lundi 27 mai 2013

Brakna-Aleg : Un nouveau décès qui serait lié à la méningite

Une administratrice à la wilaya de Brakna, est décédé, ce lundi après midi, à l'hôpital d'Aleg, pour un cas qui serait lié à la méningite. A-t-on appris du correspondant d'Alakhbar. Le nombre de décès qui seraient liés à cette épidémie, au cours de deux derniers jours, va s'alourdir , alors, à 14 victimes. Le ministre mauritanien de la santé se serait rendu sur le lieu de l'épidémie.
ALAKHBAR

Aleg : L’UPR organise un meeting sur fonds de divergences

Dans le cadre des batailles de positionnement en perspectives des prochaines échéances municipales et législatives, l’initiative « Yedan bi yed » (main dans la main) qui se réclame de l’UPR a organisé vendredi, en fin d’après-midi, dans la salle des spectacles de la Maison des jeunes d’Aleg, un meeting populaire auquel ont pris part des centaines de cadres et militants du parti venus de la commune d’Aleg et des communes voisines. On notait au premier plan, la présence des maires des communes de Bouhdida, de Cheguer, de Djelwar et de Male ainsi que du sénateur et du député d’Aleg, respectivement MM. Soueïdatt O. Boubacar et Housseïn O. Mohamed El Hady, du directeur du port de Nouadhibou, M. Cheikh Abdallahi O. Houeïbib, d’Ahmeddou O. Blal, inspecteur à l’IGE, Mohamed O. Bakkar O. Ahmeddou, directeur central à la DG des impôts et Mohamed O. Blal, directeur administratif de la CNSS. Cette initiative émane de MM. Mohamed O. Soueïdatt (cadre à la SNDE) et El Moustapha O. Mohamed Abdallahi dit Nahah (ex-maire et responsable au ministère des affaires islamiques). Ouvrant le meeting au nom du Fédéral empêché, M. Lemrabott O. Yaouma, secrétaire général de la sous-section communale UPR d’Aleg, a souhaité la bienvenue à ses camarades avant de rappeler l’intérêt que le président du parti apporte à cette initiative de soutien « au programme salvateur du Chef de l’Etat, Mohamed O. Abdel Aziz ». Il a annoncé dans la foulée, l’adhésion d’un groupe de notables dirigés par Sidi O. Hadj, un commerçant ₺influent₺ de la ville d’Aleg. Prenant la parole à leur tour, MM. Moustapha O. Abdel Vettah, Mohamed O. Soueïdatt, Mahfoudh O. Salem O. Mohameddou, Ould Elhadj Maham et Jaafar O. Ahmed Salem ont loué cette initiative qui « ne manquera pas de donner du sang neuf au parti après une longue période de somnolence politique ». Ils ont appelé les cadres et militants de base de l’UPR « à resserrer leurs rangs en vue de relever les multiples défis qui nous interpellent au premier rang desquels, les élections municipales e législatives prochaines ». Ils ont réitéré leur « engagement sans failles à soutenir et accompagner le programme De changement constructif du président Mohamed Ould Abdel Aziz ». « Aleg n’est et ne sera pas le bastion de l’opposition ! », ont-ils clamé en invitant cependant les décideurs à prendre en compte les doléances des populations. Notons que ce rassemblement populaire s’est tenu sur fonds de divergences politiques locales qui rappellent la vieille époque du défunt PRDS. En effet, deux tendances de l’arrondissement de Male y ont pris part (celles de Ali O. Issa, directeur de cabinet du PM et de Sid’amar O. Sidina et son compagnon le député El Housseïn O. Hady) alors que celle de Ismaïl O. Amar n’était pas au rendez-vous. Parallèlement à cela, le jour même du meeting, des réunions politiques ont été tenues ça et là par des cadres qui, comme ceux de l’initiative « main dans la main » soutiennent le Président de la République. Parmi celles-ci on notait celles de M. Mahi O. Oumar O. Sidi proche de l’ADG de la SNIM et la fraction Taboyt conduite par Ahmeddou O. Mohamed Sqaïr qui a annoncé son adhésion « inconditionnelle » à l’UPR sous l’égide de l’ADG de la SNIM. Quant aux jeunes du quartier des autochtones de Libeté, ils se sont retrouvés au domicile de Lehsen O. Meïssara pour apporter leur appui à l’ex-ambassadeur Sid’Amine O. Ahmed Challah qui y était représenté par son frère Mohamed, le maire de la ville. Ces réunion et initiatives au sein et en dehors de l’UPR réchauffent le climat politique dans la capitale du Brakna à l’image de la forte canicule qui y sévit depuis près d’une semaine. Ce bouillonnement politique après plusieurs mois de léthargie, s’inscrit dans le cadre de la guerre de positionnement pour le leadership local à quelques mois des consultations municipales et législatives attendues depuis 2 ans. Si l’ADG de la SNIM entend s’imposer sur le terrain politique comme un leader incontournable, il doit faire face à une opposition interne à l’UPR mais aussi au sein de l’opposition qui n’entend pas jouer les seconds rôles. Les prochaines semaines nous édifieront davantage sur les atouts et faiblesses des uns et des autres dans un contexte où le jeu des alliances familiales et tribales prime sur les principes républicains.
Brahim O. Ely Salem Cp. Brakna Source : Dia Abdoulaye

Marche de protestation de 700 personnes dans la commune de Darel Barka contre la soif et la gestion 'opaque' d’un forage

Ils étaient environ 700 personnes voire plus selon les organisateurs, à battre le maqadam dans le village de Cham, située au carrefour menant vers la localité de Darel Barka (chef lieu de l’arrondissement du même nom) sur l’axe bitumé reliant Rosso à Boghé. Malgré la chaleur torride. Les manifestants, venus des localités de Miftah El Kheîr, Dra Naîm, El Wiam, Velloujé, El Basra et de Jeddé , avoisinent 2500 âmes. Ces populations sont approvisionnées en eau à partir du forage de Cham. Las, de rester 5 mois sans eau dans leurs bornes fontaines et après avoir épuisés toutes les voies de recours, ont décidé de passer à la vitesse supérieure en organisant cette marche a déclaré Abeid O Mohamed El Abd, un notable de la localité. Ainsi, ils ont barré la route empêchant la circulation des véhicules en partance ou en provenance de Rosso avant que la police n’intervienne pour dégager la voie. Des mères de familles en grand nombre, des adultes et des jeunes surexcités ont crié leur ras le bol d’une situation qui perdure. Les marcheurs soutenus par un groupe de l’IRA, ont ensuite arpenté les ruelles du village avec des slogans hostiles au pouvoir actuel. Ils ont dénoncé vigoureusement l’insouciance des autorités locales et régionales à leur problème. A leur arrivé prés du forage, ils se sont regroupés pour écouter l’intervention du représentant de l’IRA à cette marche. Ce dernier n’a pas été tendre avec le régime actuel et n’a pas non plus raté les organisateurs dans ses critiques. Il a dénoncé de façon virulente le régime de Mohamed O Abdel Aziz, qu’il a qualifié d’être un régime Beydane raciste et criminel qui affame les Haratines en voulant les maintenir dans l’esclavage et la pauvreté. Pour le représentant de l’IRA, Mokhtar O Abeîd, seule la lutte peut changer la donne et la situation de ces anciens esclaves qui mènent aujourd’hui une lutte contre la domination de leurs anciens maîtres. Dans ce pays dit-il, les Haratines constituent une majorité de 75% de la population mais qui reste marginalisée dans toutes les sphères de l’Etat. Cette situation est inacceptable a-t-il martelé en affirmant que l’IRA est là pour renverser cette donne. En Mauritanie, affirme Mokhtar, le commissaire de police est Beydane, le commandant de brigade est Beydane, le préfet est Beydane, le Wali est Beydane, le Cadi est Beydane, le directeur est Beydane, les ministres sont Beydane, les généraux sont Beydane, tous les postes sont occupés par les Beydanes selon le représentant de l’IRA. Il a appelé les populations présentes à cette manifestation à rester débout et à s’insurger par tous les moyens contre cette domination des Beydanes et contre l’injustice qui prévaut dans ce pays. Les manifestants eux aussi, ont eu leur lot dans ces critiques. Le jeune garçon, n’a pas eu froid aux yeux en affirmant de vive voix devant la foule que les marcheurs en question ont une grande part de responsabilité dans ce qui leur est arrivé. Il a ainsi martelé « vous êtes victimes de votre hypocrisie, de votre suivisme et de votre manque de courage ». Tout au long de son intervention, il a été applaudit par les manifestants. Lui succédant, le porte parole des manifestants a lu un discours dans lequel, ils rappelé les droits garantis par la constitution Mauritanienne à tous ses citoyens avant de décliner un chapelet de doléances. On peut en citer : la restitution du montant de 2 650 000 Ouguiyas détournés selon eux par le gérant du forage, le nommé El Hassène O Hbeyib, la création d’un comité de gestion représentatif de toutes les localités, le remplacement du gérant actuel et une gestion rotative de l’ouvrage, la désignation d’un gérant issu des communautés locales entre autres. Vers 14 H, la police qui encadrait la marche est partie cueillir le gérant, El Hassène O Hbeîb pour venir remettre en marche le forage mais en vain. Même avec l’appui des policiers et le commissaire, ils ne parviendront pas à le démarrer. Pendant ce temps, les manifestants, eux campaient sous leurs tentes qu’ils ont dressées autour de l’ouvrage avec leur ration alimentaire complète. Ils ont affirmé qu’ils ne quitteront qu’après avoir obtenu satisfaction. Non loin du forage, un Beydane, Imam de mosquée, fait des allers et retours sur une charrette pour servir de l’eau rempli dans des bidons aux manifestants. Il faut noter que le gérant du forage, El Hassène O Hbeyib qui nous a trouvé sur les lieux a refusé de répondre à nos questions pour s’expliquer sur cette affaire qui défraie la chronique dans la commune de Darel Barka. Source : Elfoutiyou

Urgent-Zouerate : tentative d’immolation d’un agent SNIM

Un employé de la SNIM a tenté de s’immoler ce matin devant les portes des locaux qui abritent la direction d’exploitation et les ateliers généraux de cette société. Natif de F’Dèrick, Cheikh Tidjane Seye, était convoqué hier au tribunal régional de Zouerate pour une affaire lié à son travail. Ce matin, il s’est aspergé du carburant et s’est mis le feu, avant d’être sauvé par des individus non loin de la place. Il est hospitalisé à la clinique de la Snim de Zouerate, sa vie ne serait pas en danger. A rappeler que Tijane Seye est un soutien de première heure du président Aziz et membre actif de l’UPR à F’Dèrick.
Source : Mauriweb (Mauritanie)

Tagant /Siyassa : Six personnes décèdent victimes de la canicule

Les habitants de la localité de Siyassa sont sous le choc suite à plusieurs décès enregistrés dans cette bourgade du fait de la canicule. cinq personnes, d’un âge avancé (entre 70 et 80 ans) et une adolescente, ont, en effet, trouvé la mort dans cette localité située à quelques kilomètres d’Achram (chef-lieu de la commune de Soudoud). Dés l’annonce de la tragique nouvelle, les autorités régionales du Tagant (autorités administratives et responsables sanitaires) se sont rendues sur les lieux pour apporter leur soutien aux familles éplorées. Amadou Ba fait partie de l’équipe médicale dépêchée sur place par la DRAS du Tagant. Selon lui, le cas des personnes âgées est délicat car celles-ci ont fréquemment une hypertension artérielle (HTA) ou une insuffisance cardiaque, dont le traitement fait intervenir des diurétiques et/ou un régime sans sel. L'absorption d'eau sans sel peut conduire à une hyponatrémie (baisse de la teneur de sodium dans le sang). Ce qui expose l’intéressé à des risques de déshydratation et d'hyponatrémie dont les conséquences sont très souvent irréversibles. C’est visiblement cette cause qui a été à l’origine de la tragédie de Siyassa qui a frappé sévèrement six vieillards dont les décès ont été constatés par les médecins de l’hôpital de Kiffa après des convulsions et une courte période de suffocation. L’équipe médicale qui accompagne le ministre de la santé attendu à Siyassa ce dimanche devrait pouvoir apporter plus d’information sur le drame. Mais en attendant, force est de constater que la canicule qui s’est installée dans tout le pays provoque également de réelles pénuries d’eau un peu partout. Le cas de la localité de Rachid (chef-lieu de la commune d’El Wahat) est évocateur. Le réseau d’adduction d’eau de cette localité est à sec depuis bientôt plus d’une semaine. Les populations sont obligées de se rabattre sur l’eau des puits consommée avec rationnement du fait de sa rareté. Khalil Sow-Tagant
Khalil Sow-Tagant

Rosso : L’eau de robinet ne coule plus

Depuis quelques jours la ville de Rosso n’a pas d’eau du fait de coupures intempestives du réseau d’approvisionnement de la ville en eau courante. Approchée par la presse, l’Agence régionale de la SNDE refuse de s’étendre que la question relevant que la situation serait provoquée par une défaillance technique au niveau de la station de pompage de la ville de Rosso. En attendant, les coupures du réseau d’eau sont de plus en plus longues ; la dernière en date a débuté samedi dernier pour prendre fin lundi, le temps que certains s’approvisionnement et voilà que les robinets arrêtent de couler. Les recours demeurent pour nombre de foyers, l’eau du fleuve. Mais déjà, on relève un début d’épidémie de diarrhée qui serait en rapport avec l’usage de cette eau. Pour les foyers relativement nanties, l’eau de source commercialisée dans les commerces est dorénavant l’unique source, au grand bonheur des commerçants. Ici, aussi, un début de pénurie est annoncé. La ville de Rosso se meurt ainsi terrassée par la soif, alors qu’un autre phénomène d’aussi grande gravité s’annonce : depuis quelques jours, des moustiques d’un genre nouveau, attendent la tombée de la nuit pour s’attaquer aux populations. D’une taille relativement plus grande que les moustiques connus sur les lieux, leurs piqûres laissent de traces atroces sur la peau.
Sakho Source : L'Authentique (Mauritanie)