jeudi 22 décembre 2011

Al Vourghan » d’AQMI serait responsable de l’enlèvement du gendarme à Addel Begrou.




Selon une source informée, l’enlèvement gendarme de Addel Begrou, mardi dernier, a été exécuté par des éléments de la faction « Al Vourghan » d’Al-Qaïda au Maghreb Islamique.

Cet enlèvement a été, selon la même source, exécuté par des membres de cette faction dirigée par l’algérien Yahya Abou Alhoumam relevant de l’Emirat du Sahara d’AQMI qui se trouvaient en territoire mauritanien dans le cadre d’une mission commandée par Abou Khaled Al Chinghuitty de son vrai nom Al Maimoun Ould MMeinnouh.

Et cette source d’ajouter que ce groupe se serait retrouvé en profondeur sur le territoire mauritanien dans le cadre d’une mission non définie. Après avoir échoué dans l’exécution de cette mission, le groupe a décidé d’attaquer la brigade de de Addel Begrou et d’enlever un gendarme, dans la perspective de pouvoir négocier sa libération contre celle de membres d’AQMI détenus en Mauritanie.

Des homme armés avaient attaqué, mardi soir, la brigade de gendarmerie de Addel Begrou et enlevé le gendarme Ely Ould Cheikh avant de se retirer vers le territoire malien.


Source :
ANI (Mauritanie)

Brève / Abass Kane est libéré.




C'est grâce à une très forte mobilisation que les épris de justice et particulièrement le mouvement "Touche pas à ma nationalité" viennent d'obliger la machine judiciaire nationale à libérer Abass kane.

Pour rappel, des heurts ont lieu samedi dernier à Kaédi entre manifestants du « Touche pas à ma nationalité » et la police antiémeute.

Originaire de Bagodine, Abbas Kane fut arrêté et mis en détention préventive suite à une plainte du chef de centre d’enrôlement de Kaédi. Il avait accompagné son père venu se faire recenser et il avait eu une altercation avec le chef de centre.

Ahmed Ould Bettar www.cridem.org


Source :
foex_good

Qui serait derrière l’attaque de Addel Begrou ? (Analyse)




La ville frontalière de Addel Begrou (extrême est mauritanien) a été , mardi soir dernier, le yhéâtre d’une attaque sans précédent, au cours de laquelle des hommes armés revêtant la tenue militaire avaient pris d’assaut la brigade de gendarmerie.

Les assaillant avaient enlevé un gendarme et pris possession des armes et des munitions du poste, avant de se retirer sous les cris d’ « Allahou Akbar, vive Al-Qaïda et les moudjahidines! ». A l’issue de cette attaque, les doigts ont été pointés vers Al-Qaïda au Maghreb Islamique(AQMI) ; étant donné la guerre déjà ouverte entre la Mauritanie et cette organisation dans cette région.

Jusqu’au moment où nous écrivons ces lignes, aucune revendication n’a encore été faite de cette attaque, ce qui laisse le champ libre à toutes les supputations. Ceci dit, en examinant cet incident pour en situer la responsabilité, il ya un ensemble d’hypothèses qui pourraient se dégager. Ces hypothèses conduiraient à des affirmations aussi variées et complexes que ne pourrait l’être la situation actuelle du nord du Mali.

Si l’on essaie de discuter la thèse de l’enlèvement par AQMI qui semble la plus en vue pour le moment, on pourra alors se retrouver devant des hypothèses qui soutiennent ce point et d’autres qui l’infirment.

AQMI n’a jamais effectué d’enlèvement visant des soldats ou officiers de l’armée mauritanienne. Toutefois l’organisation a toujours fait recours à l’élimination physique de tous militaires capturés estimant qu’il s’agit de renégats (mourtedin), selon la jurisprudence des fqihs du désert. C’est d’ailleurs cette logique qui fut à l’origine de l’élimination de soldats mauritaniens à Ghallawiya et Tourine. L’organisation s’était aussi abstenue de tuer des militaires au cours de l’attaque de Lemgheitty, comme pour adresser un message à l’armée mauritanienne.

Ce qui est, pour le moins sûr, c’est que l’attaque de Addel Begrou avait, sans équivoque, visé l’enlèvement d’éléments de la gendarmerie et non leur élimination physique comme c’était le cas, par le passé, d’autres militaires. A cela s’ajoute le fait qu’ AQMI fait recours aux enlèvements, pour obtenir des rançons source des fonds nécessaires pour la continuité de son action. Mais les éléments des armées de la sous-région seraient la mauvaise adresse pour obtenir des rançons ou des financements quelconques.

Cela est d’autant plus plausible si l’on sait que la Mauritanie, il ya de cela seulement quelques jours, avait appelé, par la voix de son ministre de la défense, tous les pays à cesser de payer des rançons pour tarir les sources de financement des terroristes. Aussi les gendarmes mauritaniens n’ont jamais figuré sur la liste des principaux ennemis d’AQMI, contrairement à l’armée et à la police.

Ces faits corroborent l’hypothèse que l’attaque serait le fait d’éléments d’AQMI qui devraient exécuter une autre action demeurée inconnue. Après avoir été incapables d’effectuer leur mission principale, ils auraient recouru à l’enlèvement du gendarme. Ce qui laisserait entendre qu’il s’agit d’un acte isolé exécuté à l’initiative de quelque chef d’élément.

Si tel n’était pas le cas, il s’agit d’un acte qui consacrerait un revirement total dans la stratégie adoptée par AQMI face à la Mauritanie, laissant augurer d’une dégradation de la situation sécuritaire dans le nord. Une hypothèse qui semble peu convaincante, si l’on considère que AQMI doit encore s’occuper de sa situation interne, ainsi que celle du nord du Mali où une crise complexe, déjà perceptible à l’horizon proche, risque fort d’occuper le temps des jihadistes et les détourner de leurs ennemis lointains et par conséquent les contraindre à restreindre leur sphère d’influence.

Ce qui consolide davantage l’hypothèse de l’enlèvement par AQMI, c’est que, selon des témoins oculaires, les ravisseurs revêtaient la tenue militaire mauritanienne. AQMI ayant, au cours des années passées, pris possession de véhicules et d’habillements de l’armée mauritanienne, notamment à Lemgheitty, Tourine et Hassi Sidi. Toutefois, selon les observateurs, au nord du Mali il est possible d’acquérir toutes sortes d’équipements, y compris les tenues des armées de la sous-région.

Un autre détail vient également corroborer cette thèse : au moment de leur retrait, les ravisseurs criait des slogans en faveur des jihadistes. Si l’on considère qu’AQMI est directement responsable de cet enlèvement, cela va nous conduire inévitablement à désigner la qatiba d’ « Alvourghan » de l’algérien Yahya Jwadi, alias Abou ElHoumam ; notamment la faction de Khaled Abou Dhakir Al Chinghuitty, de son vrai nom Almaimoun Ould Meinnouh, ayant été le chef des jihaidstes durant les derniers affrontements avec l’armée mauritanienne dans la forêt de Wagadou.

Tant que la revendication de cet enlèvement n’a pas été annoncée, on demeure toujours dans la sphère des supputations, où les chances de vérité et de fausses pistes restent également partagées,

La deuxième thèse est celle d’une attaque menée par le groupe d’ « Al jihad wa Tawhid vi Gharbi Ivrighya » , dirigé par Soultan Ould Bady et Hamada Ould Mohamed Elkheir, ayant récemment fait défection de l’organisation mère AQMI. Ce que soutiennent des indices nouveaux, notamment la déclaration de cette djemaa relative à l’élargissement de sa zone d’action à toute l’Afrique occidentale.

Cela reste admissible à un moment où il s’agit d’un groupe récemment constitué encore à la recherche de ses propres marques et qui ferait recours à un tapage médiatique, plutôt qu’à une action d’autre genre, dans le but d’attirer l’attention de l’opinion et des médias. Ce dernier pourrait avoir reproché à AQMI d’avoir commis une erreur tactique en s’abstenant d’enlever les éléments des forces militaires de la sous-région.

Il faudra aussi noter que le groupe de Soultan, composé, pour la plupart, d’arabes des tribus du nord du Mali, aurait le privilège de pouvoir, sous la couverture de liens sociaux, se déplacer en souplesse pour atteindre des objectifs du genre.

Cette dernière hypothèse conduit à se poser certaines questions. Quel serait l’objectif visé à travers l’enlèvement d’un militaire de grade subalterne ? Une telle aventure serait-elle nécessaire pour rechercher à créer un tapage médiatique? Quel serait l’objectif final visé par les ravisseurs? Est-ce que c’est la rançon ou l’élimination?

Iront-ils remettre cet homme en liberté une fois retranchés dans leur fief, après des tractations et intercessions? La rançon nécessaire pour libérer ce soldat mauritanien équivaudrait-elle à celle qu’il faudra pour les européens enlevés à Tindouf?

Tuer ce soldat, mettra-t-il l’organisation naissante dans une posture plus confortable dans cette région fortement marquée par les interconnexions socio-tribales existantes entre les tribus des ravisseurs et celle du soldat pris en otage?

Cela dit, ces questions restent valables dans le cas où une troisième et hypothétique faction ne surgisse pour s’impliquer dans ce contexte.

M.M Aboulmaaly,
traduit de l’arabe par Ely Ould Maghlah


Source :
ANI (Mauritanie)

Plate Forme revendicative des travailleurs MCM à Akjoujt




Les travailleurs des Mines Cuivre de Mauritanie (MCM) ont décidé d’arrêter leurs activités sur tous les sites de la société ce Mercredi 21 Décembre 2011 à partir de 5 heures du matin. Les points de revendication des travailleurs sont les suivants :

1. Cessation immédiate de licenciements abusifs et réintégration dans leurs emplois des travailleurs révoqués à tort notamment :

- Les travailleurs de B.M.E,
- Le conducteur de la mine (Nagi),
- Diallo Mamadou Moctar (électricien),
- Cherif Ould Baba (superviseur planning maintenance),

- Ely Chikh Ould Chedad (planificateur Projet route)
- Med O. Kory ( Manoeuvre magasins)
- Sid’Ahmed O. Moctar Samba, (projet route)
et tous les autres licenciés abusivement.

2. Respect de législation de travail de la République Islamique de Mauritanie et des valeurs humaines de ses populations.

3. Le départ immédiat et inconditionnel des responsables suivants :

- Chris cato, (Directeur Enginieering manager)
- John Timan, (Resources and optimatisation mamager)
- Carol Bens, (Senior supervisor)

4. Satisfaction de tous les points conclus dans le procès verbal de conciliation de Juin 2011 et surtout les points concernant le personnel du Projet Route, les travailleurs SMBTD/APRESCOGE, MSS, NEWREST, EDY, Ahmed Ainia et tous les sous-traitants de la MCM.

5. Révision de la distribution de la PSR et le mode de détermination de la prime de production

6. Gratification de Six (6) mois de salaire annuellement

7. Paiement d’une gratification égale à Douze (12) mois de salaire tous les 2 ans.

8. Généralisation de la prime eau et électricité à tous les travailleurs de la Mine (MCM, SMBTD/APRESCOGE et sous traitants)

9. Octroi d’un salaire supplémentaire de toutes les fêtes religieuses à l’instar des fêtes de Tabaski et de Korité

10. Application du plan de la mauritanisation des postes

11. Poursuite de transfert de personnel à la MCM selon les accords prévus initialement avec l’Etat Mauritanien en Août 2006 : pour un effectif de Six Cent employés (600), un transfert de Quatre Cent (400) soit 2/3

12. Acquisition de carte d’assurance médicale de tous les travailleurs SMBTD/APRESCOGE et autres sous-traitants auprès des compagnies d’assurance

13. Rendre opérationnel le Département trainning (formation)

14. CDI (nettoyage usine), arrêt des contrats dits de construction. L’usine et en phase de d’extension après plus de Cinq (5) années d’activité

15. Assurer le transport des travailleurs de la ville à la mine et vice versa en tenant compte de l’agrandissement de la cité (augmentation de bus et points d’arrêt)

16. Préservation des acquis des travailleurs CDD (renouvellement de contrat ne pouvant excéder une fois et conservation de la PSR perçu auparavant

17. Pointage d’une heure de passation de shift et de pause des travailleurs du pit au même titre que tous les postes de la mine

18. La MCM a l’obligation morale de veiller sur tous les droits et conditions de travail des employés à l’intérieur du site qu’il soit embouché direct ou indirect

19. Généralisation de toutes les primes de produit dangereux (Cyanure, amiante, etc.)

20. Relever l’indemnité de logement à 60 000 UM pour les personnes non logées

21. Fourniture d’équipements de logement (frigo, literie, cuisinière, climatiseur, etc.)

Liste de personnes chargées de mener les négociations

1. Euthmane Ould Kreivit, CNTM
2. Moulaye Ould Idoumou O. Soueidat, UTM
3. Mohamed Ould Sbai, CGTM
4. Sid’Ahmed Ould Haillahi, CGTM
5. Sall Mamadou Amadou, CGTM
6. Mohamed Bamba Ould Levrak, CMLT
7. Brahim Ould Tebakh, UGTM

Massiré DIOP
Chargé de presse et communication

Confédération Générale des Travailleurs de Mauritanie
BP: 6164 Nouakchott
Tél.: +2225258057; Fax: +2225256024 PORTABLE/ 695 85 05
Courriels: cgtm@mauritel.m/ madou92003@yahoo.fr
Sites Web: www.cgtm.org www.cgtm-mauritanie.org

Noukchott- Mauritanie

Les ravisseurs du gendarme seraient localisés prés de Nara en territoire malien




Selon une source informée, les autorités militaires mauritaniens ont pu localiser, mercrédi, les auteurs de l’enlèvement, mardi soir, d’un gendarme à Addel Begrou dans l’extrême est du pays.

Selon cette même source, les ravisseurs auraient abandonné leurs voiture tombée en panne en territoire malien. Et d’ajouter qu’ils ont été repérés, marchant à pieds, non loin de la ville malienne de Nara.

ANI

FLM des deux Hodhs : Une sérié de formations au profit des porteurs de pouvoirs.




Le FLM (Fonds luthérienne Mondial) des deux Hodhs (Gharbi et chargui), dans le cadre de son programme de renforcement des capacités, a effectué une série de formations en faveur des porteurs de devoirs à Timbedra dans l’Hôtel ‘’Raha’’. Installée depuis janvier 2010 à Timbédra (lieu choisi comme étant le centre), cette institution intervient dans six domaines :

Urgences, moyens d’existence durables, VIH/SIDA, Droits Humains, Approche genre et Environnement au niveau des deux hodhs plus précisément dans dix huit communes qui sont Timbedra, Amourj, Néma, Bassikounou, Diguéni, Kobeni, Medbougou, Gogui, Twill, Lagligh Ehelidja, Foréni etc.

Tout a commencé d’abord par la formation sur la stigmatisation et la discrimination des personnes vivants avec le VIH (PVVIH) au profit des groupes vulnérables notamment les jeunes (filles et garçons), du 5 au 7 décembre. Trois jours durant les formateurs et les participants ont longuement et richement débattu autour de la PVVIH de la définition à l’importance du dépistage en passant par les comportements à tenir vis-à-vis des séropositifs.

En d’autres termes ils ont arrivés à répondre à plusieurs questions. Parmi lesquelles ; pourquoi ne pas stigmatiser et discriminer les PVVIH ? Que peut engendrer cette stigmatisation de part et d’autres? Après cette première session, un autre atelier dont le sujet est la prise en charge des PVIH a été mis sur pied, du 8 au 10 décembre.

Cette formation a pour public cible aussi, les jeunes qui constituent la frange la plus vulnérable. Les participants guidés par les formateurs ont débattu fructueusement les différentes prises en charge qu’on doit attribuer aux séropositifs qui sont d’ordre social, moral, thérapeutique, religieux, professionnel, alimentaire et économique.

En outre le FLM, a, dans le cadre du SIDA, mis à la disposition des jeunes relais choisis dans différentes localités de la zone d’intervention, les techniques de communication en organisant un séminaire sur le thème, du 11 au 14 à leur profit. La formation s’est axée sur la définition, les différents types de communications et les séances d’animation., les qualités d’un bon animateur, comment préparer et organiser une séance d’animation, les contraintes.

Au finish les formés auront pour mission de restituer et de sensibiliser les communautés sur cette pandémie qui ne cesse de faire des ravages. Pour ceinturer les activités sur le SIDA, le FLM a organisé une sensibilisation de masse par une organisant d’une soirée d’animation sur le thème. Un public nombreux était au rendez-vous pour déguster des sketchs des chants sur le thème jumelés à des commentaires. Toute la ville de Timbédra a vibré, ce jour, dans le sens de stopper le SIDA.

Une autre série de formation a été organisée par le coordinateur zonal des Hodh, Monsieur Papa Daouda Diallo en partenariat avec l’Union Européenne. Il s’agit de la phase préparatoire sur le projet Eau et Education.qui est en cours de démarrage. La première formation, allant du 17 au 18 du mois courant est axée sur les droits humains et instruments juridiques dans le cadre d’accès à l’eau et à l’éducation.

Cet atelier vise comme participants les porteurs de pouvoirs (les élus locaux, chefs de services, la société civile, le personnel du FLM. Durant cette période, les participants ont reçu des explications claires sur les instruments juridiques relatifs à l’accès à l’eau et à l’éducation. Le deuxième volet de cette phase, organisé du 18 au 19 décembre dans la salle des conférences de l’Hôtel Raha de Timbédra, est la formation sur le suivi et évaluation sur les procédures de l’Union Européenne dans le cadre dudit projet.

Le troisième volet concerne un atelier de formation sur la gestion du cycle du projet cité précédemment, organisé du 20 au 21 du mois courant dans la même enceinte, a ciblé aussi les porteurs de devoirs. En définitive, soixante quinze personnes venues de toutes les 18 communes ont pu bénéficier ces formations. L’objectif recherché dans ces formations est de préparer les bénéficiaires du projet qui sera inauguré bientôt afin d’accompagner le processus.

Il faut rappeler que dans ses allocutions, durant les cérémonies d’ouvertures, Monsieur Pape Diallo, le coordinateur a toujours réitéré ses remerciements au Maire et au Hakem de la ville de Timbedra ,de leurs soutiens sans faille pour la réussite de l’ensemble des missions entreprises.

Les maires des communes ont aussi saisi des occasions de cérémonies de clôture des formations pour manifester leurs enthousiasmes des projets entrepris par le FLM, depuis son arrivée sur les lieux et de remercier le coordinateur qu’ils ne cessent de qualifier de travailleur. Les bénéficiaires quant à eux se disent satisfaits l’institution qui est toujours à leurs cotés et à leurs soutiens.

Adama Sy
CP des Hodhs
Le Calame

Boghé : Mr Ba Adama Moussa assiste à Dioulom, à la réception des fournitures Scolaires venants des ressortissants du Dioulom en occident et les membre



Ce matin 21 décembre 2011, À Dioulom village situé à 16 km nord est dans la commune de Boghé, les ressortissants de ce Village en Occident et les autres ressortissants de Dioulom membres de Dental Action Nord-Sud ont offert aux enfants de l’école Dioulom un grand lots de fournitures scolaires (des cahiers, stylos, boites de crayons, etc.)

Ils sont désormais impliqués dans toutes les actions socio-éducatives du village et de la Zone. L’autre partenaire de Dioulom est Leon à travers coopération sans frontière qui va développer le volet assainissement et équipement. La coopération sans frontière a décidé de prendre en charge le salaire de la volontaire de l’éducation (une enseignante) pour aider Dioulom.

La cérémonie de remise de cette aide salutaire a eu lieu à l’école de Dioulom, le maire de Boghé, entouré des parents d’élèves, des notables, d’autres vieux des villages environnants ont assisté, c’était vraiment un grand événement grandiose, l’ambition était aussi au rendez vous, les chants des écoliers retentissaient partout dans cette école.

Le premier à prendre la parole, le directeur Mr M’Bodj Oumar Moussa a fait un rappel historique de cette école, il a par la suite remercié toutes les personnes de prés et de loin qui ont contribué à la réussite de ce don, il répertoria tous les problèmes de cette école, problème de table, l’école compte 166 élèves dont 100 filles et 66 garçons, 20 tables 18 seulement en bon état, 5 à 6 élèves par table, avec quatre niveaux pédagogiques : 6AF, 4AF, 2AF et 1Année, deux enseignants affectés.

Enfin le directeur remerciera le maire et tous les parents d’élèves, les partenaires de l’école. Aliou Mamadou Sow président des ressortissants Dental Action Nord-Sud a mis l’accent sur l’importance de l’école dans ce monde actuel, remercia tous les fils de ce fief qui se sacrifient pour la bonne marche et développement de cette zone, il insista sur l’aide des ressortissants Dioulom, le village LEON à travers la coopération Sans Frontière, le maire de Boghé Mr Ba Adama Moussa qui est partout apte dans les activités de développement de son milieu, je veux dire sa commune.

Lui succédant, Mr le président des parents d’élèves N’diaye Mamadou Aliou a placé son intervention sur l’importance de l’école dans le contexte de l’avenir. Ces enfants sont les miroirs de demain, remerciant Mr Le Maire de sa volonté de toujours être là où il faut.

Quant au maire de Boghé, il a résumé ses paroles en disant « l’école c’est la vie, nous ferons tout pour avoir ce manque de tables avec l’IDN, DREN, d’ailleurs c’est l’état qui devrait le faire, les communes ont maintenant la charge des écoles mais l’état devrait les accompagner avec tous les moyens de bord. Le maire a félicité les instituteurs qui enseignent dans des classes pléthoriques, leurs efforts énormes, a donné mention spéciale a la diaspora mauritaniennes, les ressortissants qui font tout pour le développement de leur terroir.

Enfin le notable Mr Moussa Amadou Sy a remercié le maire de son esprit de sagacité,son travail et son amour de vouloir toujours servir sa commune.

Diop Mohamedou Abou
CP Le Véridique au Brakna.