vendredi 1 juillet 2011

Zouerate : 5 personnes victimes d’intoxication alimentaire dans la zone de Mhaoudat




Deux ambulances ont transporté hier de la localité de Mhaoudat, 30 kilomètres à l’est de Zouerate, 5 personnes, membres d’une seule famille, victimes d’intoxication alimentaire vers l’hôpital de la capitale de la wilaya du Tiris Zemmour.

Dans une déclaration à Sahara média, l’un des membres de cette famille, qui ont recouvert la santé grâce à la rapidité de l’intervention des services de santé, a indiqué que c’est suite à un repas à base de poulet que le mal est arrivé.




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Source :
Sahara Médias (Mauritanie)

Rencontre d’échanges entre les partenaires de la FLM du Brakna et des Hodhs sur la Prévention des conflits dans les sites des rapatriés.



Les Coordinations régionales du Brakna et des Hodhs de la FLM ont organisé avec l’appui technique du Chargé des Urgences de cette ONG internationale, une rencontre d’échange d’expériences du 26 au 30 juin 2011 à Boghé au niveau des 5 sites de réinstallation des rapatriés au Brakna et un site de refugiés au Hodh Echarghi.

Cette visite d’échange a regroupé dans un premier temps à Boghé les partenaires de la FLM évoluant dans les sites d’installation de rapatriés et de refugiés aussi bien au Brakna (Wouro Amadou Hawa, Aari Haara, Belel koyle, Wendu Mbaba, Ferouga) que sur la bande frontalière avec le Mali à Zraviyatt (localité située à l’extrême est territoire Mauritanien, aux environs de Adel Baghrou).

Par la suite, la restitution des relais communautaires présents à la rencontre d’échanges de Boghé a eu lieu dans les 6 sites, auprès des populations rapatriés.

Autour des thématiques de la paix, la réconciliation et les Droits Humains, cette rencontre d’échanges, fut l’occasion d’aborder dans une ambiance conviviale et sans tabous, les sources de tensions et difficultés auxquelles sont confrontés les rapatriés avec les communautés d’accueil, dans une perspective de prévention des conflits dans les sites.

Les relations avec les administrations locales ont été soulevées ainsi que les mécanismes traditionnels de résolution des conflits au sein des communautés et avec le voisinage immédiat pour l’accès aux moyens de subsistance, notamment hydraulique et fourragère et aux services de base essentiels ont été également passées en revue.

Il ressort des discussions, qui se sont intégralement déroulées dans les langues nationales, qu’il existe des points de convergence fortes s’agissant des difficultés de cohabitation vécues dans ces deux zones, notamment entre les communautés des rapatriés et les populations d’accueil.

L’inventaire des points de friction entre ces communautés devra déboucher prochainement sur l’élaboration d’un plan d’action, en vue d’œuvrer dans le sens de la réduction du potentiel de conflit latent ; et le cas échéant, de développer des mécanismes internes de résolution des conflits en conformité avec la législation et la réglementation nationale sur la médiation.

Il s’agira in fine de reproduire l’exercice et de créer les conditions d’une cohabitation harmonieuse et apaisée entre ces différentes communautés.

Thièrno Souleymane
CP Quotidien de Nouakchott au Brakna

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Source :
Le Quotidien de Nouakchott

72 heures culturelles et sportives de Léw lawal pinal de boghé dow




un événement grandiose, réussi a mobilisé des centaines d'individus venus de tous les quartiers de Boghé et villages environnants.

le défilé a commencé à partir de la cité des gardes de boghé jusqu'à la place de l'indépendance où les attendaient des invités et des spectateurs sur fond des chants et des danses rythmés .
ces 72 sont marquées également par l'organisation d'une coupe de fooball dont el programme s'est décliné comme suit:

les demi finales ont commencé le 29 juin 2011 Boghé Dow bat Bakaw 2 buts à zéro.

le 30 juin la deuxième demi finale devrait opposer : Sarandogou à Touldé , Sarandogou est battu par Touldé forfait.

les joueurs de sarandogou ont refusé de participé à la dernière minute pour raison leurs grands ne veulent pas qu'ils aillent jouer.

la finale se jouera le 2 juillet 2011 à DJINTHIOU Boghé Doww = Touldé Doubango hartalo.

match attendu par des milliers de personnes et ce sera à tambours battants.

par Albert Hamady Diop

Zouerate : inauguration officielle du siège de la section de l’UPR.




Une mission du parti au pouvoir conduite par Hassana Ould Ahmed Labeid, membre du bureau exécutif, comprenant Nourredine ould Sidi ALY François, chargé de mission auprès de la commission nationale de la jeunesse, Cheikh Mohamed Ould Cheikh Sidya membre de la commission politique du parti et Mohamed Ould Souleymane Ould MAHAH, chargé de mission a procédé à l’inauguration officielle du siège de la section de Zouerate.

Dans son mot d’ouverture, le président de la section Brahim Ould Boubacar a affirmé que la cérémonie rentre dans le cadre d’échanges d’informations des activités et de la vie du parti. A cet effet, il a précisé que des réunions permanentes de sensibilisation sur la situation du pays sont tenues avec les unités de base.

Il a déroulé les activités de la section quia tracé une ligne de suivi des pratiques démocratiques, création de commissions de femmes et de jeunes, entités indispensables dans la politique, recensement des pauvres, veuves et retraités (Snim, militaires), suivi de l’évolution des prix du marché.

Ould Boubacar a salué les réalisations du Président Aziz : sécurité (renforcement des capacités de l’armée), retour des déportés, lutte contre la gabegie, le détournement des biens publics…. Au niveau local, il a loué l’extension et l’équipement de l’hôpital régional, le rôle prépondérant de la Fondation Snim suivant les orientations du Président Aziz. Ould Boubacar, a enfin, émis le souhait de vouloir les difficultés trouver des solutions (route) et appelé à l’unité des militants et le redoublement des efforts pour relever les défis, à quelques mois des échéances électorales.

A son tour Hassana Ould Ahmed Labeid que l’objectif de leur mission est de s’enquérir des difficultés des populations, soulignant que l a vision du parti est de trouver des cadres appropriés pour accomplir sa mission d’où l’ouverture des sièges dont la dernière étape sera celle des sous-sections. Évoquant le problème des travailleurs temporaires de la Snim, Ould Ahmed Labeid a dit que cette crise n’aurait pas connu un début de règlement n’eut été l’intervention du Président de la République qui suivait le dossier avec persévérance.

Pour sa part, Cheikh Mohamed Ould Cheikh Sidya a déclaré que les structures de base du parti devront avoir un programme bien défini selon la nouvelle ligne de l’UPR. Ces programmes tourneront autour du suivi des problèmes des populations, du travail de l’administration, sensibilisation des populations sur la situation du pays, diffusion du discours politique du parti, suivi des prix du marché …. Toutes ces activités seront ponctuées par des rapports détaillés de la base au sommet du parti.

Quant à Nourredine François, s’est dit confiant que les militants sont venus par conviction, lui, qui est resté 20 ans dans l’opposition est convaincu du discours du Président Mohamed Ould Abdel Aziz et demande de le soutenir dans l’exécution de son programme. Il ajouté que la Mauritanie ne peut pas être comparée à la Tunisie, ni à l’Egypte car, dit-il, il ya des libertés d’expression de penser et d’associations.

Interventions de l’assistance.

La majorité des intervenants ont posé les principales difficultés de la ville : manque cruel d’eau en cette période de grande chaleur souhaitant une solution rapide à ce fléau, ville non reliée au réseau routier national, le non balisage de la piste de l’aéroport (l’avion ne peut pas attérir la nuit), manque de ressources humaines à l’hôpital régional, les retraités Snim qui n’ont jamais profité des augmentations octroyées par les gouvernements.

Ils ont, néanmoins, apprécié les lignes tracées par le parti, demandant à tous les militants de soutenir le programme du Président Aziz. La fédérale du parti, Madame Zeinebou mint Taleb Ahmed a souligné que la nature du débat traduit le respect des opinions et des différences au sein du parti, appelant à la cohésion pour remporter les prochaines élections municipales et législatives.

Elle a, en outre, rappelé les différentes réalisations du Président Aziz (infrastructures de base, soutien des couches marginalisées, équipements et renforcement des capacités de l’Armée, lutte contre les habitations précaires …).

Le sénateur, Mohamed Ould Aveloit a indiqué que « le problème des travailleurs temporaires de la Snim est quasi-réglé car le Président s’était engagé ici à le résoudre définitivement, les discours creux sont inutiles ». Il a annoncé que « le problème de transport est une réalité posée, les évacuations sanitaires sont le plus souvent mortelles, demandant l’accélération du projet de route, le balisage de la piste de l’aéroport, avant de conclure que les études de faisabilité du réseau d’eau potable sont terminées ».

A la fin du meeting, le secrétaire à l’orientation au niveau de la fédération UPR, Ely Ould Taleb Amar a, au nom de l’ensemble Awlad Ghaîlan, organisé un dîner chez lui, à l’honneur de la délégation de l’UPR.


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Source :
Le Quotidien de Nouakchott

Pagaille dans la circulation routière : L’enfant Baba Athia, la millième victime des chauffards de Boghé





L’accident s’est produit le dimanche, 26 juin aux alentours de 14 heures sur l’avenue principale, juste en face des logements du camp de garde. D’après des témoins oculaires trouvés sur les lieux de l’accident et que nous interrogés, c’est une charrette dont le propriétaire a perdu le contrôle qui a provoqué l’accident.

Toujours selon ces derniers, c’est le cheval qui tractait la charrette qui a foncé sur la Mercedes conduite par une jeune Sénégalais. La voiture qu’il conduisait, roulait elle à une vive allure rapporte nos témoins. En voulant éviter le cheval en braquant à sa droite, il heurte violemment un arbre sous lequel était assise sa victime, Baba Athia. L’enfant a frôlé la catastrophe.

Heureusement pour cet enfant, il n’a été touché qu’au niveau de sa jambe gauche par le pare choc de la voiture qui a occasionné une blessure profonde au niveau du mollet.

Même si ses jours ne sont pas en danger selon le médecin, l’enfant qui souffrait durement avant son évacuation dans un premier temps à Aleg puis à Nouakchott. Les véhicules tout droits, les charrettes et même les vélos maintenant mettent en péril désormais la vie des citoyens. Ils sont devenus un danger public. Il urge comme nous n’avons jamais cessé de le répéter de rétablir l’ordre dans ce secteur du transport urbain. D’autant plus que la plupart des chauffeurs ne disposent pas de permis encore moins d’assurances.

Thièrno Souleymane
CP Quotidien de Nouakchott au Brakna

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Source :
Le Quotidien de Nouakchott

Les populations de Sylla opposées aux tentatives d’expropriation de leurs terres





Les populations de Sylla, un village de la commune de Néré Walo (situé à 10 km à l’Ouest de Kaédi) dénoncent depuis quelques jours «une nouvelle tentative d’expropriation» de leurs terres situées dans le Dièri, selon plusieurs témoignages recueillis par le Calame mercredi.

Acord, une ONG spécialisée dans le soutien au développement de l’agriculture, est engagée dans un projet d’aménagement de 90 hectares au profit des populations d’un village voisin, Bir El Barka. Un village, proche de Sylla, où sont installés des compatriotes, suite à la tourmente de l’année 1989, marquée par de graves troubles et exactions à caractère ethnique.

Les habitants de Bir El Barka sont arrivés sur ces lieux avec un statut de «rapatriés» du Sénégal. Une prétention vivement contestée par les populations des villages environnants, qui soutiennent qu’ils sont« instrumentalisés pour servir de couverture» à de gros pontes «dans l’unique but de faire main basse sur des propriétés traditionnelles» appartenant aux ressortissants du Hirnagué Bossea.

Une opération à travers laquelle est vivement dénoncée « la complicité » de l’administration illustrée par « un détournement » de la loi sur le foncier rural. En 1991, une tentative d’expropriation avait été à l’origine d’un grave incident dans ce village, avec un bilan de plusieurs morts et de nombreuses arrestations.

Entre un recensement à vocation d’état civil, au mode opératoire fortement décrié et la vieille bombe à retardement que représente l’expropriation des terres de la vallée du fleuve au détriment des populations négro africaines, la Mauritanie tarde décidément à reprendre le chemin salutaire d’une unité nationale, pourtant préalable à l’instauration de tout système démocratique, capable d’orienter toutes les énergies vers le développement.

Un gros hiatus entre les promesses et la réalité, qui renvoie le reflet d’un pays traînant dangereusement les pieds au risque de se faire rattraper par ses vieux démons



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Source :
Le Calame (Mauritanie)

visite de Cissé Mint Cheîkh O Boîdiya à Boghé




Les militants de l'UPR se déchainent contre le pouvoir en place.



Après Aleg et Maghta Lahjar, la ministre en charge de la culture, de la jeunesse et des sports et membre du bureau exécutif de l'Union Pour la République, a tenu une réunion avec les militants de la section départementale du parti à Boghé tout au long de la journée du 26 juin au siège du parti.

La rencontre de la secrétaire exécutive avec les militants de l'UPR s'est tenue en deux phases. D'abord avec les opérateurs politiques locaux du parti au pouvoir (présidents d'unités de base et responsables de sous section et section) ensuite avec les militants de base. La secrétaire exécutive conduisait une délégation comprenant M. Ali Fall et Barikalla O Abdallahi et le fédéral du parti au Brakna, M. Mohamed O Jahloul.

Aux premières loges, on apercevait de hauts cadres comme M. Mohamed El Hadi Macina, membre du bureau exécutif de l'UPR et secrétaire général du ministère de l'Intérieur et de la Décentralisation; M. Bâ El Hadj Abdoul, sénateur de Boghé;

M. Kane Tidjane, maire de Darel BArka, M. Sy Taha, directeur de la comptabilité centrale au ministère des finances; M. Fari Dièri Bâ, cadre au ministère en charge des TIC, M. Niang Idriss, cadre au ministère des finances, M. Abdoullahi Sarr, cadre à la direction générale des domaines, Sow Moctar, Inspecteur des finances; N'gaîdé Abdarrahmane, président de la sous section de l'UPR de la commune de Boghé, Mohamedou O Bellal, anicien maire de Ould Birome et le colonel médecin Sidi Eli, conseiller à la présidence de la république.

Après les mots de remerciements adressés à l'assistance, Cissé Mint Cheîkh a transmis les salutations du président du parti aux militants avant de décliner l'objet de sa visite dans la Wilaya. Il s'agit entre autres de la préparation des élections locales annoncé pour le mois d'octobre et d'échanger avec les militants du parti sur les préoccupations qui sont les leurs. Elle a indiqué qu'une formation politique doit rester active de façon permanente et non seulement de façon périodique.

L'UPR dit-elle a mis à la disposition de ses structures à Nouakchott comme à l'intérieur la logistique nécessaire pour les mettre dans les conditions adéquates de travail affirmant au passage que chaque adhérent est venu aujourd'hui au parti de lui-même et personne n'a été obligé à y militer. Ce qui reste franchement à vérifier. Pour madame la ministre, il y' a eu certes des progrès dans le pays mais il reste beaucoup de choses à faire.

Sur le plan politique, elle a fixé le cap en annonçant que« l'UPR veut remporter la grande majorité des conseils municipaux ainsi que les députations aux élections municipales d'octobre" afin affirme dit-elle d'accompagner convenablement la politique du chef de l'Etat. Elle a ainsi appelé tous les militants de l'UPR à s'inscrire massivement sur les listes électorales et de travailler pour assurer la victoire à leur parti.

Concernant la traduction en actes du programme du président de la république, les militants entendront de la voix de l’émissaire du parti que l'Etat prône désormais le regroupement des zones d’habitation, les localités à faible densité démographique notamment afin de faciliter l’accès des populations aux services sociaux de base. Le chômage des jeunes qui s’explique selon elle par l’absence de qualifications de cette frange de notre population, la nécessité impérieuse de contrôler les images négatives diffusées par les mass-médias et qui incitent nos jeunes à la dépravation, la menace terroriste qui pèse sur le pays, le projet d’attribution de 40 mille hectares aux Saoudiens, le système éducatif, les réalisations du chef de l’Etat le dialogue politique entre le pouvoir et l’opposition, l’accord de pêche avec la Chine ont occupé une large place dans son intervention.

Tout en remerciant l’opposition d’avoir accepté le dialogue, elle a par contre déploré l’attitude de cette dernière qu’elle qualifiée de tapageuse vis-à-vis de l’accord de pêche avec les chinois. Sur ce, elle a précisé que notre pays a juste cédé une quantité de 100.000 tonnes de poisson sur un total de 500.000 tonnes annuellement exportés accordés au Mali et au Sénégal.

Accord qui va générer environ 2000 emplois selon elle. Et en plus, elle a fait part de son incompréhension de constater que notre pays ne puisse pas profiter de ses ressources halieutiques contrairement au Maroc ou Sénégal où le secteur de la pêche offre 600 mille emplois aux citoyens de ce pays.

L’enrôlement sévèrement dénoncé et le projet Saoudiens de 40.000 hectares rejetés de nouveau Quant aux interventions des militants, elles ont essentiellement tourné autour du projet d’attribution de 40.000 hectares aux investisseurs Saoudiens, l’opération d’enrôlement (le recensement), les tiraillements au sein de l’UPR entre autres. Les deux premiers points ont dominé pratiquement les 53 interventions enregistrés lors de cette réunion publique.

Les notables de Boghé et non des moindres, mais aussi les jeunes qui se sont exprimés devant Mint Boîdiya (Alassane Djigo, Kayou Diop, Brahim O Siyid, Aliou Boun Housseîn Lam, Sy Hamidou, , Ineîgih, Mariata N’Diaye, N’Diaye Daouda, Tidjani Mamoudou, M’Barek O Amar, Ala Indé Boye, Doudou Abdarrahmane M’Bingue, Ismail O Shak n’ont pas hésité pour la plupart à critiquer de façon virulente le déroulement du recensement en cours qui se passe selon eux dans l’opacité la plus parfaite.

Les accusations portées sur l’opposition à qui certains cercles politiques du pouvoir attribuent la responsabilité de se livrer à l récupération à des fins politiques voire électoralistes des dossiers du recensement et du projet d’attribution de 40 mille hectares aux Saoudiens ont été balayés d’un revers de main par l’essentiel des intervenants. Alassane Djigo et Kayou Diop sont deux septuagénaires dont le premier est né à Boghé et le second à Boutilimit. Tous deux affirment avoir été rejetés par l’agent recenseur pour des motifs qui ne tiennent pas alors qu’ils ont présentés les dossiers exigés (copie intégrale, copie du RANVEC et la carte d’identité).

L’ex agent de la Somelec, Kayou Diop s’appelle officiellement Aliouseînou Diop sur ses papiers alors que sur la carte d’identité, il est mentionné Aliouseîni Diop. C’est la terminaison de son nom par la voyelle i qui a été le motif du rejet. Pour Alassane Djigo, le beau frère également de Aliouseîni ou Aliouseînou ( ??? ?), la barbe toute blanche, il n’est pas compréhensible qu’on l’empêche lui, qui est Mauritanien avant l’accession de la Mauritanie à l’indépendance d’être recensé. Pour ces deux comme la majorité de ceux qui les ont précédés, l’opération est mal partie et ils invitent les autorités à rectifier le tir avant qu’il ne soit trop tard et qu’il n’engendre « mort d’homme » pour reprendre l’expression même de Kayou.

D’autre part, les intervenants dans leur quasi-totalité à l’exception notable de Niang Idriss (venant de Nouakchott) ont rejeté le projet d’attribution de 40.000 hectares aux Saoudiens dans le département de Boghé. Lam Aliou, directeur des études eu lycée de Boghé et directeur de la plaine de Boghé a sonné la charge dès l’entame de ses propos. « Pas question pour les populations de Boghé d’accepter un projet dont ils ne connaissaient les tenants, ni les aboutissants ».
Un sentiment disons unanimement partagé par les autres intervenants. En toute franchise, nous avons rarement assisté à une réunion du parti au pouvoir de e niveau. Les discours laudatifs, la langue de bois semblent désormais relégués aux calendes grecques par les militants de l’UPR. Tard dans la soirée, lors du huit clos entre la secrétaire exécutive de l’UPR et les responsables locaux du parti, M. Bâ Alassane Adama, président de la section départementale de l’UPR a fait part de son opposition farouche à la réalisation de ce projet des Saoudiens dans la Moughata’a de Boghé.

Suffisant pour que le colonel médecin Sidi Eli, conseiller du président prenne le contre pied de son camarade pour défendre le projet. « De source autorisées, rien ne se fera sans une concertation avec les populations » a-t-il lâché. Et pourquoi l’avoir dit seulement maintenant et pas avant ?
Dans ses réponses, Mint Boîdiya a dit que pour ce qui relève de son domaine de compétence, elle peut répondre à certaines interpellations mais pour le reste, il transmettra à qui de droit. La réunion a trainé en longueur, jusque tard dans la soirée.

Thièrno Souleymane CP
Quotidien de Nouakchott au Brakna

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Source :
Le Quotidien de Nouakchott

La visite de la ministre de la culture et de la jeunesse dans le département de Bababé




L’arbre qui cache bien la forêt.La visite ce lundi, de Mme Cissé Mint Cheikh Ould Boydé Ministre de la culture et de la jeunesse et sa délégation dans le département de Bababé semblait s’inscrire dans une dynamique de concertations entre les militants de base du parti UPR (union pour la république) et les cadres du parti et surtout apporter des éclaircissement sur certains points faisant l’objet de controverses en cette période préélectorale (recensement, foncier, système éducatif, santé ).

Mais Hélas, notre bouillante Ministre s’est retrouvée en face de militants et cadres, en rupture avec la langue de bois et déterminé à en découdre avec les cadres supérieurs du parti qui disent-ils n’attendent qu’au dernier moment pour intervenir.

Sans oublier leur lassitude de cette politique transversale mal gérée entre les membres du bureau politique et les représentants des fédérations des sections et sous sections. Enfin, la différence qu’il ya entre le discours et les actes « des politiques » qui ignorent souvent l’apport des militants et sympathisants de Base.

Malgré les vaines tentatives des cadres à cacher ou à contenir les remontrances de certains, la tension était palpable au siège de l’UPR à Bababé.

C’est dans cette ambiance de « je t’aime, moi non plus ! » que la section de Bababé a reçu à son siège , Mme la ministre accompagnée d’une délégation comprenant entre autre l’universitaire et ancien Secrétaire général du Ministère de l’éducation Ali Fall, Barikallah Ould Abdallah, Mohamed Ould Jehloul tous cadre du parti UPR, ayant peut -être senti le coup bien que des visites similaires aient été organisées dans toutes les Wilayas du pays selon leurs dires, tenter d’arrondir les angles entre les cadres et les militants de base du parti.

En effet les délégués du parti se disent porteurs d’un message clair et rassurant à l’endroit de leurs militants qui semble t-il sont induits en erreurs par des éléments de l’opposition qui veulent ignorer les réalisation et le bilan très positif du président Mohamed Ould Abdel Aziz . Rappelons que Mme la ministre n’a tenue qu’une petite réunion le matin vers 11heures avec les trois présidents et cadres des sous sections du département de Bababé avant d’être rappelé quelque munîtes après à Nouakchott, pour laissé le soin à l’universitaire et ancien secrétaire général du Ministère de l’éducation Ali Fall de continuer le soir la grande rencontre avec les militants et sympathisant du parti.

Le meeting au siège du parti au environ de dix huit heures a regroupé plus de 200 cents personnes dans toutes les localité du département de Wothie en passant par Aéré Mbar, de Tah joukel a Abdallah jerri , tous les militants ont répondus présent à l’appel. Ce fut Monsieur Wane Chouaibou parlant au nom des trois sous- section départementales de lire les doléances. il n’a pas manqué dans son intervention de magnifier les actions et réalisations du président Aziz, et de dire que ce dernier a toujours œuvrer pour la paix et la concorde sociale. Illustrant ses propos par la récente réfection du centre de santé de Bababé, estimée à plus de 23 Million D’ouguiyas , lui dotant d’une ambulance toute neuve et d’un personnel compétant.

En revanche, il a mis l’accent sur les promesses non tenues lors des dernières élections présidentielles, comme le projet des 150ha(aménagement de la plaine de Bababé 2) laissé en rade par le MDR ( ministère du développement rural). La problématique foncière qui apparait comme une épée de Damoclès suspendue sur la tête des pauvres paysans et surtout les tracasseries rencontrées dans le présent recensement. Avant le départ du ministre dans le courant de la matinée. La question du parachutage de candidatures non consensuelles s’est invitée aux débats.

Sur ceux un cadre du parti en la personne de Sow Ibrahima « a fait un petit rappel historique, sur le deux poids deux mesures qu’applique le parti sur ses militants en leur faisant accepter une propositions sur le choix du fédéral du parti de l’époque.Aujourd’hui malgré les injonctions du parti leur demandant de consulter l’avis des militants de base pour le candidat à la candidature des sénatoriales. Leur choix n’a même pas était pris en compte, malgré qu’ils aient réunis une trentaine de conseillers municipaux conclura-t-il ». Avant de faire cap sur Nouakchott, la ministre dira avoir pris note de toutes les revendications des cadres des sous sections.

En réponse aux militants du parti, Ali Fall dans un discours fleuve sur les questions soulevées là haut. Il tentera d’abord de rappeler que l’Etat ne compte en aucune manière attribuer des terres aux étrangers fussent-ils des saoudiens ou autres, et ne compte retirer aucun lopin aux paysans, mais dira t-il dans un cadre concertés et contractés l’Etat veux aménager 40000ha dans tous le Brakna et non à boghé seulement.

Comme il l’a fait avec des contrats d’exploitations minières au nord du pays et tient-il à le rappeler en commun accord avec les propriétaires terriens. Abordant la question du système éducatif, il a souligné qu’il ya des manquements et l’Etat veillera très prochainement sur son amélioration. Sur le recensement, il dira que le président a donné des instructions fermes pour laissé tout Mauritanien se recenser sans aucune restriction et de veiller à ne pas recenser les non Mauritaniens.

Il a passé en revu la rhétorique du président sur la lutte contre la gabegie et la moralisation de l’administration. Sur ce point le président entend poursuivre en justice tous ceux s’adonneront au détournement des deniers publics. Avant de se diriger vers le département de Mbagne ; la délégation a pris acte de l’ensemble des doléances et s’engage à rendre fidèlement compte au bureau politique, qui se chargera à son tour de corriger les manquements et de renouer la coordination entre le sommet et la base.

Armya Deme.


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Source :
Armia Dem

Nouadhibou: La Pêche industrielle reprendra ce soir à minuit.



La pêche industrielle reprendra ce soir après un arrêt biologique de deux mois qui a pour but de permettre la régénération de la ressource halieutique du pays et à garantir la reconstitution du stock.

Elle est l’occasion aussi pour les armateurs de faire l’entretien de leurs bateaux pour attaquer la nouvelle saison avec confiance.

Mais cette reprise d’activité ne se passe pas sans son lot de contestations continues des marins, qui s’illustre par des regroupements devant la wilaya demandant une amélioration de conditions des vies (augmentations de salaires, assurance, financement …)

La Mauritanie possède une façade maritime de 750 km de long, De plus les eaux territoriales nationales (200 miles marines) sont classées parmi les plus poissonneuses du monde.


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Source :
Oumtounsy (Mauritanie)