vendredi 17 décembre 2010

Un enfant blessé dans l’explosion d’une mine à Fdérick





Une mine a explosé au beau milieu d’un troupeau de chèvre, près de la ville de Fdérik, nord de la Mauritanie, causant la blessure d’un enfant berger, et créant l’effroi au sein des populations de la zone.

Le correspondant de Sahara média a Zouerate qui a rapporté la nouvelle, a indiqué que les habitants ont d’abord cru à une attaque d’Al Qaeda avant de connaître la réalité de cette explosion.

Ce genre d’incident, fréquent dans la zone, cause annuellement la mort ou la blessure de nombre de personnes. Cependant, le programme national de déminage humanitaire pour le développement, relevant de l’autorité du ministère de l’Intérieur et de la décentralisation, a réussi à détruire plus de 220 mines ou munitions, au cours de la période 2008-2010, et à déminer une superficie de 26 km2 sur un total de 76 km, considérés comme zone dangereuse dans le pays, dont 5 millions de mètres carrés dans la seule wilaya du Tiris Zemmour.
Saharamédias

Adrar : Fin de la tournée du CSA dans le département d'Aoujevt



Par la localité de Mheirth, relevant de la commune de Maaden Al Irvane, le commissaire à la sécurité alimentaire(CSA), Mohamed Ould Mohamedou a clôturé sa tournée d'information et de prise de contact dans le Département d'Aoujeft.
Présidant un meeting dans cette localité, mercredi soir, le commissaire a expliqué que sa tournée dans le département a pour objectifs de prendre contact avec les populations, de s'enquérir de leurs problèmes afin de leur apporter des solutions et de les informer des efforts déployés sur plusieurs fronts pour circonscrire les effets inhérentes des fièvres de la vallée du rift et du paludisme.
Il a ajouté que la zone a connu cette année une saison hivernale exceptionnelle créant des conditions écologiques favorables à la multiplication des moustiques et insectes, sources de toutes sortes de maladies et d'infections.
Au sujet des interventions menées pour face à la situation, le commissaire a évoqué les actions entreprises dans les domaines de la santé humaine et animale, l'appui nutritionnel et la fourniture des moustiquaires imprégnées. Toutes ces interventions, dit-il, ont fait que la situation est désormais sous contrôle et que les populations n'ont aucun motif pour l'angoisse et la panique, ni des raisons de s'abstenir à la consommation de la viande et du lait.
Il a aussi relevé que quatre équipes mobiles sillonnent actuellement la moughata pour éliminer des moustiques et insectes ainsi que la vaccination du cheptel.

Ami

Zouerate : Le Comité Local de la Coalition MPCQVP organise un Atelier de sensibilisation...




Le comité local de la Coalition Mauritanienne Publiez Ce Que Vous Payez a organisé le mardi 14 décembre 2010 à la Maison de la Société Civile, un atelier de sensibilisation sur les accidents de travail et les effets de la poussière sur les travailleurs et la population locale.

Cet atelier rentre dans le cadre du plan d’action réalisé par le groupe thématique « Droit des travailleurs » et financé par le FLM et fait suite à une série de rencontre avec les différents intervenants.

Le Comité local a pu rencontrer le Wali du Tiris Zemmour, le Maire de Zouerate, le Directeur Régional de CNSS, le représentant de l’Inspection du Travail, celui de la Médecine du Travail, la Snim, les représentants des sous- traitants et des personnes ressources.

Cette phase de collecte de données a permis au groupe de faire le tour des thèmes avec leurs partenaires et d’avoir accès à des informations utiles. Les membres de la Coalition ont salué la disponibilité des autorités locales et municipales, de la Snim et des autres institutions à collaborer avec eux afin d’améliorer les conditions de vie et de travail dans la Wilaya du Tiris-Zemmour à travers la sensibilisation, les échanges et la concertation.

Ces mêmes institutions ont participé à l’atelier de sensibilisation à côté des membres de la Coalition. On note cependant la présence de la Commune en la personne du Maire de Zouerate mais aussi celle de la Snim avec son chef de service Hygiène et Sécurité du Travail accompagné de deux de ses collaborateurs et du Directeur Régional de la CNSS.

Cette expérience qui est la première du genre au Tiris Zemmour a permis de réunir autour d’une seule et même table la société civile, les élus et le patronat.

La ville de Zouerate connaît aujourd’hui comme par le passé de sérieux problèmes environnementaux. L’installation de nouveaux projets d’extraction qui ne sont malheureusement pas accompagnés de mesures d’atténuation vient rendre la situation encore plus critique.
www.cridem.org


Source :
Mohamed Ould Bedde

Zouerate : journée continue dans le secondaire, pourquoi le lycée fait-il exception ?




Le système de journée continue pratiqué dans la quasi-totalité des établissements secondaires du pays n’a connu son introduction au Tiris, en tout cas à Zoueratt que depuis quelques temps.

Alors qu’il est devenu une ancienne pratique sous d’autres sphères de l’enseignement secondaire du pays, il n’était pratiqué ici que par un seul collège sur les quatre établissements secondaires que compte la capitale régionale (3 collèges et 01 lycée).

Cette année, les deux autres collèges ont adopté le système de journée continue. Mais, les ainés continuent à fréquenter le lycée deux fois par jour (matin et soir). Ce qui n’a pas manqué d’attirer l’attention ou l’ahurisse ment de certains qui s’interrogent sur cette disproportion qu’ils n’arrivent pas à s’expliquer.

Quels arguments peut-on se targuer pour imposer une journée discontinue dans un établissement à majorité d’adultes tandis que les petits collégiens pratiquent l’inverse ? Pour certains, la raison d’âge, de capacités intellectuelles ou physiques ne peuvent pas expliquer cette distorsion ou cette particularité à faire cavalier seul.

Encore moins de problèmes d’équipements car le lycée ne manque pas de salles de classes .Pour d’autres, on aurait dû épargner aux apprenants le double va-et-vient et leur donner la possibilité de se consacrer plus aux études avec un esprit calme, reposé, rentrés au domicile, une fois pour toutes. Mais, pourquoi, veut-on persister aveuglément à instaurer un système en déphasage avec les autres établissements, et de surcroît obsolète.

Le fondamental en déficit d’enseignants.

Dans le primaire, la Direction régionale a observé un manque d’instituteurs dans certaines écoles. La séparation des deux départements de l’enseignement n’étant pas effective, des instituteurs et institutrices font toujours offices de surveillants(es) dans les établissements secondaires.

Pire, certaines pratiques ne vont pas dans le sens d’aplanir les difficultés, les détachements de complaisance comme celle de la femme de l’IDEN par intérim. En effet, la dame a obtenu un détachement par note service à l’Inspection Régionale donc déchargée de toute activité d’enseignement mais travaille dans l’école privée ouverte depuis quelques années par son mari, une école qui squatte un local de la Snim avec une modique somme pour la location.

D.S CP/ Tiris.


www.cridem.org


Source :
Le Quotidien de Nouakchott