mercredi 30 mars 2016

Un maître coran accusé de meurtre


Un maître coran accusé de meurtre   Un maître coranique du nom Naji a été accusé de meurtre. Enseignant dans le quartier de Ndiourbel à Rosso, il aurait frappé un de ses élèves avec un objet lourd. Le gosse qui souffrait de sa blessure, sera transporté deux mois plus tard par ses parents à l’hôpital où il décéda, selon eux, des suites de sa blessure deux jours après son internement.

Avisé, le procureur de la République de la Wilaya du Trarza a ordonné son arrestation sur une plainte déposée par les parents du jeune. Un autre individu du nom de Moulaye Ould Jidou a été arrêté dans le cadre de cette affaire.

Se disant soigneur féticheur, il serait le premier à avoir voulu soigner le gosse, soutenant aux parents que leur enfant souffrait d’empoisonnement. Ce qui sera démenti par les examens cliniques. Le retard pris pour que le gosse se fasse examiner par de réels praticiens lui seraient ainsi imputées.

Les sources de « atlas info » qui ont rapporté l’information de préciser que le défunt était âgé de 14 ans. Le dossier serait aujourd’hui entre les mains de la justice du Trarza.

Tasiast fait arrêter des chercheurs d’or

Des unités des forces de l’ordre ont procédé jeudi dernier à une opération de rafles d’individus, de grande envergure. Plus de 200 personnes ont été en effet arrêtées ce jour alors qu’elles s’investissaient dans la recherche de l’or.

Tout est parti d’une plainte déposée par la Société Tasiast auprès du Wali de l’Inchiri, accusant les personnes cibles de rechercher de l’or dans des zones où elle détenait des licences exclusives de prospection et d’exploitation. Il s’agit de l’espace situé aux km 123 – 188, au nord de la route Nouakchott Akjoujt.

Sommés de mettre fin à leurs activités, les autochtones ont fait de la résistance, soutenant à l’endroit des gendarmes qu’ils travaillent dans la légalité. Réaffirmant les liens qui les liens au territoire cible, les autochtones ont présenté des documents administratifs de propriété foncière datant de l’ère coloniale, confirmés par d’autres documents signés pendant les années de l’indépendance !

Et c’est fort de ces dispositions, diront-ils en substance qu’ils ont engagé depuis quelques mois, des opérations de recherche d’or. Ils devaient aussi ajouter que « les Autorités publiques sont bel et bien au fait de cette opération ».

Malgré tout, ils seront mis aux arrêts et conduits à la Willaya de l’Inchiri où ils devaient être entendus. Dans la foulée, out leur matériel artisanal de recherche aurifère sera saisi : des tamis, des citernes d’eau, des pelles, des pioches et une trentaine de véhicules.

En fait, pour l’accusateur Tasiast, les personnes cibles s’activeraient depuis longtemps dans plusieurs zones où elles seraient parvenues à tirer plusieurs dizaines de kilogrammes d’or : il s’agit certes de zones habitées, mais il s’agit aussi d’anciennes carrières de Tasiast se trouvant dans la région de l’Inchiri. Pour l’occasion la société évoque « une concurrence déloyale d’autant plus qu’elle dispose de licence qui lui offre l’exclusivité de l’exploitation d’or dans la Willaya cible.

Il faut dire que ces derniers mois, la région de l’Inchiri a connu une spectaculaire ruée vers l’or après que des échantillons de ce métal précieux furent découverts par des bergers. Une aubaine pour les chercheurs traditionnels d’or qui avaient élu domicile aux quatre coins des montagnes de la Mauritanie et qui avaient par la suite, convergé vers l’Inchiri.

Reste maintenant à savoir si les sites cibles font effectivement partie du patrimione de Tasiast, ou plutôt s’il s’agit d’un abus d’autorité ?

Elle se fait dépouiller d’un demi-million dans sa boutique

Une commerçante de la ville de Zouerate a été attaquée dans sa boutique par un individu masqué alors qu’elle était seule. Son mari était sorti momentanément acheter des produits dans une boutique voisine. La commerçante du nom de Messaouda a beau se défendre en maintenant son sac que le voleur tentait de lui arracher.

Ce dernier a dû presque l’étrangler pour finir par emporter la sacoche où selon ses dires, elle avait gardé un peu plus de 500.000 UM. Un complice faisait le guet devant la boutique selon elle, alors que son agresseur s’occupait à la dépouiller.

Arrestation de l’époux d’une célèbre artiste

Selon des informations relayées par la presse, la police aurait arrêté le nommé Seyid Brahim, époux de la célèbre Aghlana Mint El Khaliva dite Beloutou, fille de la défunte diva Dimi Mint Abba. L’homme est accusé d’escroquerie au dépens de l’activiste de la société civile, Khady Fall qui aurait porté plainte contre lui auprès du Procureur de la République. L’homme aurait vendu un certain nombre d’appartements qui appartenaient à cette dernière.

Déféré au tribunal et entendu par un juge d’instruction, il aurait été placé en détention préventive à la prison de Dar NaÏm. Les sources décrivent le mis en cause comme un mordu du « Chipeko », une opération de prêt à forte usure.

Ahmed. B 
L'Authentique

lundi 28 mars 2016

Politique : El Wiam renforce ses concertations pour le meeting du 2 Avril, à Rosso


Politique : El Wiam renforce ses concertations pour le meeting du 2 Avril, à Rosso Le parti Entente démocratique et sociale (El Wiam) multiplie depuis quelques jours dans les locaux de son siège central à Nouakchott, les réunions et concertations à propos du meeting qu’il compte organiser, le 2 avril prochain, à Rosso, pour dénoncer ce qu’il qualifie "d’agissements absurdes et illégales" envers la personne du maire central et du conseil municipal de la part d’un groupe proche du pouvoir en place.

A Rosso, les conseillers municipaux et leurs proches collaborateurs, à majorité les jeunes sont sur pied pour expliquer à leurs militants et sympathisants le but de cette manifestation politique pacifique qui sera tenue dans leur ville et leur commune.

« Nous dénoncerons vivement les violations de la législation et des amendements qui régissent la gestion des communes que notre commune a connu de la part des personnes qui cherche à arracher le poste du maire », a précisé un militant d’El Wiam joint depuis Rosso, la capitale du Trarza, au téléphone par nos services.

Une voix qui a appelé notre rédaction depuis la ville de Rosso, tout en gardant l’anonymat, a souligné que « la manière entreprise pour entraver le fonctionnement de la commune pour le bien-être des populations, des écoles, des marchés est inacceptable et elle risque d'entraver la démocratie dans notre pays».

Concernant une information à relative la démission, ce lundi 28 mars, du maire central, Mr Sidi Mohamed Ould Mohamed dit Sidi Diarra et de ses conseillers, qui a été relayée par certains sites d’informations arabophones de la place, nous avons contacté, une source faible au sein du parti, et cette dernière a qualifié cette information de fausse et sans fondement.

Selon un membre du parti, « cette réflexion et parmi d'autres et elle entre dans le cadre des manigances qui sont entreprises contre le parti et elles vont dans le sens de l’intoxication et du détournement des citoyens et de nos militants de la réalité des choses ».
Tawary 

Guidimakha/Quatre communes font leurs déclarations publiques d’abandon de MGF à Gouraye

Guidimakha/Quatre communes font leurs déclarations publiques d’abandon de MGF à Gouraye

L’excision ou mutilation génitale féminine (MGF) est l’une des formes de violations et d’atteintes aux droits humains qui ruine la santé et le bien-être d’environ de 3 millions de filles chaque année dans le monde

Cette pratique concentrée au moyen orient et dans plusieurs pays d’Afrique rend plus de 70% des femmes victimes en Mauritanie en les faisant subir une forme quelconque.

La localité de Gouraye a été choisie en ce dimanche 27 Mars 2016 pour abriter les festivités marquant les déclarations publiques d’abandon de cette pratique néfaste après deux ans d’intenses activités de sensibilisation menées par l’ONG Actions ,un des partenaires de l’Unicef, du FNUAP et du MASEF dans la région du Guidimakha.

C’est dans ce cadre donc que l’hôtel de ville de Gouraye a servi de cadre aux travaux consacrés à cette déclaration publique marquée par la présence des autorités administratives, des partenaires de l’ONG ACTIONS.

Prenant la parole le chef d’arrondissement de Gouraye a souligné les efforts du gouvernement en matière de protection des couches vulnérables dont les femmes et les petits enfants pour dire que les MGF sont des formes d’atteintes aux droits des femmes et qu’il est de la responsabilité de tous de les combattre.

Dans son mot de bienvenue et de remerciement à l’ONG action et partenaires que sont les acteurs nationaux et internationaux pour le choix de sa commune, Madame Hadji Ba la Maire a souligné la nécessité de mobilisation et de sensibilisation contre cette pratique aux conséquences nuisibles Après ce fut le tour de l’iman de la localité de Gouraye de prendre la parole pour dire que rien ne justifie sur plan religieux l’existence de cette pratique dans nos sociétés. Et de dire il est de la responsabilité de tout le monde de travailler pour éradiquer cette injustice dont souffrent les femmes.

Prenant la parole au nom de l’ONG Actions, grâce a qui cette journée de déclarations est rendue possible, Yakarou soumaré a remercié les populations pour leur mobilisation et les partenaires pour leurs soutiens aux activités visant à endiguer ce phénomène.

Au représentant de l’Unicef parlant au nom des partenaires de souligner que cette pratique est source de complications urinaires, menstruelles et obstétricales et cause d’hémorragies, infections et décès. Et d’ajouter que son organisation salue les efforts du Gouvernement et autres partenaires avant de réitérer le soutien de son organisation aux différents acteurs.

Au nom du MASEF, un des conseillers du ministère a remercié les populations de la commune à la frontière avec le Sénégal et celles qui se sont mobilisées pour prendre part à cette déclaration. En fin des jeunes et d’exciseuses se sont succédé pour déclarer l’abandon de MGF au nom des communautés de Boully, Gouraye, Daffort et Lahraj.

En un mot ACTIONS et partenaires mènent un combat sans merci contre les MGF au Guidimakha.

Amadou Bocar Ba/Gaynaako




Avec Cridem, comme si vous y étiez..








dimanche 27 mars 2016

Décès du ministre de l’équipement et des transports à la suite d’une crise cardiaque

Décès du ministre de l’équipement et des transports à la suite d’une crise cardiaque Le ministre de l'équipement et des transports M. Mohamed Ould Khouna est décédé samedi soir, 26 mars courant, à son domicile à Nouakchott, à la suite d’une crise cardiaque.

Mohamed Ould Khouna a occupé plusieurs fonctions ministérielles sous le pouvoir de l’actuel Président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz.

Le défunt est né en 1965 à Nouakchott. Il est marié et père de deux enfants.

Lire sa biographie au lien suivant:

http://fr.ami.mr/Membre-Gouvernement-21

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dimanche 20 mars 2016

Boidiel déclare la guerre à Ould Abdel Aziz

Boidiel déclare la guerre à Ould Abdel Aziz (détails)

  Le Président du parti El Wiam démocratique et social Boidiel Ould Houmeid a officiellement déclaré, au cours d’une réunion du Bureau Exécutif de son parti, organisée mardi 15 mars dernier, la guerre au Président Mohamed Ould Abdel Aziz.

Le conclave d’El Wiam été convoqué sur demande du maire de Rosso, Diarra, pour protester contre ce qu’il a appelé, une adversité orchestrée contre lui, sur instruction de son ennemi politique, le Sénateur de Rosso, Mohcen Ould El Hadj, destinée à bloquer ses compétences de premier maire de la commune.

Boidiel comptait porter une plainte contre ce blocage en empruntant les procédures administratives régulières mais Diarra et la majorité du Bureau Exécutif du parti ont opté pour la confrontation, notamment en organisant un meeting à Rosso, pour protester contre les agissements du pouvoir et de Mohcen, ainsi que pour mener une campagne auprès des citoyens de la commune, pour apporter leur soutien au maire, dans son bras de fer avec le clan politique adverse.

Boïdiel, sommé, après le coup d’Etat mené par Aziz contre Sidi Ould Cheikh Abdallahi, de restituer des millions dépensés sans justification, pendant son passage à la tête de la CNAM, s’est exécuté pour éviter la prison.

Ses rapports avec Aziz se sont améliorés par la suite, lui permettant, en dépit de son opposition déclarée au Président mauritanien, de reprendre les fonds.

Toutefois, la majorité de ses activités politiques dissimilent une attitude de partisanerie dont entre autres son voyage avec la délégation présidentielle au cours d’une tournée effectuée par Aziz au Hodh Charghi et son accueil chaleureux réservé à l’homme fort de Nouakchott au cours de sa dernière visite effectuée à Keur-Macène.
Taqadoumi 

jeudi 17 mars 2016

Guidimakha et Gorgol, des sites à classer :Des ministres sur des vestiges




Les ministres de la Culture et de l’Artisanat, de l’Environnement et du Développement Durable, Hindou Mint Aïnnina et Amedi Camara vont sur des sites vestiges, au Guidimakha et au Gorgol. Le but est d’obtenir, par l’Unesco, les classements de ces sites comme patrimoines.
Les peuples sont leur (s) mémoire (s). Et connaître son histoire participe à la préservation de ce qu’on peut avoir de plus cher : son identité. C’est à défi que c’est lancé la Mauritanie depuis la création du Festival des Villes Anciennes. Une idée portée par le chef de l’Etat, le président de la République Mohamed Ould Abdel Aziz. Avec un dossier consistant, l’Unesco comprit la portée du message. C’est ainsi que les villes de Chinguitty, Oualata, Ouadane et Tichitt ont vu leur classement comme patrimoines culturels de l’humanité. Et un festival dédié en leurs noms. Pas meilleure défense d’une culture, que de se pencher sur l’histoire de ses terres. Surtout lorsque celles-ci sont chargées de moments forts. Les villes désignées représentent des sources de fierté, au-delà de la Mauritanie. On connait leurs rôles dans le rayonnement de la culture islamique, leurs aires de brassages, leur culture singulièrement portée sur la paix et la tolérance. Des œuvres et efforts ayant fait la construction de cette nation respectée par ses voisins et visiteurs. Et ça, c’est un immatériel plus qu’important !
Voilà pourquoi, après l’assise du Festival des Villes Anciennes dans les quatre premières localités classées (Chinguity, Ouadane, Oualata et Tichitt), le Ministère de la Culture et de l’Artisanat poursuit l’exploration d’autres lieux de mémoire. C’est ainsi que la ministre de la Culture et l'Artisanat, Mme Hindou Mint Aynina, et son homologue de l'Environnement et du Développement Durable, M. Amedy Camara, après avoir présidé le samedi 12 mars à Sélibaby une rencontre sur le Programme national pour la Revitalisation du Patrimoine des Valeurs, se sont rendus dans le village de N’Diéo, située entre Bouanze et Dafor dans le Guidimakha. Adossée a une montagne, cette localité contient d'importants vestiges qui témoignent du passage de plusieurs peuples. Sur la colline sont visibles des réserves, des sources d’eau, des céramiques, des enclos d’agriculture, de cimetières, de fontes métalliques et des squelettes laissant présager différentes formes de cohabitations. Le peuple soninké, qui y demeure, a vu passer les Diabira (aujourd’hui mieux installés à Diaguily sur le bord du fleuve Sénégal), les Camara, Gandéga un peu partout dans la région du Guidimakha. Ces généalogies sont entretenues par des us et coutumes, mais aussi dans la pierre est visible un puits qui ne tarit jamais. « On n’a jamais su sa limite, et celui entre dedans ne se retrouvera qu’à Diaguily », raconte-ton. Ce qui en dit long sur la filiation !
Le lundi 14 mars, halte à Djingué située entre Lexeïba et Kaédi dans la Gorgol. Là aussi il s’agit bien de la revalorisation du patrimoine. Car, comme à N’Diéo, les ministres seront édifiés sur l’histoire de cette localité. « Une presqu’île nichée au cœur des terres alluviales du waalo avec un écosystème naturel de la savane, sol et flore », dit le journaliste N’Diaye Saïdou Amadou qui se bat pour la mémoire du lieu. Car, « en plus de sa nature énigmatique, Jeeriyel (autre appellation) a été témoin de deux époques importantes de l’histoire du Fuuta Tooro ; le temps des Satigui et le règne des Almami ». Les délégations ont alors visité le mausolée de l’érudit Thierno Souleymane Ball (1720-1775) et l’arbre restauré du guerrier Samba Guéladio Djegui. C’est à ce bokki (baobab) que l’homme revenait attacher son cheval après chaque expédition.
La ministre de la Culture, et son homologue de l’Environnement et du Développement Durable, ont rendu hommage à ceux qui ont contribué à la vulgarisation de la culture islamique dans la région et l’esprit héroïque dont ils ont su faire preuve. Réconfortés par ce qu’ils ont vu, au Guidimakha et au Gorgol, ils présenteront un dossier conjoint pour classements des sites comme patrimoines par l’Unesco. En attendant l’aboutissement de cette procédure, des actions concrètes seront mises en œuvre par les deux départements.
MCA

Demette Fm 92.2 : La Voix du Fouta s’impose dans l’espace médiatique

Demette Fm 92.2 : La Voix du Fouta s’impose dans l’espace médiatique

C’est un vieux rêve des populations de Demette qui vient de se transformer en une réalité. Depuis bientôt 8 mois ou plus, une radio communautaire, Demette Fm, émet à partir de la capitale des Halaîbé sur la fréquence de 92.2.

La Voix du Fouta est un projet de la commune de Demette qui a nécessité un grand investissement de la part du maire Abdoulaye Elimane Dia.

Notre confrère Souleymane Thioye (notre photo) est le directeur de cette nouvelle radio qui est venue renforcer le paysage médiatique du Fouta. Souleymane est épaulé dans cette mission par deux autres confrères, Abdoulaye Amadou Dia et Issa Diop ainsi que deux jeunes techniciens, Madani Bâ et Baba Niang.

Cette nouvelle station diffuse tous les jours, de 18 H à 00 Heure, une grille de programme riche et variée sur la religion, le sport, la jeunesse, le développement local, la femme rurale, l’éducation, la santé, la culture et l’agriculture pour ne citer que cela. Beaucoup d’animateurs également. Une radio qui émet sur un rayon de 70 kilomètres voire plus.

L’électricité et la faiblesse du débit de la connexion internet constituent un handicap pour cette nouvelle radio qui attend avec impatience le raccordement du village de Demette au réseau électrique national. En attendant, la station radio doit se contenter de son groupe électrogène qui consomme beaucoup de carburant pour fonctionner.
Le Terroir 

Tournée FNDU : Du nouveau à l’Est ?

Tournée FNDU : Du nouveau à l’Est ?

  Le Forum National pour la Démocratie et l’Unité (FNDU) vient de boucler une tournée à l’est du pays. Une délégation de son directoire s’est rendue successivement à Néma, Aïoun et Kiffa, en tenant, partout, des meetings populaires.

Surprise : de l’avis des observateurs, depuis Nouakchott mais, aussi, sur le terrain, ce furent de grands succès. « Partout où la délégation est passée, les populations se sont mobilisées, en masse.

Un véritable engouement, particulièrement au sein de la jeunesse ! »
, s’enthousiasmait maître Mahfoudh ould Bettah, président du CDN, joint par Le Calame, quelques heures après son retour à Nouakchott, avant d’ajouter : « On a senti un véritable déclic à l’Est ». Dans des régions réputées bastions des partis au pouvoir et d’où sont originaires le Premier ministre actuel et quelques autres hautes personnalités de l’Etat…

Pour Ould Bettah, il s’agit d’un « échec patent, pour le pouvoir et ses sbires » qui n’ont d’ailleurs ménagé, souligne-t-il, aucun effort pour torpiller les meetings du forum.

Parallèlement à la mission du FNDU, les émissaires du pouvoir, et non les moindres, ont en effet travaillé à la démobilisation des populations. « Nous sommes en démocratie militaire », ironise le président du CDN. Et le président du forum, Saleh ould Hanana, d’ajouter, non sans humour : « Je dirai que cette campagne de démobilisation du gouvernement nous a plus servi que desservi, la réponse massive des populations a été un coup de pied au pouvoir en place ».

Car, réputées citadelles « traditionnelles » de celui-ci, les régions de l’Est ont également toujours constitué ses réservoirs électoraux. En réussissant à mobiliser dans ces bastions, le FNDU frappe un coup fort.

Du jamais vu pour l’opposition. Début de changement des mentalités ou réactions épidermiques de populations durement éprouvées par la flambée des prix des denrées de première nécessité ? Même si la dernière saison des pluies a été bonne, le cheptel n’est pas épargné par le déficit pluviométrique récurrent, et les gens de l’Est, comme ceux des autres régions, sont frappés, de plein fouet, par la crise économique et sociale aigue.

Autre question, non moins pressante : la jeunesse qui se serait fortement mobilisée, pour répondre à l’appel du Forum, est-elle en train de s’affranchir de la mainmise des chefferies traditionnelles qui ne pensent, le plus souvent, qu’à pérenniser leur système et tirer le maximum de profit des pouvoirs en place ? Reste à savoir ce que le Forum saura – pourra ? – tirer du succès de sa tournée à Est.

Transformera-t-il cet essai en une véritable adhésion des masses silencieuses de ces régions encore marquées par le poids des traditions ?

Signalons, enfin, que cette « ballade orientale » intervenait après une série de marches à Nouakchott qui ont également connu de francs succès. Le Forum a clairement renoué avec la rue, début-Février, après l’échec de plusieurs tentatives à nouer le dialogue avec le pouvoir.

Le gouvernement, qui hésite, toujours, à « rassurer » son opposition, refuse, en effet, de répondre, par écrit, au mémorandum transmis, par celle-ci, le laissant dormir dans les tiroirs du ministre-secrétaire général de la Présidence, pourtant chargé, lui, de trouver les voies et moyens de convaincre l’opposition à revenir à la table des négociations.

Ces échecs répétés ont fini par discréditer le processus, chaque partie rejetant la responsabilité sur l’autre. A croire, comme le dit un observateur de la scène politique, qu’aucune ne veut de ce dialogue. Mais, manifestement, ce n’est pas, ces temps-ci, le FNDU qui s’en porte le plus mal…

DL

 Le Calame

mercredi 16 mars 2016

La ministre de l’Agriculture en visite de travail au Tagant [PHOTOS]

Madame Lemina Mint Moma, ministre de l’Agriculture a effectué une visite de quarante huit au Tagant pour rencontrer les agriculteurs de la région et s’enquérir de l’état d’avance des projets initiés ministre en compagnie du Wali du Tagant Mr Sidi Maouloud Ould Brahim s’est rendue dans la commune de Boubacar Ben Amer où elle a visité le barrage de Tenyesser afin d’avoir une idée des réfections à entreprendre pour le rendre plus opérationnel. Elle a entretenu les populations de cette localité des réalisations du Président de la république et des politiques mises en œuvre par son département.
Madame la pour développer le pays.
De retour à Tidjikja madame la ministre a animé un meeting populaire pour aborder la lancinante question des dégâts occasionnés par le Charançon rouge (tueur de palmier), la clôture des surfaces cultivables, la réfection des ouvrages agricoles, l’acquisition des semences, l’appui aux projets initiés par les coopératives agricoles et la question des propriétés foncières qu’il faut régler pour de bon.
Madame la ministre et le Wali du Tagant ont été, on ne peut plus, clairs sur les orientations des pouvoirs publics visant à renforcer le secteur de l’agriculture pour une meilleure redistribution des ressources et des richesses. Madame la ministre a donné des détails sur les modalités d’acquisition du grillage et les critères à remplir pour en bénéficier. Elle a également mis l’accent sur la reforme foncière pour dire que la terre appartient à l’Etat qui a pleins pouvoirs à l’attribuer avant d’insister sur le fait que les propriétaires traditionnelles sont reconnues par les pouvoirs publics mais à condition qu’elles soient misent en valeur par leur propriétaire.
Elle a par la suite abordé l’épineuse question du Charançon rouge qui fait actuellement des ravages dans l’Oued de Tidjikja . Elle a présenté avec force détails la stratégie mise en œuvre par son ministère pour éradiquer définitivement les attaques de cette bestiole avant d’indiquer que l’Etat s’engage à prendre en charge l’ensemble des frais liés à cette lutte.
Madame la Ministre de l’Agriculture et le Wali du Tagant ont visité le lendemain l’Oued de Tidjikja, le barrage d’Edderoum avant de se rendre dans la Moughataa de Moudjéria où la délégation visitera des ouvrages agricoles et s’entretiendra avec les populations des communes de Tamourt Enaj, Soudoud et Moudjeria.
Khalil Sow




La ministre de l’Agriculture en visite de travail au Tagant [PHOTOS]

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ministre de l'Agriculture à Tidjikja ministre de l'Agriculture à Tidjikja
Madame Lemina Mint Moma, ministre de l’Agriculture a effectué une visite de quarante huit au Tagant pour rencontrer les agriculteurs de la région et s’enquérir de l’état d’avance des projets initiés par son département.
Madame la ministre en compagnie du Wali du Tagant Mr Sidi Maouloud Ould Brahim s’est rendue dans la commune de Boubacar Ben Amer où elle a visité le barrage de Tenyesser afin d’avoir une idée des réfections à entreprendre pour le rendre plus opérationnel. Elle a entretenu les populations de cette localité des réalisations du Président de la république et des politiques mises en œuvre pour développer le pays.
De retour à Tidjikja madame la ministre a animé un meeting populaire pour aborder la lancinante question des dégâts occasionnés par le Charançon rouge (tueur de palmier), la clôture des surfaces cultivables, la réfection des ouvrages agricoles, l’acquisition des semences, l’appui aux projets initiés par les coopératives agricoles et la question des propriétés foncières qu’il faut régler pour de bon.
Madame la ministre et le Wali du Tagant ont été, on ne peut plus, clairs sur les orientations des pouvoirs publics visant à renforcer le secteur de l’agriculture pour une meilleure redistribution des ressources et des richesses. Madame la ministre a donné des détails sur les modalités d’acquisition du grillage et les critères à remplir pour en bénéficier. Elle a également mis l’accent sur la reforme foncière pour dire que la terre appartient à l’Etat qui a pleins pouvoirs à l’attribuer avant d’insister sur le fait que les propriétaires traditionnelles sont reconnues par les pouvoirs publics mais à condition qu’elles soient misent en valeur par leur propriétaire.
Elle a par la suite abordé l’épineuse question du Charançon rouge qui fait actuellement des ravages dans l’Oued de Tidjikja . Elle a présenté avec force détails la stratégie mise en œuvre par son ministère pour éradiquer définitivement les attaques de cette bestiole avant d’indiquer que l’Etat s’engage à prendre en charge l’ensemble des frais liés à cette lutte.
Madame la Ministre de l’Agriculture et le Wali du Tagant ont visité le lendemain l’Oued de Tidjikja, le barrage d’Edderoum avant de se rendre dans la Moughataa de Moudjéria où la délégation visitera des ouvrages agricoles et s’entretiendra avec les populations des communes de Tamourt Enaj, Soudoud et Moudjeria.
Khalil Sow
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mardi 15 mars 2016

Nouadhibou: les instituteurs observent un arrêt de travail

Nouadhibou: les instituteurs observent un arrêt de travail

  Les instituteurs de Nouadhibou (Nord) ont observé ce mardi 15 mars un arrêt de travail protestant contre le « refus » du gouvernement de tenir sa promesse de leur donner des terrains à bâtir.

«Rien n’indique que le Gouvernement va respecter cette promesse qu’il avait tenue à travers le premier ministre Yahya Ould Hademine », avaient déclaré les syndicats de l’Enseignement, lors d’une récente conférence de presse.
Alakhbar

samedi 12 mars 2016

Une délégation gouvernementale se réunit avec les acteurs économiques du Hodh Echarghi


Une délégation gouvernementale se réunit avec les acteurs économiques du Hodh Echarghi   Des membres du gouvernement se sont réunis vendredi après- midi avec les agriculteurs et les éleveurs de la wilaya du Hodh Echarghi.

Il s'agit des ministres des affaires islamiques, de l'habitat, de l'urbanisme et de l'aménagement du territoire, de l'agriculture et de l'élevage.

Intervenant en premier lieu, le ministre des affaires islamiques et de l'enseignement originel, M. Ahmed Ould Ahil Daoud a précisé que ses collègues et lui sont venus prendre contact avec les citoyens, recueillir leurs doléances et s'enquérir de leurs problèmes au sujet des mosquées et mahadras ainsi qu'au niveau des services publics de l'Etat: l'agriculture et l'élevage, en application des orientations du Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, appelant au rapprochement des services publics du citoyen partout où il se trouve dans le pays.

Lui succédant, le ministre de l'habitat, de l'urbanisme et de l'aménagement du territoire, M. Seyidna Ali Ould Sidi Ould El Jeilani, a énuméré les réalisations de son département en matière de viabilisation des quartiers précaires à Nouakchott et la rénovation de la ville de Tintane, en plus des extensions opérées au niveau des villes d'Aleg, de Nouadhibou, de Boutilimit, de Zouerate, de Benechab, de Boulenoir, de Kaédi, de Rosso et de Bir Moghrein.

Il a, également, rappelé la réalisation des infrastructures et des plans d'aménagement modernes ainsi que la lutte contre la sédentarisation anarchique par le regroupement des localités en vue de mieux rationaliser et exploiter les services de base, en applications des directives du Chef de l'Etat.

Pour sa part, la ministre de l'agriculture, Mme Lamina Mint Moma, a souligné l'intérêt de cette concertation et rappelé l'importance qu'accorde le gouvernement au secteur de l'agriculture compte -tenu de son rôle dans la lutte contre l'insécurité alimentaire, la pauvreté et le chômage.

Elle a, aussi, noté le développement qu'a connu le secteur maraîchère dans le Hodh Echarghi, soulignant que des fermes pilotes seront crées par son département.

Quant à la ministre de l'élevage, Mme Fatma Vall Mint Soueïnae, elle a passé en revue les efforts de l'Etat entrepris pour la promotion du secteur de l'élevage et souligné que des politiques seront définies pour renforcer son rendement et son impact direct sur le citoyen, conformément à la stratégie de lutte contre la pauvreté et à travers des pôles de développement.

Au terme de la réunion à laquelle a assisté le wali du Hodh Echarghi, les membres du gouvernement ont répondu aux questions des intervenant chacun selon son domaine.
AMI

vendredi 11 mars 2016

4 soldats décédés et 17 autres blessés dans un accident sur la route de l'Espoir

4 soldats décédés et 17 autres blessés dans un accident sur la route de l'Espoir Un sergent, un caporal et deux soldats sont morts et 17 autres ont été blessés vendredi lorsqu'un véhicule de transport des troupes venant de Néma en partance pour Nouakchott a été l'objet d'un accident de la route dramatique.

Une source responsable de la direction de la communication et des relations publiques de l'état major général des armées a précisé à l'Agence Mauritanienne d'Information que le véhicule de transport des troupes relevant du GS n° 2 de la wilaya du Hodh Charghi a fait l'objet d'un accident près du village d'Aguerj situé sur le tronçon Sangrava - Maghtalahjar de la route de l'Espoir.

La même source a ajouté que les blessés ont été transportés à l'Hôpital militaire de Nouakchott pour suivre les soins appropriés.
AMI

Evacuation des blessés de l’accident de Maghta Lahjar: Une ambulance tombe en panne

Evacuation des blessés de l’accident de Maghta Lahjar: Une ambulance tombe en panne   Une des ambulances qui évacuaient un blessé grave de l’accident de Magta Lahjar est tombée en panne sur sa route vers l’hôpital régional d’Aleg. Le blessé a été transféré à bord du véhicule du procureur.

Cinq ambulances, venues d’Achram, de Boghé, d‘Aleg, de Sangrava et de Magta Lahjar ont assuré l’évacuation des 12 blessés de l’accident dont quatre grièvement. C'est, venue de Magta Lahjar, qui était tombée en panne.

Les blessés ont été acheminés à l’hôpital régional d’Aleg pour bénéficier des premiers soins. Ils devront être évacués vers la capitale Nouakchott à bord de trois ambulances.
Alakhbar

dimanche 6 mars 2016

PCIMA COMMUNAUTAIRE / TAGANT / MOUDJERIA: Session de formation au profit de 50 relais communautaires


Vendredi 4 et Samedi 5 mars 2016 se sont tenus à Moudjeria les travaux d’un atelier organisé par l’ONG ASDEG portant sur la PCIMA communautaire au profit de 50 relais communautaires des trois communes de la Moughata de Moudjeria ( Tarmourt Enaj, Soudoud, Moudjeria).
Dans son discours de bienvenue, Mr Ba Oumar le president de l’ONG ASDEG a salué la presence du Hakem Moucaid de Moudjeria, du Medecin Chef, de la première adjointe au maire et la présence massive de relais communautaires, qui démontre l’élan de solidarite des autorites admistrative, sanitaires et communales  en faveur des enfants et des femmes de la Moughata de Moudjeria.
Tout en remerciant l’Unicef de son appui constant aux côtés du Gouvernement en faveur de la mère et de l’enfant le Hakem a déclaré ouverte la section de formation.
Le maire a invite les communautés à ouvrir larges portes, à collaborer enfin de faciliter la tâche des relais communautaires au bénéfice des enfants de la Moughata de Moudjéria.
Animé par  Dr Mohamed Cheikh ;Médecin Chef de la Moughata de Moudjéria, l’atelier a porté sur la malnutrition (type, signes, causes, conséquences et mode de prévention, le rôle dévolu aux relais , les modes d’usage des outils)  , la conduite efficiente des séances  (le dépistage, le référencement, le suivi des cas, les visites à domicile, la recherche active des abandons) et la mobilisation communautaire : ( nécessité de mobiliser les chefs coutumiers, les leaders religieux ou toutes personnes ressources afin d’obtenir l’engagement, la caution sociale permettant une prise en main de la santé de l’enfant et de sa mère par tous).

Khalil Sow 








mercredi 2 mars 2016

Mauritanie: six pêcheurs mauritaniens, disparus en mer

Mauritanie: six pêcheurs mauritaniens, disparus en mer
Six pêcheurs mauritaniens ont disparu, depuis plusieurs jours, au large de Nouadhibou (Nord) avec leur pirogue, a appris Alakhbar d’Abou Badiane, père de deux des disparus: El-hadji Badiane et Moussa Badiane, qui sont originaires de Niago.

Deux cousins, Tahirou Diallo et Ahmed Diallo, originaires de Sélibabi, font partie des disparus. Les autres membres de l’équipage n’ont pas été identifiés.

Abou Badiane a affirmé avoir été contacté, le 24 février, par une personne se réclamant de la marine mauritanienne et en utilisant ce numéro de téléphone: 32 43 88 16.

«La personne m’a dit : "Leur pirogue (disparue) était tombée en pane dans les eaux marocaines. l'hélice avait cédé. Et la marine marocaine les a remorqués et remis à la marine mauritanienne. Vous pouvez donc venir les récupérer à la position 20° 48-17° 26", a raconté Abou Badiane.

J’ai ensuite demandé à la personne pourquoi la marine mauritanienne ne les ramenait pas. Elle a répondu qu’ils (la personne et son équipe) étaient loin en mer et qu’ils avaient, de toute façon, donné à manger et à boire aux six.

J’ai ensuite affrété une première pirogue, puis une deuxième, avec une tonne de carburant et 500 mètres de cordes, pour allers les recouper. Une troisième pirogue s’est même portée volontaire pour aller les chercher à la position indiquée. Mais jusque-là personne ne les a retrouvés. Et le numéro de téléphone qui m’avait appelé ne répond plus.

Trois jours après, quand je suis allé à la marine mauritanienne, ils m’ont fait savoir qu’ils n’avaient pas de relations avec les Marocains et que ces derniers ne les contactent pas.

Je suis également allé voir le commandant de la région et le wali adjoint qui ne m’ont donné aucune réponse satisfaisante. Et je ne parviens toujours pas à rencontrer le procureur pour avoir l'autoristion de retracer le numéro de téléphone en question».


mardi 1 mars 2016

Nouadhibou: Les pêcheurs artisanaux toujours en colère

 
Depuis plus de 3 semaines précisément du 9 février dernier à ce jour, les pêcheurs artisanaux sont dans la rue singulièrement à côté de l’ancienne maison des jeunes où ils ont presque élu domicile.

Ils manifestent pacifiquement contre la décision du Ministère des Pêches et de l’Economie Maritime (MPEM) de faire intervenir une nouvelle stratégie pour l’année 2016 basée sur les quotas. Cette décision, pour eux, est déloyale et non concertée.

Pourtant, le Ministre des Pêches M. Nani ould CHROUGHA en compagnie de son staff concerné avait fait ici à Nouadhibou plusieurs jours durant la fin de l’année 2015 afin d’expliquer amplement la nouvelle stratégie. Y avait-il des non dits ?

En tout cas, les pêcheurs artisanaux qui protestent actuellement contre cette stratégie ont rétorqué que leurs représentants avaient signé un cahier de charges sans connaître les véritables contenus du document devenu la loi 017/2015 et transformé en décret en juillet 2015.

Pour eux, ce cahier de charges fut signé par leurs responsables alors qu’ils sommeillaient voire dormaient. Il est, pour eux, non seulement très contraignant mais risque de tuer complètement le secteur auquel ils sont affiliés.

Voilà un ou deux points de ce qui les fait sortir de leurs gongs tirés des articles 6, 29 et 34 de cette loi : La pêche artisanale n’a plus pour finalité l’insertion de dizaines de milliers de pauvres qui s’endettent irrémédiablement pour survivre et faire vivre des centaines de familles disséminées dans les quatre coins du pays, elle est classée comme une pêche commerciale à l’instar de la pêche industrielle ou étrangère. En outre, les pirogues des artisanaux ne pourront plus se livrer à des activités de pêche dans les eaux du pays si ce n’est dans le cadre d’une concession de droit d’usage.

Enfin, les concessions de droit d’usage ne sont transférables d’une personne à une autre qu’au terme d’un décret pris par le MPEM et ceci après 5 ans d’activités. Avant cela, les pirogues ne peuvent être vendues. En plus, une panoplie d’amendes dont la première plus qu’intolérable pour eux est 30% sur la production, de taxes s’y afférant sont imputés sur cette vente à telle enseigne que le propriétaire ne reçoive, à la fin, que des miettes.

Les artisanaux protestent donc à cause de cette situation et demande l’intervention du président de la République car ils mettent en relief que les autorités locales ne les écoutent pas. Pis, ils bloquent leurs activités de sensibilisation de l’opinion par des freins de toutes sortes.

Lors du démarrage du festival halieutique entre le 19 et le 21 février dernier, des centaines de pêcheurs artisanaux ont manifesté devant la SG du MPEM, le ministre n’étant pas venu, montrant un cercueil assimilé au secteur pour eux mort à cause de cette nouvelle stratégie. De multiples impôts qui ont quintuplé, l’accès à la ressource qui passe de 5.000 à 91.000 UM, les conséquences du quota global, la politique des licences font que cette nouvelle stratégie n’est tout simplement pas réalisable.

C’est pour ces raisons que les représentants insurgés des pêcheurs artisanaux ne desserrent pas l’étau montrant leur colère tout en espérant que les autorités leur trouveront une solution concertée pour un secteur qui fait vivre près de 40000 personnes. Il s’agit de, entre autres, Ahmedou ould Chrif Mhamed, Sidi Mohamed ould Hmeida, Inejih ould Taleb Jiddou, Saleck ould Brahim, levghih ould Rachid, Mohamed Fadel ould Soueile (Voir photo).

A.S

Lumières du Nord