jeudi 20 septembre 2012

Touche pas à ma nationalité à la rencontre de ses militants et sympathisants du Gorgol.

Une mission de Touche pas à ma nationalité conduite par son coordinateur national M. Alassane Dia accompagné de M. Abdoul Aziz Kane, porte parole du mouvement, a séjourné dans la région du Gorgol du 08 au 12 septembre dernier. La délégation s’est d’abord rendue à Maghama où elle a présenté ses condoléances à la famille Mangane et à la ville éplorée pour suite à l’assassinat de Lamine Mangane, premier martyr de TPMN, tombé sous les balles de la gendarmerie instrumentalisée par le système raciste et esclavagiste qui nous gouverne. La mission a ensuite tenu une réunion avec la coordination locale dirigée par Maïmouna Dièye et Adama N’Diaye qui assuraient l’intérim de Moussa Thiam, en déplacement. La réunion a été rehaussée par la présence de Bala Mangane, père de Lamine Mangane. Les discussions ont tourné autour de la crise qui a secoué la coordination nationale et qui a conduit à la dissidence de l’ancien coordinateur. Après les explications sur la genèse de la crise, la délégation a insisté sur la nécessité de la dépasser et de se focaliser sur l’avenir du mouvement, cela d’autant plus que la commémoration de la date fatidique du 27 septembre 2011, date de la tragédie qui a emporté Lamine Mangane et marqué d’une empreinte indélébile la vie de 9 autres jeunes adolescents blessés par les balles assassines des forces de répression du système raciste qui ont ouvert le feu sur des jeunes qui ne demandaient, ni plus ni moins, qu’à être considérés comme des citoyens à part entière de ce pays. Les militants ont fait part de leur fierté de recevoir la délégation et ont insisté pour qu’il y ait désormais ubne coordination plus franche avec Nouakchott pour une plus grande efficience de la lutte. La délégation s’est ensuite rendue à Djéol, ville non moins active dans la dynamique initiée par TPMN. Les délégués locaux du mouvement dont Ablaye Kane, Ablaye Mignel ou encore Mamoudou Diack se sont félicités de la visite et ont émis le souhait qu’à l’avenir la communication soit plus fluide entre toutes les antennes du mouvement. Les hôtes djeolois n’ont pas manqué de prodiguer conseils et recommandations à la délégation pour un travail plus efficient. Ce fut ensuite au tour de Kaédi et de sa coordination locale composée de Bocar Ly, Kawourou Diagana, ou encore Bakary Mangassouba de recevoir la délégation. Ici aussi, l’on s’est appesanti sur la crise et sur le déficit de confiance qu’elle a pu engendrer entre la coordination et les militants et sympathisants du mouvement. Mais à Kaédi comme dans les deux localités précédemment visitées, l’on a insisté sur la nécessité de dépasser la crise et de se remettre au travail vu l’ampleur de la tâche. Cette visite dans la région du Gorgol a été salutaire à plus d’un titre. Elle a permis à la délégation de se rendre compte du fossé qu’il y avait avant même la crise entre la coordination de Nouakchott et les antennes locales du mouvement. Elle a aussi permis de renouer avec la base en vue de regagner sa confiance dangereusement entamée par la crise interne. Nul doute que la coordination nationale tirera profit des enseignements de cette tournée pour raffermir les liens avec les antennes locales pour rendre plus audible la lutte engagée. La coordination Dr Alassane Dia cridem

Encore un OVNI à Boumdeid ?

Une année après, quasiment à la même date, ce lundi 17 septembre les habitants de Boumdeid, en Assaba, (sud-est de la Mauritanie) ont été pris de panique, lorsqu’un objet volant non identifié a illuminé le ciel de la région, selon des témoins oculaires. Le même phénomène avait été observé le 16 septembre 2011. Le même bruit assourdissant, la même explosion, la même lumière vive qui illumine le ciel et qui est visible jusqu’à Kiffa à plus d’une centaine de km. Déjà l’année dernière, des sites spécialisés en ufologie (étude des OVNI) avaient répertorié le phénomène de Boumdeid sans lui avoir trouvé une explication convaincante. Dans sa chute dans un lieu, pour le moment non précisé, l’objet a fait un bruit de tonnerre qui a fait trembler la terre et a plongé les habitants des localités environnantes dans une peur panique. D’autres personnes à Kiffa, à quelques deux cents kilomètres de là, ont affirmé avoir vu une lueur dans le ciel. L’année dernière la brigade de Gendarmerie avait fait une enquête mais elle ne put déterminer l’origine du phénomène s’il s’agissait d’un météorite ou d’un autre objet. En tout etat de cause la Mauritanie n’a aucun moyen technique ou humain pour mener une enquête sérieuse pour résoudre cette énigme. En tout cas le phénomène a été rapporté par plusieurs témoins dont certains sont venus jusqu’à Kiffa. En tout pour la deuxième année consécutive les boumdeidois sont témoins passifs du même mystère sans possibilité de lui donner un nom. S’agit-il d’un météorite ? D’un débris spatial ? Ou d’un OVNI ? La seule certitude est que la région est relativement isolée et n’a à proximité aucune activité qui pourrait expliquer le phénomène. A quelques milliers de km de là, dans la campagne française, le lundi 17 septembre vers 20h, une habitante de Saint-Pois a observé un phénomène étrange dans le ciel du sud-Manche. "Qu'est-ce qui fait l'avion, nous nous sommes dit en regardant cette traînée blanche qui tombait du ciel." L’objet volant non identifié est apparu dans le ciel du sud-Manche vers 20h à une famille réunie dans son jardin à Saint-Pois. L’un d’eux a saisi son appareil photo et a pu prendre en photos cette trajectoire qui selon lui ne ressemblait pas à celle d'un avion. " On dirait plutôt des débris." L'objet a été aperçu quelques instants en direction du sud-ouest puis a disparu dans les nuages". L'observation de cette famille de Saint-Pois coïncide avec celle des habitants de Boumdeid. Première explication avancée par certain : Cet ovni pourrait être un débris de la capsule russe Soyouz qui est partie dans la nuit de dimanche à lundi de la station spatiale internationale avec trois cosmonautes à son bord. Elle a atterri le lundi matin à 6h53, GMT, au Kazahkstan. Ou bien il s'agirait d'un simple débris de satellite comme il en existe des centaines en orbite autour de la terre. 200 tonnes de matériel tombent chaque année de l'espace sur terre. « Le phénomène OVNI, pour Objet Volant Non Identifié est depuis fort longtemps considéré comme un sujet tabou pour les gouvernants. Les medias eux même ne s’y intéressent que de manière très fugace. Malgré la volonté sans fin des Ufologues (personnes qui s'intéressent au sujet), et le travail des nombreux organismes privés et publics la reconnaissance officielle du phénomène n’est pas encore à l’ordre du jour. Malgré l'initiative de la création du GEIPAN (Groupé d'étude et d'information sur les phénomènes aérospatiaux non identifiés) qui est une cellule appartenant au CNES (Centre National d'Etude Spatiale) le tabou relatif au sujet OVNI est encore loin d’être levé. » BC www.cridem.org Source : Le Quotidien de Nouakchott

Tidjika veut dissuader les jeunes de tomber dans le terrorisme

Dans le cadre d'une vaste initiative destinée à décourager l'extrémisme, la Mauritanie a choisi d'organiser une manifestation de jeunes dans une région connue comme étant un terreau des cellules terroristes. La ville mauritanienne de Tidjikja, une cité vieille de plusieurs siècles, a organisé la semaine dernière un festival de la jeunesse destiné à sensibiliser les jeunes aux dangers de l'extrémisme et à leur rôle en tant que citoyens. Cette manifestation a revêtu une importance particulière en raison de l'histoire du terrorisme qu'a connue la cité.Plusieurs jeunes avaient été arrêtés en 2008 pour avoir planifié des attaques contre des objectifs gouvernementaux. Leur groupe est aujourd'hui connu sous le nom de "Ansar Allah al-Mourabitoun" ou de la "cellule terroriste de Tidjikja", a indiqué à Magharebia Mohamed Ould Ibrahim, l'un des participants à ce festival. "Ce festival propose des conférences visant à sensibiliser et à orienter les jeunes, pour les informer sur les causes et les manifestations de l'exagération, de l'extrémisme et du terrorisme", a-t-il expliqué. "Il recherche également des solutions efficaces pour lutter contre cette maladie incurable et veiller aux idéologies déviantes et aux dommages qu'elles entraînent pour la stabilité de la Mauritanie et des pays voisins", a-t-il ajouté. Ce festival, organisé du 13 au 15 septembre, a proposé des concours sur le Coran, de la poésie, des jeux traditionnels, des matchs de football, de pétanque, des tables rondes, des chants et des spectacles destinés à faire mieux connaître ce phénomène néfaste. Ce programme s'inscrivait dans le cadre d'une série de manifestations culturelles et sportives organisées par le ministère de la Jeunesse. Mohamed Lamine Ould Ahmed Bedda a proposé une conférence sur le "Rôle de la jeunesse dans la lutte contre l'extrémisme, l'exagération et le terrorisme", au cours de laquelle il a passé en revue les définitions du terrorisme, de l'exagération, du radicalisme et de la déviance, ainsi que les raisons de ce phénomène, qui tiennent à la pauvreté, à l'ignorance et au manque d'engagement. "Parler du terrorisme aux jeunes dans ces circonstances particulières est dicté par les chiffres et par les évènements actuels au plan local, régional et international, comme la mort de l'ambassadeur des Etats-Unis en Libye, par les attaques qui ont à plusieurs reprises visé la Mauritanie, l'engagement de ses citoyens dans des organisations terroristes, et le fait que la question du terrorisme préoccupe aujourd'hui le monde entier", a-t-il expliqué à Magharebia. "Bien que le terrorisme soit l'objet de toutes les discussions dans le monde aujourd'hui, il est aussi vieux que les systèmes politiques, les Etats et toutes les civilisations humaines", a ajouté Ould Ahmed Bedda. "En tant que Musulmans, particulièrement concernés, nous devons nous opposer aux groupes qui tentent de mettre en place leur programme en utilisant des slogans et des symboles religieux, comme la barbe, et en brandissant le drapeau du djihad pour ternir notre réputation et porter atteinte aux intérêts des autres." Pour répondre au terrorisme, ce jeune conférencier a expliqué que les intellectuels religieux, les psychologues, les agences de sécurité et les politiques doivent travailler "pour déterminer la source de la maladie et identifier les besoins des jeunes". Pour sa part, Ali Ould Mohamed, responsable d'un réseau de jeunes à Tidjikja, a proposé une conférence sur le concept de citoyenneté et sa relation avec la démocratie, les droits et les devoirs, et le rôle du peuple dans le renforcement de l'unité nationale et la consolidation de la paix et de l'harmonie sociale. "S'attacher au concept de la citoyenneté correcte et de sa véritable compréhension permettra d'immuniser les jeunes contre les déviances et l'idéologie terroriste et extrémiste", a-t-il expliqué à Magharebia. "Le vrai citoyen est protégé contre les attraits et les tentations qui poussent habituellement les délinquants à commettre des actes violents contraires aux intérêts de notre nation." Pour sa part, le gouverneur de Tidjikja Mohamed al-Moustapha Ould Val a demandé aux jeunes d'assumer leurs responsabilités dans la construction de leur nation. "L'Etat accorde une attention particulière à cette question, en prenant des mesures tangibles, notamment la construction d'infrastructures décentes, comme des auberges de jeunesse et des installations sportives, l'accord sur une stratégie nationale pour la promotion de cette catégorie de la population, la protection des jeunes contre les risques de déviance et d'extrémisme par la mise en place de stratégies qui prennent en compte les différentes dimensions de ce phénomène", a-t-il expliqué. Le gouverneur a salué le rôle important joué par les clubs et les associations de jeunes de la province dans la diffusion d'une sensibilisation culturelle et la formation des jeunes. Il leur a également demandé de profiter de leur temps libre pour développer leurs compétences et leurs capacités. Par Jemal Oumar pour Magharebia à Nouakchott Cridem