vendredi 5 novembre 2010

Bababé : Dieng Mamadou Abdoulaye retrouve ses esprits et tient un discours conciliateur.




Madame Aicha Vall Mint Michel Verges, secrétaire exécutive chargée des Femmes de l’UPR et chef de la mission de sensibilisation et d’information chargée du Brakna, a de quoi afficher le sourire. Bababé n’a pas déçu ses espoirs puisque le maire de Aéré M’Bar, M. Dieng Mamadou Abdoulaye, a fait contre mauvaise fortune bon cœur.

Lors de la réunion des cadres du parti à Bababé, organisée sous la houlette de Aicha Vall Mint Michel Verges, le maire de Bababé aurait annoncé publiquement reconnaître les résultats de l’implantation contre lesquels il n’était pas du tout d’accord.

Sans doute Dieng Mamadou Abdoulaye, faisait-il allusion aux péripéties qui ont émaillé l’implantation de la section et de la sous-section du département de Bababé.

Pour la petite histoire, on s’en rappelle, l’implantation de l’UPR dans la Moughataa de Bababé n’était pas des plus serein surtout dans la commune de Aéré M’ Bar. Tout était parti de l’élection du président de la sous section de la commune de cette localité.

Fort de ses délégués au congrès de la sous-section, Dieng Mamadou Abdoulaye, s’était arrangé à mettre son homme sans autre forme de procès, alors que la tendance adverse n’y était pas favorable pour diverses raisons.

Dès lors, les hostilités furent ouvertes entre les deux tendances locales incarnées d’un côté par Thiam Diombar inspecteur général d’Etat, Yongane Alassane chef personnel ERT (Etablissement pour la Rénovation de la ville de Tintane), Dieng Abou Demba ex SG du ministère du développement rural, Sy Moussa comptable de l’Etat civil.

De l’autre, Dieng Mamadou Abdoulaye maire de la commune, NDiaye Abou conseiller à la Commission Centrale des Marchés en plus du président de la sous section communale. La tendance Diombar, accusait l’ancien président du Sénat de l’ère Ould Taya, Dieng Boubou Farba, d’être le mentor tapis à l’ombre de Dieng Mamadou Abdoulaye et tirant les ficelles.

Battu à l’élection de la sous section de la commune par la tendance du maire de Aéré M’Bar, la tendance Thiam Diombar décidait alors de se préparer en conséquence pour la bataille de la section et de la fédération. Ainsi une stratégie politique la conduit à nouer une alliance avec Bababé et El Vorah. Dans cette alliance se retrouvaient Bâ Abdoulaye Mamadou maire de la commune, Sall Amadou l’ancien maire, Bâ Amadou Racine et d’autres acteurs politiques non moins importants unis pour la cause.

A la section, les alliés s’étaient entendus pour donner la présidence à Bababé pour une question stratégique, dès lors que c’est la capitale départementale dotée de toutes les infrastructures nécessaires.

Ainsi l’élection du président de la section de UPR de Bababé s’est déroulée sans anicroche, d’autant que la tendance Diombar avait retiré son candidat pour être conforme à la stratégie adoptée. Wane Chouaïbou est élu à la tête de la section avec une majorité confortable contre son concurrent issu de la mouvance de Dieng Mamadou Abdoulaye.

Arrive après le congrès de la fédération à Aleg. Dieng Mamadou Abdoulaye tenait à mettre dans le bureau d’une vingtaine de membres, un de ses proches, M. NDiaye Oumar. Du côté de la tendance adverse, le choix s’était porté sur Dieng Abou Demba ex SG du ministère du développement rural. Malgré tout le travail de conciliation mené par le coordinateur régional de l’implantation au Brakna, M. Ali Ould Alaada, une solution n’avait pu être trouvée.

Le maire de Aéré Mbar était resté inflexible dans sa position. Faute d’entente, Ali Ould Alaada, propose aux deux tendances de laisser tomber les deux candidats et de proposer chacune un autre. La tendance Diombar propose le capitaine à la retraite, Niang Harouna tandis que Dieng Mamadou Abdoulaye n’a pas voulu.

Devant l’impasse, le coordinateur de l’implantation tranche. Et à l’élection du bureau de la fédération à Aleg, Niang Harouna de la tendance de Diombar se retrouvait propulsé dans le bureau de la fédération. Ce qui a mis le maire de Aéré Mbar en colère dénonçant des manœuvres politiques dilatoires.

En fait le maire de Aéré M’Bar avait été victime d’un jeu d’alliance politique locale dans le département.

Aujourd’hui le cauchemar de l’implantation semble n’être pour lui qu’un mauvais souvenir. Dieng Mamadou Abdoulaye a fait son mea culpa en reconnaissant les résultats de l’implantation et des structures mises en place. Ce qui laisse la porte ouverte, à une réconciliation locale des deux tendances de la commune de Aéré M’Bar.

Moussa Diop



Source :
Le Quotidien de Nouakchott
| Ed

La restitution de la mission du comité de suivi de la Sécurité Alimentaire à Dar El Barka, à Boghé et à Bababé.




La restitution des travaux de la mission a eu lieu ce jeudi 4 novembre 2010, dans la grande cour de l’ONG AMAD de Boghé, de 10 heures jusqu’à 14 heures plus.

L’historique de l’affaire en question émane d’un projet de Sécurité alimentaire que les investisseurs Saoudiens ont récemment demandé aux Autorités Administratives l’attribution de 40 000 ha de terres de Diéri dans la Commune de Boghé et 10500 ha dans la commune de Dar El Barka, ces terres sont jadis, des zones de culture sous pluie, de pâturage pour les éleveurs et des terres de Walo pour Dar El Barka.

Les populations concernées ont été informées par un affichage à la préfecture de Boghé le 7 juillet 2010, comme quoi un délai de 60 jours est accordé à toute personne physique et morale qui a prétentions sur les dites terres d’apporter des documents administratifs pouvant justifier ses prétentions.

En réaction à cet affichage, les populations concernées se sont vite mobilisées pour mieux comprendre les tenants et les aboutissants des avis aux publics publiés par l’autorité locale.

C’est ainsi qu’elles ont entrepris des actions citoyennes en rencontrant les autorités locales pour partager avec ces dernières leur position et en leur rappelant par écrit, avec ampliation aux autorités administratives nationales et à certaines institutions et organisations chargées des droits humains dont le Fonadh et la CNDH, leur obligation de respecter les conventions internationales et les lois nationales sur la propriété privée.

C’est ainsi une forte délégation de l’équipe de la mission de suivi de la sécurité alimentaire conduite par : Mamadou Moctar Sarr (Secrétaire exécutif du Fonadh), Madame Sy née Lalla Aicha secrétaire exécutive adjointe du Fonadh et présidente du comité de solidarité avec les victimes des violations des droits humains en Mauritanie, Moctar Mohameden ould Louli de L’ONG internationale Britannique (ACORD), Sidaty Ould Demba (Fonadh), Elhadj Bâ (A MAD), Djigo Amadou Saidou (OXFAM) est venue répondre à l’invitation de la commission permanente pour la circonstance.

Etaient présents aussi les membres, la mission locale Djigo Moussa, Dia Amadou Mamadou, Ndiaye Daouda, et des participants venus des communes : Dar El Avia, ould Birom, Dar El Barka, Boghé et Bababé, des notables de Bouhdida, Bababé et Boghé.

Dans les discours d’intervention, tout le monde est unanime, pour les textes réglementaires qui registrent la loi foncière, l’exemple l’affichage n’a été fait qu’à la commune de Boghé, les autres communes n’ont pas vu l’affichage. Le procès verbal de la commission départementale n’a pas été validé par les participants à la réunion.

C’est ainsi que les participants recommandent :

- Élargir la commission permanente à toutes les composantes locales.
- Créer une synergie entre le niveau local (commission permanente) et le niveau national (comité de suivi de la sécurité alimentaire).
- Suivi du PV de la commission départementale de prévention et d’arbitrage des conflits fonciers au niveau régional et national.
- Réaliser une étude d’impacts environnementaux.
- Et enfin harmoniser les positions de toutes les commissions victimes.

Rappelons,que ce comité de suivi de la sécurité alimentaire mis en place par les organisations de la société civile et paysannes lors de l’atelier d’information et de sensibilisation d’Oxfam International en 2008 à Nouakchott sur charte d’aide alimentaire du CILSS, a pour mission principale d’assurer le suivi de la situation alimentaire dans le pays et aussi de veiller à la prise en compte et au respect des intérêts des populations paysannes (agriculteurs et éleveurs)dans l’élaboration et la mise en œuvre des politiques agricoles nationales et régionales.

Diop Mohamedou Abou dit Hbodiel
CP le Véridique au Brakna.



www.cridem.org


Source :
Diop Mohamedou Abou

Précision sur le forage d’Inal




Suite à notre papier sur le forage d’Inal paru dans CRIDEM, une source nous a apporté les précisons suivantes :

L’étude pour la réalisation du forage a été effectuée par la fondation SNIM.
Sa réalisation est l’œuvre de l’Accès Universel aux Services de Base (AUSB).

Que nos lecteurs et les concernés nous excusent.



www.cridem.org


Source :
La Voix de Nouadhibou

Adrar. /Fièvre Amogjar : Le Wali sur les lieux du drame.




La mort subite ce matin d’un berger de chameau et celle, hier du chameau-guide (Amkhawel) de Ehel Moustapha, dont le cadavre a été brûlé par le vétérinaire publiquement , a relancé -de plus belle- le feuilleton : « fièvre bizarre d’Amogjar ».

Pour apprécier de lui-même la situation, s’enquérir des nouvelles de familles sinistrées, suite au décès de certains des leurs et calmer quelque peu les esprits échauffés, le Wali de l’Adrar s’est rendu ce matin (jeudi 4 novembre) dans la zone incriminée.

Cette visite intervient après celle avant-hier, du médecin chef de la PMI d’Atar et hier, du directeur régional de la santé (Drass),Le Wali est accompagné du Hakem d’Atar, des responsables régionaux de l’armée, la gendarmerie, la garde , la police, le représentant du CSA et celui de l’environnement.

Rappelons qu’à son retour hier soir, le Drass a ramené avec lui d’Amogjar deux jeunes enfants qu’il a immédiatement internés à l’hôpital d’Atar.

En ce début d’hivernage où la recrudescence des maladies qui touchent les hommes et animaux est chose normale, certains craignent cependant que le fléau qui a emporté plusieurs animaux en Inchiri, Tagant, Dhar Adrar (Ain Savra) et maintenant le Baten (Atar-Amogjar) ne se généralise dramatiquement davantage.

Beaucoup de familles dont Ehel Mommeu, Ehel Aina, Ehel Tihiya etc, déplorent en effet, des pertes pour cause de mort subite, au niveau de leur cheptel .

Ely Salem Khayar /Adrar.info