu des mains du gérant, il est parti ouvrir son officine et je suis parti informer le Wali qui a décidé de surseoir à son exécution pour le motif du lieu du Consulat d’Espagne ».

Pour terminer le Drass propose une « concertation entre le Ministre de la Santé et le Wali » et promet encore qu’il est prêt à « exécuter toutes les instructions ministérielles ».

Le 27 juin dernier, un acte de l’Etude de Me Abdel Baghi Ould Ahmed Mafoudh, Huissier de Justice, constate que le « dépôt est sous scellé, en violation des décisions du ministre de la Santé et que selon le Drass, cette responsabilité incombe au Wali de Dakhlet Nouadhibou ».

Hier, le Gérant ôte le scellé. Intervention de la police. Longs conciliabules. Mais, aucune solution n’est trouvée. A l’heure qu’il est, l’entrée du dépôt est encore béante.


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Source :
Canal RIM (Mauritanie)

Maghama : Le CSA distribue des miettes:





Le Commissariat à la Sécurité Alimentaire (CSA), dans le cadre de son programme de lutte contre la Pauvreté et l’insécurité alimentaire, a procédé à la distribution gratuite de vivres dans la ville de Maghama, le 21 et 22 juin 2010 Les Comités Villageois (Lao, Bosseya, Nguenar, Litama et Yirlaabe), sont chargés par le CSA de procéder à l’identification des bénéficiaires qui doivent être des personnes réputées pour leur indigence.

Chaque Comité Villageois doit identifier 53 bénéficiaires ; soit un total de 265 sur une population de plus de 10 000 habitants. Le CSA a prévu de distribuer 100 kg de riz et 5l d’huile par famille identifiée ; soit 53 familles pour chaque comité villageois. Or les représentants de certains Comités n’ont déposé que des listes de 50 familles bénéficiaires .

Par ailleurs les critères d’identification des personnes bénéficiaires sont critiqués; dans la mesure où une famille sélectionnée « pauvre », peut être plus « riche » qu’une autre non sélectionnée.

Généralement, les commissions d’identification des Comités villageois s’appuient sur des critères comme : telle famille a un immigré en Europe ou en Amérique ou ailleurs en Afrique ; telle autre famille a un fonctionnaire ; par conséquent ces familles sont écartées de toute distribution de vivres.

Or il a été constaté que certaines familles qui ont des immigrés, auraient reçu leur bon de 100 kg de riz et 5 l d’huile. D’autres auraient été écartés pour leur appartenance politique, suite à la récente implantation de l’UPR. Il y’a eu beaucoup de protestations et de réclamations de la part de certaines familles qui ont été oubliées

D’autres part, Magma est devenue une ville cosmopolite, et certaines familles n’appartenant à aucun comité villageois, sont purement et simplement oubliées lors des distributions de vivres. Pourtant, se désole Mr Soumaré « Quand il s’agit d’élections, les Maghamois se ruent chez les « étrangers » pour solliciter leur voix ; quand les vivres arrivent, ils ne pensent qu’à eux-mêmes »

Diallo Amadou
CP/ Maghama
www.cridem.org


Source :
Le Quotidien de Nouakchott