samedi 12 janvier 2013

Action de protestation à la prison d’Aleg.

Vendredi 11 janvier 2013 aux environs de dix sept heures, les pensionnaires de la plus grande prison nationale du pays, le bagne d’Aleg ont entrepris d’incendier matelas, couvertures et autres bagages en guise de protestation, selon eux, contre leurs mauvaises conditions de détention et le refus des autorités régionales administratives et sécuritaires d’ouvrir un quelconque dialogue avec leurs délégués. Cette action souvent utilisée par les détenus pour se faire entendre a créé une grande panique à Aleg où, juste après, toutes les autorités ont accouru pour se retrouver dans l’enceinte de la très grande prison qui abrite plus de 700 bagnards. Aussitôt arrivé sur les lieux, le Wali d’Aleg a organisé une réunion avec les prisonniers et a écouté leurs principales doléances dont entres autres l’amélioration de leurs conditions de détention notamment en surveillant leur nourriture et en mettant à leur disposition un médecin traitant au sein de la structure pénitentiaire. Ouverte depuis un an pour décongestionner les prisons de Nouakchott, celle d’Aleg a vu l’affectation de plusieurs centaines de prisonniers de toutes les catégories et de tous les âges. Jusque là quelques uns sont morts. Le dernier en date est un prisonnier sénégalais qui est passé de vie à trépas à l’hôpital régional d’Aleg le 4 janvier dernier à la suite d’une sévère anémie. Le défunt venait juste de bénéficier d’un non lieu et devait en principe rentrer chez lui à Matam au Sénégal.
Source : Le Calame (Mauritanie

- A Monsieur le Président de la République:« Je cherche mon droit avec le commissaire du CSA en tant que citoyen surtout pauvre ».

A Monsieur le Président de la République:« Je cherche mon droit avec le commissaire du CSA en tant que citoyen surtout pauvre ». Hier , après son discours devant l’assemblée nationale, le premier ministre a eu un entretien avec Aziz Ould Abeidna, après que le député du RFD, Ould Minni ait soulevé devant ses pairs, l’injustice que subit ce citoyen « Opposant pour toujours ». A la suite de cet entretien, le premier ministre a invité Ould Abeidna a passer dans son bureau la semaine prochaine non sans confier son dossier a l’un de ses conseillers présents. Après moult démarches, rencontres de personnalités influentes et lettre adressée au président de la République, Ould Abeidna a peut être tapé enfin a la bonne porte… « Je cherche mon droit avec le commissaire du CSA en tant que citoyen surtout pauvre ». Aziz Ould Abeidna, ancien représentant du parti UFD ère nouvelle et après représentant du RFD à Atar et ami intime de Ould Daddah, depuis 1996, rejoint le parti de l’opposition, Convergence pour la Démocratie Nationale « CDN ». Ainsi, l’homme a changé de cap de l’opposition à l’opposition. Aziz Ould Abeidna, ce fervent opposant et ancien élève de cadihines, à l’âge de 15 ans, est issu d’une famille « gaulliste » (la droite française). Il a, en outre, dirigé le mouvement des jeunes indépendants à Nouadhibou et à Atar entre 1986 et 1994. Officier de la marine marchande et contrôleur de pêche sortant de la Corée du sud dans les années 80, l’homme s’est toujours porté candidat contre tous les partis (PRDS, PRDR, ADIL, Indépendant) amis et cousins. Maintenant, il est candidat pour le sénateur d’Atar depuis avril 2011 et adversaire de l’UPR. Il a voté « non » à tous les référendums successivement organisés par les différents pouvoirs, de Taya jusqu’à Ely Ould Mohamed Vall. Aziz Ould Abeidna, figure charismatique, est pour l’application de la politique française juste et équitable. il n’a jamais été élu parcequ’il n’a jamais été du parti au pouvoir ni de la famille. Certes opposant, mais l’homme considère que cela fait partie de son devoir de citoyen de conseiller au Commissaire du CSA d’éviter la politique, de rester neutre pour tous les citoyens et lui rembourser son financement.
---------------------------------- A Monsieur le Président de la République (Président des pauvres) Objet : Demande de Réparation de torts Monsieur le Président,
Je viens par la présente porter plainte auprès de votre haute bienveillance et chercher réparation pour un tort qui m’a été causé par le commissaire à la Sécurité Alimentaire Monsieur Mohamed Ould Mohamedou dit O. leila avec ses trois adjoints : le Directeur de sa programmation M. Baba O/ Walata, le Directeur de son agence d’exécution M. Bamba Ould Levrak et son cousin Chrif Ahmed qui le représente chez nous à Atar soit disant le Délégué au niveau du CSA. Je vous signale, Monsieur le Président que j’ai déjà envoyé deux lettres et demander audience auprès du Premier Ministre (tutelle du CSA) sans suite à ma requête. En 2008, après avoir été confirmé par le Comité Régional de Développement de l’Adrar, j’ai été sélectionné avec huit (8) autres personnes pour bénéficier de seuils de ralentissement pour le site de ‘Guelb Ahmed Ould Abeidna’, sis à 47 kilomètres d’Atar dans la commune de Ain Ehl Taya. Par la suite et en accord avec les donateurs italiens (je dis bien italiens), le wali, le délégué du développement rural, et la commune de Ain Ehl Taya , Il a été décidé de transférer ce projet vers teyarett Nkhal, plus populeuse et plus politisée. Mais à ma grande surprise, les investissements promis n’ont pas été réalisés. Sur les 20 Millions d’investissements prévus, seuls 4 Millions ont été dépensés effectivement pour la construction d’un local pour la vente de viande à Azougui, et la réhabilitation de deux seuils de ralentissement, l’un à Illij et l’autre à Dhaya El Malha pour 2 membres de l’U.P.R. Il s’agit là d’une injuste flagrante, Monsieur le Président, et notre coopérative a été victime parce que le Commissariat pensait que nous étions une proie facile, car le Président de notre coopérative, moi en l’occurrence, représentait à l’époque Ahmed Ould Daddah, au niveau de la ville d’Atar. Il est d’ailleurs connu que j’ai toujours été, sous tous les régimes, dans l’opposition, mais j’ai toujours été respectueux de la loi, et je pense que le fait d’être opposant ne doit rien enlever à mes droits de citoyen. Enfin de compte, Monsieur le Président, je vous demande d’intervenir instamment pour que le droit soit respecté, et pour que notre coopérative reçoive entièrement le financement qui lui a été accordé par le projet italien. Je vous demande, Monsieur le Président, de conseiller l’administration comme vous l’avez d’ailleurs toujours fait, de rester équitable et donner le droit au citoyen pauvre. Je vous remercie, Monsieur le Président de la République.
Abdel Aziz Ould Abeidna Citoyen propre d’Atar « Opposant pour toujours » Tél. 22 35 27 80 47 51 07 36 36 55 27 80